Symbolique des couleurs

Symbolique des couleurs

Symbolisme des couleurs

Le symbolisme des couleurs mesure l'impact des différentes couleurs du spectre visible par l'œil humain, et, en cela, concerne l’historien, le sociologue, le psychologue, le styliste... C'est l'étude des couleurs en tant que symboles ou l'étude des couleurs en tant que systèmes ou l'examen de leur capacité à désigner, à signifier, voire à exercer une influence (symbolisme). La couleur en général a son symbolisme (elle représente le côté lumineux des choses), et chaque couleur en particulier a son symbolisme (le rouge représente l'énergie, le vert la nature vivante).

De tous temps, chacune des couleurs (rouge, orangé, jaune, vert, bleu, violet pour les plus couramment désignées) a pris des significations qui se sont confirmées dans le temps (bleu du ciel) ou qui ont pris une connotation nouvelle suivant l'évolution des mœurs ou de la technologie (rouge de la signalétique du code de la route ), et des faits historique (étoile jaune des Juifs pendant le nazisme).

Il existe donc autant de symboliques que de domaines  : religieux, ésotérique, graphique, commercial, culturel, historique, géographique en plus des physiologique et psychologique.

Sommaire

Distinctions

  • Coloris, Couleur, nuance, teinte, ton. "Couleur marque plus spécialement l'impression particulière que fait sur notre oeil la lumière réfléchie par la surface des corps, ou par une susbtance colorante quelconque. Coloris se dit de l'effet qui résulte de l'ensemble et de l'assortiment des couleurs. Coloration désigne l'état d'un corps coloré. Nuance se dit de chacun des degrés différents par lesquels peut passer une couleur, en conservant le nom qui la distingue des autres. Teinte est la nuance donnée par le mélange de plusieurs couleurs. Ton s'emploie surtout en peinture pour désigner les teintes suivant leurs différentes natures et leur différent degré de force ou d'éclat. Teint se dit du coloris du visage ou de la couleur donnée à une étoffe par la peinture."[1]
  • Symbole, symbolique, symbolisme, symbologie. Symbolique et symbolisme sont liés. 1) "Le symbole est un signe concret évoquant par un rapport naturel quelque chose d'absent ou d'impossible à percevoir" (André Lalande, Vocabulaire technique et critique de la philosophie). 2) Le symbolisme des couleurs concerne d'une part leur capacité à signifier, peut-être à agir, influencer, activer, d'autre part leur statut à être interprétées. 3) La symbolique des couleurs concerne le système signifiant des couleurs : d'une part, elles forment ensemble un système, un tout, un ensemble, un complexe, d'autre part, chacune entre dans un réseau (chacune appelle son opposé, son proche, etc.). 4) La symbologie est la théorie : histoire, usages, valeurs... Michel Pastoureau, a écrit Bleu. Histoire d’une couleur (2000), puis Noir, histoire d'une couleur (2007).
  • Syntaxe, sémantique, pragmatique. L'approche sémiotique, depuis Charles W. Morris[2], examine trois points de vue, que l'on peut appliquer aux couleurs : 1) la syntaxe (les rapports entre couleurs), 2) la sémantique (le sens des couleurs, ce qu'elles désignent indirectement, par analogie naturelle), 3) la pragmatique (l'utilisation des couleurs symboliques dans une situation de communication).

Le système des couleurs

Une symbolique implique un système, c'est-à-dire une complexité variée (elle comporte plusieurs éléments), interactive (ses éléments agissent les uns sur les autres), organisée (elle obéit à un ordre, tel que succession, priorité), totale (quand on modifie un élément les autres sont modifiés) et finalisée (elle vise un but, en général la signification). Les couleurs forment système.

Selon le schéma classique (mais très arbitraire) depuis Newton l'arc-en-ciel, le prisme décomposent la lumière en sept "couleurs spectrales", dans un quantité où joue le symbole 7 : 1) rouge, 2) orangé, 3) jaune, 4) vert, 5) bleu, 6) indigo, 7) violet.

Les couleurs primaires sont, en synthèse additive : 1) le rouge, 2) le vert, 3) le bleu : sigle (RGB : Red/Green/Blue) ; en synthèse soustractive : 1) le jaune, 2) le (bleu) cyan, 3) le (rouge) magenta. Les couleurs secondaires, mélanges de deux couleurs primaires, sont, en synthèse additive : 1) le jaune (rouge + vert), 2) le bleu cyan (bleu + vert), 3) le violet (magenta) (rouge + bleu). Les couleurs complémentaires sont : rouge/vert, bleu/orangé, jaune/violet.

