Sanglier

Sanglier
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 Sus scrofa
Sus scrofa
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Mammalia
Sous-classe Theria
Infra-classe Eutheria
Ordre Artiodactyla
Famille Suidae
Sous-famille Suinae
Genre Sus
Nom binominal
Sus scrofa
Linnaeus, 1758
Répartition géographique
Sus scrofa range map.jpg
Statut de conservation UICN :

LC  : Préoccupation mineure
Schéma montrant le risque d'extinction sur le classement de l'UICN.

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Le sanglier (Sus scrofa) est un mammifère omnivore, forestier, proche du porc. L'espèce appartient à la famille des Suidés, appartenant elle-même à l'ordre des cétartiodactyles.

Sa femelle se nomme la « laie », les petits sont des « marcassins », les jeunes sont parfois appelés « bêtes rousses » et les mâles adultes des « solitaires ».

Sommaire

Étymologie

Un marcassin
Squelette du sanglier sauvage
Crâne du sanglier
Trace de pattes dans la boue
Patte vue de dessous
Souille de sanglier
Probablement pour se protéger des parasites et parfois se rafraîchir, le sanglier apprécie de se rouler ou de se baigner dans la boue, dans une "souille"
Excréments
Scène de chasse au sanglier, au pieu avec l'aide de chiens, par un héros romain en présence de la déesse Artémis
Sangliers de Floride, supposés descendre de sangliers européens introduits en Amérique par les Espagnols
Laie et deux marcassins
Sangliers dans la neige par Carl Friedrich Deiker (1875)

À l'origine, le mot sanglier vient du latin singularis, ce qui veut dire « singulier » : « unique, isolé, solitaire », parce que le sanglier mâle ne vit en groupe que dans ses deux premières années[1].

Description

Aucune confusion n'est possible avec une autre espèce. L'avant-train est puissant, le cou massif. La tête (hure) a une forme globalement conique. Les flancs sont comprimés. Le pelage est constitué de longs jarres très rêches (les soies) ainsi que d'un épais duvet.

Les adultes sont de couleur gris-brun uniforme, mais les plus jeunes sont roux avec des bandes noires horizontales. Les oreilles (les écoutes) triangulaires sont toujours dressées. Les canines sont particulièrement développées. Celles de la mâchoire supérieure, les grès, se recourbent vers le haut durant la croissance. La taille des mâles est plus importante que celle des femelles. En outre, les sujets présents dans le sud de l'Europe sont plus petits que ceux du nord et de l'est.

Le squelette est lourd et solide, le crâne a une forme trapézoïdale (vue de profil). On en retrouve des éléments (dents, défenses, sabot percé, os) qui semblent avoir servi de bijoux ou éléments pendentifs[2] de décor durant de la préhistoire. On retrouve aussi des défenses associées à des tombes ou puits funéraires préhistoriques[3].

Caractéristiques

  • Statut : commun
  • Vie sociale : en groupe (appelé compagnie) pour les femelles et solitaire pour les mâles adultes.
  • Longueur : de 90 à 200 cm
  • Queue : 30 cm
  • Hauteur au garrot : 55 à 130 cm
  • Poids : 50 à 200 kg voire plus
  • Maturité sexuelle : 8 à 10 mois
  • Période de reproduction : pas de période précise
  • Durée de gestation : 3 mois, 3 semaines, 3 jours soit 114 à 116 jours
  • Portée : de 2-3 à 12
  • Régime alimentaire : glands, faînes, châtaignes, pousses, racines, vers, larves, champignons, petits rongeurs, charognes (à l'occasion), maïs
  • Longévité : 15 ans
  • Vitesse : 40 km/h

Génétique

Le cochon domestique possède 38 chromosomes. Le sanglier n'en détient que 36, suite à une fusion ancestrale. Leur descendance commune est fertile. Les hybrides de première génération possèdent 37 chromosomes. Ensuite ils peuvent avoir 36, 37 ou 38 chromosomes. L'hybridation est fréquente dans les régions d'élevage de cochons en plein air ou bien lorsque la population sauvage a été reconstituée par des femelles de cochons domestiques saillies par un sanglier mâle. Le sanglier corse est génétiquement très proche du cochon domestique.

