Soudan

Soudan
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جمهورية السودان (ar)
Jumhūrīyat as-Sūdān (ar)
République du Soudan (fr)
Drapeau du Soudan Armoiries du Soudan
(Drapeau du Soudan) (Armoiries du Soudan)
Devise nationale :
« النصر لنا »
« An-nasr lana »
« La victoire est à nous »
carte
Langue officielle arabe et anglais
Capitale Khartoum
15°31′N 32°35′E / 15.517, 32.583
Plus grande ville Omdourman
Forme de l’État République
 - Président de la République Omar al-Bashir
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 17e
1 886 068 km2
5,2 %
Population
 - Totale (2011)
 - Densité
Classé 38e
31 957 965 hab.
16,9 hab./km2
Indépendance
 - Date
du Royaume-Uni
1er janvier 1956
Gentilé Soudanais, Soudanaise
Monnaie Livre soudanaise (SDG)
Fuseau horaire UTC +3
Hymne national نحن جند لله جند الوطن
Nahnu Djundulla Djundulwatan
Code ISO 3166-1 SDN, SD
Domaine internet .sd
Indicatif
téléphonique
+249


Carte du Soudan depuis 2011.
Statue d'un roi nubien (Soudan)

Le Soudan (en arabe as-Sūdān, السودان), officiellement la République du Soudan (Jumhūrīyat as-Sūdān, جمهورية السودان), est un pays d'Afrique du Nord.

Le pays est bordé par la Libye et l’Égypte au nord, la mer Rouge, l'Érythrée et l'Éthiopie à l'est, le Tchad et la République centrafricaine à l'ouest et par le Soudan du Sud au sud. Les deux langues officielles du pays sont l’arabe et l’anglais, auxquelles s'ajoutent d'autres langues dont les plus importantes sont le dinka, le peul et le nuer.

Sommaire

Étymologie

Son nom vient de l'arabe balad as-sūdaan, qui signifie littéralement « Pays (balad, blad, bilad ou bled) des noirs » (sūdaan, ce terme étant le pluriel d'aswad)[1].

Histoire

Article détaillé : Histoire du Soudan.

Dans l'Antiquité, le pays correspondait en grande partie à l'ancienne Nubie (Voir l'article détaillé sur l'histoire du Soudan).

XIXe siècle

Dans les années 1820, l'Égypte est gouvernée par le Pacha Méhémet Ali. L'Égypte étant une province de l'Empire Ottoman, il est en théorie vassal du Sultan de Constantinople, mais s'est en pratique affranchi de la tutelle de celui-ci et mène une politique indépendante d'expansion territoriale.

Après d'infructueuses tentatives pour conquérir la Palestine et la Syrie, il se lance avec succès à la conquête du Soudan dans les années 1820.

En 1885 le chef religieux Muhammad ibn Abdallah, s'étant proclamé Mahdi ("l'envoyé"), tenta d'unifier les tribus de l'Ouest et du centre du Soudan contre la domination égyptienne. Il prit la tête d'une révolte religieuse que le gouvernement égyptien s'avéra incapable de réprimer et infligea une défaite écrasante à l'armée envoyée contre lui par Le Caire : commandée par le colonel anglais Hicks, celle-ci commit l'imprudence de s'aventurer dans le désert à la poursuite du Mahdi qui, lorsqu'elle fut bien épuisée et démoralisée, se retourna contre elle et l'anéantit.

Cette victoire, outre qu'elle laissait l'Égypte presque sans moyen militaire, apporta au Mahdi les moyens qui lui manquaient pour donner à l'insurrection une plus grande ampleur : le ralliement de nouvelles tribus et surtout des milliers de fusils Remington, 5 millions de cartouches et des pièces d'artillerie. Jusque là cantonnée au désert et à des opérations de guérilla, l'insurrection mahdiste pouvait désormais s'attaquer aux villes et garnisons égyptiennes du Soudan, à commencer par la capitale : Khartoum. Le Khédive d'Égypte demanda l'aide de la Grande-Bretagne, mais le gouvernement de Gladstone refusa d'engager des troupes dans une aventure qui ne le concernait pas. Il consentit tout au plus à mettre à la disposition de l'Égypte le général Gordon avec pour mission d'organiser l'évacuation des garnisons égyptiennes du Soudan, abandonnant le pays au Mahdi.

