Television numerique terrestre francaise

Television numerique terrestre francaise

Télévision numérique terrestre française

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La télévision numérique terrestre française (TNT) exploite les normes DVB-T, MPEG-2 pour la résolution d'image standard ou « SD » et MPEG-4 pour la « Haute Définition » ou TVHD. Son lancement commercial est intervenu le 31 mars 2005.

Au total en 2009, une cinquantaine de chaînes dont 18 télévisions nationales « gratuites » ou librement accessibles, sans abonnement[Note 1], 24 télévisions locales « gratuites » ou librement accessible et 11 télévisions nationales payantes ont été autorisées à diffuser sur le réseau TNT français.

Le déploiement pour les chaînes à péage en DVB-T en résolution normale SD (Standard Definition) a débuté en mars 2006.

Le lancement de la TNT HD « gratuite » ou librement accessible, sans abonnement[Note 2] à la norme DVB-T et MPEG-4 TVHD a été réalisé le 30 octobre 2008.

L'arrêt de la télévision analogique est prévu pour 2011. Cette évolution doit permettre d'allouer les fréquences libérées à d'autres modes de télécommunication (radio numérique, télévision mobile personnelle, Internet sans fil, télécommunications professionnelles, téléphonie...). En France, le basculement vers le tout numérique est actuellement en cours, région par région.

L'Union Européenne a fixé un arrêt total des émissions analogiques en Europe au 1er janvier 2012. Cette date marque ainsi l'abandon officiel de l'exploitation en modulation analogique à la norme « L » et au standard de couleurs SÉCAM.

Sommaire

Équipement de réception

On distingue trois types d'équipements, selon le type d'offre qu'ils permettent de capter et restituer :

  • récepteur ou adaptateur TNT simple ou « SD » (à définition standard) pour les chaînes « gratuites » (en clair) ;
  • récepteur ou adaptateur TNT « SD » et TVHD (Haute Définition) pour les chaînes « gratuites » (en clair) ;
  • récepteur ou adaptateur TNT « SD » et TVHD (Haute Définition) pour les chaînes « gratuites » (en clair) et les chaînes à péage.

Ces équipements à relier à une antenne TV, se présentent sous la forme d'un boîtier autonome (récepteur ou adaptateur TNT) externe à relier au téléviseur ou sous forme de cartouche ou clé, à introduire dans un port d'extension du téléviseur (ou de l'ordinateur multimédias).

Réseau de télédiffusion

En France, l'architecture du réseau de télédiffusion de la TNT comprend :

  • Les sources (vidéo, audio et données) retransmises par les relais ou liaisons de contribution par satellite, faisceau hertzien ou fibre. Ces images, sons et données numériques proviennent des éditeurs de contenus (chaînes ou opérateurs de télévision) ainsi que des gestionnaires du contrôle d'accès pour les chaînes à péage.
  • Les sites de télédiffusion « primaires » régionaux comprenant antennes de réception et d'émission, récepteurs professionnels (liaisons de contribution), émetteurs de moyenne ou forte puissance et éventuellement équipements de multiplexage/encodage pour injecter des programmes locaux.
  • Les sites de ré-émission « secondaires » urbains comprenant récepteurs professionnels et l'émetteur associé à un amplificateur moyenne ou faible puissance.
  • Les sites de ré-émission « tertiaires » rurbains) exploitant des systèmes d'antenne de réception / ré-émission avec amplification (relais « actifs »)
  • Les sites de ré-émission « tertiaires » locaux) exploitant des systèmes d'antenne de réception / ré-émission linéaire (relais « passifs »)

La technologie numérique et la norme DVB-T peuvent permettre d'exploiter les avantages d'une diffusion isofréquence (un seul et même canal de diffusion sur une large zone à couvrir voire sur un plan national) ainsi que les répéteurs locaux à faible coût (relais de technologie gap filler).

Les réseaux TNT sont gérés par l'Agence des fréquences (ANFR) ainsi que par les opérateurs techniques tels que les deux principaux acteurs du secteur TéléDiffusion de France et Towercast.

Liste des principaux émetteurs TNT

  • Paris/Tour Eiffel
  • Marseille/Grande Etoile
  • Lyon/Mont-Pilat
  • Bordeaux/Bouliac
  • Toulouse/Pic du Midi
  • Niort/Maisonnay
  • Clermont-Ferrand/Le Puy de Dôme
  • Bourges/Neuvy
  • Le Mans/Mayet
  • Poitiers/Hopital Des Champs, Couronneries, Madeleine
  • Tours/Chissay
  • Rennes/St-Pern

Le réseau reprend ainsi les installations existantes de TDF pour la diffusion analogique. Les aériens (éléments rayonnants d'émission) sont simplement installés sur les pylônes existants, quel que soit le diffuseur. TDF étant obligé d'ouvrir ses installations aux diffuseurs complémentaires.

Réception et télédistribution privée ou collective

En métropole, la TNT exploite principalement la bande de fréquences UHF (bandes IV et V). Les « aériens » (comme les classiques antennes « râteau ») doivent permettre de capter ces fréquences. Il est fréquent de rencontrer des mentions commerciales ou publicitaires faisant étant d'antennes « spéciales TNT » ou « adaptées spécifiquement au numérique » Ces formules ne reposent sur aucun élément technique car, au contraire de l'analogique, la norme de diffusion DVB-T est plus performante que l'ancien système analogique (Sécam L) et est justement conçue pour être compatible avec les installations pré-existantes.

Toutefois, certains éléments doivent être attentivement sélectionnés pour garantir une réelle efficacité pour la captation et la télédistribution des signaux TNT :

Le récepteur ou adaptateur (démodulateur numérique ou tuner) TNT adapté à la norme DVB-T doit également répondre à des spécificités concernant sa sensibilité et ses performances, notamment dans le traitement des signaux et la correction d'erreurs.

Contraintes et limites de la TNT

La réception des signaux DVB-T peut être sensiblement affectée par plusieurs phénomènes. Le choix des équipement et leur emplacement sont déterminants. Il est nécessaire de surveiller certains aspects tels que :

Concernant le récepteur (adaptateur) TNT, il est conseillé de ne pas l'installer à trop grande proximité d'un téléviseur de type cathodique, d'un appareil vidéo ou multimédias (magnétoscope, DVDscope, Numériscope...), d'un téléphone portable ou sans fil ou de toute source de chaleur. Il doit être installé dans un endroit frais, aéré et isolé, à l'abri de l'humidité et des rayons solaires.

Pour des motifs comparables, l'utilisation d'antennes intérieures (sauf à proximité d'un site d'émission) est déconseillée. Une antenne intérieure est toujours moins performante et plus sensible aux perturbations domestiques (sonnette, parasites provoqués par un téléphone portable, un four à micro ondes, un ordinateur...). À nouveau, pour ce type d'équipements, les mentions commerciales (« spéciale TNT »), notamment pour les antennes avec amplification électroniques ne garantissent absolument pas une captation satisfaisante des signaux DVB-T à l'intérieur d'un édifice.

En réception collective, les principaux problèmes rencontrés concernent :

Certains réseaux TV collectifs opérés et gérés techniquement par un câblo-opérateur, les signaux DVB-T ne sont pas « redistribués en transparence »; le « service antenne » délivré n'exploite strictement que la norme câble (DVB-C), ce qui rend les adaptateurs TNT du commerce, totalement incompatibles. L'opérateur propose (impose) la location ou mise à disposition contre caution d'un terminal DVB-C pour chaque téléviseur de l'habitation.