Synthèse additive : des rayons de lumière se superposent.
Synthèse soustractive : des pigments de matière se mélangent.

Les couleurs chaudes sont : le rouge, le jaune, l'orangé ; les couleurs froides sont : le bleu, le vert, le violet.

Analogies et correspondances ; synesthésies

Pour saisir le symbolisme d'une couleur, il est souvent pertinent de noter les correspondances établies ou les synesthésies ressenties.

Couleurs et figures géométriques. Kandinsky établit une corrélation entre les trois formes géométriques élémentaires et les trois couleurs primaires : triangle jaune, carré rouge, cercle bleu.

Couleurs et notes. Newton (1704) était convaincu qu'il devait y avoir une parfaite correspondance entre les diverses couleurs et les notes de la gamme. Voltaire, dans les Éléments de philosophie de Newton (1738), p. 182, résume les résultats : "La plus grande réfrangibilité du violet répond à ré ; la plus grande réfrangabilité du pourpre répond à mi." Violet/ré, pourpre/mi, bleu/fa, vert/sol, jaune/la, orange/si, rouge/do (ut). Voltaire ajoute : "Cette analogie secrète entre la lumière et le son donne lieu de soupçonner que toutes les choses de la nature ont des rapports cachés que peut-être on découvrira quelque jour."[3] Dans son livre, Du spirituel dans l'art (1911), Kandinsky justifie les couleurs par leur musique, il assimile les couleurs à des sons. Klee compare les couleurs à des voix.

Couleurs et pierres précieuses (ou fines, transparentes). Pierres précieuses : le diamant (transparent), l'émeraude (vert), le rubis (rouge) et le saphir (bleu). Pierres fines : l'aigue-marine (bleu vert pâle), l'améthyste (violet), la citrine (jaune), le cristal de roche (clair), la cordiérite, la géode, le péridot, la tanzanite, la topaze (transparente, jaune claire à foncée), la tourmaline (vert, bleu, marron ou rouge pâle), le zircon (incolore, bleu, vert pâle à vert, brun, etc.).

Couleurs et planètes. Depuis les Mésopotamiens et le Quadripartitum Hermetis, chaque planète a sa couleur. Soleil : jaune, or ; Lune : blanche, argent ; Terre : bleue ; Mars : rouge, rouille ; Vénus : verte, cuivre ; Jupiter : ? ; Saturne : noir, plomb.

Couleurs et points cardinaux. [John Dee] transcrit la vision angélique d'un Palais où la porte Est est blanche, la porte Sud rouge, la porte Nord noire, la porte Ouest verte (Mysteriorum Pragensium Confirmatio, 1585 Prague). [1]

Tableau de correspondances selon Papus (ABC illustré d'occultisme, posthume, 1922, Dangles, p. 247)
planètes Éléments Signes pierres vertus couleurs
Mars Feu Bélier améthyste hardi rouge
Vénus Terre Taureau hyacinthe ingénieux sombre
Mercure Air Gémeaux chrysoprase ami des jeux jaune
Lune Eau Cancer topaze vagabond noirâtre
Soleil Feu Lion béryl grande âme doré
Mercure Terre Vierge chrysolithe pieux vert
Vénus Air Balance sardoine ami de la justice pourpre
Mars Eau Scorpion sardonyx tyran noir
Jupiter Feu Sagittaire émeraude colère flamme
Saturne Terre Capricorne calcédoine ambitieux blanc
Saturne Air Verseau saphir marchand bleu
Jupiter Eau Poissons jaspe fécond cendré


Un autiste savant et sensible à la synesthésie, qui donc peut percevoir une couleur comme un son ou un goût ou une forme, Daniel Tammet, déclare que le un est blanc et lumineux, que le neuf est bleu.

« Mon expérience visuelle et émotionnelle correspondent à ce que les scientifiques appellent la synesthésie. Il s’agit d’une confusion neurologique des sens, très rare, le plus souvent la capacité de voir les lettres et/ou les nombres en couleur. Ma synesthésie est d’un type inhabituel et complexe, car les nombres m’apparaissent comme autant de formes, de couleurs, de textures et de mouvements. Le nombre un, par exemple, est d’un blanc brillant, comme quelqu’un qui dirige le faisceau d’une lampe torche directement dans mes yeux. Quatre est un coup de tonnerre ou le son des vagues qui se brisent sur des rochers . Trente-sept est grumeleux comme du porridge, alors que quatre-vingt-neuf me rappelle la neige qui tombe… » (Daniel Tammet, Je suis né un jour bleu, trad., Les Arènes, 2007).

