Scor

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Logo de Scor
Création 1970
Siège social Drapeau de France Paris (France)
Direction Denis Kessler
Activité Réassurance
Site web www.scor.com

SCOR est un groupe français de réassurance, fondé en 1970, et dirigé par Denis Kessler.


Sommaire

Les Métiers

SCOR Global P&C

SCOR Global P&C regroupe les activités de SCOR en réassurance des risques de dommages et de responsabilité. En réassurance de dommages, SCOR compte parmi les cinq premiers réassureurs au monde, avec une présence majeure sur les marchés européens et de fortes positions dans le reste du monde à l’exception des États-Unis et des branches de responsabilités civiles. Ces sous-pondérations volontaires du Groupe sont liées aux deux caractéristiques majeures de sa politique, à savoir d’une part une appétence au risque modérée et une recherche de faible volatilité de ses résultats autour d’un bon niveau de rémunération des capitaux, et d’autre part, la gestion des cycles avec une anticipation de retour probable de l’inflation à relativement court terme qui incite à la prudence vis-à-vis des branches d’assurance à développement long.

Les activités de SGPC sont réparties de manière équilibrée entre les Traités de Dommages et de Responsabilités et les Facultatives d’accompagnement d’une part, et les Traités et les Facultatives de Spécialités et les Facultatives de grands risques d’autre part.

  • Les Traités de Dommages et de Responsabilités : le métier est marqué par les spécificités locales de chaque marché ; il nécessite une approche technique fondée sur une forte présence locale qui donne une connaissance en profondeur de l’environnement juridique et social des risques, des conditions des marchés d’assurance directe et de leurs évolutions prévisibles ainsi que des besoins des assureurs en matière de financement et de transfert de risques. Les fonctions centrales transversales de tarification actuarielle, de souscription, de modélisation, de gestion des risques et des sinistres, de marketing et de R&D offrent leur expérience et leur savoir-faire aux clients de SGPC. Les Traités de Dommages et de Responsabilités constituent le cœur de l’activité P&C et sont organisés autour de trois régions : Europe / Proche et Moyen-Orient / Afrique ; Amériques ; Asie-Pacifique.
  • Les Spécialités et les Grands Risques : l’approche est globale sur un large éventail de secteurs économiques. Le portefeuille d’activités se répartit en quatre grandes composantes :
  • Business Solutions, exclusivement dédiée à la souscription des grands risques industriels en dommages aux biens et en responsabilité civile dans des secteurs comme les ressources naturelles (onshore, offshore, construction navale et mines) et les risques commerciaux et industriels (industries manufacturières, entreprises financières et de services).
  • Les joint-ventures et partenariats avec les participations aux Lloyd’s, MDU (Medical Defense Union) et GAUM (Global Aerospace Underwriting Managers).
  • Les lignes de Spécialités 1 regroupant l’Agriculture, le Transport, les catastrophes naturelles aux États-Unis, la Construction et le Bris de machines.
  • Les lignes de Spécialités 2 avec l’Aviation, le Crédit-Caution, l’assurance décennale et l’Espace.

Grâce à son offre étendue, son niveau d’expertise reconnu et son image de marque très positive, la notoriété de SGPC n’a cessé de progresser durant ces dernières années. L’étude bi-annuelle d’évaluation des compagnies de réassurance Non-Vie du cabinet de conseil spécialisé Flaspöhler réalisée en 2010 confirme ce statut et conclut à une très forte progression de la notoriété et de la satisfaction de SGPC, démontrant ainsi la profondeur de son fonds de commerce, son renforcement ces dernières années, et son potentiel de croissance. En Europe, SGPC se classe globalement 4ème meilleur réassureur toutes catégories confondues, 3ème réassureur le plus recommandé par des cédantes au « Net Promoter Score ® » ou en termes de « capacité à croître ». En Asie, SGPC ressort 7ème meilleur réassureur, 1er en Inde, 4ème au Japon, en Corée du Sud et à Taiwan et réassureur le plus recommandé sur ces quatre derniers pays.

SCOR Global Life

SCOR Global Life (SGL), entité de réassurance Vie de SCOR, figure parmi les cinq premiers réassureurs Vie mondiaux. Grâce à un réseau de 31 bureaux et filiales desservant plus de 80 pays, les spécialistes Vie de SGL s’adaptent aux spécificités locales de chaque marché, offrant ainsi aux clients un service de proximité créatif, efficace et apprécié.