Le sanglier a été introduit par l'Homme hors de son aire naturelle de répartition, dont en Amérique du Nord où il a parfois été croisé avec diverses souches de cochons. Ceci complexifie encore sa génétique, mais aussi sa dénomination commerciale légale. En Amérique du Nord, où il n'existe normalement pas dans la nature, certaines étiquettes commerciales qualifient sa viande de « sanglier sauvage », alors qu'il est élevé, et introduit.

Habitat

Le sanglier affectionne particulièrement les zones arborées disposant de points d'eau. Cependant il est relativement ubiquiste et on peut le rencontrer dans de nombreux autres types de milieux. Les landes sont par exemple des milieux très favorables pourvu qu'une strate arbustive même discontinue approche un mètre de haut. Il évite simplement les grandes zones trop à découvert. Il est aussi visible dans une très grande partie de la Sologne.

Il est présent dans de nombreuses régions d'Europe (une partie du Danemark, des Pays-Bas, de Belgique, d'Italie, d'ex-Yougoslavie...) et d'Asie, ainsi qu'en Afrique du Nord. Il a disparu des Îles Britanniques.

Éthologie

Le sanglier est (ou est devenu pour échapper à l'Homme) essentiellement nocturne. Il est plutôt sédentaire et apparemment attaché à son territoire quand il est entouré d'obstacles[4], mais dans un milieu qui lui convient, il peut parcourir plusieurs dizaines de kilomètres dans la nuit et son aire vitale peut atteindre de 100 hectares à plus d 1 000 ha[5],[6]. Il sélectionne ses habitats selon la saison, l'heure du jour ou de la nuit et ses besoins alimentaires[7].
Les déplacements importants d'individus ou de groupes sont supposés induits par le manque de nourriture ou d'eau, le dérangement (poursuite par les chiens, chasse en battue, chantier, etc.). Les sangliers peuvent ainsi, seuls ou en groupe, parcourir des distances très importantes, traverser des fleuves et des routes, ce qui occasionne de nombreuses collisions avec des véhicules (« Roadkill »). Néanmoins, les individus semblent généralement ensuite chercher à revenir sur leur territoire.
Le sanglier, omnivore et volontiers fouisseur, consomme de très nombreuses parties d'un grand nombre de végétaux (tubercules, rhizomes fruits dont les glands et les noix, céréales, etc.), des champignons (dont champignons à fructification souterraine tels que truffe ou truffe du cerf), de nombreux animaux (vers, mollusques, insectes et leurs larves, petits mammifères, lissamphibiens, oiseaux et autres sauropsides) morts ou vivants. S'il est affamé, il est réputé pouvoir occasionnellement s'attaquer à un animal plus grand mourant, voire à une brebis en bonne santé, en particulier lors de la mise-bas. Il se montre volontiers nécrophage.

Régulièrement, les sangliers se vautrent dans la boue dans des lieux appelés « souilles », et se frottent avec insistance contre les troncs d'arbres avoisinants, pour se débarrasser d'un certain nombre de parasites, pour réguler leur température corporelle et marquer leur territoire.

Ils dorment dans de petites dépressions du sol, sèches, bien dissimulées, nommées « bauges ».

Les compagnies ou hardes de sangliers sont constituées d'une ou plusieurs laies suivies de leur progéniture. Les ragots (sangliers de 2 à 4 ans) ferment la marche lors des déplacements, mais sont remplacés par des mâles plus âgés en période de rut. Les cortèges sont souvent bruyants, non seulement par le bruit lourd des pas, mais aussi par les grognements, cris, soufflements et autres reniflements. Cependant, les sangliers savent se montrer discrets et silencieux s'ils se sentent menacés.

À l'approche de l'homme, le sanglier prend généralement la fuite avant qu'on ne l'ait détecté et peut se montrer étonnamment agile et rapide. Une laie pressentant un danger pour ses marcassins, peut se montrer dangereuse et charger, ou attaquer un chien, de même qu'un adulte blessé. Irrité, un sanglier claque violemment des dents ; on dit alors qu'il « casse la noisette ».