Si Gordon connaissait bien le Soudan (dans les années 1870, il en avait été gouverneur général, nommé par le Khédive) et s'il était un chrétien convaincu, il ne comprit pas vraiment la signification de la révolte, ni la raison pour laquelle elle mobilisait largement la population. Pour reprendre les remarques d'un des meilleurs observateurs britanniques de l'époque Wilfred Scawen Blunt[2], il ne réalisa pas que tous les gens de bien au Soudan étaient du côté du Mahdi".
Encerclé à Khartoum, il refusa de l'abandonner et organisa la défense, persuadé que l'opinion publique britannique et en particulier la très influente Ligue contre l'esclavage exerceraient sur le gouvernement une pression telle que celui-ci se verrait contraint d'envoyer des troupes à son secours, ce qui fut le cas.

L'expédition de secours, commandée par Sir Garnet Wolseley, arriva malheureusement trop tard et se trouvait encore à quelques jours de marche de Khartoum lorsqu'elle apprit la chute de la ville et la mort de Gordon (janvier 1885). Les instructions qu'avait reçues Sir Garnet était claires : sa mission était de sauver Gordon, pas de conquérir le Soudan. Il fit donc demi-tour et regagna l'Égypte, ramenant avec lui les dernières garnisons égyptiennes : le Mahdi restait maître de tout le pays. Le Mahdi ne profita guère de sa victoire : il mourut quelques semaines plus tard (peut-être d'une méningite). Dirigé par le Khalifa Abdullah, le pouvoir mahdiste survécut jusqu'en 1898 où il fut anéanti par une armée anglo-égyptienne commandée par Sir Herbert Kitchener. Cette bataille fit 11 000 tués du côté soudanais et 48 du côté anglo-égyptien, un massacre plus qu'une bataille et personne ne s'interrogea sur le fait que presqu'aucun des 16 000 Soudanais blessés ne survécut[3]. Kitchener était en route vers Fachoda et sa dramatique confrontation avec l'expédition française du Commandant Marchand.

XXe siècle

En 1916, défaite et mort d'Ali Dinar, dernier sultan du Darfour.

L'indépendance fut proclamée en 1956, mais le gouvernement de Khartoum revint sur les promesses faites aux provinces du Sud de créer un État fédéral, ce qui conduisit à une mutinerie menée par des officiers du Sud, qui à son tour déclencha une guerre civile de 17 ans (1955-1972).

Des élections eurent lieu en avril 1965 mais les gouvernements successifs furent incapables de se mettre d'accord sur une constitution permanente ou de résoudre les problèmes de la lutte entre factions, de la stagnation économique et de la dissidence ethnique. Le mécontentement amena un second coup d'État militaire le 25 mai 1969. Son meneur, le colonel Gaafar Muhammad Nimeiri, devint Premier ministre, et le nouveau régime supprima le Parlement et interdit tous les partis politiques.

Des luttes entre les marxistes et les non-marxistes à l'intérieur de la coalition militaire au pouvoir provoquèrent un nouveau coup d'État en juillet 1971, dirigé par le Parti communiste soudanais. Quelques jours après, des troupes anti-communistes restaurèrent Nimeiri.

En 1972, l'accord d'Addis-Abeba mit fin à la guerre civile Nord-Sud et instaura un certain degré d'autonomie régionale.

En septembre 1983 le président Nimeiri annonça sa décision d'étendre le domaine du droit musulman, cantonné depuis la colonisation au droit personnel, au droit pénal[4].
Cette décision est l'élément déclencheur d'une guerre civile qui oppose le Gouvernement (GOS) à des groupes armés du Sud Soudan. Ce conflit s'analyse le plus souvent comme une guerre de religion entre le Nord - islamique - et le Sud - chrétien. Si cette dimension religieuse existe certainement, comme en témoigne le déclenchement de la guerre civile consécutif à l'instauration de la charia par le gouvernement du Nord, il n'en demeure pas moins qu'elle est à tempérer, le Sud étant minoritairement chrétien et plutôt animiste. Ce sont donc plutôt deux cultures, une tribale traditionaliste au Sud et une arabo-musulmane au nord, qui s'opposent. On peut aussi y analyser une opposition entre le Centre et la périphérie, expliquant ainsi aussi les moteurs des conflits au Darfour, à l'ouest du pays, et dans le Béjaland, à l'est du pays.

Après une pénurie de pain et d'essence, une insurrection grandissante dans le Sud, une période de sécheresse et de famine, en 1985 un autre coup d'État mené par le général Souwar ad-Dahab restaura un gouvernement civil. Cependant la guerre civile faisait de plus en plus de morts et la situation économique continuait à se dégrader.

