Sexisme

Sexisme

Sexisme est un terme apparu dans les années soixante en parallèle avec l'essor du féminisme. Ce mot, calqué sur « racisme », a pour vocation de dénoncer les croyances, valeurs et attitudes fondées sur des modèles stéréotypés et intériorisés, bref, la construction genrée de la société. Le sexisme divise les rôles, habiletés, intérêts et comportements selon le sexe. Les effets principaux sont la discrimination envers les femmes et l'aliénation des deux sexes.

La critique du sexisme dénonce l'idée selon laquelle les caractéristiques différentes des deux genres masculin et féminin impliqueraient l'attribution de rôles, droits et devoirs distincts dans la société. Elle dénonce cette construction genrée de la société qui attribue un caractère, un rôle, des prédispositions physiques et affectives selon le sexe. La notion de sexe n'est alors plus une notion de sexe biologique (mâle et femelle) mais une construction sociale du genre féminin et du genre masculin limitant par la même le développement de l'individu sur les plans personnel, affectif, professionnel et social.

La lutte contre le sexisme est au cœur du féminisme et du masculisme. L'anti-sexisme combat la discrimination par le sexe. Le féminisme, lutte indissociable de l'anti-sexisme, se bat contre les injustices faites aux femmes, dont la domination d'hommes sur des femmes ou, plus largement, contre le patriarcat. Le masculisme quant à lui, se bat contre les injustices faites aux hommes ou, plus largement, contre le matriarcat

Les sociétés « traditionnelles » présentent souvent une spécialisation des rôles selon le sexe. Par exemple, les hommes se voient attribuer la politique, les arts et techniques et l'armée, tandis que les femmes sont assignées aux tâches ménagères, au soin des enfants et participent aux travaux agraires. Cette antique spécialisation des rôles a porté certains à croire en l'incapacité des femmes à être performantes dans les tâches intellectuelles[réf. souhaitée], ce qui a maintenant quasiment disparu grâce entre autres au féminisme.

Sommaire

Concepts voisins

Le sexisme est souvent rapproché de concept tels que le machisme, la misogynie ou la misandrie, mais le sens de ces mots diffère : la misogynie ou la misandrie désignent le mépris ou la haine du sexe opposé (respectivement féminin et masculin) ; ces sentiments amènent à rejeter l'égalité de statut entre femmes et hommes. Un « macho » refuse ainsi les tâches traditionnellement attribuées aux femmes, comme le travail domestique, car cela porterait atteinte à l'idée qu'il se fait de sa virilité.

Le sexisme, quant à lui, désigne de manière plus générale une conception de la société soutenant que les différences de conditions dans les sociétés traditionnelles dérivent de constantes naturelles résultant de différences empiriques, expressions d'une différence d'essence entre les hommes et les femmes. Selon ce point de vue, ces différences ont des implications profondes sur les structures de la société, comme la famille, l'entreprise ou l'État.

Le mouvement féministe

13 des 19 premières femmes députées au monde, élues aux élections parlementaires finlandaises de 1907 (en).

Le mouvement du féminisme, apparu au, plus ou moins, XVe siècle avec Christine de Pisan, Marie de Gourney au XVIIe siècle, pour ne prendre de l'ampleur qu'après la Première et surtout la Seconde Guerre mondiale, permettant une avancée vers l'émancipation de la femme et la visibilité et la critique de plus en plus grande des phénomènes de discrimination sexiste, quels que soient ses domaines. Malgré ce processus général amorcé d'abord dans les sociétés de l'Europe du Nord et de l'Amérique du Nord dans les années 1960, et suivi plus tardivement dans l'Europe latine (en particulier dans les pays méditerranéens où des régimes conservateurs, tels le franquisme, l'Estado Novo de Salazar ou le régime des colonels en Grèce étaient en place) et en Amérique latine (où des dictatures militaires conservatrices étaient aussi en place, parfois national-catholiques).