Rosa Kuleshova, en 1962, déclara au professeur Novomeyski avoir la vision dermique : elle sentait les couleurs sans les voir, mais en les touchant.[4] Une personne sur six, peut apprendre en trente minutes distinguer au toucher deux couleurs. Le bleu clair est lisse, le jaune est glissant, l'orange est dur et rugueux. Les couleurs symbolisent donc un toucher.

Techniques de décodage

Il y a deux degrés dans l'art de décoder (identifier et interpréter) les symboles, leur code : le déchiffrage et le décryptage. Quand on déchiffre, on connaît le code ; quand on décrypte : on ne le connaît pas. Par exemple, si on examine différentes couleurs dans un livre d'iconographie alchimique, le clef consiste dans la succession des couleurs donnée par les alchimistes pour le Grand Oeuvre : d'après eux, il y a noir, puis blanc, puis jaune, enfin rouge. Si on n'a pas cette clef, on ne sait comment classer ou interpréter.

  • Première technique : identifier les objets portant telle couleur. Qu'est-ce qui est rouge ? et quels sont le ou les points communs ?
  • Deuxième technique : examiner les rapports avec les autres couleurs. A quelle couleur le rouge de tel objet est-il opposé, auquel est-il accouplé, auquel est-il similaire ?
  • Troisième technique : quel effet produit psychologiquement et physiquement telle couleur ?
  • Quatrième technique : que disent les traditions (proverbes, mythes, contes, etc.) et les idéologues (philosophes, théologiens, iconographes, etc.) ?
  • Cinquième technique : privilégier les supports de couleurs privilégiés, à savoir, dans la nature, le prisme de cristal, l'arc en ciel..., dans la culture l'héraldique, l'alchimie, la peinture symbolique, les habits liturgiques...

Histoire

Newton, dans son traité Optique ou des définitions, réfractions, inflexions et couleurs de la lumière (1704), montre que la lumière est corpusculaire et que les couleurs sont l'effet des divers corpuscules et de leurs proportions dans les mélanges. Il retient sept couleurs. Sept est, évidemment, éminemment, symbolique... et arbitraire, non scientifique.

En 1810, Goethe fait paraître sa Théorie des couleurs.[5] Contre Newton qui ne voit que l'aspect physique, matériel, Goethe insiste sur le phénomène subjectif et spirituel.

En 1837, Frédéric Portal publie Des couleurs symboliques dans l'Antiquité, le MOyen Âge et les temps modernes.

En 1839, Eugène Chevreul donne une théorie des couleurs dans son livre, De la loi de contraste simultané des couleurs et un cercle chromatique.

En 1843, Joseph Plateau dans son Essai d'une théorie générale comprenant l'ensemble des apparences visuelles qui succèdent à la contemplation des objets colorés et de celles qui accompagnent cette contemplation montre que la vision fugitive d'une couleur laisse sur la rétine l'impression de la couleur complémentaire, à nouveau de la couleur initiale, puis, de plus en plus faiblement, de la couleur complémentaire.

Le Bauhaus, en particulier Johannes Itten entre 1919 et 1923, a développé une symbolique des formes (carré, triangle, cercle), des couleurs et des correspondances entre couleurs et sons, couleurs et formes.

Johannes Itten, Farbkreis (1961)

Depuis 1992, le médiéviste Michel Pastoureau s'est spécialisé dans l'étude des couleurs : Dictionnaire des couleurs de notre temps (1992), Bleu. Histoire d'une couleur (2002), Le petit livre des couleurs (2005), Noir. Histoire d’une couleur (2008).

Dans A theory of everything (2000), Ken Wilber attribue une couleur aux différentes visions du monde.

  • beige : vision archaïque et instinctive, mode de survie, satisfaction des besoins essentiels
  • violet : vision magique et animiste, mode tribal, rituels, parenté, croyance aux esprits
  • rouge : vision liée aux divinités détentrices du pouvoir, héroïsme mythique, loi du plus fort
  • bleu : vision privilégiant la loi et l'ordre, conformisme, patriotisme, fondamentalisme religieux
  • orange : vision scientifique, individualisme, importance du succès économique
  • vert : vision émotionnelle et écologique, humanisme universel, respect des droits de l'homme
  • jaune : vision intégrative, amalgame des meilleurs éléments des autres couleurs, souplesse
  • turquoise : vision holistique, union de la sensibilité et de la connaissance.