Sigles contradictoires et confusion

Une série de sigles commerciaux ont été exploités depuis 2005, période de lancement de la TNT. Les mentions ou logos et labels européens sur la TV HD, tels que HDTV (TVHD), HD Ready (« prêt pour la Haute Définition »), Full HD (« Haute Définition Totale » ou « pleine résolution ») et HDTV 1080p (TVHD 1080p ou TVHD à résolution 1080 lignes au mode progressif) se sont multipliés, aposés sur les téléviseurs, vidéoprojecteurs, DVDscopes et autres récepteurs ou adaptateur TNT. Entre 2004 et fin 2008, une grande confusion a été entretenue par la distribution et les marques d'électronique afin de ne pas freiner leurs ventes avant le lancement effectif de la TNT HD (gratuite). Ainsi, la plupart des téléviseurs ou écrans même haut de gamme TVHD « Full HD » commercialisés avant l'automne 2008, ne disposent pas des circuits de réception adaptés à la « TNT HD ».

Offre de chaînes à diffusion nationale

Chaînes gratuites

  • 01 : TF1, généraliste
  • 02 : France 2, chaîne publique, généraliste
  • 03 : France 3, chaîne publique, généraliste à tendances régionales (avec décrochage régional du site d’émission)
  • 05 : France 5, chaîne publique, éducative (documentaires, talk-show...)
  • 06 : M6, généraliste
  • 07 : Arte, chaîne publique internationale (programmation franco-allemande, bilingue), culturelle
  • 08 : Direct 8, généraliste
  • 09 : W9, semi-généraliste à tendance musicale
  • 10 : TMC, généraliste
  • 11 : NT1, généraliste
  • 12 : NRJ 12, semi-généraliste à tendance musicale
  • 13 : LCP (Public Sénat/ LCP Assemblée Nationale), chaînes publiques parlementaires en canal partagé
  • 14 : France 4, chaîne publique, culture, musique et séries
  • 15 : BFM TV, actualités en continu
  • 16 : i>Télé, actualités en continu, débats, magazines d'information
  • 17 : Virgin 17, semi-généraliste à tendance musicale
  • 18 : Gulli, programmes jeunesse en journée, programme pour toute la famille en soirée

Chaînes payantes avec plages de diffusion en clair

  • 04 : Canal+, séries, actualités, talk-shows
  • 30 : TPS Star, séries, jeunesse, magazines
  • 31 : Paris Première, talk-shows, séries
  • 32 : Canal+ Sport, actualité sportive (accessible seulement pour les terminaux supportant le Mpeg-4, compatibles HD).

Pour des motifs techniques et de coûts de diffusion (MPEG-2 en clair + MPEG-4 payant), la totalité des chaînes payantes ne proposent pas de "fenêtres" gratuites principalement destinées à leur promotion.

Chaînes payantes

  • 04 : Canal+, cinéma, sport, séries (note : à compter d’octobre 2008 la diffusion cryptée est en haute définition)
  • 30 : TPS Star, cinéma et sport
  • 31 : Paris Première, semi-généraliste
  • 32 : Canal+ Sport, sport
  • 33 : Canal+ Cinéma, cinéma
  • 34 : AB 1, séries et programmation jeunesse (AB1 a rendu sa fréquence le 31 octobre 2008)
  • 35 : Planète, documentaires
  • 36 : TF6, fictions
  • 37 : Canal J, jeunesse (Canal J a rendu sa fréquence le 30 avril 2009)
  • 38 : LCI, information
  • 39 : Eurosport France, sport

Ces chaines nécessitent un adaptateur spécifique acheté ou fourni avec l’abonnement à un bouquet de programmes (cet adaptateur permet la réception des chaînes gratuites).

Chaînes gratuites en haute définition

  • 51 : TF1 HD, généraliste
  • 52 : France 2 HD, chaîne publique, généraliste
  • 56 : M6 HD, généraliste
  • 57 : Arte HD, chaîne semi-publique internationale (programmation franco-allemande, bilingue), culturelle

Depuis octobre 2008, une partie des émissions est proposée en HD. La part de la Haute Définition devant s'accroître au fil des mois.

Chaînes payantes en haute définition

  • 54 : Canal+ HD, séries, actualités, talk-shows

Note: sur les appareils équipés pour recevoir la haute définition, les chaines 51, 52, 54, 56 et 57 sont automatiquement implantés sur les canaux 1, 2, 4, 6 et 7.


Couverture nationale

À la fin du déploiement prévu pour 2011, 95 % des téléspectateurs devraient bénéficier de la TNT en France, d'abord dans les zones les plus peuplées. Les 5 % restants situés principalement en zone rurale, vallée — hors de portée des émetteurs en raison de la courbure terrestre) — ou en zones frontalières, comme la Lorraine, le Nord ou la Corse, devront utiliser une antenne satellite, un raccordement ADSL ou câblé, pour recevoir les chaînes et services de la TNT. En théorie, le taux de couverture de la télévision numérique (TNT + Satellite + ADSL + Câble) pourrait atteindre 100 %.

En cas d'absence d'émetteur local ou de difficulté de réception des signaux TNT, la télévision numérique par satellite représente l'alternative la plus favorable. D'une part, le satellite est le seul moyen qui permet d'approcher au taux de couverture proche de 100 %[1] et d'autre part, l'offre en clair de la TNT est disponible sans abonnement (gratuite) par satellite. Par ailleurs, les chaînes gratuites de la TNT sont disponibles sur les bouquets payants par satellite (Canalsat, ABsat, OrangeTV, BisTV...).

En mars 2006, le président de la République Jacques Chirac a souhaité que tous les français puissent bénéficier de la numérisation des signaux, en annonçant la création d'un bouquet par satellite diffusant sur 100 % du territoire l'ensemble des chaînes de la TNT, suite à l'impossibilité d'atteindre les 95 % envisagés via le réseau terrestre.

L'offre TNTSAT de Canal+

En mars 2007, le groupe Canal+ annonce qu'il proposera un accès libre par satellite aux 18 chaînes gratuites de la télévision numérique terrestre ainsi qu'à France Ô, permettant à 100 % des Français de les recevoir, en particulier dans les zones non couvertes en hertzien par la TNT. Les téléspectateurs qui le souhaitent peuvent acquérir (acheter) un récepteur satellite numérique associé à une carte à puce donnant accès à ce service, sans abonnement. En janvier 2007, Canal+ a annoncé sa décision de ne conserver qu'un diffuseur par satellite. Ainsi, l'opérateur Astra diffuse l'ensemble des offres françaises du groupe Canal+, après la fusion avec TPS (lequel exploitait Hot Bird d'Eutelsat). Le contrôle d'accès utilisé est le Mediaguard. En juin 2007, le bouquet TNTSAT est lancé dans plusieurs zones test. Ce n'est qu'en septembre 2007 que le service gratuit d'offre TNT par satellite de Canal+ sera officiellement lancé, avec les 24 programmes régionaux comprenant les documentaires et JT du service "Sat" de France 3. Le bouquet TNT SAT est commercialisé en France, à travers plusieurs formules commerciales (packs). Ces packs comprennent un récepteur (démodulateur satellite) et une carte à puce nécessaire pour accéder à la plupart des chaînes.

Une restriction commerciale interdit à un expatrié français de souscrire à l'offre TNTSAT en dehors du territoire métropolitain. La société Canal+ interdit également aux revendeurs situés à l'étranger, de commercialiser le récepteur et la carte.

