Sélinonte

Sélinonte

37° 35′ 13″ N 12° 50′ 05″ E / 37.586881, 12.834846 Sélinonte ou Sélinous (grec Σελινοῦς, latin Selinus, italien Selinunte) est une ancienne cité grecque côtière du sud de la Sicile, fondée au VIIe siècle av. J.‑C. par des colons mégariens. Aujourd'hui site archéologique, situé à l'ouest de l'embouchure du Belice, sur le territoire de la commune de Castelvetrano[1] (province de Trapani), Sélinonte est traversée par le fleuve Modione (l'antique Selinos, à l'ouest) et le Gorgo de Cottone (à l'est)[1]. La cité comptait 80 000 habitants à son apogée et jouissait d'une influence commerciale et culturelle sur tout l'Ouest sicilien.

Le temple E de Sélinonte.
Temple G
Photographie de Giuseppe Incorpora, ca. 1880

Sommaire

Étymologie

Didrachme de Sélinonte (ANS 685)

La cité doit son nom au cours d'eau Sélinus[2],[3] (l'actuel Modione[4]), qui lui tire son nom de la plante selinon, sorte d'ache sauvage qui poussait abondamment dans les environs. L'ache était également le symbole de la ville, frappé sur les monnaies d'époque[5],[6].

Histoire

Fondation

La date de la fondation de Sélinonte fait l'objet d'un débat entre spécialistes[7], les sources littéraires contradictoires donnant -628/-627 selon Thucydide[8], ou -651 selon Diodore de Sicile[9]. Certains spécialistes favorisent la date donnée par Diodore[10], d'autres celle fournie par Thucydide[11]. Certains estiment que les découvertes archéologiques ne permettent pas de trancher pour une des deux dates mais que la fondation de la cité doit se situer entre les deux, enfin d'autres considèrent qu'il y a eu deux temps dans la colonisation et que la seconde date correspond à la reconnaissance officielle de Sélinonte par sa mère patrie[12]. La cité fut principalement fondée par des colons Mégariens de Mégara Hyblæa[13], ce qui rejoint les récits antiques selon lesquels elle fut fondée sous l'impulsion de Pammilos (ou Pamillos)[8], un Dorien de Mégara Hyblæa[14],[1]. Les recherches permettent aujourd'hui d'affirmer que des Corinthiens et des Mégariens de la cité mère de Mégare (Megara Nisea) participèrent également à sa fondation[13]. La colonie existe pendant quatre siècles : elle est connue pour son sol fertile permettant une ample production de blé. Les grands temples encore visibles aujourd'hui datent de cette époque.

Sphère d'influence, culture et apogée

La sphère d'influence de Sélinonte s'étend en amont de la vallée du Belice[15] (anciennement l'Hypsas), notamment à Entella. Sélinonte propage ses cultes et son alphabet jusque dans cette vallée[16]. Si l'histoire est parsemée de relations conflictuelles entre Sélinonte et sa rivale Ségeste, les deux villes entretient des relations commerciales privilégiées[17] ; Ségeste offre un apport culturel grec à cette dernière[16],[18],[15] qui devient profondément hellénisée[17]. À titre d'exemple, on trouve à Ségeste de l'architecture grecque comme en atteste son temple dorique, de la vaisselle attique, ainsi que des monnaies d'inspiration grecques[17]. Plus encore, l'alphabet de Ségeste est directement influencé par celui de Sélinonte[19]. Les querelles entre les deux villes sont souvent le fait de disputes familiales nées de mariages mixtes qui tournent mal[17] ; les mariages mixtes sont explicitement autorisés dans un traité d'épigamie[10],[20].

Outre ses contacts avec les Élymes, Sélinonte, en raison de sa position frontalière occidentale du monde grec, entretient des relations avec le monde phénicien, notamment la cité de Motyé. Ces liens tissés avec différentes cultures permettent à Sélinonte de développer un éclectisme stylistique unique en Sicile[21].

La cité compte 80 000 habitants à son apogée[22].

Sélinonte fonde sa propre colonie en -570, Héracléa Minoa[23],[24],[25]. Cette dernière sert d'avant-poste, avant de passer sous contrôle carthaginois en -405.