Reproduction

Le rut s'étale d'octobre à janvier avec une activité importante dans les mois de novembre et décembre. Lors d'affrontements violents entre mâles, des blessures parfois importantes peuvent être occasionnées. La gestation dure 3 mois, 3 semaines, 3 jours (soit 114 à 116 jours), la laie met bas dans le chaudron, (une excavation plus ou moins aménagée dans la végétation basse) de 2 à 10 marcassins aux yeux ouverts. Le nombre de petits est corrélé au poids initial de la femelle (40 kg : deux petits, 60 kg : quatre petits), mais dans le sud de la France les populations de sangliers ont été recréées ou renforcées par des hybrides de cochon domestique dans le but d'augmenter la prolificité. L'allaitement dure 3 à 4 mois, mais les jeunes sont aptes à suivre la mère dans ses déplacements dès la fin de leur première semaine. Bien que capables de subvenir à leurs propres besoins vers l'âge de six mois, ils demeureront dans le groupe familial encore une ou deux années.

Écologie

Le sanglier semble jouer des fonctions complexes et importantes au sein des écosystèmes qu'il fréquente. Il aère et décolmate les sols forestiers en recherchant tubercules et champignons, dont les truffes et en particulier la truffe Elaphomyces granulatus dont il contribue à diffuser les spores (avec l'écureuil et quelques micromammifères fouisseurs qui consomment également ce champignon dont la fructification est totalement souterraine). Or ce champignon joue un rôle probablement important dans la structure des sols et en matière de mycorhization.

Quand le sanglier creuse sa souille et s'y roule, et quand il se frotte sur les arbres, il se débarrasse de ses parasites, mais contribue aussi à disperser des spores et graines enfouies il y a des décennies voire des siècles, qui pour certaines ont conservé leurs propriétés germinatives (banque de graines du sol). Il peut lors de ses déplacements, en quelques heures, les transporter et littéralement les « semer » jusqu'à des dizaines de kilomètres à la ronde (un sanglier peut parcourir 20 à 30 km en une seule nuit). Ces graines et spores étant entourées de boue et réchauffées au contact de son corps ont plus de chances de germer.

Là où il est très anormalement abondant suite à la disparition de ses prédateurs sauvages et suite au nourrissage (alimentation artificielle) ou à des plans de chasse qui l'ont fortement favorisé, il semble pouvoir, avec le chevreuil jouer un rôle dans l'augmentation du nombre de tiques dans les forêts européennes, et il occasionne des dégâts dans les champs, prairies et parfois dans les jardins en y mangeant, parfois en retournant profondément les sols(boutis).

Chasse

C'est le grand mammifère chassé dont la population augmente le plus en Europe, suite aux plans de chasse, à l'agrainage qu'on lui propose en forêt et/ou à ses abords, et à la non-réalisation des plans de chasse. À titre d'exemple, 466 352 ont été officiellement tués rien qu'en France la saison 2006-2007 ; c'est + 4,2 % de plus que l'année précédente, et correspond à une progression de + 500 % par rapport à 1986 (sur 20 ans)[8]. En France, il peuple les campagnes où les chasseurs organisent des battues pour réduire leur nombre : 3000 ont ainsi été tués dans le Gers en 2007-2008, 8 349 l'an passé[Quand ?] dans les Ardennes.

Le sanglier sauvage avait disparu en Grande-Bretagne et en Irlande au XVIIe siècle, mais des individus d'élevage échappés des enclos de ferme ont récemment été repérés à travers le Weald[9]. À Berlin, leur population est estimée entre 5 000 et 8 000 individus, et plus de 500 bêtes ont été abattues entre avril et novembre 2008 à l'initiative de la municipalité[10]. Il a fait l'objet de réintroductions en France[11]Yves Coppens & al., Le sanglier en Égypte The wild boar in Egypt ; en Egypte[12] et plusieurs études ont étudié les possibilité de réintroduction au Royaume-Uni (en Écosse notamment dont pour évaluer le nombre minimal de sanglier à introduire pour avoir une population viable à long terme (« Minimum viable population » ou MVP pour les anglophones) [13] et pour savoir s'il existait encore en Écosse, région fortement déforestée, des boisements assez grands pour abriter une telle population[14]