Bien avant l'arrivée de la chaîne dans la formule payante de la TNT en 2006, soit plus exactement depuis le lancement de la Télévision numérique terrestre gratuite, le 31 mars 2005, Canal+ a pu diffuser ses plages de programmes quotidiennes non cryptées (numérique en « clair »). Dès lors, la chaîne payante a pu rattraper son « taux de pénétration » national (foyers pouvant réellement visualiser ses programmes notamment en clair) selon une problématique de parc d'équipement d'antennes.

Problématique technique : depuis sa création en 1984, Canal+ s'est vu contrainte d'exploiter l'ancien réseau et sites d'émetteurs de TF1[2] (alors en noir et blanc 819 lignes jusqu'au 19 juillet 1983). Pour ce motif technique, la gamme des fréquences le plus souvent utilisée par la chaîne payante a été la VHF au lieu de l'UHF exploitée par toutes les autres chaînes nationales. Ainsi les millions de foyers depuis le milieu des années 1980 non abonnés à Canal+ n'ont pas jugé utile de s'équiper d'une antenne VHF pour uniquement recevoir ses programmes en clair. Il faut souligner que l'acquisition et l'installation d'un tel équipement VHF représente un coût pouvant aller de 45 à 350 euros par foyer (antenne + coupleur + installation). Le déficit national du taux de pénétration de la chaîne payante a toutefois été considérablement modifié avec l'arrivée de la TNT.

À partir de 2005, en étant diffusée par le nouveau réseau d'émetteurs TNT lesquels exploitent quasi exclusivement la gamme UHF, la question de l'antenne spécifique VHF (souvent baptisée « antenne Canal+ ») a été progressivement résolu. Dès lors, pour chaque nouveau foyer équipé en réception TNT, la chaîne rattrape son retard en termes de taux de pénétration. Ainsi, mécaniquement, alors que l'audience des chaînes nationales analogiques en clair a tendance à décroître, celle de Canal+ connaît une croissance régulière, conforme à la progression du taux d'équipement TNT.

Le bouquet FRANSAT sur le satellite Atlantic Bird 3

Dans un rapport du 20 octobre 2008[3], le Secrétariat d'État chargé de la prospective recommande la création d'une seconde offre TNT par satellite, destinée aux téléspectateurs regardant déjà les chaînes analogiques en clair par cette voie. Ainsi Eutelsat lance le 23 juin 2009 le bouquet FRANSAT depuis le satellite Atlantic Bird 3. C'est en effet vers celui-ci qu'un million et demi de foyers, hors de portés des émetteurs terrestres, pointent depuis 2002 leur parabole pour capter les 6 chaînes nationales en analogique.

Déploiement et procédé de diffusion et de chiffrement

Le déploiement de la TNT et l’extinction du réseau analogique

Les images et les sons sont compressés puis transportés par le satellite Atlantic Bird 3 en direction des 115 centres de télédiffusion, ou émetteurs terrestres, équipés de paraboles et de structures de traitement (encapsuleur) professionnelles dont certaines sont incompatibles avec la réception grand public. Pour les diffuseurs, les canaux et les émetteurs étant partagés, les coûts de diffusion en TNT sont réduits par rapport à la diffusion analogique.

Toutefois, certains multiplex nécessitent un traitement spécial du signal reçu par le satellite sur le site d’émission, afin d'insérer les décrochages régionaux de France 3 ou des chaînes locales. La prise en compte de ces décrochages locaux nécessite de leur allouer pratiquement en permanence (sur le multiplex commun émis sur le satellite) une bande passante fixe suffisante pour tous les décrochages qui vont venir s'y insérer localement (et légèrement supérieure à celle dédiée aux autres chaines), sans pouvoir tenir compte de contraintes de qualité demandée par les chaines (clientes des opérateurs de multiplex) uniquement pour certains types de programmes (notamment pour le cinéma et le sport) : cela permet moins de souplesse dans la gestion dynamique de la bande passante totale occupée au même moment par toutes les chaines du même multiplex.

Des solutions alternatives sont à l’étude pour alimenter dans le futur les sites d’émission à partir de réseaux optiques terrestres qui sont de plus en plus accessibles et d’un coût de mise en œuvre et d’exploitation inférieur à celui du satellite, car ces réseaux terrestres en plein développement offrent un maillage suffisant du territoire pour desservir tous les émetteurs. Dans ce cas, l'insertion de décrochages locaux sera facilitée en les produisant directement pour chaque groupe d’émetteurs régionaux depuis une même plateforme centrale gérée par l’opérateur de multiplex, et ce changement technologique permettra le développement de services plus interactifs.

La TNT est également l’occasion d’ouvrir le spectre hertzien — jusqu'ici très limité — à de nouveaux entrants. D’où l'hostilité manifestée par certaines chaînes commerciales (notamment les chaines à diffusion gratuite comme M6 et TF1) qui craignent une saturation de l’offre d’espace publicitaire et une réduction de leurs ressources de financement.

Cas des frontières : la multiplication des fréquences rend difficile l'implantation de nouveaux et puissants émetteurs de télévision omnidirectionnels sur points hauts capables de desservir un ou plusieurs départements, comme on le rencontre actuellement en analogique.

En 2011, le réseau analogique (norme SECAM et plans de fréquences L ou L’) sera mis hors service, ses capacités seront réallouées à de nouveaux multiplex de nouvelles chaînes numériques (uniquement dans la bande UHF) ou d’autres services de communication ou de radiodiffusion. La bande VHF ne sera plus utilisée pour la télévision mais probablement pour de nouveaux services numériques de communication mobile. Les évolutions des normes de compression permettant de multiplier le nombre de chaînes diffusées ou (si une équation économique est trouvée aussi bien côté terminaux que diffuseurs), d'améliorer leur qualité (TVHD, relief, etc.).

Il n’est actuellement plus question d’augmenter le nombre d'émetteurs principaux et donc, a fortiori, les réémetteurs secondaires, eux, pour la desserte d'appoint limitée et très localisée (cependant des relais isofréquences de faible puissance peuvent combler certaines zones d’ombres au sein des régions normalement couvertes).

Toutefois, avec l'extinction anticipée de certains émetteurs analogiques stratégiques, on pourrait utiliser leurs ressources pour diffuser des multiplex supplémentaires en TNT, diffuser davantage de chaînes payantes en qualité HD, ou pour étendre la couverture de certaines chaines à diffusion régionale locale. L’extinction anticipée rendrait également possible d'étendre la couverture des multiplex existants, notamment dans certaines zones frontalières mal desservies et où la diffusion simultanée de l'analogique et du numérique n’a pas été possible.

Le nouveau schéma d’arrêt de l’analogique

De nombreuses difficultés sont apparues pour achever le déploiement de la diffusion numérique avant l’extinction totale. Notamment le schéma d’extinction totale avec migration en une seule étape n’est plus retenu, faute de quoi il ne serait plus possible de tenir le calendrier prévu d’arrêt total des émissions analogiques avant novembre 2011, que ce soit en France ou dans les pays voisins (notamment en Espagne).