En 1989, à la suite d'un coup d'État, le général Omar al-Bashir devint chef de l'État, Premier ministre et chef des forces armées. La loi pénale de 1991 institua des peines sévères dans tout le pays, telles que l'amputation et la lapidation. Bien que les États du Sud non musulmans soient officiellement exemptés de ces dispositions, la loi permet cependant une possible application future de la charia dans le Sud.
La guerre civile a déplacé plus de 4 millions d'habitants du Sud et fait 2 millions de morts. Certains ont fui dans des villes du Sud comme Djouba, d'autres ont cheminé vers le nord jusqu'à Khartoum ou ont pris le chemin de pays voisins comme l'Éthiopie, le Kenya, l'Ouganda ou l'Égypte. Ces gens ne pouvaient pas produire de la nourriture ou gagner de l'argent pour se nourrir, et la malnutrition et la famine se sont répandues. Le manque d'investissement dans le Sud a également abouti à ce que les organisations humanitaires internationales appellent une « génération perdue », mal éduquée, sans accès aux soins de base et sans grandes chances de trouver un emploi productif que ce soit dans le Sud ou dans le Nord.

XXIe siècle

Rébellion de 2003

Article détaillé : Guerre civile au Darfour.

Les pourparlers de paix entre les rebelles du Sud et le gouvernement ont fait des progrès notables en 2003 et au début de l'année 2004, même si des accrochages se seraient encore produits dans certaines régions méridionales.

Une nouvelle rébellion dans la province occidentale du Darfour a commencé début 2003. Le gouvernement et les rebelles ont été accusés d'atrocités au cours de cette guerre. En février 2004, le gouvernement a proclamé sa victoire sur la rébellion mais les rebelles disent garder le contrôle des zones rurales et certaines sources indiquent que des combats continuent à de nombreux endroits. Les milices janjawids sont accusées du massacre de plus de 50 000 personnes, le conflit ayant en 3 ans fait plus de 300 000 morts et 3 millions de déplacés et réfugiés, selon certaines estimations.

Accord de paix de 2005

Le 9 janvier 2005, un accord de paix a été signé à Nairobi entre John Garang (APLS) et le vice-président Ali Osmane Taha, représentant le gouvernement soudanais. Il met fin à 21 ans de guerre civile dans l'État, dominé par les musulmans et les miliciens chrétiens de Garang. Cet accord prévoit un régime d'autonomie de 6 ans au Soudan du Sud, période à l'issue de laquelle un référendum d'autodétermination sera organisé.

Le 9 juillet 2005, la nouvelle constitution, élaborée grâce aux accords de Nairobi, est appliquée et permet le retour du mouvement de John Garang à Khartoum. Un gouvernement d'union nationale est instauré pour cette période de transition.

Le 31 juillet 2005, John Garang meurt dans l'accident de l'hélicoptère ougandais qui le transportait, dans le sud du Soudan. Cela provoque plusieurs jours d'émeutes dans la capitale ainsi qu'à Djouba entre les partisans de Garang et ceux du gouvernement. Les partisans de l'ancien chef rebelle John Garang ne croient en effet pas à la thèse officielle du gouvernement selon laquelle l'hélicoptère a été victime de problèmes techniques. Ils déclenchent des émeutes à Khartoum, provoquant les représailles de militants nordistes. Ces violences font, d'après le bilan du Croissant-Rouge soudanais, 130 morts et plus de 350 blessés.

Le référendum d'autodétermination du Soudan du Sud prévu par les accords de paix a eu lieu le 9 janvier 2011[5]. Les votants se sont exprimés en faveur de la sécession à 98,83 %[6]. Le 8 février 2011, Omar el-Béchir a officiellement reconnu ce résultat[7]. Ce nouvel État a accédé à son indépendance dès le 9 juillet 2011[8]. En perdant plus d'un quart de son territoire, le Soudan perd également son « statut » de plus grand état d'Afrique (au profit de l'Algérie) qu'il détenait depuis son indépendance en 1956.