Relation avec Carthage et destruction

Jusqu'en -480, Sélinonte est l'alliée de Carthage, contre les Élymes de Ségeste. À cette date, elle combat également aux côté des Carthaginois lors de la première bataille d'Himère[26] qui les oppose aux Grecs. Suite à la défaite de Carthage, elle change sa politique et s'allie aux cités grecques avec pour objectif de faire de l'ombre à sa rivale Ségeste.

Suite aux conflits récurrents, Ségeste fait alors appel à Carthage et Athènes pour assurer sa défense. En -415 les Athéniens lancent l'expédition de Sicile qui se termine en -413[27]. En -409 c'est au tour des Carthaginois de débarquer ; la ville est détruite[28] par les troupes du Carthaginois Hannibal de Giscon, comme le rapporte Diodore de Sicile ; elle subit alors la perte de 16 000 hommes et de 5 000 prisonniers[1] auxquels il faut rajouter 2 600 réfugiés qui émigrent vers Agrigente[29]. Elle est reconstruite en -408 par des Grecs et des Carthaginois, notamment par le Syracusain Hermocratès[26]. Ce dernier restaure à ses frais, et de façon hâtive, une partie des fortifications de l'acropole et fait construire les deux bastions de la porte nord qui viennent remplacer des tours[30]. En outre, la majorité de la population déserte l'acropole pour se concentrer dans les quartiers extérieurs[29]. La ville reste cependant sous le contrôle de Carthage et doit lui payer un tribut[31]. Les survivants grecs ne peuvent revenir qu'en -405, suite à un traité de paix signé par Denys de Syracuse[31], profitant des troubles occasionnés par la conquête punique, ce dernier a pris le pouvoir à Syracuse[32].

Sélinonte connait un nouvel essor et renaît sous des traits carthaginois vers -320[33], et sert de point d'appui aux troupes puniques dans leur conquête de la Sicile[34].

En -241, les habitants la rasent entièrement pour éviter qu'elle ne tombe dans les mains de l'armée romaine, qui vient de remporter la Première Guerre punique[1].

Le site est partiellement occupé durant l'époque romaine et au début du Moyen Âge, mais il ne retrouve plus son faste d'antan[35].

Description du site archéologique

Le site compte 10 temples ou sanctuaires, on peut le diviser en grandes zones :

  • L'acropole (5 temples et un mégaron) ;
  • La colline orientale (3 temples, une nécropole et un musée) ;
  • La colline de Manuzza au nord (la cité antique et une nécropole) ;
  • La colline de Gaggera à l'ouest (sanctuaire Demeter Malophoros[4], sanctuaire de Zeus Meilichios[4], le temple M[36], une nécropole et un musée).

Des lettres sont attribuées aux temples pour les nommer, puisqu'à l'époque des premières fouilles archéologiques il était difficile de savoir à quels dieux ils étaient dédiés[2]. Le dixième temple est le temple Y, on en a retrouvé des fragments, mais on ne sait pas où il se situait. On en conserve entre autres une métope représentant le mythe de l'enlèvement d'Europe[37].

Les fouilles archéologiques sont réalisées par des équipes de différents pays notamment d'Italie, de France, des États-Unis, ainsi que l'Institut archéologique allemand.

L'acropole et ses temples

L'acropole des terrassements et fortifications du -IVe siècle surplombés par de nombreux temples (A, B, C, D, O, Y).

Temple A

Le temple A fut construit entre -490 et -480[1]. Il est de petite taille[1] avec un stylobate (partie supérieure de la crépis, socle à degrés qui sert de base au temple) de 16,23 x 40,24 m. Les colonnes, 6 en largeur sur 15 en longueur[38], sont disposées selon un rapport canonique. L'édifice était surmonté d'un sima sculpté dans le marbre grec. Sur le mur d'entrée du naos, on a retrouvé deux escaliers en colimaçon (hélicoïdal)[6], les plus anciens de l'histoire de l'architecture[39]. Le pavement comportait des symboles comme la caducée (attribut du dieu Hermès) ou le signe de Tanit (de la déesse punique Tanit) servant à accroître le pouvoir des divinités[40].

Il est adjacent au temple O[1].