Distribution géographique

Le sanglier se retrouve dans de nombreuses régions différentes. On distingue plusieurs sous-espèces :

  • Sus scrofa affinis (Inde et Sri Lanka)
  • Sus scrofa algira (Tunisie, Algérie, Maroc)
  • Sus scrofa andamanensis (Îles Andaman en Inde)
  • Sus scrofa attila (Hongrie, Ukraine, Central Biélorussie, Caucase, Iraq)
  • Sus scrofa baeticus (Baléares, Sud de l'Espagne et probablement nord Maroc)
  • Sus scrofa barbarus (Afrique du Nord : Tunisie, Algérie, Maroc)
  • Sus scrofa castilianus (Nord de l'Espagne)
  • Sus scrofa chirodontus (Chine)
  • Sus scrofa coreanus (Corée)
  • Sus scrofa cristatus (région Sud Himalaya : Népal, nord Birmanie, Inde, Thaïlande)
  • Sus scrofa davidi (région Sud Himalaya : Iran, Pakistan, nord-ouest Inde, Birmanie)
  • Sus scrofa falzfeini (Pologne)
  • Sus scrofa ferus (Europe du Nord)
  • Sus scrofa floresianus (île de Flores en Indonésie)
  • Sus scrofa jubatus (Malaisie)
  • Sus scrofa leucomystax (Chine)
  • Sus scrofa libycus (Trans-caucase, Turquie, Palestine, Yougoslavie, Ouzbékistan et Kazakhstan)
  • Sus scrofa majori (Italie centrale).
  • Sus scrofa mandchuricus (Chine)
  • Sus scrofa mediterraneus (Espagne)
  • Sus scrofa meridionalis (Andalousie; Sardaigne et Corse)
  • Sus scrofa moupinensis (zone costale de la Chine du sud au Vietnam)
  • Sus scrofa nicobaricus (île de Nicobar en Inde)
  • Sus scrofa nigripes (Asie centrale, mer Caspienne, Afghanistan, Mongolie, Chine, Est Russie)
  • Sus scrofa papuensis (Nouvelle-Guinée)
  • Sus scrofa raddeanus (Mongolie)
  • Sus scrofa reiseri (Yougoslavie, Albanie, Bulgarie, Grèce)
  • Sus scrofa riukiuanus (îles Ryukyu – Japon)
  • Sus scrofa sardous (Sardaigne, Corse)
  • Sus scrofa scrofa (Nord Espagne, Nord Italie, France, Allemagne, Benelux, Danemark, Pologne, Rép. tchèque, Slovaquie, Albanie)
  • Sus scrofa sennaarensis (Soudan)
  • Sus scrofa sibiricus (Tunkinsk Mts, Sayan Mts, Sibera, Mongolia, Transbaikalia
  • Sus scrofa sukvianus (Chine)
  • Sus scrofa taivanus, Sanglier de Taiwan (Taïwan)
  • Sus scrofa ussuricus, Sanglier de Mandchourie (Russie orientale, Mandchourie, Corée, Chine du Nord)
  • Sus scrofa vittatus, Sanglier d'Asie (Malaisie : Péninsule, îles de Terutua et Langkawi ; Indonésie : Sumatra, archipel de Riau, Java et île de Peucang, Bali, Lombok, Sumbawa et Komodo)