SGL est structuré autour de trois unités opérationnelles :

  • une unité basée à Paris (Market Unit 1) et couvrant les zones Europe du Sud, de l’Ouest et l’Asie-Pacifique
  • une autre à Cologne (Market Unit 2) qui couvre l’Europe de l’Est et centrale ainsi que le Moyen-Orient
  • une unité à Londres (Market Unit 3) couvrant l’Amérique du Nord, l’Amérique latine, la Scandinavie, le Royaume-Uni et l’Irlande.

SGL propose une offre de produits et de services élargie adaptée aux demandes spécifiques des cédantes sur l’ensemble des risques d’assurance. SGL dispose d’une expertise en Décès, Invalidité (Suède, Allemagne), Accident, Dépendance, Longévité et Maladies redoutées (Royaume-Uni) et offre une couverture sur l’ensemble des produits individuels, collectifs et emprunteurs. SGL offre à ses clients des services à haute valeur ajoutée : équipe dédiée à la sélection des risques, mise à disposition d’outils de tarification, analyses de portefeuilles, gestion des sinistres, cycles de formation.

Afin de faire bénéficier nos clients des informations les plus récentes, les centres de R&D de SGL collaborent régulièrement avec des chercheurs et des établissements d’enseignement supérieur qui font autorité dans leur domaine. Grâce à ces partenariats, les centres de R&D bénéficient d’une large palette d’expertises qui contribuent à renforcer nos compétences en matière d’évaluation du risque.

  • Centre R&D Assurance Longévité et Mortalité (CERDALM) : La mortalité et la longévité sont des risques très présents au sein des portefeuilles des assureurs, notamment au travers des produits de prévoyance décès et des rentes viagères. Ce centre associe expertise statistique et recherche actuarielle opérationnelle afin de modéliser et d’anticiper les risques. Il développe aussi des outils destinés à faciliter l’analyse des sinistres. Ses services d’étude de portefeuilles et de projection du risque permettent aux clients de prévoir les tendances des risques et de faire évoluer leurs gammes de produits.
  • Centre R&D Assurance Invalidité et Maladies redoutées (CERDI) : Bénéficiant de l’expérience internationale de SGL, ce centre évalue et projette les tendances majeures en matière de maladies graves et de facteurs de risque d’invalidité. La corrélation de la sinistralité invalidité et des cycles économiques est l’un des sujets à l’étude. Grâce à une approche du risque locale, le centre est en mesure d’informer les nouveaux marchés des derniers développements de produits au niveau international. A travers ses études de portefeuilles, ce centre offre à nos clients un conseil personnalisé en matière de conception des produits et de suivi du risque.
  • Centre R&D Assurance Dépendance (CIRDAD) : Ce centre étudie les risques liés à l’assurance Dépendance et offre une aide en matière de pilotage des engagements à long terme. Outre le suivi global de l’offre Dépendance, ce centre a développé de nombreux produits d’assurance. Aujourd’hui considéré comme un acteur majeur en Europe continentale et en Asie, il bénéficie d’une présence particulièrement forte en France et en Corée du Sud.
  • Centre R&D Sélection Médicale et Acceptation des sinistres (CREDISS) : Notre centre international de R&D sur la Sélection médicale et l’Acceptation des sinistres assure le pilotage et la mise en œuvre de notre politique de sélection des risques et d’acceptation des sinistres au sein de l’ensemble des divisions de SGL. Ce centre procède également au suivi des avancées médicales, dont il évalue l’impact sur le secteur de l’assurance. Il analyse les causes et les circonstances des sinistres et vérifie la bonne application de la politique de sélection des risques.

SGL se développe afin d’offrir à ses clients une gamme étendue de produits et de services :

  • ReMark, filiale à 100 % de SGL, conçoit et réalise des programmes de marketing direct qui établissent et entretiennent la fidélité de la marque tout en augmentant la valeur et la rentabilité de chaque client. ReMark aide les assureurs, les institutions financières et les groupements affinitaires à acquérir, développer et fidéliser une clientèle rentable.
  • SCOR Telemed est une filiale spécialisée dans la télé-souscription dont la vocation est de faciliter la démarche de souscription et de tarification des assureurs. Cette entreprise a développé un logiciel de dernière génération pour réaliser les télé-entretiens et possède un système de sélection des risques automatisé permettant de traiter tous les cas des plus simples aux plus complexes.

Ces nombreux développements renforcent l’image déjà très positive de SGL auprès de ses clients. Selon l'enquête Flaspöhler réalisée en 2010, SGL est classé par ses clients parmi les quatre premiers meilleurs Réassureurs Vie en Europe avec une très forte progression dans la perception client depuis 2008. SGL est également élu 1er réassureur Vie en France, en Italie, au Royaume-Uni & en Irlande et au Benelux, et classé second pour l’Espagne et le Portugal. SGL atteint par ailleurs la 3ème place en termes d'orientation Client.