Temple O

Il est semblable au temple A et fut construit à la même époque[1].

Temple B

Construit vers -250, il est sans doute le seul temple de l'époque hellénistique[41]. Il est probablement dédié à Asclépios[1] et improprement[42] nommé temple d'Empédocle, du nom du philosophe et ingénieur d'Agrigente ayant supervisé des opérations de drainage hydraulique[38], sauvant ainsi la région d'une épidémie de malaria[43]. Le temple B est environné de maisons carthaginoises construites sur des habitations grecques plus anciennes.

Temple C

Temple C

Le temple C, bâti aux environs de -580/-550, est le plus grand et le plus ancien de l'acropole. Il était dédié soit à Apollon, soit à Héraclès. Il présentait 6 colonnes en largeur et 17 en longueur ; une partie a été restaurée en 1925-1926 (anastylose de 14 colonnes latérales et d'une partie de l'architrave)[41].

Métopes et triglyphes du temple C.

Les métopes du temple C sont exposées au musée archéologique Antonio Salinas de Palerme[44]. On y trouve entre autres :

Les dix métopes originelles du temple C[47] ont été sculptées, comme l'ensemble du temple, dans du tuf calcaire, mais différent de ce dernier[47], à l'exception des corps féminins qui étaient réalisés en marbre de Paros[47] ou d'Éphèse[48]. Elles étaient peintes et ornées de bronze doré[45],[49].

La colline orientale

Une colline située à l'est de l'acropole, quartier autrefois densément peuplé, rassemble les vestiges d'au moins trois temples des -VIe et -Ve siècles. Les trois temples adjacents s'imposent aux yeux des visiteurs : du sud au nord, les temples E, F, G, tous doriques, mais très différents entre eux, d'époque et de style.

On y a découvert une nécropole, dont les tombes, datant du Ve siècle, sont signalées par des fragments de colonnes doriques[50].

Temple E

Temple E.
Métope du temple E, Zeus et Héra.

Le temple E, de -460/-450, est consacré à Héra (on parle alors d'Héraion)[51],[52]. C'est un temple périptère (6 colonnes sur 15), particulièrement allongé par la présence d'un opisthodome[47]. Par ses dimensions, il est le deuxième temple du site (après le temple G). Construit sur deux bâtiments antérieurs, il a été remonté (anastylose).

Ce temple est connu pour ses 12[47] métopes aux visages d'un style marquant la transition entre les styles archaïque et classique : les joues se creusent, le visage s'allonge.[réf. souhaitée]. Quelques-unes de ces métopes sont visibles au musée archéologique Antonio Salinas de Palerme[44],[53], parmi lesquelles figurent :

Temple F

Le temple F, probablement dédié à Athéna[57], a été construit en -550/-500[25]. De moindres dimensions, c'est le plus petit et le plus ancien[57] des trois temples de la colline orientale ; entièrement en ruine[57], ses colonnes cannelées gisent au sol. Sur les dix métopes en terre cuite présentes à l'origine[47], seul deux métopes à sujets mythologiques (gigantomachie) subsistent[53].

Temple G

Le temple G remonte à -540/-480[57] : non restauré, il présente un aspect chaotique. Les Carthaginois le détruisirent avant qu'il ne soit achevé[58]. C'est le plus grand temple du site (couvrant une surface de 6 120 m2[57]) et l'un des plus grands temples grecs de l'Antiquité[59]. On y a retrouvé une inscription énumérant les dieux protecteurs (Zeus, Phobos, Héraclès, etc.) ayant aidé à la prospérité de la cité[60]. Il était peut-être dédié Apollon ou plus vraisemblablement à Zeus Olympien[58], puisque l'inscription retrouvée affirme la suprématie de ce dernier[61]. Il devait en outre servir de salle du trésor de la cité[61]. Ses colonnes ne sont pas cannelées, et les chapiteaux très larges sont nettement archaïques.

Les questions relatives à la construction et au génie civil viennent à l'esprit, puisqu'on a trouvé dans ces temples des éléments de pignons de 70 tonnes, jadis juchés à 20 mètres de hauteur et ajustés au millimètre près.