Aussi le CSA a retenu maintenant une extinction zone par zone qui commencera précocement dès 2009, avec un double plan de fréquences destiné à accélérer la finalisation de la couverture, et faciliter les négociations de fréquences avec les pays voisins également demandeurs de ressources pour leurs propres déploiements :[4]

  • un plan « d’arrivée » vers lequel les différentes zones sont migrées successivement lors de leur arrêt de diffusion analogique. Ce plan prévoit de réutiliser immédiatement les fréquences des trois premières chaînes analogiques (TF1, France 2, France 3) pour y déplacer trois des multiplex numériques (respectivement R6, R3 et R4), et de libérer totalement les fréquences des trois autres chaines analogiques (France 5/Arte, M6 et Canal+). Les deux autres multiplex numériques (R2 et R3) conservent leurs fréquences lors de cet arrêt, et le multiplex R5 peut éventuellement commencer à émettre. Cela libère immédiatement trois fréquences par zone de couverture, et permet aux pays voisins d’achever leur déploiement.
  • un plan « cible » qui ne sera utilisé qu’après l’extinction totale de l’analogique dans toutes les zones: les trois multiplex R1, R2 et R3 sont alors déplacés à leur emplacement définitif, ce qui libère sur le territoire national la sous-bande demandée (qui apparaîtra en fin de bande UHF dans les canaux 61 à 69) dans le « dividende numérique » pour les nouveaux services alternatifs à la télévision; avec ce plan-cible, le multiplex R5 peut achever son déploiement national, et un septième multiplex (désigné « TMP » pour « Télévision Mobile Personnelle » utilisant la norme DVB-H à destination des récepteur mobiles) peut être mis en place selon les auditions de négociation du dividende numérique, l’état du marché ou les autres besoins en matière de télévision ou autres services audiovisuels. La décision de déploiement d’un septième multiplex ou de sont attribution avec la sous-bande du dividende numérique n’est pas encore prise.

Pour minimiser la gène occasionnée auprès des spectateurs (et des chaînes qui souffriraient de réduction temporaire d’audience), un schéma ne comportant pas plus de deux plans successifs de fréquences a été retenu, et ce schéma permet d’assurer la continuité de service sur au moins 2 des multiplex, capables de relayer l’information nécessaire pour les téléspectateurs qui devront effectuer le réglage de leurs adaptateurs. De plus ce plan maximise la compatibilité finale du déploiement car il retient de conserver dans le plan « cible » les fréquences des trois premiers réseaux analogiques pour les multiplex numériques (donc réduira les coûts d'adaptation des installations d’antennes, notamment celles disposant de filtres).

Cette proposition du CSA fait encore l’objet de négociation, mais ne semble pas susciter d’hostilité de la part de M6 et France 5/Arte dont les fréquences analogiques actuelles seront arrêtées, puisque au contraire ces chaînes trouvent leur place dans les trois multiplex retenus et devant conserver les fréquences analogiques actuelles historiques qui seront arrêtées et converties en multiplex numérique (car ce sont ces fréquences des trois premiers réseaux analogiques qui bénéficient déjà de la meilleure couverture partout en France); ce schéma est aussi celui qui permettra de dégager le plus grand nombre de ressources pour le dividende numérique (dans la sous-bande basse de la bande UHF actuelle, sachant que la bande VHF encore utilisée par Canal+ en analogique sera aussi libérée dès le premier plan « d’arrivée »).

Cependant ce schéma reste conditionné par la mesure du taux d’équipement des ménages dans les zones qui seront arrêtées prématurément dès 2009 (donc avant l’extinction totale de l’analogique prévue initialement en novembre 2011). La liste des zones arrêtées prématurément doit privilégier les zones les mieux équipées en adaptateurs TNT (en fait ce sont probablement les zones qui ont la meilleure couverture et correspondant à la première tranche déployée de la TNT comprenant les émetteurs les plus puissants), faciliter les négociations d’échanges de fréquences avec les pays voisins et donc accélérer la couverture de la TNT dans les zones frontalières et finalement réduire le nombre de petits sites d’émission nécessaires et donc le coût total de déploiement et de maintenance des nouveaux réseaux de diffusion numérique.

Aussi le schéma retenu va concerner d’abord la région de Cherbourg et l’ensemble de ses réémetteurs locaux dans le premier semestre 2009. En raison de la grande concentration en antennes collectives en Île-de-France (qui a pourtant été la première déployée, mais souffre encore de nombreux retards de couverture des foyers), cette région n’a pas été retenue. Durant le second semestre 2009, l'Alsace sera arrêtée de la même façon. En 2010 ce sera la Lorraine, Champagne-Ardenne et la Franche-Comté. Ensuite, la Bretagne, les Pays de Loire et la Basse-Normandie seront arrêtées en analogique, ainsi que l’ensemble du réseau analogique de Canal+ (libérant ainsi la totalité de la bande VHF).

En 2011, les autres zones seront arrêtées successivement à un rythme accéléré, les dernières zones étant celles comportant un grand nombre de réémetteurs locaux (principalement des zones de fort relief, mais qui incluent pourtant des zones frontalières). Le but étant que toutes les zones frontalières (constituées souvent de nombreux réémetteurs locaux de faible puissance) soient arrêtées avant la date-buttoir prévue, de faire des économies suffisantes pour les chaînes et opérateurs de multiplex leur permettant de compléter leur couverture prématurément. Ce schéma a aussi l’avantage de permettre aussi d’aller au delà même de la couverture de 85% de la population à un coût moindre, et minimise les travaux d’adaptation nécessaire pour les antennes collectives, et permettra aussi aux pays voisins de la France d’accélérer aussi leur propre déploiement et de respecter leurs propres engagements au plan européen. En novembre 2011, toutes les zones analogiques sont arrêtées, et la migration du plan d’arrivée au plan cible de fréquences peut alors intervenir en quelques semaines sans difficultés techniques notables afin que le haut de la sous-bande UHF du « dividende numérique » soit utilisable dès janvier 2012 (et dès janvier 2011 pour la bande VHF).

Calendrier de l'extinction de la diffusion analogique

  • La ville de Coulommiers[5] (Seine-et-Marne) (et les communes environnantes : Mouroux, Boissy-le-Châtel, Aulnoy, Chailly-en-Brie, Chauffry, Faremoutiers, Pommeuse, Giremoutiers, Saint-Germain-sous-Doue) a été choisie pour être la première ville à passer au tout numérique pour la diffusion de la télévision hertzienne. Depuis le 8 novembre 2008, l'émetteur de Mouroux, site des Parrichets, diffuse la TNT. L'extinction du signal analogique a eu lieu le 5 février 2009. L'expérimentation menée en concertation avec le CSA et les opérateurs réunis dans l’association France Télé Numérique, afin d’examiner les difficultés rencontrées lors de ce changement de diffusion par les téléspectateurs, de mesurer l’efficacité des outils d’information et d’assistance pour l’ensemble des foyers couverts, et de vérifier les capacités de coordination de tous les acteurs impliqués par ce changement (bailleurs et gestionnaires d’immeubles, syndics, antennistes, etc.).
  • La petite ville de Kaysersberg (et les deux communes voisines d'Ammerschwihr et Kientzheim) sont passées au tout numérique le 27 mai 2009[6]. A cause de la proximité de l’Allemagne et du manque de fréquences disponibles, l’opération s'est faite en deux temps. La mise en place d’un seul multiplex a permis de recevoir d’abord 6 chaînes en numérique, le lancement des autres chaînes de la TNT a été fait le même jour que l’extinction de l’analogique, le 27 mai 2009.
  • La campagne nationale d'information Tous au numérique ! est lancée le 17 septembre 2009[7].
  • L'étape suivante concerne la région de Cherbourg et du Nord-Cotentin. Les émetteurs de Cherbourg-Digosville, Surtainville, Octeville, Bricquebec, Cap de la Hague, Equeurdreville, Tourlaville et Urville-Nacqueville et plus de 200 000 téléspectateurs sont concernés. L'extinction est prévue le 18 novembre 2009[8].