Selon certains observateurs[9], la sécession du sud ne manque pas d'alimenter une certaine inquiétude au sein de la population quand à l'avenir du pays. Jusqu'ici, le gouvernement central profitait des ressources pétrolières du sud (qui assurait 85 % de la production nationale) pour, « acheter » la paix civile avec les différents groupes rebelles qui sévissaient dans le nord. Avec des revenus en baisse, il lui sera difficile de poursuivre ce type de politique. Ainsi, selon Fouad Hikmat, analyste à l'International Crisis Group : « Dans un an, si le NCP (le Congrès national au pouvoir à Khartoum) ne change pas, n'adopte pas une nouvelle approche plus fondée sur l'intégration que sur la sécurité, le Soudan va affronter de sérieux problèmes ». Cette manne pétrolière permettait également de limiter les conséquences économique de la crise en jugulant l'inflation, garantissant une certaine « paix sociale ».
Face à ces nombreux défis intérieurs, ces mêmes observateurs craignent que les durs du régime, « débarrassé » du sud chrétien et animiste, n'en profite pour se radicaliser en accélérant l'islamisation du reste du pays, comme le président Bashir l'avait laissé entrevoir[10], d'autant plus que les effectifs des communautés chrétiennes se trouvant dans le nord se sont largement réduits par le fait que l'essentiel de leurs membres, originaires du sud, ont regagné leur région d'origine en prévision de l'indépendance de celle-ci[11].

Politique

Palais présidentiel, Khartoum
Article détaillé : Politique du Soudan.

Le Soudan est une république de type présidentiel dont l'actuel président est Omar al-Bashir. Avec son parti, il contrôle le pays depuis le coup d'État militaire du 30 juin 1989.

De 1983 à 1997, le pays était divisé en cinq régions au nord et trois au sud, chacune dirigée par un gouverneur militaire. Les parlements régionaux ont été suspendus après le coup d'État militaire du 6 avril 1985. Le Conseil révolutionnaire a été aboli en 1996 et le Front national islamique au pouvoir a pris le nom de Congrès national. Après 1997, les structures administratives régionales ont été réformées vers un système de 26 États. Les membres des exécutifs régionaux sont nommés par le président de la République. Le budget des États est entièrement dépendant du pouvoir central de Khartoum.

Suite à une décision de la cour pénale internationale (CPI), Omar al-Bashir est désormais sous le coup d'un mandat d'arrêt international.

Du 11 au 15 avril 2010 ont eu lieu les premières élections régionales, législatives et présidentielle tenues depuis 1986. Les deux principaux rivaux du général Omar al-Bashir, Yasser Arman, un musulman laïque soutenu par le Mouvement populaire de libération du Soudan (SPLM, ex-rebelles sudistes) et Sadek al-Mahdi, ancien Premier ministre et chef du parti Umma (nationaliste) ont décidé de boycotter le processus électoral et retiré leur candidature. Entaché de graves irrégularités mais porteur d'espoir aux dires de Mme Véronique de Keyser[12], chef de la mission d'observation de l'Union européenne, le scrutin a reconduit le général Omar El-Béchir dans ses fonctions de chef de l’État.

Géographie

Article détaillé : Géographie du Soudan.

Le Soudan est situé dans le nord de l'Afrique, en bordure de la mer Rouge, entre l'Égypte et l'Érythrée. Il est traversé de part en part par le Nil. Avec une superficie de 2 505 810 km2, il était jusqu'en 2011 le plus grand pays du continent africain. Suite à l'indépendance du Soudan du Sud le 9 juillet 2011, après le référendum d'autodétermination du 9 au 15 janvier 2011, le Soudan a perdu un quart de sa superficie soit 619 745 km2. Ainsi, le Soudan compte aujourd'hui une superficie de 1 886 068 km2, le rétrogradant en 3e position, derrière l'Algérie et la République démocratique du Congo.

Le Soudan est une très grande plaine entourée à l'est et à l'ouest par des montagnes. Le climat y est tropical dans le sud et désertique dans le nord, avec la saison des pluies d'avril à octobre. La désertification qui s'étend vers le sud et l'érosion des sols sévissent sur le pays.

Divisions administratives

Le Soudan est divisé en 15 états ou wilayat.

Économie

Carte des concessions et infrastructures pétrolières et gazières des deux Soudan.
Article détaillé : Économie du Soudan.

L'agriculture est la principale activité économique du pays. La superficie des terres cultivables au Soudan est estimée à 840 000 kilomètres carré. Seulement 18 % sont actuellement exploités. Seule une paix dans ce pays lui permettrait de devenir le grenier à blé de l'Afrique. Les principaux produits agricoles sont le coton, le sésame, l’arachide, la gomme arabique dont le Soudan est le premier producteur mondial et le sucre (troisième pays producteur de sucre en Afrique).

Le cheptel, le deuxième du continent africain, est à la base d'un intense trafic clandestin avec les pays voisins.