Aspects sanitaires

De manière générale, une « surpopulation » de sangliers peut augmenter certains risques pour les élevages porcins proches, mais aussi pour la santé humaine, dont via des virus grippaux porcins, et peut-être celui de la grippe aviaire [réf. nécessaire] ou assurément via la maladie de Lyme, la peste porcine, des parasitoses dues à des nématodes Metastrongylus, la trichinose (affection dont l'augmentation est liée au nombre de sangliers), ou encore via une augmentation du risque d'accidents de la route, avec des dégâts matériels importants, des blessures corporelles et psychologiques graves, voire pertes en vies humaines[15]. Les pullulations locales de sanglier, peuvent être source de risque épidémique[16], y compris aux Etats-Unis où des sangliers introduits à partir de l'Europe (dès les années 1500) comme gibier ont localement proliféré, notamment là où ils se sont croisés avec des porcs domestiques (ils seraient au moins 4 millions dans 39 Etats du pays, surtout en Californie, au Texas et dans le Sud-Est du pays). Une étude publiée en 2011, confirmant d'autres études faites au Texas ou dans d'autres États a montré que les risques d'exposition aux parasites Toxoplasma gondii et Trichinella (trouvés dans le sang de 83 sangliers sauvages tués en Caroline du Nord de 2007 et 2009) augmente alors que ces deux parasites (ici trouvés pour la première fois chez des sangliers) avaient été éliminés des élevages de porcs. Ces parasites ingérés provoquent des symptômes pouvant être confondus avec ceux de la grippe, mais T. Gondii est dangereux pour les femmes enceintes et les personnes ayant un système immunitaire affaibli (C'est une cause majeure de décès pour cause de maladie d'origine alimentaire aux États-Unis)[16]. Trichinella peut produire des symptômes légers à sévères, avec dans le pire des cas des problèmes cardiaques potentiellement mortels et de graves problèmes respiratoires selon les CDC[16]. Même dans les cas modérés, la fatigue, un état de faiblesse et des diarrhées peuvent durer des mois[16].
Omnivore et nécrophage à l'odorat fin, le sanglier détecte et élimine rapidement les cadavres de nombreux petits et gros animaux, même cachés, en évitant qu'ils contaminent les eaux superficielles par des pathogènes ou toxines (botuliques notamment, auxquelles il se montre très résistant). Pour cette raison, c'est une espèce qui – bien que non située en tête de pyramide alimentaire – peut fortement bioconcentrer certains toxiques et polluants (via les cadavres qu'il mange ou via les champignons basidiomycètes et souterrains contaminés (dont par des radionucléides[17], après Tchernobyl par exemple) qu'il consomme en grande quantité).

Sangliers et radioactivité

En raison du couvert forestier et de la pluviométrie lors du passage du nuage de Tchernobyl, c'est dans le S-W de l'Allemange dans le parc naturel Pfälzerwald (qui se prolonge en France via la Réserve de biosphère transfrontalière des Vosges du Nord-Pfälzerwald) que les sangliers radioactifs au dessus des normes ont été trouvés les plus nombreux (voir carte ci-dessous)[18].
Répartition spatiale des proportions de dépassements de la norme pour le césium dans la viande (muscle) de sangliers chassés en forêt du Palatinat, Janvier 2001-Février 2002 (n= 2 131 sangliers, sans marcassins), par Districts forestiers (numérotés). Un gradiant Est-ouest caractérise les résultats de l'étude ; Plus on s'approche du Luxembourg et de la Belgique plus était élevé le risque qu’un sanglier soit radioactif au dessus des normes de consommation alimentaire[18],[19].

Les sangliers ne sont pas situés au sommet de la pyramide alimentaire, mais en tant qu'animaux fouisseurs omnivores, nécrophages et mycophages, ils se montrent vulnérables à certains polluants. C'est le cas par exemple de l'hydrogène sulfuré qui a tué l'été 2011 36 sangliers (pour un seul ragondin) sur une zone de marées vertes en Bretagne[20].

Ils sont également impliqués dans la remise à jour et la bioconcentration de certains radionucléides. Ainsi, sur les zones touchées par les retombées de la catastrophe de Tchernobyl, l'iode radioactif en raison de sa courte période radioactive, a rapidement disparu de l'environnement, mais les sangliers ont continué à accumuler du césium 137, à partir de leurs aliments. Or, ce cation est radiologiquement et chimiquement toxique[21], très soluble dans le bol alimentaire et qui traverse facilement la barrière intestinale au niveau du petit intestin[19] d'où il gagne facilement toutes les parties du corps (comme s'il avait été inhalé)[22],[23].