Le calendrier prévoit ensuite un arrêt région par région, les régions étant celles de la chaîne de télévision régionale France 3[9].

  • La loi prévoit l'extinction totale de la diffusion analogique le mercredi 30 novembre 2011.
  • A priori, les départements d'outre-mer ne font pas exception. Ils devaient donc passer au numérique à cette date au plus tard, avec une offre réduite à quelques multiplex.

Les normes de diffusion et de chiffrement

Les normes retenues pour les chaînes gratuites sont le MPEG-2/DVB-T, et le MPEG-4 pour les chaînes payantes (et la diffusion gratuite en haute définition) en France. Compresser l'information a pour conséquence la possibilité de diffuser plusieurs chaînes (5 ou 6) sur un même canal hertzien ; un tel groupe de chaînes sur un même canal de diffusion s'appelle un « multiplex ».

La norme de compression retenue pour les chaînes payantes étant, en France, la norme MPEG-4 AVC, différente de celle adoptée pour les chaînes gratuites (norme MPEG-2 Vidéo), l'adaptateur utilisé pour recevoir les chaînes gratuites ne permet pas de recevoir les chaînes payantes. En revanche, un décodeur à la norme MPEG-4 AVC permettant de recevoir les chaînes payantes permettra de recevoir les chaînes gratuites diffusées selon la norme MPEG-2 Vidéo. Les chaines de TNT gratuites doivent commencer à basculer dans un format HD (MPEG-4) à partir de l'été 2008.

Pour la TNT payante, les programmes seront chiffrés vraisemblablement en Viaccess pour les chaînes du groupe TPS et Mediaguard pour les programmes du groupe Canal+, un terminal (décodeur) avec lecteur(s?) de carte, ou contrôle d'accès, sera requis. Le procédé employé, « multicrypt » ou « simultcrypt », n'est pas connu.

Les travaux de coordination avec les diffuseurs voisins étrangers sont donc nécessaires pour éviter les perturbations d'ailleurs déjà connues aujourd'hui. Dans les zones sensibles, les futurs émetteurs TNT seront de faible puissance (50 à 300 watts) et présenteront une zone de couverture sectorielle, évitant ainsi d'arroser les pays voisins et donc les usagers français installés dans la direction protégée. L'utilisation possible de la norme Mpeg 4 a été évoquée pour les sites à 3 fréquences et cela pour la diffusion de la TNT gratuite comme payante. Rappel : en choisissant le Mpeg 4 au lieu du 2, ce sont au moins 9 chaînes SD qui peuvent être transmises au lieu de 6.

L'organisation de la TNT en France par le CSA

Afin d'occuper les 18 fréquences gratuites et les 10 fréquences payantes proposées, le CSA lança un appel à candidature et auditionna les groupes candidats. Les sept premières fréquences gratuites furent attribuées d'office aux chaînes analogiques existantes, une huitième à la chaîne publique parlementaire et une dernière réservée à France Télévisions.

Auditions des candidats par le CSA

Certaines des chaînes candidates disposent déjà d’autorisations et émettent sur le câble ou le satellite (ou sont reprises sur les bouquets TV des offres ADSL), d’autres sont des montages créés spécifiquement lors de la candidature à la TNT (et ont été reprises sur les autres accès). Aucune chaîne associative ne fut retenue par le CSA pour l'offre TNT proposée le 9 mai 2005. Deux chaînes associatives s'étaient présentées, Zaléa TV, dans le secteur des chaînes payantes et une télévision citoyenne et de proximité créée par la Fédération des Vidéos des Pays et des Quartiers.

Chaînes gratuites candidates

  • Groupe M6 :
    • W9 : chaîne généraliste (initialement nommée « M6 Music » durant les auditions avant l’attribution du numéro de canal).
    • M6 Boutique : chaîne de télé-achat
    • M6 Famille : chaîne semi-généraliste familiale
    • Téva : chaîne des femmes
  • Nextradio :
    • BFM TV : chaîne d'information continue à thématique économique
    • RMC Sport : chaîne d'information sportive
  • NRJ Group :
  • Pathé :
  • Groupe TF1 :
    • TV Breizh : chaîne semi-généraliste à vocation régionale (diffusion nationale sur les bouquets du câble ou du satellite)
  • Viacom :
  • Autres candidats rejetés sur la TNT :
    • Équidia : chaîne du cheval et de l’hippisme
    • France Enquête
    • Trace TV (musique et « minorités visibles »)
  • Chaînes communautaires et associatives (candidatures rejetées par le CSA car présentées par des associations non montées juridiquement en personnes morales enregistrées et des garanties financières suffisantes avant l’audition de leur candidature, ainsi que des engagements conformes en termes de programmation) :
    • Beur TV : chaîne de la communauté maghrébine
    • Proxyvision : chaîne du milieu associatif de proximité
    • KTO : chaîne à vocation catholique
    • TFJ : chaîne à vocation juive

Chaînes payantes candidates

Sélection du CSA

Les chaînes retenues pour émettre sur la TNT l'ont été en 2002 et mai 2005 par le CSA. Depuis le 13 septembre 2007, plusieurs chaînes locales ont fait leur apparition sur la TNT française.

Les 18 chaînes gratuites (mars et mai 2005)

Les 7 premiers canaux correspondent aux mêmes chaînes gratuites encore en diffusion terrestre analogique (et suivent la même numérotation en diffusion numérique terrestre), toutefois France 5 et Arte diffusent chacune en continu en numérique sur des numéros de chaines distincts (au lieu de partager le temps d'antenne sur la cinquième chaîne en diffusion terrestre analogique).