SCOR Global Investments

Les équipes de SCOR Global Investments mettent en œuvre une politique d’investissement prudente qui répond aux objectifs stratégiques déterminés par le Groupe et assignés à la gestion d’actifs, à savoir :

  • assurer au Groupe un niveau de rentabilité compatible avec ses objectifs de long terme définis dans le plan stratégique et en adéquation avec son appétit pour le risque ;
  • préserver le capital par une évaluation du niveau de risque acceptable et une sélection rigoureuse des actifs ;
  • garantir un niveau de solvabilité suffisant quel que soit l’environnement économique et financier.

Dans ce contexte, SCOR s’efforce de détecter en permanence les premiers signes susceptibles d’engendrer des variations de marché significatives et d’adapter en conséquence, et extrêmement rapidement, sa politique d’investissement. Ainsi, depuis le début de 2007, cinq risques majeurs ont été identifiés en amont.

  • Début 2007 : les premiers signaux avant-coureurs de la crise

SCOR a identifié, dès le début de 2007, les premières alertes sur les marchés financiers, en provenance en particulier du marché de l’immobilier aux Etats-Unis. Dans un contexte de marché de plus en plus incertain, la première mesure d’ampleur a consisté à réduire très sensiblement l’exposition du portefeuille d’investissement au risque actions et aux classes d’actifs volatiles.

  • 2007 : la liquidité comme risque majeur

Face à la montée de l’inquiétude sur les marchés financiers en 2007, SCOR a très vite envisagé la possibilité d’une crise de liquidités en cas de propagation de la crise des subprimes à d’autres pans de l’économie et à l’ensemble du secteur financier. La politique d’accumulation de liquidités mise en place dès 2007 a permis au Groupe de protéger la valeur de ses actifs : fin mars 2009, près de 40 % des actifs étaient investis en titres très liquides à moins d’un an.

  • Fin 2008 : l’émergence du risque souverain

Fin 2008, SCOR a identifié l’émergence du risque souverain lié à l’augmentation vertigineuse des niveaux d’endettement public et aux plans de relance massifs. SCOR Global Investments qui, en réponse à l’émergence de ce risque, avait élaboré une matrice de suivi des risques pays, a initié une réduction de son exposition sur les pays périphériques de la zone euro dès le quatrième trimestre 2008. SCOR a d’ailleurs largement communiqué, lors de sa journée investisseurs en juillet 2009, sur ses inquiétudes vis-à-vis du risque souverain et sur les décisions d’investissement qui en ont découlé. Ce risque est resté une préoccupation majeure tout au long de 2009 et de 2010 et le Groupe a choisi de rester à l’écart des pays européens périphériques malgré des taux de rentabilité parfois exceptionnels. Les risques de restructuration de la dette et la possible propagation de la défiance à l’ensemble des pays de la zone euro a conduit à privilégier l’Allemagne et dans une moindre mesure la France pour les investissements en titres d’État de la zone.

  • 2009 : retour de l’inflation ?

Face aux plans massifs de relance accompagnés d’injection de liquidités sans précédent de la part des banques centrales, mais également en raison d’une forte demande dans les pays émergents poussant à la hausse les prix des matières premières, SCOR a identifié dès la fin 2008 que le retour de l’inflation pouvait devenir un risque majeur dans les années à venir. Le Groupe a ainsi fortement renforcé, dès février 2009, ses investissements dans des titres indexés sur l’inflation française, européenne, britannique et américaine. Cette poche d’investissement atteint aujourd’hui un milliard d’euros.

Le positionnement du portefeuille vis-à-vis du possible retour de l’inflation s’est traduit au sein de la poche « Actions » par un renforcement de l’exposition aux secteurs industriels et aux sociétés qui devraient bénéficier positivement de cette perspective. L’immobilier, qui est un bon rempart à long terme contre l’érosion monétaire, est également privilégié depuis la fin de 2009, avec une focalisation plus particulière sur les immeubles de bureaux d’excellente qualité, accompagnés d’un bail sécurisé à moyen ou long terme auprès d’un locataire ne présentant pas de risque de contrepartie élevé. Enfin, un portefeuille d’investissement dans les matières premières a été mis en place progressivement tout au long de 2010 pour bénéficier de la forte corrélation historique de cette classe d’actifs avec l’inflation.