Les temples de Sélinonte se distinguent par un plan allongé, avec un naos très reculé et fermé (adyton), un fronton accentué par une double rangée de colonnes, un perron situé en avant et une tendance à l'extension des volumes annonçant les temples hypèthres à venir.

La colline de Manuzza

La colline de Manuzza contient les ruines de la cité antique, ainsi qu'une vaste enceinte fortifié et une porte monumentale[62],[63].

La cité antique

La ville grecque antique a été tracée selon un plan à peu près régulier, avec deux ensembles de rues parallèles[64]. Les rues sont normalisées à 9 m, 6,5 m et 3,5 m, munies de rigoles ; chaque îlot de bâti avait environ 30,5 mètres de côté.

Quartier de la ville antique

Tous les bâtiments se sont effondrés au cours des siècles à la suite de tremblements de terre. L'un d'eux a encore sévi en 1956, et pour cette raison, l'opportunité de la reconstruction des temples est controversée.

Dessins

La colline de Gaggera

La colline de Gaggera comprend un complexe dédié au culture mortuaire et aux divinités chtoniennes, Déméter Malophoros en est la divinité centrale.

Le sanctuaire de Déméter Malophoros

Statuettes votives, jeunes filles (korai) tenant une colombe, Musée archéologique régional « Antonio Salinas », Palerme.
Autel de style punique du temple de Déméter Malaphoros.

À l'ouest de l'acropole se trouve un sanctuaire de Déméter Malophoros des -VIIe/-Ve siècles. Malophoros signifie « la porteuse de grenade[65] », le fruit étant associé au culte de la déesse[36] ; selon la légende, le jus de grenade, symbole de fertilité, aurait été bu par Déméter. Ainsi, les fonctions de la déesse se rapportent à la fertilité, au renouveau saisonnal, mais aussi nettement aux fonctions infernales et chtoniennes[66].

Le sanctuaire, un des premiers exemples d'axialité dans l'architecture grecque, est délimité par son enceinte sacrée[36], et un autel primitif siège en son sein. Ce dernier témoigne d'un lieu de culte établit par la première vague de colons[13] dès le VIIe siècle. C'est au Ve siècle que le sanctuaire prend de l'ampleur et est doté d'une entrée monumentale (propylée). L'envergure de son importance dans la vie religieuse d'époque peut-être estimée à la quantité de céramiques trouvées sur place[67].

À l'époque archaïque, Sélinonte est avec Géla et Agrigente, un des trois centres siciliens de production de terres cuites à vocation funéraire ou votive[68]. Plus de 12 000 terres cuites funéraires furent découvertes dans le sanctuaire de la Malophoros[69]. On y a retrouvé des protomés, toutes issues de la production locale, dans une volonté des artisans sélinontins d'affirmer leur autonomie[21]. Des statuettes aux parures, produites dans l'ensemble aux alentours de -500, sont également présentes sur le site[70] ; elles étaient surement dédiées à la divinité[71].

Au IIIe siècle, le culte de Malophoros entre en concurrence avec celui de la déesse phénicienne Tanit ; les Carthaginois, alors maître de la ville, syncrétisent les deux cultes[72].

Le sanctuaire de Zeus Meilichios

Au nord se trouve le sanctuaire de Zeus Meilichios (doux comme le miel, litt. « Zeus de miel»), divinité de l'au-delà[73]. Des stèles votives dédiées à Zeus Meilichios se trouvaient dans le sanctuaire[74]. Nombre d'entre elles seraient liées à un rite de purification décrit dans une loi sacrée sélinontine[75]. Le culte de Zeus Meilichios aurait été importé à Sélinonte par des Mégariens issus de regroupements familiaux[76]. On y trouve également des hermès représentant un couple divin, sans doute Zeus Meilichios et Déméter Malophoros[77].

Le sanctuaire d'Hécate

Temple dédié à Hécate jouxtant le sanctuaire de Déméter Malophoros.

Un sanctuaire dédié à la déesse lunaire Hécate se trouve à l'est du sanctuaire de la Malophoros[78],[79].

Le sanctuaire de Perséphone Pasikrateia

Un sanctuaire dédié à Perséphone Pasikrateia (la Toute-Puissante) se trouve également sur la colline Gaggera. Il s'agit ici aussi d'une déesse associée au culte des morts[79].