Les premières revendications ont porté sur le droit à l'éducation. Marie de Gournay, dans "L'égalité des hommes et des femmes" (1622), réclame l'accès à l'éducation pour les femmes et affirme que leur prétendue infériorité ne tient qu'au fait qu'elles n'aient pas accès à l'école. L'égalité hommes-femmes est le principal objectif du féminisme. Dès le XVIIIe siècle, les féministes réclamèrent le droit de vote des femmes, mouvement qui se poursuivra au début du XXème avec les suffragettes au Royaume-Uni, pour ne l'obtenir qu'au milieu du XXe siècle (1945 pour la France par exemple). Le mouvement revendique aussi l'égalité dans la sphère du droit personnel (mariage, divorce, autorité parentale, etc.), à l'autonomie économique et financière (droit au travail, droit d'utiliser un compte bancaire, etc.), et à la disposition de son corps, déliant la sexualité de la reproduction sexuelle (révolution sexuelle avec l'apparition des différents moyens de contraception et luttes pour l'avortement).

« Vous pouvez serrer messieurs, mon corset est en valeine. » Les Dessous Élégants, 1915 .

Ce mouvement n'a pas été restreint aux pays occidentaux, émergeant par exemple en Égypte dans les années 1920 (fondation de l'Union féministe égyptienne par Huda Sharawi en 1923), en même temps qu'aux États-Unis), ou en Tunisie (Tahar Haddad) [1]. Il n'a cependant pas eu autant d'influence dans ces pays qu'en Europe ou aux États-Unis. En Amérique latine, il a aussi été considérablement retardé. Depuis peu, on voit cependant des ébauches de mouvements en faveur des droits des femmes se diversifier dans le monde entier. On peut ainsi citer le congrès sur le féminisme musulman à Barcelone du 3 au 5 novembre 2006, ou encore une série de lois indiennes du 25 octobre 2006 qui ont modifié l'essentiel du droit de la famille dans un sens égalitaire[2].

Aujourd'hui le féminisme en France lutte pour conserver le droit à l'avortement, il a pour but l'émancipation complète des femmes et la totale égalité entre hommes et femmes. Il lutte contre la construction de genre qui perpétue le modèle de la domination masculine. Ailleurs le féminisme lutte toujours pour le droit à l'éducation des filles (comme en Afghanistan où les filles sont officiellement exclues de l'école, mais aussi parce que près des trois cinquième des enfants non scolarisés dans le monde sont des filles), pour l'acquisition de leurs droits politiques, etc.

Religion et sexualité

Articles connexes : Histoire de la sexualité et Mariage.

Les femmes seraient « passives » : ainsi, jusqu'au début du XXe siècle, les Églises Protestantes n'admettaient qu'un seul type de rapports sexuels : les rapports hétérosexuels vaginaux d'un couple marié, avec la femme sur son dos et l'homme au-dessus d'elle (position dite du missionnaire) ; tout autre rapport était considéré comme un péché et la femme ne pouvait refuser à l'homme d'avoir des rapports sexuels[réf. nécessaire]. Cette passivité supposée donne lieu également à des mutilations génitales féminines, notamment l'excision.

Pour l’Église Catholique, selon le livre d’Osée, il apparaît que de même que l’homme et la femme ont été créés à l’image et à la ressemblance de Dieu, de même l’époux doit aimer son épouse à l’image et à la ressemblance de l’amour que Dieu porte à son Église ! Comme le seul livre de la Bible qui décrit de manière concrète l’amour que Dieu a pour son Église est le Cantique des Cantiques, ce livre est aussi le manuel d’amour que tout couple Catholique se doit d’utiliser pour s’aimer parfaitement à l’image de l’amour entre Dieu et son Église. Il en découle que seules les positions où l’époux fait face à l’épouse peuvent respecter le parallélisme ci-dessus.

La position dite d’« Andromaque » où la femme maîtrise son plaisir et donc par là même celui qu’elle offre, qu’elle donne à voir, et à sentir à son époux, mais aussi position dans laquelle l’épouse est à genoux devant la tête, de son époux, qui lui, peut à l’aide de ses mains totalement libres, la remercier du bonheur qu’elle lui procure, par une multitude de caresses, est donc la plus recommandable. C’est celle décrite dans le Cantique des cantique en Ct 2, 3 : « Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, tel est mon chéri parmi les garçons. A son ombre, selon mon désir, je m'assieds [sur son pénis]; et son sperme est doux à mon vagin ».