  • 2010 : le risque d’une hausse brutale des taux

Dès 2009, dans un environnement marqué par le risque déflationniste et des niveaux de taux d’intérêt historiquement bas, SCOR a identifié un risque de remontée brutale des taux d’intérêt. Afin d’en minimiser l’impact sur le portefeuille largement investi en titres à revenus fixes, SCOR a mis en place une stratégie dite de « rollover ». Cette stratégie d’investissement consiste à s’assurer d’un volant significatif de liquidités provenant des remboursements et des coupons obligataires afin de bénéficier de la hausse des taux lors des réinvestissements, tout en pouvant saisir à court-terme des opportunités de marché. Ainsi, au 31 décembre 2010, cette politique de « rollover » permet à SCOR de cumuler près de 4,4 milliards d'euros de liquidités disponibles à un horizon de 24 mois. De manière corolaire, la duration du portefeuille obligataire est relativement faible, à 3,4 années (hors liquidités), et inférieure à la duration des passifs du Groupe.

Le portefeuille obligataire a été repositionné pendant 2010 pour accroître la proportion de titres à taux variables, ajouter de la convexité au sein de la poche « Inflation » et diversifier le portefeuille « Crédit » sur des actifs faiblement corrélés avec la hausse des taux d’intérêt, comme les marchés émergents ou les obligations à haut rendement (« high yield »).

Face à la très forte volatilité attendue sur les devises, le Groupe maintient une politique stricte de congruence entre ses actifs et ses engagements au passif. Les actifs financiers du Groupe sont ainsi investis dans les mêmes devises que les passifs de réassurance. Une analyse régulière de la position nette de change est effectuée afin de limiter l’effet des fluctuations des taux de change, soit par la réalisation d’arbitrages au comptant, soit par la mise en place de couvertures à terme.

Dans le cadre de la présentation du plan stratégique « Strong Momentum » en septembre 2010, le Groupe a dévoilé une approche innovante en matière de gestion actif-passif (« ALM »), fondée sur le concept de « buckets ». Cette approche vise à construire des portefeuilles d’actifs adossés au passif par type d’activités (les « buckets ») et non plus seulement pour l’ensemble du Groupe.

Six « buckets » (trois pour les activités Vie et trois pour les activités Non-Vie) ont été identifiés pour les activités de réassurance, avec pour chacun d’entre eux des caractéristiques homogènes en termes de ligne de produits, de duration, de profil de cash-flows et/ou d’exposition à certains risques économiques comme l’inflation. La stratégie d’investissement à l’intérieur de chacun de ces six « buckets » consiste à garantir la capacité du Groupe à faire face à ses engagements vis-à-vis de ses clients, et donc privilégie les actifs obligataires de qualité. Un septième « bucket » couvre les fonds propres du Groupe, ressource disponible à long terme. Les actifs financiers qui leur sont adossés doivent garantir la solvabilité du Groupe.

Gouvernance

Le Conseil d’administration

Le Conseil d’administration de SCOR, présidé par Denis Kessler, est composé de 16 membres : 15 administrateurs, dont 10 administrateurs indépendants, et un censeur, de plusieurs nationalités, qui disposent de compétences dans les domaines financiers, assurantiels, comptables et industriels.

Les administrateurs sont Denis Kessler, Président-Directeur général de SCOR SE, Carlo Acutis*, Vice-président de Vittoria Assicurazioni S.p.A, Gérard Andreck(1), Président du groupe Macif, Allan Chapin, associé de Compass Advisers LLP, administrateur du groupe Pinault Printemps Redoute (PPR) et Président de la French American Foundation, Peter Eckert(1), Président de la banque Clariden Leu, Daniel Havis, Président-Directeur général de la MATMUT, Daniel Lebègue(1), administrateur de Technip et Président de l’Institut français des administrateurs (IFA), André Lévy-Lang(1), notamment professeur associé à l’université Paris-Dauphine, Président du Conseil de surveillance des Echos et Vice-président de l’Institut français des relations internationales, Monica Mondardini(1), Directrice générale de Gruppo Editoriale L’Espresso SpA, Luc Rougé, administrateur de SCOR SE, Médéric Prévoyance représenté par Guillaume Sarkozy, Délégué général du groupe Malakoff Médéric, Herbert Schimetschek(1), Président du Directoire de la société Austria Versicherungsverein auf Gegenseitigkeit Privatstiftung (Holding), Jean-Claude Seys(1), Vice-président et administrateur délégué de COVEA, Claude Tendil*, Président-Directeur général du groupe Generali en France et Président du groupe Europ Assistance, et Daniel Valot*, Conseiller référendaire à la Cour des comptes.

Le censeur est Georges Chodron de Courcel, Directeur général délégué de BNP Paribas.