Blanc

Le blanc signifie le lait, la neige, la pureté, l'innocence et la perfection mais peut aussi être perçu comme un manque d'âme, du vide ou bien l'hôpital.

Bleu

Couleur des divinités dans toutes les religions (ciel du Paradis, de l'Olympe) le bleu est aussi synonyme de liberté,d'envol de l'âme, de sagesse et de calme.

Le bleu dans les religions

Le bleu jupitérien des Grecs, le vide, la vérité ; pour les Égyptiens, vérité éternelle, immortalité ; dans la tradition chrétienne, fidélité, chasteté, loyauté, justice.

Brun

C'est la couleur de la dégradation, des excréments, de la boue, etc. Cependant, elle peut aussi symboliser la Terre, la solidité ou encore le matérialisme. Ainsi, il y des aspects négatifs autant que de positifs ! Comme dans toutes les couleurs d'ailleurs... chacune ayant sa symbolique positive et inverse.

Gris

Il est considéré comme la couleur de l'hypocrisie à cause de ses origines (mélange de Noir et de Blanc), ou comme la couleur du malheur d'où son utilisation dans certaines expressions telles que « un ciel gris », « des nuages gris », pour signifier le désarroi.

Jaune

C'est la couleur la plus claire, la plus gaie, rayonnante et jeune, tonique et éclatante. Le jaune reste lumineux, mais perd de sa force lorsqu'il est mélangé au blanc. Le symbolisme du jaune sera très différent selon qu'il est jaune or, encore actif ou jaune verdâtre et pâle, se rapprochant déjà de l'équilibre du vert.

Couleur de la lumière solaire, emblème de l'or, associé au miel, le jaune était la couleur de la lumière céleste révélée aux hommes et de la doctrine religieuse enseignée dans les temples.

Mais le jaune lunaire, couleur de l'or terni et du soufre, symbolise l'inconstance, la jalousie, les passions dépravées, l'orgueil, l'adultère, la culpabilité, la trahison.

Le jaune a tout de même son côté moins positif. Il est associé à la maladie tel le pavillon jaune signalant la quarantaine sur les navires. Il est également associé à la gêne et au dépit, comme dans l'expression « rire jaune ».

Au point de vue psychologique, et dans les rêves, le jaune est la couleur de l'intuition et symbolise la capacité de renouvellement, l'entrain, la jeunesse et l'audace, mais aussi souvent l'instabilité et la vanité. Il révèle un besoin de supériorité et à l'extrême, la volonté de puissance aveugle manifestée en prétentions exagérées à une supériorité factice (souvent compensation d'un sentiment d'infériorité mal liquidé ou inconscient).

Le jaune à travers le monde

En France, le jaune lumineux, digne, évoque la richesse matérielle comme celle de l'esprit, et de la domination.

Le jaune dans l'histoire

En 1269, Saint Louis, sous l'influence de l'Église, obligea les Juifs, considérés depuis les croisades comme les alliés des musulmans, à porter une rouelle de couleur jaune, en signe d'infamie[6]. La même méthode de distinction de religion est employée par le régime nazi au XXe siècle avec le port de l'étoile jaune.

Au XVIe siècle, on peignait en jaune la porte des traîtres[7].

Dans les pays francophones en Grande-Bretagne, le Syndicalisme jaune est un mouvement syndicaliste prônant notamment l'absence de grève.

Le jaune dans la religion

Chez les Chrétiens, le jaune est symbole d'éternité et de foi.

Symbole de la renaissance printanière du temps de Pâques, à la générosité de la terre ( au temps des récoltes de blé, de maïs et d'autres céréales).

Dans l'iconographie, Judas est vêtu de jaune ; dans plusieurs pays, les juifs devaient porter des vêtements jaunes parce que Judas avait trahi le Christ.

Noir

  • l'anarchisme
  • la mort
  • le néant
  • La sagesse

Le noir est la négation de toutes les couleurs, il représente les sentiments de tristesse et de méchanceté: idées noires, malices noire, la lumière encore invisible. il peut aussi symboliser la mort dans un lieu obscur pour ensuite devenir une nouvelle personne et renaître à la vie spirituelle. Le noir est l'expression du complexe de l'abandon, inséparable de la mélancolie et accompagné de la peur de la vie et du désespoir. Il montre aussi les tendances reflétées dans les rêves, ainsi que le besoin d'indépendance.