L'exploitation pétrolière a commencé dans le sud et modifie les conditions économiques du pays. Le nord possède les raffineries et contrôle la répartition des profits.

Démographie

En 1991, la population du Soudan était estimée à 29,1 millions d'habitants, mais les estimations de 1998 sont de l'ordre de 33,6 millions et en 2011 estimée à 41 236 378 habitants

1961-2003 : Évolution de la démographie. Population en milliers d'habitants.
Article détaillé : Démographie du Soudan.

La République du Soudan abrite plus de cinq cents peuplades ou tribus appartenant à plus de cinquante ethnies différentes.

Le nord et l'ouest du pays sont majoritairement peuplés d'arabophones (environ 50 %), de Nubiens, de Fours, de Noubas et Koushites.

Religion

Article détaillé : Religion au Soudan.

Le Soudan est un pays majoritairement musulman dont la constitution prévoit la liberté de religion ; cependant, en pratique le gouvernement soudanais traite l'islam comme la religion d'État et la charia est en vigueur dans tout le pays.

Suite à la sécession du Soudan du Sud, peuplé d'animistes et de chrétiens qui se sont affranchis du régime islamique et de la charia, suite au référendum d'autodétermination du 9 janvier 2011, le Président Omar el-Béchir a annoncé un renforcement de la charia dans les régions septentrionales du pays restant sous le contrôle de Khartoum[13].

Culture

Mains peintes au henné et Jabana (pot à café)
Article détaillé : Culture du Soudan.
Littérature

Tayeb Saleh, Mansour Khalid, Jamal Mahjoub et Abdallah Al-Tayeeb sont les principaux visages de la littérature soudanaise et arabe.

Peinture

Adam D. H. Hinawi dit Adam Dalfalla et Nezar Musa Noreen sont les peintres contemporains les plus connus.

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
1er janvier Fête nationale Indépendance du Soudan
27 mars Fête de l'Unité Commémore l'accord d’Addis-Abeba de 1972
varie selon le calendrier lunaire Aïd el-Fitr Fin du mois musulman du Ramadan
varie selon le calendrier lunaire Aïd el-Kebir Fin du pèlerinage musulman à la Mecque
25 décembre Noël Naissance de Jésus Christ pour les Chrétiens

Langues officielles

Carte linguistique

Les langues officielles de la République du Soudan sont l'arabe et l'anglais. Selon l'article 8 de Constitution de 2005 :

  1. Toutes les langues autochtones du Soudan sont des langues nationales et doivent être respectées, développées et promues ;
  2. La langue arabe est la langue nationale largement parlée au Soudan ;
  3. L'arabe, en tant que langue principale au niveau national, et l'anglais seront les langues de travail officielles du gouvernement national et les langues d'enseignement pour l'éducation supérieure ;
  4. En plus de l'arabe et de l'anglais, la législature de tout niveau de gouvernement infranational peut adopter une autre langue nationale comme la langue de travail officielle complémentaire à son niveau ;
  5. Il n'y aura aucune discrimination contre l'usage de l'arabe ou de l'anglais à n'importe quel niveau de gouvernement ou d'enseignement[14].

Codes

Le Soudan a pour codes :

Notes et références

Voir aussi

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Bibliographie

  • (en) Kwame Essien et Toyin Falola, Culture and customs of Sudan, Greenwood Press, Westport, Conn., 2009, XIX-193 p. (ISBN 978-0-313-34438-1)
  • (en) Peter Gwynvay Hopkins (dir.), The Kenana handbook of Sudan, Kegan Paul, Londres, 2007, 884 p. (ISBN 978-0-7103-1160-3)
  • (fr) Charles Saint-Prot et Zeina el Tibi (dir.). Géopolitique du Soudan. Paris : OEG- Études géopolitiques 6, 2006 [1]

Articles connexes

Lien externe


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  • Soudan — Sou*dan , n.[F.] A sultan. [Obs.] [1913 Webster] …   The Collaborative International Dictionary of English

  • Soudan — Soudan, so v.w. Sudan …   Pierer's Universal-Lexikon

  • soudan — Soudan, voyez Soldan …   Thresor de la langue françoyse

  • SOUDAN —    or THE LAND OF THE BLACKS    the cradle of the negro race, a vast tract of territory stretching E. and W. across the African continent from the Atlantic (W.) to the Red Sea and Highlands of Abyssinia (E.), between the Sahara (W.) and the Gulf… …   The Nuttall Encyclopaedia

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