La position dite du « missionnaire » (anglican, puisque ce terme est d’origine anglaise) est bien une position face à face, mais où la femme est complètement bloquée et écrasée sous son époux. Elle ne peut qu’être passive. Cette position est donc en totale opposition avec l’esprit de l’Evangile, où Jésus a toujours voulu un parfait équilibre harmonieux entre l’homme et la femme à l’image de celle qui existe entre le Christ et l’Église.

Les diverses méthodes contraceptives (pilules, préservatifs, etc.), contragestives (stérilets) et l'avortement sont illégaux dans certains pays [réf. nécessaire]. La morale dominante et la loi dénient dans certains pays à la femme un pouvoir de disposition total de son corps en matière de procréation. [réf. nécessaire]

Le divorce peut être limité, notamment au divorce pour faute à la demande du mari. Certaines sociétés religieuses admettent également des sévices corporels à l'encontre des femmes, à la discrétion du mari[réf. nécessaire].

Le mouvement hoministe

Article détaillé : hominisme.

L'hominisme, appelé aussi très souvent masculinisme, se concentre sur l'amélioration de la condition masculine.

Les revendications masculinistes : Ils dénoncent les jugements en matière de divorce ou de séparation qui aurait tendance a favoriser systématiquement la femme dans certains cas. Le droit des pères, notamment en ce qui concerne la garde des enfants, y serait insuffisamment reconnu. Ainsi, en France, jusqu'en 2002, l'enfant était confié dans 90% des cas à sa mère[3]. L'abolition du service militaire obligatoire par la plupart des États occidentaux au cours du XXIe siècle, traditionnellement imposé aux hommes, a constitué une avancée importante des droits masculins. Dans certains pays comme l'Allemagne ou la Suisse, le service militaire (Wehrpflicht en allemand) est obligatoire pour les hommes (sauf certaines exceptions) alors que les femmes ont la liberté d'intégrer ou non l'armée, à leur guise. D'après eux, les violences contre les hommes, en particulier conjugales, ne sont ni reconnues ni combattues par les pouvoirs publics[4]. Au Canada, jusqu'en 1999, seules les femmes étaient interrogées lors d'enquêtes importantes sur la victimisation en milieu conjugal[5],[6],[7],[8]. Ils dénoncent également la sur-mortalité masculine, résultante d'une sous-prise en compte de la santé des hommes. Enfin certains hoministes dénonçent la misandrie, qui est l'équivalent masculin de la misogynie.

Le constructivisme social

Hijras à New Delhi: une catégorie transsexuelle traditionnelle de l'Inde. Les différences hommes/femmes sont-elles naturelles?

Les constructivistes, affirment que la quasi-totalité, sinon la totalité, des discriminations et des différences entre hommes et femmes s'expliquent par les conceptions et l'idéologie culturelle et religieuse.

Le mouvement queer

Les positions queers (désignant les personnes LGBT, lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels ») mettent l'accent non seulement sur le genre, mais aussi sur tous les phénomènes d'inter-genre ou encore de « troisième sexe » : transexualisme (lorsque le genre subjectivement ressenti entre en conflit avec « le sexe naturel » ), intergenres (hermaphrodisme, etc.), dragqueens, etc., et soutiennent que la division même de l'humanité entre hommes d'un côté, femmes de l'autre, est une bipartition socio-historique ayant des effets de violence symbolique et parfois concrète dans l'imposition de catégories juridiques (c'est un homme ou une femme?) pour des personnes intersexuées).

Les Principes de Jogjakarta réaffirme en citant les mots de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes qu'il faut "abroger l'idée de l'inferiorité ou de la supériorité de l'un ou l'autre sexe ou d'un rôle stéréotypé des hommes et des femmes."[9]

Langage

Article connexe : Langage sexiste.