Mais le noir démontre également une acquisition de sagesse, voilà d'ailleurs pourquoi les prêtre sont vêtus en noir; puisqu'ils proclament la sagesse et/ou l’ascétisme. Le col blanc signifie la petite partie de pureté possible d'acquérir par l'humain. Il y a cependant différente sorte de sagesse, que l'on peut attribuer à la couleur noire. Prenons par exemple les adeptes de groupe occulte etc. Ils valorisent très majoritairement cette couleur, puisqu’elle définie le niveau de leur sagesse.

Orangé

Bien que moins brutale que le rouge, la couleur orangé est très vive. Elle évoque naturellement le feu, le soleil, la lumière et la chaleur.

En France, c'est une couleur très chaude, intime, accueillante. Aux Pays-Bas, où la famille régnante est celle d'Oranje-Nassau ou Orange-Nassau, cette nuance est, par rapprochement avec le nom de la famille, la couleur nationale.

Rouge

En Égypte, le rouge symbolisait l’amour divin et la passion. C’est la couleur du sang frais et du feu qui, selon les anciennes croyances a créée le monde et le détruira. Il symbolise la vie, la chaleur et la génération, mais aussi la destruction. Le rouge vif, ou clair est la force vitale, la richesse et l’amour. Mais, sous son aspect infernal, le rouge correspond à l’égoïsme, à la haine et à l’amour infernal.

Dans les textes sacrés des Chrétiens, des Égyptiens, des Hébreux et des Arabes, cette couleur a toujours été associée au feu et à l’amour divin, et a symbolisé la divinité et le culte. Couleur des généraux, de la noblesse, des patriciens et des empereurs à Rome, les cardinaux ont hérité de ce symbole de la souveraineté. Au Pérou, elle était liée à la guerre et désignait les soldats.

Au niveau psychologique, le rouge représente la joie de vivre, l’optimisme, la vigueur, l’instinct combatif et ses tendances agressives, la pulsion sexuelle, le désir amoureux, la passion, le besoin de conquête...

Couleur de l'action, la couleur rouge est dynamique, brutale, elle est exaltante jusqu'à l'énervement. C'est la couleur guerrière, celle de l'amour vainqueur, elle s'impose sans discrétion.

La signification du rouge

La couleur rouge est une couleur sèche, excitante, forte et saillante. Elle représente le présent, la stabilité et le monde matériel.

Le rouge est la couleur qui a le plus d'impact sur nos fonctions physiologiques. Elle excite les sens et active la circulation sanguine. C'est sans doute pour cette raison qu'on l'a toujours associée à la passion, à la sensualité et au désir. Le rouge traduit l'exubérance, la vitesse. Le rouge attire l'attention et met en garde. Le rouge, couleur du sang, évoque la guerre, la colère, la violence et l'agressivité, comme dans les expressions « voir rouge » et « rouge de colère », ainsi que d'autres émotions, comme dans les expressions « rouge de confusion », « rouge de honte » ou « le rouge qui lui monta aux joues ». C'est la couleur du sang frais et du feu qui, selon les anciennes croyances, a créé le monde et le détruira. Il symbolise la vie, la chaleur et la génération, mais aussi la destruction. Le rouge vif ou clair est la force vitale, la richesse et l'amour, mais aussi l'égoïsme, la haine et l'amour infernal.

Au niveau psychologique, le rouge représente la joie de vivre, l'optimisme, la vigueur, l'instinct combatif et ses tendances agressives, la pulsion sexuelle, le désir amoureux, la passion, le besoin de conquête...

Le rouge à travers le monde

En Extrême-Orient, le rouge a des valeurs positives.

En Chine, il est emblème de la dynastie Zhou. La couleur rouge symbolise avant tout le bonheur en Chine, mais il symbolise aussi la vie, tel le reflet des flammes et de la chaleur. Mais elle symbolise aussi la mort, cette dernière étant considérée comme une renaissance en Asie. Les processions funéraires sont encore de nos jours colorés de rouge.

Au Japon, il symbolise l'harmonie et l'expansion. Le rouge incarne la sincérité et le bonheur.

Au Pérou, elle était liée à la guerre et désignait les soldats.

En France, c'est la couleur chaude par excellence.

Le rouge dans l'histoire

En Égypte, le rouge symbolisait l'amour divin. Couleur du Mal, Seth, le dieu de la destruction est représenté avec des yeux et cheveux rouges. Il est aussi le symbole de la violence, du désert, du sang, de la mort, mais aussi de la victoire. La couronne de la Basse-Égypte, le desheret, est rouge.