Programme Type Propriétaire Multiplex Notes Format image
1 TF1 Généraliste Groupe TF1 6e réseau Inclut le service télétexte. Programme identique à celui du réseau analogique. En format large 16:9.
2 France 2 Généraliste France Télévisions 1er réseau Programme identique à celui du réseau analogique. En format large 16:9 depuis le 7 avril 2008 (diffusion type "letterbox" sur le réseau analogique).
3 France 3 Généraliste France Télévisions 1er réseau Inclut sur ce canal le décrochage régional principal du site d’émission ; certains sites utilisant des émetteurs puissants couvrant des régions étendues diffusent simultanément deux ou trois décrochages régionaux, en utilisant sur des numéros de chaines supplémentaires pour les décrochages des régions voisines couvertes par le même émetteur. Programme identique à celui du réseau analogique. En format large 16:9 depuis le 27 juin 2009.
4[12] Canal+ Généraliste Groupe Canal+ 3e réseau Programme identique à celui du réseau analogique. Nécessite un décodeur TNT Canal+ et un abonnement pour les tranches horaires payantes. Les adaptateurs standards vendus sans abonnement ne permettent de recevoir que les tranches horaires en clair. En format large 16:9.
5 France 5 Généraliste France Télévisions 1er réseau Programme permanent sur un canal TNT indépendant (non partagé avec ARTE comme sur le réseau analogique). Service télétexte présent mais sans contenu. En format large 16:9.
6 M6 Généraliste Groupe M6 4e réseau Programme identique à celui du réseau analogique. Inclut le télétexte. En format large 16:9.
7 Arte Généraliste ARTE France 1er réseau Programme permanent sur un canal TNT indépendant (non partagé avec France 5 comme sur le réseau analogique). En format large 16:9.
8 Direct 8 Généraliste Bolloré 2e réseau Présente sur la TNT mais pas le réseau analogique. En format large 16:9.
9 W9 Musicale Groupe M6 4e réseau Ex-M6 Music. Présente sur la TNT mais pas le réseau analogique. En format large 16:9.
10 TMC Généraliste Groupe TF1 6e réseau Candidature défendue par Pathé qui était, lors de l’attribution des fréquences, l’actionnaire majoritaire de la chaîne. Présente sur la TNT mais pas le réseau analogique. Partiellement en format large 16:9. Chaîne initialement diffusée sur le multiplex du 2eme réseau
11 NT1 Généraliste Groupe TF1 4e réseau Présente sur la TNT mais pas le réseau analogique. Prochainement en format large 16:9
12 NRJ 12 Généraliste à tendance Musicale Groupe NRJ 6e réseau Piste son en Dolby Digital. Présente sur la TNT mais pas le réseau analogique. En format large 16:9.
13 LCP Assemblée nationale / Public Sénat Informations Assemblée Nationale et Sénat 1er réseau Canal partagé par les deux chaînes parlementaires, présentes sur la TNT mais pas le réseau analogique. En format 4:3.
14 France 4 Généraliste France Télévisions 2e réseau Présente sur la TNT mais pas le réseau analogique. Chaîne initialement diffusée sur le multiplex du 1er réseau national public. En format large 16:9.
15 BFM TV Informations NextRadioTV 2e réseau Présente sur la TNT depuis octobre-novembre 2005, mais pas le réseau analogique. En format 4:3.
16 I-Télé Informations Groupe Canal+ 2e réseau Présente sur la TNT depuis octobre-novembre 2005, mais pas le réseau analogique. En format 4:3.
17 Virgin 17 Musicale Groupe Lagardère 2e réseau Présente sur la TNT depuis octobre-novembre 2005, mais pas le réseau analogique. Ce canal diffusait auparavant Europe 2 TV. Prochainement en format large 16:9.
18 Gulli Jeunesse Groupe Lagardère et France Télévisions 2e réseau Présente sur la TNT depuis octobre-novembre 2005, mais pas le réseau analogique. En format 4:3.
Duplication satellite, répartition des chaînes DVB-S en clair (au 7 février 2009)


NB : Canal+ est une chaîne majoritairement cryptée, normalement classée dans les chaînes payantes. Le PAF ne propose donc « que » 17 canaux gratuits, ce qui correspond à 18 chaînes (cas de La Chaîne Parlementaire -Assemblée Nationale/Public Sénat- partageant un même canal). Le numéro d'ordre, 1 à 18, correspond au numéro de la présélection automatique sur l'adaptateur (attribué par tirage au sort pour les nouvelles chaines, devenu l'« ordre CSA »)

Les 9 chaînes payantes (automne 2005)

Programme Type Propriétaire Multiplex Notes
4[12] Canal+ Généraliste Groupe Canal+ 3e réseau Programme identique à celui du réseau analogique. Nécessite un décodeur TNT Canal+ et un abonnement pour les tranches horaires payantes. Les adaptateurs standards vendus sans abonnement ne permettent de recevoir que les tranches horaires en clair.
30[12] TPS Star Cinéma et sport Groupe Canal+ 3e réseau Plages en clair en avant-soirée. Programme identique à celui du câble et du satellite. Les adaptateurs standards vendus sans abonnement ne permettent de recevoir que les tranches horaires en clair.
31[12] Paris Première Semi-généraliste Groupe M6 4e réseau Plages en clair en avant-soirée. Programme identique à celui du câble et du satellite. Les adaptateurs standards vendus sans abonnement ne permettent de recevoir que les tranches horaires en clair.
32[13] Canal+ Sport Sport Groupe Canal+ 3e réseau Programme identique à celui du câble et du satellite. Les adaptateurs standards vendus sans abonnement ne permettent pas de recevoir cette chaîne. Les plages en clairs ne sont accesibles qu'avec un décodeur MPEG 4
33[13] Canal+ Cinéma Cinéma Groupe Canal+ 3e réseau Programme identique à celui du câble et du satellite. Les adaptateurs standards vendus sans abonnement ne permettent pas de recevoir cette chaîne.
35[13] Planète Documentaire multiThématiques 3e réseau Programme identique à celui du câble et du satellite. Les adaptateurs standards vendus sans abonnement ne permettent pas de recevoir cette chaîne.
36[13] TF6 Fiction Groupe TF1 et Groupe M6 6e réseau Programme identique à celui du câble et du satellite. Les adaptateurs standards vendus sans abonnement ne permettent pas de recevoir cette chaîne.
38[13] LCI Information Groupe TF1 6e réseau Programme identique à celui du câble et du satellite. Les adaptateurs standards vendus sans abonnement ne permettent pas de recevoir cette chaîne.
39[13] Eurosport France Sport Groupe TF1 6e réseau Programme identique à celui du câble et du satellite. Les adaptateurs standards vendus sans abonnement ne permettent pas de recevoir cette chaîne.


Les chaînes TPS Star et Paris Première ont reçu l’autorisation d’émettre quelques heures par jour en clair (norme MPEG-2).

Le groupe Canal+ a retiré les candidatures de ses chaînes Comédie! et Cuisine.TV le 10 février 2005 et le groupe Lagardère a retiré celle de sa chaîne Match TV le 15 février 2005.

Le 3 novembre 2005, un tirage au sort désigne les numéros d'ordre pour les chaînes payantes autorisées sur la Télévision Numérique Terrestre. Les numéros compris entre 19 et 29 sont réservés pour de futurs services gratuits nationaux ou locaux. Le PAF comptabilise 11 chaînes payantes. Cependant le cas de LCI n'est pas encore définitif au vu des déclarations autorisées.

Note : pour les frontaliers, La Une, La Deux et RTBF Sat sont disponibles dans la région Nord-Pas-de-Calais ainsi que dans le nord de la Lorraine, à côté de RTL-TVI, Club RTL et Plug TV (chaînes généralistes).

Les 4 chaînes gratuites en haute définition (octobre 2008)

Ces chaînes sont émises depuis le 30 octobre 2008 :

Programme Type Propriétaire Multiplex Notes
51[14] TF1 HD Généraliste Groupe TF1 5e réseau Diffusion à partir d’octobre 2008. Programmation initialement identique à la chaîne n° 1 en TNT ; seule une partie des émissions s’effectuera en haute définition avec une montée en charge progressive.
52[14] France 2 HD Généraliste France Télévisions 5e réseau Diffusion à partir d’octobre 2008. Programmation initialement identique à la chaîne n° 2 en TNT ; seule une partie des émissions s’effectuera en haute définition avec une montée en charge progressive.
56[14] M6 HD Généraliste Groupe M6 5e réseau Diffusion à partir d’octobre 2008. Programmation initialement identique à la chaîne n° 6 en TNT ; seule une partie des émissions s’effectuera en haute définition avec une montée en charge progressive.
57[14] Arte HD Généraliste ARTE France 4e réseau Diffusion à partir d’octobre 2008. Programmation initialement identique à la chaîne n° 7 en TNT ; seule une partie des émissions s’effectuera en haute définition avec une montée en charge progressive.

Canal+ diffuse ses plages cryptées en HD depuis le mois d'août 2008, en conservant l’attribution du numéro 4 actuel pour la diffusion sur le 3e réseau multiplex. Les plages en clair de la chaîne continuent d’émettre en définition standard.