(1) Administrateurs indépendants

Le Comité exécutif Le Comité exécutif de SCOR est composé de Denis Kessler, Président-Directeur général de SCOR SE, de Julien Carmona, Chief Operating Officer de SCOR SE, de Paolo De Martin, Directeur financier de SCOR SE, de Benjamin Gentsch, Directeur général adjoint de SCOR Global P&C SE, de Frieder Knüpling, Directeur général adjoint de SCOR Global Life SE, de Gilles Meyer, Directeur général de SCOR Global Life SE, de Victor Peignet, Directeur général de SCOR Global P&C SE, de Philippe Trainar, Chief Risk Officer de SCOR SE, et de François de Varenne, Président du Directoire de SCOR Global Investments SE.

Chiffres

Primes brutes émises 2010 : € 6 694 millions

SCOR Global P&C : 55% | SCOR Global Life : 45%

Résultats 2010 En millions d'€uros
Primes brutes émises 6 694
Primes nettes acquises 6 042
Produits financiers (bruts de frais) 690
Résultat opérationnel 490
Résultat net 418
Ratio combiné Non-Vie 98,9%
Marge opérationnelle Vie 7,0%
Produits des placements (nets de frais) 2,4%


Bilan au 31/12/2010 En millions d'€uros
Placements (y compris trésorerie et équivalents) 20 878
Provisions brutes 21 957
Fonds propres(1) 4 652
Actif net comptable par action(2) (en €) 23,96
Total des actifs 28 722

(1) Minorités comprises (2) Minorités non-comprises

Historique

Créé en 1970 à l'inititaive des pouvoirs publics français, le Groupe SCOR est à l'origine une société privée, détenue en majorité par des actionnaires publics, notamment la Caisse centrale de réassurance (CCR) avec 48,1 % des parts. L'objectif de cette opération est d'instaurer une société française de réassurance de stature internationale capable de concurrencer les acteurs existants.

Poussé par ses premier succès, SCOR profite des années 1970 et du début des années 1980 pour s'internationaliser. Trois ans après sa fondation, SCOR ouvre des bureaux à Hong Kong (1972), à Londres (1973), à Dallas (1974) et à Madrid (1976). L'établissement du bureau madrilène, chargé des affaires espagnoles et latino-américaines, conduit à l'ouverture de deux autres succursales à Mexico et à Bogota. SCOR s'établit à Sydney en 1976, puis à Montréal, à Toronto, à Singapour et à Tokyo en 1977, témoignant de la montée en puissance de la société, rapidement devenue un acteur à part entière sur le marché mondial.

En 1988, SCOR s'implante en Italie par le biais du rachat de La Vittoria Riassicurazioni, société renommée fondée à Rome en 1912. L'année suivante, SCOR et UAP Réassurances décident de fusionner leurs activités Vie et Non-Vie. Le Groupe renforce sa présence sur le marché allemand, par l'acquisition en 1989 de Deutsche Kontinentale Rück, anciennement Magdeburger Rück.

En 1989, SCOR et UAP Réassurances regroupent leurs activités de réassurance Non-Vie et Vie à l'occasion d'une restructuration du capital de SCOR SE et de la cotation de la Société à la bourse de Paris.

Au cours de cette période, SCOR développe ses activités en Amérique du Nord, accroissant ainsi la contribution de la région au chiffre d'affaires du Groupe de 15% en 1990 à 25% en 1995.

En 1992, SCOR ouvre une nouvelle filiale aux Bermudes, appelée Commercial Risk Partners (CRP) et spécialisée dans le transfert alternatif des risques. Cette joint venture entre SCOR (65%) et Western General Insurance (35%) connaît une expansion extrêmement rapide de sorte qu'en 1999, SCOR décide d'en acquérir l'ensemble des parts. CRP est un assureur et réassureur spécialisé possédant un portefeuille d'activités très diversifié à l'échelle mondiale. Acteur majeur du marché du transfert alternatif des risques (ART), CRP offre à ses clients des alternatives aux mécanismes d'assurance et de réassurance traditionnels en vue d'une gestion rentable des risques. En novembre 1995, SCOR annonce enfin la restructuration de son actionnariat. Jacques Blondeau déclare que HCS, pacte des actionnaires entre UAP, AGF et AXA, qui détient 48,5% de SCOR, doit fusionner avec SCOR SA. UAP opte finalement pour la mise en vente de l'ensemble de ses parts (26%) par le biais d'une offre globale qui sera souscrite quatre fois.

L'offre coïncide avec l'introduction de SCOR à la Bourse de New York, ce qui en fait la première société de réassurance européenne cotée au NYSE.

En juillet 1996, SCOR SE rachète à la société d'assurance américaine Allstate Insurance Company son portefeuille de réassurance et double, par cette opération, la part des Etats-Unis dans l'activité du Groupe.

Tout en maintenant sa politique de présence locale active sur les principaux marchés et de nouvelles implantations dans des pays émergents en forte croissance, le Groupe poursuit au cours des années suivantes ses efforts de simplification des structures et de rationalisation de son organisation.