Les usages linguistiques, comme l'utilisation du masculin grammatical (ou plus rarement du féminin grammatical) dans les langues comportants le neutre ou l'absence de titres professionnels ne faisant pas référence au genre (voir féminisation des noms de métiers en français) sont également considérés[Par qui ?] comme des formes de sexisme.

Économie

Article connexe : Inégalités de revenus.

En France, les inégalités des hommes et des femmes devant les emplois demeurent.

Les salaires des femmes sont en moyenne plus faibles que ceux des hommes, même à poste et niveau de formation équivalents[10]. Cette différence de revenus est généralement attribuée aux discriminations[10].

Concernant les systèmes de retraite, les retraites par capitalisation (fonds de pension) désavantagent mécaniquement les femmes, contrairement aux systèmes par répartition, en étant calculé en fonction de l'espérance de vie[11]. Ainsi, au Chili, en 2008, la différence entre une femme médecin et un homme ayant cotisé à un fonds de pension depuis 1981, date de son instauration par la junte militaire, sur les mêmes bases, était flagrante: 550 euros pour une femme et 945 euros pour un homme[11].

Différences salariales entres professions historiquement féminines et historiquement masculines

Infirmier : une profession historiquement féminine

Le BIT préconise une rémunération égale entre les hommes et les femmes (principe À travail égal, salaire égal).

Cependant, toutes les statistiques relatives à la rémunération signalent un net désavantage aux professions historiquement féminines. À poste identique, les salaires des femmes sont souvent inférieurs à ceux des hommes dans plusieurs pays[12]. Des politiques tentent de palier ce déséquilibre par la promotion légale de la parité.[réf. souhaitée]

L'exercice du pouvoir en entreprise ou en politique est historiquement masculin et possède un salaire élevé.

Droit et politique

En France, jusque dans les années 2000, les femmes n'avaient qu'une place restreinte sur la scène politique[13], des mesures sur la parité ayant été progressivement mises en place. Leur égalité juridique n'est venue que dans les années 1960-70 (permission d'utiliser un carnet de chèque sans l'autorisation du mari, responsabilité parentale, etc.).

Diverses mesures législatives ont été prises dans plusieurs États pour promouvoir l'égalité homme-femmes. Le Parti travailliste britannique proposait ainsi, en 2010, la promulgation de l'Equality Bill (en) qui reprendrait la plupart des mesures promulguées antérieurement, en en ajoutant quelques-unes; le pape Benoît XVI s'est durement opposé à cette proposition de loi[14].

La discrimination fondée sur le sexe est illégale[précision nécessaire] dans de nombreux pays. Mais même dans les pays ayant établi l'égalité des sexes dans la loi, il peut rester des lois conférant une prérogative ou un devoir à un genre plutôt qu'à l'autre, par exemple concernant :

  • la transmission du nom ;
  • les obligations militaires ;
  • la dispense de certaines épreuves dans l'accès à certaines professions ;
  • l'âge de la retraite ;
  • les droits de rentes ou de garde en cas de divorce et de veuvage.
  • ou encore l'existence de services, de lieux réservés à un des sexes.

Sexualité et mariage

Articles connexes : Histoire de la sexualité et Mariage.

Les femmes seraient « passives » : ainsi, jusqu'au début du XXe siècle, l'Église n'admettait qu'un seul type de rapports sexuels : les rapports hétérosexuels vaginaux d'un couple marié, avec la femme sur son dos et l'homme au-dessus d'elle (position dite du missionnaire) ; tout autre rapport était considéré comme un péché et la femme ne pouvait refuser à l'homme d'avoir des rapports sexuels[réf. nécessaire]. Cette passivité supposée donne lieu également à des mutilations génitales féminines, notamment l'excision.