Appel à candidatures pour l'édition de chaînes locales de la TNT dans la région parisienne

Le Conseil a décidé d'entendre en séance publique, selon l'ordre d'enregistrement du dépôt des dossiers de candidatures, les personnes morales candidates admises à concourir dans le cadre de l'appel à candidatures pour l'édition de chaînes locales de la TNT dans la région parisienne du 26 mars au 4 avril 2007. Cette liste a été diffusée officiellement par le CSA :

  • l'association HANDIVISION pour le projet Handivision.tv ;
  • la société SA COFITES pour le projet IF TV ;
  • la société FRANCE SOIR Télévision SAS pour le projet France Soir TV ;
  • la société SAS EQUIDIA pour le projet Equidia Ile de France ;
  • la société SHTONK Sarl pour le projet Shtonk ;
  • la société IDF TV SAS pour le projet Côté Seine ;
  • l'association BOCAL pour le projet Télé Bocal ;
  • l'association ONDES SANS FRONTIERES pour le projet O.S.F ;
  • la société LE JOUR SE LEVE Sarl pour le projet 75 bis ;
  • la société ENSEMBLE TV SAS pour le projet IDF 1 ;
  • la société SCS C22 LA CHAINE FRANCILIENNE pour le projet C22 ;
  • la société Sarl ILM pour le projet La Locale TNT ;
  • la société BFM PARIS TV SAS pour le projet BFM Paris TV ;
  • la société SOCIETE LOCALE DE TELEVISION pour le projet LTF ;
  • la société T1K Sarl pour le projet T1K ;
  • la société Sarl PETAL Production pour le projet Pétal ;
  • la société Sarl DELAPORTE-DIGARD pour le projet Buddhachannel ;
  • l'association BANLIEUES DU MONDE pour le projet BDM TV ;
  • l'association CINAPS TV pour le projet Cinaps TV ;
  • l'association ZALEA TV pour le projet Zaléa TV ;
  • la société SAS GENERATIONS.TNT pour le projet Générations TNT ;
  • la société SAS SHOWCASE HOLDING pour le projet Rendez-Vous TV ;
  • la société SAS TRACE PARIS pour le projet Trace Paris Ile de France ;
  • la société Sarl PROFILS pour le projet Grand Paris TV ;
  • la société Sarl PARISII IMAGES pour le projet TVPI, Télévision Paris Ile de France ;
  • l'association IDF TV pour le projet IDF TV ;
  • l'association NOUVEAUX-MONDES pour le projet Canal 23 ;
  • la SA DEMAIN pour le projet Demain IDF ;
  • l'association TELEVISION SANS FRONTIERES pour le projet TVSF.

La composition des multiplex

Chaque multiplex contient un maximum de 6 canaux. Certains canaux sont partagés entre plusieurs chaînes locales ou nationales.

Multiplex nationaux

La composition des multiplex (R1 à R6) a été remaniée :

  • le 14 octobre 2005 pour l'ajout de 4 chaînes sur le R2.
  • le 13 septembre 2007 notamment pour le passage de France 4 du R1 au R2, le spectre libre sur le R1 étant dorénavant dédié aux chaînes locales et de TMC du R2 au R6 pour laisser le spectre libre pour France 4.
  • le 30 octobre 2008[15], à l'occasion du démarrage d'ARTE HD et de la suppression du service AB1.

Trois opérateurs (au lieu de deux en analogique) entrent en jeu simultanément pour la diffusion d’une chaîne en numérique :

  • un opérateur de service (France 2 , Canal+, etc.), titulaire des attributions de numéro de canal, des plages horaires et zones de diffusion autorisées et des droits sur les contenus qu’il programment (les opérateurs historiques diffusant encore en analogique sont également titulaires des fréquences et zones de couverture autorisées pour cette diffusion) ;
  • un opérateur de multiplex (GR1, NTN, CNH, Multi 4, MR5, SMR6), titulaire des attributions de fréquence et zones de diffusion autorisées, pour la constitution et la gestion des réseaux de diffusion numérique confiés aux opérateurs de diffusion ;
  • un opérateur de diffusion (TDF, Towercast), gestionnaire technique des émetteurs locataire ou propriétaire des sites de diffusion, pour le compte des opérateurs de multiplex numérique (ou directement des opérateurs de services encore diffusés en analogique) ; ils sont aussi chargés par le CSA (et les opérateurs de multiplex qui sont leurs clients) de veiller à la qualité de réception des programmes par les téléspectateurs et traiter les litiges relatifs au brouillage des émissions, en concertation avec l’autorité de gestion des fréquences, responsable des fréquences autorisées en France.

La société « Antalis TV » est désormais sous contrôle de son ex-concurrent TDF depuis octobre 2006 (lui même partie du groupe France Télécom). Toutefois, pour des motifs de respect de la concurrence équitable entre opérateurs de diffusion, certains de ses sites de diffusion ont du être réattribués à Towercast (lequel a racheté les équipements).

L’autorité de gestion des fréquences peut être amené à effectuer des contrôles et régler les litiges techniques entre opérateurs de diffusion (ces missions de contrôle étaient auparavant effectuées par TDF pour le compte du CSA conformément à ses engagements légaux, mais désormais chaque opérateur de diffusion est responsable de ce contrôle (en concertation avec l'autorité des fréquences) ; mais ni l'autorité des fréquences, ni l’opérateur de diffusion, ni l'opérateur de multiplex ne traite les litiges concernant les contenus diffusés ou l’indépendance des opérateurs de services autorisés (cela reste du ressort du CSA).

R1 - SGR1 (Société de gestion du réseau 1)

Numéro de chaîne Nom de la chaîne
2 France 2
3 France 3 (programme régional)
5 France 5
7 Arte
13 LCP-Assemblée nationale / Public Sénat
20 à 29 Chaîne locale (liste ici)

Dans certaines zones où il est possible de capter plusieurs émetteurs régionaux émettant sur des fréquences distinctes, il est possible de recevoir plusieurs des chaines régionales ou locales 20 à 25 en fonction de l’émetteur.

R2 - NTN (Nouvelles télévisions numériques)

Numéro de chaîne Nom de la chaîne
8 Direct 8
14 France 4
15 BFM TV
16 i>Télé
17 Virgin 17
18 Gulli

R3 - CNH (Compagnie du numérique hertzien)

Numéro de chaine Nom de la chaine
4 Canal+ HD
30 TPS Star
32 Canal+ sport
33 Canal+ cinéma
35 Planète
  • En avril 2009, le groupe Lagardère a annoncé qu'il allait se retirer de la TNT, en arrêtant la diffusion de sa chaîne payante Canal J. La raison invoquée est "le manque de visibilité" de la TNT payante. La fréquence, finalement libérée le 30 Avril 2009, pourrait être attribuée à un nouvelle chaîne, à la suite d'un appel d'offre du CSA, ou octroyée à une chaîne HD [11].
  • Canal + émet en MPEG-4 pour ses émissions codées et pour ses émissions en HD. Les émissions en clair sont émises en MPEG-2. Cette astuce technique permet d'utiliser la même bande de fréquences pour les émissions en SD ou en HD.

R4 - Multi 4 (Société opératrice du multiplex R4)

Numéro de chaîne Nom de la chaîne
6 M6
9 W9
11 NT1
31 Paris Première
57 Arte HD
  • En octobre 2008, le groupe AB a annoncé qu'il allait se retirer de la TNT, en arrêtant la diffusion de sa chaîne payante AB1. La raison invoquée est "le manque de visibilité" de la TNT payante. La fréquence, finalement libérée le 30 octobre 2008, pourrait être attribuée à un nouvelle chaîne, à la suite d'un appel d'offre du CSA, ou octroyée à une chaîne HD [16].