Ainsi, la même année SCOR décide d'installer à Singapour le siège de ses opérations asiatiques et de créer une nouvelle entité : SCOR Réassurance Asie-Pacifique. Dans le cadre de sa stratgie d'expansion en Asie, SCOR signe, le 15 ôût 1996, à Bangkok, un accord de collaboration entre sa filiale SCOR Vie et THAI Reinsurance Company. A cette époque, SCOR est déjà l'un des principaux réassureurs du marché thaïlandais Non-Vie. Entre 1996 et 2000, SCOR poursuit son expansion dans de nouvelles régions du monde en s'installant à Rio de Janeiro, à Pékin, à Moscou et à Séoul.

En 1998, SCOR et SOLAREH constituent SOLAREH SA, détenue aujourd'hui à parts égales par SCOR Global Life SE et SOLAREH International, dont l'objet est de faciliter la réinsertion des invalides par des services de réadaptation, de prévention et de formation offerts aux organismes assureurs en France qui se réassurent auprès du Groupe.

En 1999, SCOR SE rachète les 35% détenus par Western General Insurance dans Commercial Risk Partners (CRP) aux Bermudes, devenant ainsi actionnaire à 100% de cette filiale.

En 2000, SCOR SE rachète Partner Re Life aux Etats-Unis lui permettant d'assurer l'accroissement de son acctivité en réassurance Vie sur le marché américain.

En 2001, SCOR SE rachète les sociétés SOREMA S.A. et SOREMA North America pour accroître ses parts de marché et bénéficier pleinement du retournement de cycle de la réassurance Non-Vie.

La même année, SCOR SE, en liaison avec des investisseurs internationaux, crée une société de réassurance à Dublin, Irish Reinsurance Partners Ltd ("IRP"), devenue depuis SCOR Global P&C Ireland Ltd, au capital de EUR 300 millions afin de renforcer les fonds propres du Groupe et ainsi d'augmenter sa capacité de souscription pour mieux profiter de la phase haussière du cycle de réassurance.

2001 et 2002 resteront des années difficiles pour SCOR. En 2002, SCOR vend à NATEXIS l’ensemble des parts qu'il détient dans le capital de la COFACE, une opération qui lui rapporte quelque 96 millions d’euros. Cette somme permet d’accroître les fonds propres du Groupe et lui octroie un surplus de liquidités à hauteur de 290 millions d’euros. En vue de restaurer la confiance des investisseurs et des clients, et de reconstruire l’assise financière, Denis Kessler est nommé en novembre 2002 Président-Directeur général de SCOR.

À son arrivée, Denis Kessler lance un plan stratégique baptisé Back on Track couvrant les années 2002-2004. L’objectif est de restaurer la solvabilité de SCOR par le biais d’une augmentation de capital, de mettre en place un plan de souscription orienté vers des produits et des marchés plus rentables, de mieux maîtriser l’activité du Groupe et de réformer la gouvernance d’entreprise.

Le 21 novembre 2002, peu après la nomination du nouveau PDG, SCOR annonce le lancement d’une augmentation de capital, structurée autour d’une émission de droits de souscription préférentielle, destinée à lever 381 millions d’euros. Les fonds rassemblés par le biais de cette augmentation de capital doivent servir à renforcer la capacité de souscription du groupe SCOR dans les secteurs d’activité visés.

Les objectifs du plan Back on Track sont réalisés en 2004 : les provisions et le capital de SCOR ont été ramenés à un niveau confortable et la structure de souscription a été réorientée.

En 2004, SCOR adopte une stratégie visant à accroître sa présence en Asie. Le Groupe dépose une demande de licence pour mener à bien des opérations de réassurance en Chine. Il se voit également octroyer une licence lui permettant de souscrire des affaires de réassurance en Corée du Sud.

Toujours en 2004, constatant le succès du plan Back on Track, le Groupe décide d’adopter un nouveau plan stratégique triennal, baptisé Moving Forward (2004-2007). Ce plan est destiné à offrir aux clients du Groupe un niveau de sécurité A et à assurer à ses actionnaires un niveau de rentabilité satisfaisant.

En juin 2005, SCOR acquiert les intérêts minoritaires d’IRP suite à la résiliation des traités quote-part entre IRP, SCOR SE et certaines filiales du Groupe avec effet à la date du 31 décembre 2004. Tous les passifs, droits et obligations d’IRP au titre des traités quote-part font l’objet d’une novation au profit de SCOR au cours du mois d’octobre 2005. IRP devient en 2007 SCOR Global P&C Ireland Ltd et co-réassure depuis début 2008 des affaires, notamment britanniques, avec d’autres entités de l’activité Non-Vie.