Les diverses méthodes contraceptives (pilules, préservatifs, etc.), contragestives (stérilets) et l'avortement sont illégaux dans de nombreux pays [Quoi ?][réf. nécessaire]. La morale dominante et la loi dénient le plus souvent à la femme un pouvoir de disposition total de son corps en matière de procréation. Même pour John Locke qui admet le droit de propriété sur son propre corps, l'être humain n'a pas le pouvoir d'en disposer librement.[réf. nécessaire]

Le divorce peut être limité, notamment au divorce pour faute à la demande du mari. Certaines sociétés admettent également des sévices corporels à l'encontre des femmes, à la discrétion du mari[réf. nécessaire].

La polygamie est presque toujours exclusivement polygyne (un homme pour plusieurs femmes)[15].

Notes et références

  1. Margot Badran, "Le féminisme islamique en mouvement", in 'Existe-t-il un féminisme musulman?, livre issu d'un colloque à Paris, septembre 2006, organisé par la Commission Islam et laïcité, en collaboration avec l'UNESCO. En-ligne, pp.49-71 (fr)
  2. Dans Courrier International
  3. divorce-famille.net
  4. Hommes battus, les oubliés des violences conjugales
  5. Enquête sur la violence envers les femmes effectuée par Statistiques Canada en 1993
  6. Enquête publiée par le Comité canadien sur la violence faite aux femmes au début des années 1990
  7. La violence envers les conjointes dans les couples québécois, 1998 produite par l'Institut de la statistique du Québec et publiée en 2003
  8. La nécessaire compréhension entre les sexes, Paul-Edmond Lalancette, Québec, 2008, ISBN : 978-2-9810478-0-9[réf. incomplète]
  9. Le Préambule des Principes de Jogjakarta
  10. a et b Les inégalités de salaires hommes-femmes : du temps de travail aux discriminations
  11. a et b Manuel Riesco, Séisme sur les retraites en Argentine et au Chili, Le Monde diplomatique, décembre 2008
  12. Statistiques et indicateurs sur les hommes et les femmes : tableau 5g Salaire des femmes relatif aux hommes (Women's wages relative to men's), United Nations Statistics Division, 22 avril 2005
  13. Libération La femme pas encore un homme politique
  14. Martin Beckford, Pope attacks Labour laws on equality, The Telegraph, 2 février 2010
  15. Elle n'existe que dans quelques rares sociétés comme les Guanches aux îles Canaries, ainsi que dans des peuples minoritaires ou aux faibles effectifs (comme au Mali). Voir les articles Polygamie et Polyandrie

Bibliographie

  • Asylon(s) numéro 1, octobre 2006 (dir. Jane Freedman), cf. entre autres Jérôme Valluy, « Les persécutions spécifiques aux femmes : Quelles connaissances ? Quelles mobilisations ? Quelles protections ? » [lire en ligne]
  • Évelyne Sullerot, Quels pères ? Quels fils ? chez Fayard - réédition 1995 en livre de poche).
  • Christiane Olivier, Les fils d'Oreste, ou la question du père (Flammarion 1994)
  • Élisabeth Badinter, XY - De l'identité masculine (réédition livre de poche 1995).
  • Nicole Bédrines, Régine Lilensten, Claude Rose Touati, Idées reçues sur les femmes, coll. « Anthologie de l'humour involontaire », éd. Hier et demain, 1978, 192 p. - (ISBN 978-2-7206-0047-0)
  • Jean Gabard (2006), Le féminisme et ses dérives - Du mâle dominant au père contesté, Les Éditions de Paris, 2006.
  • Patrick Guillot (2005), La cause des hommes, Viamedias, 2005.
  • Patrick Guillot (2011), La misandrie. Histoire et actualité du sexisme anti-hommes, GES, 2011.
  • Dossier de l'Express sur les violences conjugales, introduit par un article d'Élisabeth Badinter

Références extérieures

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encyclopedia universalis encyclopédie encarta UNICEF blog la domination masculine "A quoi joues-tu?" Projet européen (étude pour les professionnels de l'éducation sur les stéréotypes et le genre) Mélissa Blais et Francis Dupuis-Déri, "Qu'est ce que le masculinisme", in Le Mouvement Masculiniste au Québec, éditions Remue Ménage


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