À Rome, c'est la couleur des généraux, de la noblesse, des praticiens et des empereurs. Les cardinaux ont hérité de ce symbole de la souveraineté.

Le rouge dans la religion

Dans les textes sacrés des Chrétiens, des Egyptiens, des Hébreux et des Arabes, cette couleur a toujours été associée au feu et à l'amour divin, et a symbolisé la divinité et le culte.

Chez les Chrétiens, c'est la couleurs des Forces Infernales.

Violet

Les aspects les plus importants en sont la connaissance, la religion, la magie ou le sérieux. Il peut également être associé au demi-deuil, à la crainte ou à la mélancolie.

Les couleurs sur les panneaux routiers (code de la route)

La forme et la couleur (blanc, noir ; rouge, jaune, bleu) des panneaux définissent leur fonction :

  • Triangle
    • A gamme normale.svg Rouge : danger
    • Znak A-5.svg Rouge et jaune : danger temporaire
  • Rond
    • Spain traffic signal r100.svg Rouge : interdiction
    • Zeichen 237.svg Bleu : obligation
  • Carré/rectangle : indication/direction

Les couleurs dans l'ésotérisme

Les couleurs en alchimie

Les phases classiques du travail alchimique sont au nombre de quatre (trois si l'on délaisse le jaunissement). Elles sont distinguées par la couleur que prend la matière au fur et à mesure. Elles correspondent aussi aux types de manipulation chimique : calcination (noir), lessivage (blanc), réduction (jaune), pour obtenir l'incandescence (rouge). On trouve ces phases dès Zosime de Panopolis, vers 300, à Alexandrie : "En cherchant à partager exactement la philosophie (chimique) en quatre parties, nous trouvons qu’elle contient : premièrement le noircissement, secondement le blanchiment, troisièmement le jaunissement, et quatrièmement la teinture en violet." [2]. Suivons Jacques Bergier[8], qui était ingénieur chimiste mais aussi alchimiste.

  1. œuvre au noir (mélansis en grec, nigredo en latin) : il y a mort, dissolution du Mercure et coagulation du Soufre. "Notre alchimiste commence par préparer, dans un mortier d'agate, un mélange intime de trois constituants. Le premier, qui entre pour 95 %, est un minerai, un pyrite arsénieux. Le second est un métal : fer, plomb, argent ou mercure. Le troisième est un acide d'origine organique : acide tartrique, ou citrique. Il va broyer à la main et mélanger ces constituants durant cinq ou six mois. Ensuite il chauffe le tout dans un creuset... Il dissout enfin le contenu du creuset grâce à un acide... Il évapore ensuite le liquide et recalcine le solide, des milliers de fois, pendant plusieurs années... Au bout de plusieurs années, il ajoute à son mélange un oxydant, le nitrate de potasse par exemple. Il y a dans son creuset : du soufre provenant de la pyrite et du charbon provenant de l'acide organique... Il va recommencer à dissoudre, puis à calciner... Le mélange [soufre, charbon, nitrate] est placé dans un récipient transparent, en cristal de roche, fermé de manière spéciale ['fermeture d'Hermès ou hermétique']... Le travail consiste désormais à chauffer... Le mélange change en un fluide bleu-noir ['aile de corbeau']."
  2. œuvre au blanc (leukosis, albedo) : il y a purification, lavage. "Au contact de l'air ce liquide fluorescent se solidifie et se sépare... Il reste des scories. Ces scories, il [l'alchimiste] va les laver, pendant des mois, à l'eau tri-distillée. Puis il conservera cette eau... C'est le dissolvant universel et l'élixir de longue vie..." Ici se termine le Petit Œuvre.
  3. œuvre au jaune (xanthosis, citrinitas). L'alchimiste "va maintenant essayer de recombiner les éléments simples qu'il a obtenus." Michaël Maier parle de sublimation[9], c'est-à-dire d'épurer, de transformer en vapeur par la chaleur.
  4. œuvre au rouge (iosis, rubedo) : il y a union du Mercure et du Soufre. L'alchimiste obtiendrait "le cuivre alchimique, l'argent alchimique, l'or alchimique... Le cuivre alchimique aurait une résistance électrique infiniment faible... (Une substance, soluble dans le verre, à basse température), en touchant le verre légèrement amolli, se disperserait à l'intérieur, lui donnant une coloration rouge rubis, avec fluorescence mauve dans l'obscurité. C'est la poudre obtenue en broyant ce verre modifié dans le mortier d'agate que les textes alchimiques nomment la 'poudre de projection' ou 'pierre philosophale'." Ainsi se termine le Grand Œuvre.[10]

Les couleurs en astrologie

Omraam Mikhaël Aïvanhov expose les couleurs des signes du zodiaque à partir d'un hexagramme constitué de deux triangles, l'un masculin, de feu, l'autre féminin, d'eau. Le Bélier est rouge, Taureau ?, Gémeaux ?, Cancer vert, Lion jaune, Vierge ?, Balance ?, Scorpion orange, Sagittaire bleu, Capricorne ?, Verseau ?, Poissons violet.