La nécropole de Manicalunga

Tout à l'ouest, non loin du sanctuaire de Déméter Malophoros, on trouve une nécropole.

Dans la nécropole des aryballes de style protocorinthien ont été découverts et permettraient de faire remonter la fondation de la ville à -650, mais les spécialistes ne sont pas tous d'accord sur cette date[7].

Carrières de Cusa

Non loin de Sélinonte, à 11km de la cité, s'étendent les carrières antiques de Cusa, couvrant un parc archéologique d'1,8km de long[80], d'où provient la quasi-totalité du tuf calcaire utilisé pour la construction des temples[49] et de la ville[80]. Après en avoir extrait plus de 150.000 m³[81], les carrières furent brusquement abandonnées lors de la conquête punique en -409[80]. Destinés au temple G[80], 62 tambours de colonnes inachevés, certains adhérant encore au socle rocheux, d'autres abandonnés durant le transport[82], restent sur les lieux ; ils nous renseignent sur les méthodes d'extraction, de transport et de construction de l'époque[82]. Pour extraire la roche, les Sélinontins creusaient des tronçons circulaires de 50 centimètres de diamètre[83]. Une fois celle-ci extraite, les tambours étaient taillés au marteau et au burin, puis sans doute cerclés de roues en bois et tirés par des chars à bœufs[81]. Enfin, une fois la colonne établie, la grossièreté du calcaire était masquée par du stuc[80].

Autres vestiges

Statère de Sélinonte (argent 9,8 g). Feuille d'ache avec à la base une figure stylisée animalière. Au revers un carré creux divisé en huit compartiments triangulaires.

Les monnaies retrouvées à Sélinonte sont parmi les plus anciennes de Sicile. En effet, dans le deuxième quart du VIe siècle av. J.‑C., Sélinonte est avec Himère, la première cité de l'île à émettre de la monnaie[84].

L'alphabet découvert sur différents support daterait de la seconde moitié du VIIe siècle av. J.‑C. et est dans un style corinthien[85].

L'essentiel du mobilier découvert se trouve au Musée archéologique régional de Palerme :

  • des métopes sculptées[86] des temple G (-465/-450) et C ;
  • une statue de bronze, l'éphèbe de Sélinonte, dont la réalisation se situe entre -480 et -460[86] ;
  • des vases de terre cuite provenant du sanctuaire de Déméter Malophoros et de la nécropole.

Postérité

Sélinonte est décrite dans l'Énéide de Virgile, poète du Ie siècle av. J.‑C., comme « la ville des palmes[87] ».

En 1890, dans La Vie errante, Guy de Maupassant décrit Sélinonte comme un « amas informe de pierres qui ne peut intéresser que les archéologues ou les âmes poétiques[88] ».

Accessibilité

Le site de Sélinonte est desservi par :

Sources et références

Bibliographie

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  • F. Coarelli - M. Torelli, Sicilia, Guide archeologiche Laterza, Bari 1984,
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  • Mistretta Gioacchino, Selinunte: storia e archeologia di una colonia greca, Castelvetrano 1997
  • Marconi Clemente, Selinunte: le metope dell'Heraion, Modena 1994
  • Luca Giuliani: Die archaischen Metopen von Selinunt. Zabern, Mainz 1979. ISBN 3-8053-0287-8
  • Anneliese Peschlow-Bindokat: Die Steinbrüche von Selinunt. Die Cave di Cusa und die Cave di Barone. Zabern, Mainz 1990. ISBN 3-8053-1084-6
  • Dieter Mertens: Selinus I. Die Stadt und ihre Mauern. Zabern, Mainz 2003. ISBN 3-8053-3248-3

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Wiederkehr Schuler, Elsbeth, Les protomés féminines du sanctuaire de la Malophoros à Sélinonte, Naples, Centre Jean Bérard, 2004.
  • Dewailly, Martine (ed.), Les statuettes aux parures du sanctuaire de la Malophoros à Sélinonte, Paris, De Boccard, 1992.
  • Juliette de La Genière, Contribution à l'histoire urbanistique de Sélinonte, Rome, Giorgio Bretschneider, 1981.

Articles connexes

Liens externes

Références

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