Le 16 mai 2006, SCOR SE apporte l’ensemble de ses activités de réassurance Non-Vie en Europe, comprenant les Traités Dommages & Responsabilité (y compris l’activité Crédit Caution), les Grands risques d’entreprise et la réassurance de Construction à une société du Groupe, la Société Putéolienne de Participations, dont la raison sociale est modifiée en SCOR Global P&C, filiale française détenue à 100 % par SCOR, avec effet rétroactif au 1er janvier 2006. En 2007, SCOR Global P&C adopte le statut de société européenne par voie de fusion-absorption de SCOR Deutschland Rückversicherungs AG et de SCOR Italia Riassicurazioni SpA.

Le 21 novembre 2006, le Groupe réalise l’acquisition de Revios Rückversicherung AG (« Revios »), lui permettant de constituer un réassureur Vie mondial de premier rang. Le rapprochement de Revios et de SCOR VIE donne naissance à SCOR Global Life SE, entité opérationnelle ayant un volume de primes brutes émises annuel de EUR 3 035 millions au 31 décembre 2010.

Le 10 janvier 2007, SCOR SE augmente sa participation (qui s’élevait à 10,2 % depuis 1994) à 39,7 % du capital et 40,2 % des droits de vote de ReMark.

Le 22 août 2007, SCOR Global Life SE annonce détenir 98,67 % du capital de ReMark, désormais rattaché à la Market Unit 1 de SCOR Global Life. Créé en 1984, ReMark est un acteur important du marketing direct de produits d’assurance Vie. Le 8 août 2007, SCOR Global Life SE acquiert 100 % de Alfinanz Asia, entité elle aussi spécialisée dans le marketing direct de produits similaires à ceux de ReMark. Depuis 2009, SCOR Global Life SE détient 100 % de ReMark.

Depuis le 30 août 2007, SCOR SE prend le contrôle de Converium Holding (devenu SCOR Holding (Suisse)).

Après l’acquisition d’actions de SCOR Holding (Switzerland) (anciennement Converium) sur le marché, SCOR SE détient, le 22 octobre 2007, plus de 98 % de SCOR Holding (Switzerland), lui permettant de lancer, le 25 octobre 2007 une action en annulation des actions SCOR Holding (Switzerland) non encore détenues par le Groupe.

A la suite de cette acquisition, le Groupe devient le cinquième réassureur mondial multi-branches( ), avec des positions de premier ordre sur les marchés de la réassurance Vie, des spécialités, des grands risques d’entreprise et des traités, d’après les classements figurant au Global Reinsurance Highlights 2010 de Standard & Poor’s, selon une base pro forma définie comme l’addition des primes brutes émises en 2008 par les entités du Groupe.

SCOR Holding (Switzerland) retire de la cote du New York Stock Exchange ses American Depositary Shares le 7 janvier 2008. Suite à ce retrait de la cote, SCOR Holding (Switzerland) demande qu’il soit mis fin à l’enregistrement de ses titres auprès de la SEC. La fin de l’enregistrement des titres de SCOR Holding (Switzerland) intervient le 4 septembre 2008. Par ailleurs, suite à la demande de retrait formulée par SCOR Holding (Switzerland), la SWX Swiss Exchange retire, par décision du 14 novembre 2007, les actions de SCOR Holding (Switzerland) de la cote à compter du 30 mai 2008.

Suite à l’acquisition de Converium et de Revios par SCOR SE, l’intégration de ces structures est réalisée dans le cadre d’une conception innovante en adéquation avec la nouvelle dimension, globale et multiculturelle du Groupe : la Hub Company.

Ce modèle est conçu autour de six plates-formes structurées autour des fonctions et non plus par entités juridiques. Chaque plate-forme assume des responsabilités locales, régionales et mondiales.

Les hubs sont mis en place progressivement : le 5 mai 2008 pour le hub de Cologne, le 20 mai 2008 pour le hub de Londres, le 18 juin 2008 pour le hub Amérique, le 27 juin 2008 pour le hub Asie-Pacifique, le 27 janvier 2009 pour le hub de Zurich, et le 24 février 2009 pour le hub de Paris.

Le nouveau plan stratégique de SCOR, Dynamic Lift, qui couvre la période 2007-2010 a pour objectif de garantir un retour sur fonds propres après impôts de 900 points de base au-dessus du taux sans risque à travers le cycle et d’offrir aux clients un niveau de solvabilité de type « A+ » selon le nouveau modèle proposé par S&P.