R5 - MR5 (Multiplex R5)

Le réseau 5 est entré en service commercial depuis le 30 octobre 2008 sur un nombre limité de sites d'émission.

  • Quelques expériences de diffusion HD (essentiellement des programmes de test) ont été réalisées sur les principaux sites d’émission à forte puissance par TDF à Paris, Lyon, Marseille et plus récemment à Bordeaux, Rennes, et à Niort. Certains de ces tests ont lieu à des plages horaires nocturnes et ne sont pas annoncés (ces tests ne diffusent pas de programmes réels mais souvent des mires, logos animés et séquences sonores de test).
  • Fin octobre 2007, France 2 HD a été officiellement choisie parmi les chaînes publiques pour être diffusées en haute définition[17],[18]. Arte HD elle aussi a été choisie parmi les chaînes publiques pour être diffusées en haute définition qui sera diffusée sur le R4.
  • Le 20 novembre 2007, le CSA a choisi les deux chaînes privées qui seront diffusées sur le R5 en haute définition à partir de début 2008: il s'agit de TF1 HD et de M6 HD [19]. Le 10 juin, le CSA a choisi Canal+ HD comme chaine payante en haute définition qui sera diffusée sur le R3.
  • De nouveaux appels d'offre auront lieu prochainement pour ajouter un nouveau multiplexe de chaînes HD sur quelques grandes villes.
Numéro de chaîne Nom de la chaîne
51 TF1 HD
52 France 2 HD
56 M6 HD

R6 - SMR6 (Société d'exploitation du multiplex R6)

Numéro de chaîne Nom de la chaîne
1 TF1
10 TMC Monte Carlo
12 NRJ 12
36 TF6
38 LCI
39 Eurosport France

Multiplex locaux ou régionaux

Depuis le 13 septembre 2007 à 6 heures, sont intervenus les changements de multiplex de France 4 (du R1 au R2), TMC (du R2 au R6) et TPS Star (du R6 au R3) afin de dégager de l'espace sur le R1[20] pour permettre la diffusion soit d'une chaîne locale, soit d'un décrochage supplémentaire de France 3, soit de France Ô sur la quasi-totalité des émetteurs R1 d'Île de France[21], à l'exception de Mantes Maudétour et Meaux. Tous les autres sites non concernés par une chaîne locale diffusent un R1 avec seulement 5 chaînes. De nouvelles chaînes ont fait l'objet d'auditions et d'appels à candidature pour s'ajouter aux 18 chaînes locales de province actuelles.

R1 (Société de gestion du réseau 1)

N° de
chaîne
Ville Nom de chaîne
20 Paris Tour Eiffel France Ô
20 Sannois France Ô
20 Villebon sur Yvette France Ô
20 Chennevières sur Marne France Ô
20 Fontainebleau France Ô
20 Igny France Ô
20 Melun France Ô

R1 (Société de gestion du réseau 1)

N° de
chaîne
Ville Nom de chaîne
21 Annecy et Chambéry TV8 Mont-Blanc
20 Angers Angers 7
20 Bordeaux TV7 Bordeaux
20 Caen et Hérouville Saint-Clair Cityzen TV
20 Clermont-Ferrand Clermont Première
21 Épinal et Vittel Images Plus
20 Grenoble TéléGrenoble
20 Lille Wéo
20 Lyon TLM
23 Le Mans LM TV Sarthe
N° de
chaîne
Ville Nom de chaîne
20 Marseille LCM
21 Montpellier 7L TV
21 Nantes Nantes 7 / TéléNantes (canal partagé)
25 Orléans Orléans TV
20 Poitiers Villages TV
20 Rennes TV Rennes 35
21 Saint-Etienne TL7
20 Toulouse TLT
21 Tours TV Tours

Certains sites de diffusion utilisant des émetteurs puissants couvrant plusieurs régions émettent sur la chaîne 22 un second décrochage régional de France 3 pour une région voisine couverte uniquement par cet émetteur, cela concerne les émetteurs du multiplex R1 émettant depuis :

Le site de Sens émet également un troisième décrochage régional de France 3 sur la chaîne 23 mais dans une autre multiplex.

Le site de Troyes émet également la chaîne locale Canal 32 sur la chaîne 20 mais dans le multiplex L8.

L8 (Multi 7, chaînes locales d’Île-de-France)

Le terme L8 désigne de manière générique les multiplexes locaux.

Depuis l'émetteur[22] de la Tour Eiffel à Paris (canal UHF 23), ce multiplex a été autorisé à émettre depuis le 20 mars 2008 (avec une autorisation de 10 ans). Émet aussi dans le centre-ouest de la région Champagne-Ardenne, pour couvrir l’extrême sud-est de l’Île-de-France, en attendant un réaménagement des fréquences avec l’ouverture du 5e réseau multiplex.

Depuis le site de Paris Tour Eiffel :

Numéro de chaîne Nom de la chaîne
21 Demain IDF / BDM TV / Cinaps TV / Télé Bocal

(canal en temps partagé)

22 IDF1
23 NRJ Paris (ex-LTF)
24 Cap 24 (ex-Côté Seine)

Depuis le site de Troyes les Riceys :

Numéro de chaîne Nom de la chaîne
20 Canal 32

Depuis le site d'Issoudun Le Chagnat :

Numéro de chaîne Nom de la chaîne
20 BIP TV

Voir aussi

Notes et références

  1. Pour recevoir ces chaînes, un équipement numérique adapté est indispensable.
  2. Pour recevoir ces chaînes, un équipement numérique et Haute Définition (TNT HD - MPEG-4) adapté est indispensable.
  1. couverture TNT
  2. (fr) « Télé notre Histoire : la fin du 819 lignes », sur le site de Télé satellite, 8 mars 2006
  3. Plan de développement de l'économie numérique France 2012, page 23
  4. Schéma national d’arrêt de la diffusion analogique pour le basculement vers le numérique (contribution du CSA).
  5. (fr) « Coulommiers, 1ère ville à expérimenter le passage au tout numérique », communiqué du CSA du 27 mai 2008
  6. Page 8 de ce PDF
  7. Site officiel de la campagne d'information Tous au numérique !
  8. Idem
  9. http://www.csa.fr/upload/dossier/arrete_du_23_juillet_2009_a.pdf
  10. Le communiqué du CSA du 8 juin 2009
  11. (fr) « TNT : Le CSA interdit d’antenne les télévisions associatives »
  12. a , b , c  et d Diffusion partiellement cryptée
  13. a , b , c , d , e  et f Diffusion cryptée
  14. a , b , c  et d Diffusion en haute définition. Peut nécessiter un nouvel adaptateur numérique.
  15. Décision du CSA : recomposition des multiplex
  16. Voir l'information sur le site Ozap,[1]
  17. TNT HD : France 2 devient la première chaîne officialisée
  18. France 2 sélectionnée pour la TNT en HD
  19. Haute définition : le CSA retient deux chaînes privées et va lancer de nouveaux appels à candidatures
  20. http://www.csa.fr/actualite/decisions/decisions_detail.php?id=124321|Décision du CSA
  21. http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20070810&numTexte=107 Décision 2007-484 du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel
  22. http://www.legifrance.gouv.fr/jopdf/common/jo_pdf.jsp?numJO=0&dateJO=20080319&numTexte=71&pageDebut=&pageFin=& |Journal Officiel

Liens externes

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