« Le triangle du feu contient les trois couleurs : rouge, jaune et bleu. Rouge correspond au Bélier, jaune doré au Lion et le bleu au Sagittaire... Le triangle de l'eau correspond au Cancer, au Scorpion et aux Poissons. Le vert correspond au Cancer, l'orange au Scorpion et le violet aux Poissons... Le triangle de l'eau est celui de la femme, c'est-à-dire du coeur, du côté féminin, passif, de l'amour. Le triangle du feu est celui de l'homme, du principe actif, de la sagesse. Nous devons donc naître de ces deux principes - amour et sagesse - pour pouvoir vivre et entrer dans le royaume de Dieu. Ces deux principes amour et sagesse produisent la vérité.. »

— Mikhaël Omraam Aïvanhov (Michaël Ivanoff), Amour, Sagesse, Vérité, Paris, Éditions Izgrev, 1946, p. 21.

Les couleurs dans le Tarot de Marseille

"Le Tarot est le reflet de la nature et du monde qui entoure l'homme ainsi se base-t-il sur les 7 couleurs fondamentales de l'univers (la 7ème étant la couleur de la chair humaine).

1) Le jaune. Cette couleur rappelle la couleur de l'or, du miel, certaines fleurs, certains fruits murs, du soleil. Le jaune montre un travail, un processus par lequel, une chose atteint un autre stade, un fruit qui mûrit grâce à l'action du soleil. C'est ainsi que le jaune donnera l'idée de travail, de temps qui aboutit à une métamorphose après un processus de transformation. Le jaune peut aussi être interprété comme la couleur du plan divin, celle de la sagesse universelle et du pouvoir ; c'est la couleur des Dieux, qui devient sur Terre l'attribut de la puissance des Rois. La maturité associée au travail évoque l'idée de métamorphose. Le jaune est aussi la couleur de la lumière et elle possède en elle de ce fait toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Le jaune supervise la dualité entre la couleur bleue et la couleur rouge.
2) Le rouge. C'est la couleur du sang, du feu. C'est une couleur pleine de vie et d'énergie, c'est la couleur de l'action, de l'oxygène nécessaire à la vie. Le rouge, qui symbolise le sang dans le jeu doit rester dans le corps (signe positif de santé) lorsqu'il s'en échappe, il change de couleur. Cette couleur est la couleur de l'intérieur dans l'ordre naturel des choses. Le rouge est la couleur du plan matériel, du désir, du pouvoir temporel mais absolu. Il s'oppose diamétralement au bleu. Le rouge sert à habiller les personnages du tarot et nous donne l'indication de leur position par rapport à son complément qui est le bleu.
3) Le bleu. Cette couleur s'oppose au rouge et crée une dualité symbolique. C'est un bleu intense, vif mais foncé. C'est la couleur de l'extérieur. Elle ne peut être dedans. Le bleu est une couleur faite de multitudes de couches, c'est une couleur collective ou impersonnelle, peu violente tout à l'inverse du rouge. Elle rappelle la couleur des profondeurs, de la mer, du ciel, c'est la couleur de l'infini, des grands espaces. C'est une couleur impalpable. On retrouve cette couleur sur les vêtements, les cheveux, les plantes, les étoiles, les chevaux... Le bleu est la couleur du plan spirituel, du pouvoir intemporel. Il exprime la stagnation mais aussi la permanence des choses. Il peut rappeler à certains égards l'inconscient collectif.
4) Le vert. Il apparaît dans le tarot sombre et soutenu. Il se distingue totalement des jeunes pousses vert tendre que l'on peut trouver dans la nature. Ce vert est un vert résistant des plantes qui ont su lutter contre la nature pour rester en vie, il représente la vitalité profonde, la résistance au temps. Elle rappelle l'énergie violente de la nature. C'est la couleur directrice de la vie. On le rencontre peu dans le jeu.
5) Le noir. C'est la couleur de ce qui est caché mais qui est riche comme la terre noire et fertile par exemple. C'est une couleur fertile, elle aspire à la lumière et elle révèle la lumière. Tout peut sortir d'elle. C'est la couleur de la révélation de l'âme, le meilleur exemple en est L'Arcane sans Nom. C'est une couleur qui demande de se dépouiller du superflu et de ne garder que l'essentiel. C'est en même temps la couleur du mystère des choses non encore révélées, de l'inconnu, de ce que l'on ne peut pas voir. Pour percer ses secrets, il faut du courage et de l'action. Au départ, le noir s'opposait au blanc. Mais le blanc ayant un peu évolué dans son sens, ce n'est plus vraiment le cas.
6) Le blanc. C'est en principe le signe de la pureté et de la virginité, de la délicatesse, on retrouve cette couleur dans la neige immaculée encore jamais touchée, dans certaines fleurs rares et fragiles. C'est donc la partie qui reste pure mais qui peut facilement être souillée. C'est la couleur par défaut du fond des cartes. Le blanc est difficile à interpréter. 7) La chair. Cette couleur n'est pas éclatante, elle est un peu blafarde. C'est la couleur de la peau, elle symbolise l'humain, l'homme. On la retrouve sur les personnages mais aussi sur les objets qui deviennent alors des prolongements de l'homme. C'est aussi la couleur de la conscience, du pouvoir sur le temporel et le spirituel." (site Le Chariot).
7) La couleur chair humaine.