Le Groupe crée, le 21 avril 2008, un bureau de représentation en Afrique du Sud appelé à réaliser des activités Non-Vie. Le 30 juin 2009, le Groupe annonce l’obtention par SCOR SE auprès du FSB, organisme sud-africain de réglementation du secteur de l’assurance, de la licence nécessaire aux fins d’exercer son activité de réassurance Vie et Non-Vie. Le bureau de représentation Non-Vie du Groupe à Johannesburg devient ainsi en 2009 une filiale de plein exercice Vie et Non-Vie de SCOR, dénommée SCOR Africa Limited. Les activités de cette filiale couvrent les marchés africains anglophones et lusophones ainsi que l’île Maurice.

Le 31 juillet 2008, SCOR conclut un accord avec le groupe Malakoff Médéric, leader sur le marché français de la protection sociale, en vue d’acquérir 100 % du capital social et des droits de vote de Prévoyance et Réassurance et de sa filiale de réassurance de personnes Prévoyance Ré. Cet accord comprend également la signature d’un accord commercial de cinq ans entre SCOR et Malakoff Médéric. La transaction est signée le 24 octobre 2008 et donne lieu à la remise au groupe Malakoff Médéric d’actions SCOR SE auto-détenues. Cette opération renforce le rôle du Groupe sur le marché français de réassurance de personnes et auprès des acteurs de l’économie sociale.

Le 27 octobre 2008, SCOR Global Life SE immatricule en Espagne la société SCOR Telemed, filiale détenue à 100 %. L’objet de cette société est la réalisation d’entretiens médicaux téléphoniques en vue de la télé-sélection d’assurance Vie. L’activité de cette filiale est lancée le 18 novembre 2009 pour offrir à ses clients des services à forte valeur ajoutée dans le domaine de la télé-sélection.

Le 29 octobre 2008, le Groupe annonce la décision de créer la société de gestion de portefeuille SCOR Global Investments SE, troisième entité opérationnelle du Groupe aux côtés de SCOR Global P&C et de SCOR Global Life SE. Cette nouvelle structure, immatriculée le 2 février 2009, est appelée à être en charge de la gestion de l’ensemble du portefeuille d’investissements de toutes les entités juridiques du Groupe.

Le 21 novembre 2008, SCOR annonce sa décision de créer une filiale de réassurance en Russie (Moscou) afin d’y développer ses activités Vie et Non-Vie. Cette société, détenue par SCOR, est immatriculée le 24 décembre 2008 sous la dénomination de SCOR Perestrakhovaniye.

Le 19 mai 2009, SCOR annonce l’acquisition d’ESG Direct Asia par ReMark, filiale à 100 % de SCOR Global Life SE.

Le 18 juillet 2009, SCOR Global Life US, filiale à 100 % du Groupe, parvient à un accord définitif en vue d’acquérir XL Re Life America Inc., filiale de XL Capital Ltd, pour un montant de EUR 31,7 millions. La réalisation définitive de cette acquisition est annoncée le 4 décembre 2009. Cette acquisition permet à SCOR Global Life d’étendre son offre en mortalité et de renforcer son positionnement aux Etats-Unis.

Le 8 octobre 2009, SCOR Global Life SE ouvre une succursale Vie aux Pays-Bas afin de renforcer sa présence et son positionnement sur ce marché.

Le 23 mars 2010, SCOR Global Life SE annonce l’ouverture d’un bureau de représentation en Israël pour le marché Vie et Santé israélien.

Le 7 avril 2010, le Groupe annonce que la China Insurance Regulatory Commission (CIRC) accorde à SCOR SE une licence mixte qui permet désormais au Groupe de pratiquer, outre ses activités actuelles de réassurance Non-Vie, des activités de réassurance Vie et Santé en Chine. La licence pour exercer des activités de réassurance Non-Vie lui avait été accordée par la CIRC en octobre 2006, et les souscriptions ont débuté en 2008.

Le plan stratégique de SCOR Dynamic Lift V2 étant parvenu à son terme, SCOR lance le 8 septembre 2010 son nouveau plan stratégique Strong Momentum couvrant la période 2010-2013. La capacité démontrée de SCOR à absorber des chocs et sa position concurrentielle actuelle permettent d’accroître légèrement l’appétence aux risques du Groupe pour les années 2010-2013 et d’envisager à la fois une rentabilité et une solvabilité renforcées. Strong Momentum vise ainsi trois objectifs principaux : l’optimisation du profil de risque du Groupe, une sécurité financière de niveau « AA » et une rentabilité de 1 000 points de base au-dessus du taux sans risque au cours du cycle.

Aujourd'hui, le Groupe est un acteur majeur du marché mondial de la réassurance et entend bien poursuivre sa croissance.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Scor de Wikipédia en français (auteurs)

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