Les couleurs dans la kabbale

Le Zohar assigne une couleur spécifique à chacune des Sephiroth : le blanc à Hokhmah (Sagesse) ; le rouge à Binah (Intelligence) ; le vert à Tiphereth (Harmonie) et le noir à Malkhuth (Royaume). Ce système de couleurs est mis en parallèle avec celui des quatre Mondes qui se voient également attribuer une couleur. Le monde d’Atziluth (émanation) est blanc ; le monde de Briah (création) rouge ; le monde de Yetsirah (formation) vert et le monde d’Assyah (fabrication) noir. [3]

Notes et références

  1. René Bailly, Dictionnaire des synonymes de la langue française1971.
  2. Charles W. Morris, Foundations of the Theory of Signs, article dans l' International Encyclopedia of Unified Science, 1938. Tr. fr. partielle : "Fondements de la théorie des signes", Langages, vol. 35 (1974), pp. 15-21, Paris, Larousse.
  3. Pierre Thuilier, La revanche des sorcières. L'irrationnel et la pensée scientifique, Belin, 1997, p. 62.
  4. Sheila Ostrander et Lynn Schroeder, Fantastiques recherches en URSS, trad., Robert Laffont.
  5. Goethe, Traité des couleurs (1810), trad., Triades, 1983.
  6. IVe concile du Latran
  7. Des couleurs symboliques dans l'antiquité, le moyen-âge et les temps modernes - Frédéric Portal - 1837
  8. L'alchimie, science et sagesse, Encyclopédie Planète, s.d., p. 222-226.
  9. Michael Maier associe sublimation et jaune (De duabus viis, humida et sicca, 1611). Jean-Claude Margolin et Sylvain Matton (dir.), Alchimie et Philosophie à la Renaissance, Vrin, 1993, p. 315, p. 326 (en latin : sublimatio, anima citrinissima).
  10. Louis Pauwels et Jacques Bergier, Le matin des magiciens (1960), Partie 2 : "L'alchimie comme exemple", Chapitre IV. ISBN 978-2-07-036129-8


Bibliographie

  • Goethe, Traité des couleurs (1810), trad., Triades.
  • Frédéric Portal, Des couleurs symboliques dans l'Antiquité, le Moyen Âge et les Temps modernes, 1837.
  • Michel Pastoureau, Dictionnaire des couleurs de notre temps, Bonneton, Paris, 1992. (ISBN 2862532436) ; Bleu. Histoire d'une couleur, éditions du Seuil, 2002. version poche (ISBN 2020869918), version grand format (ISBN 2020204754); Le petit livre des couleurs, avec Dominique Simonnet, éditions Panama, 2005 . (ISBN 2755700343) ; Noir. Histoire d’une couleur, 2008.
  • J. Peyresblanques Histoire et symbolisme des couleurs, Collège des ophtalmologistes des Hôpitaux de France, publié dans Les rayonnements optiques et les couleurs : faits et effets, Édition INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité), mars 1998.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • [4] classification des couleurs
  • [5] symbolique des couleurs sur éclairage public


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