  • Des sangliers radioactifs[24] ont été détectés dans la plupart des zones touchées par « le nuage », dont en France (à Saint-Jean-d'Ormont dans les Vosges par exemple), mais surtout juste au nord en Allemagne et en particulier dans Pfälzerwald[18] et le Baden-Württemberg[18],[25], dans la Forêt Noire[26], dans le Hunsrück[27]. D'autres animaux (cerfs, chevreuil ou chamois ont présenté des taux dépassant 600 Bq/kg en Europe[28] ; 600 Bq/kg étant la norme européenne [29] à ne pas dépasser).
  • Lysikov a montré (en 1995) près de la centrale de Tchernobyl que les activités de fouissage du sanglier interféraient avec la circulation des radionucléides (dont Césium) dans l'environnement[30].
  • La litière forestière des zones montagneuses peut localement concentrer les radionucléides comme l'a montré l'IRSN en France où 16 ans après les pluies issues du nuage radioactif sur l'Est du Pays, la Corse et les Pyrénées), la radioactivité moyenne due au Césium 137 de Tchernobyl était devenue deux fois plus élevée (20 000 Bq/m2) en forêt que sur les prairies (10 000 Bq/m2), et vingt fois plus élevée sous les arbres (1 000 Bq/m2 en moyenne) que sur les éboulis proches. Et, alors qu'elle diminuait dans les champs, elle tendait encore à augmenter dans les dépressions des forêts ou au mieux à y rester stable sur les pentes. En bas des pentes, des taux moyens de 500 000 Bq/m2 étaient alors mesurés sous les arbres et à leur périphérie. Selon l'IRSN, en 1986, en France, la radioactivité des champignons (mets particulièrement recherchés par les sangliers) était 5 à 10 fois plus élevée que celle du lait ou des céréales (273 à 1 165 Bq/kg pour les champignons analysés dans le Parc national du Mercantour). Plus grave pour les animaux mycophages, elle diminuait beaucoup moins chez les champignons (de même que dans le gibier) de 1986 à 2003 (dépassant parfois la limite de commercialisation), ce qui démontre une bioconcentration et contamination persistantes de la chaine alimentaire.
    Un sanglier consommant les champignons sur une tache de contamination du Mercantour, selon l'IRSN, était alors exposé à une « dose efficace » très élevée (de 10 microsievert (µSv) à 100 microsievert) ; or, les champignons à fructification souterraine n'ont pas été pris en compte par cette étude, alors qu'il a été ensuite démontré qu'ils concentrent plus encore que les autres le césium radioactif ; avec un délai lié au temps de percolation du césium dans le sol (1cm par an en moyenne). Il faut probablement 10 à 20 ans pour que le césium lessivé atteigne la zone de prospection des truffes (plus tôt dans les zones acides ou pauvres en nutriments), alors les sangliers augmentent leur risque d'être contaminé (de même pour les écureuils ou certains micro-mammifères qui s'en sont nourri ou pour certains nécrophages ou ceux qui consommeront des nécrophages contaminés[31].
  • En 2005, des études [19] sur le radiocésium de Tchernobyl dans le Land de Rhénanie-Palatinat (Allemagne) ont confirment la persistance du phénomène dans les deux décennies qui ont suivi l'accident, sur la base d'analyse de 2 433 sangliers échantillonnés dans une zone de 45 400 ha de forêts (de janvier 2001 à février 2003), qui a par ailleurs fait l'objet de plusieurs études sur la radioactivité des sangliers[32] et des sols</ref>Anonyme (2004) Spatial distribution of surface radiocaesium contamination of the forest soil in the Palatinate Forest. In: Annual report of the Research Institute for Forest Ecology and Forestry of Rhineland-Palatinate 2003, No. 53/04 (Accès en ligne), ISSN: 0936 6707: pp 184 -186.</ref>.
    Les chercheurs ont aussi étudié le contenu et la radioactivité des estomacs de 689 des sangliers tués à la chasse, mettant en évidence une courbe saisonnière de contamination, dépassant les taux admissibles en été pour 21 à 26 % des sangliers (au sud-ouest de l'Allemagne, avec un gradient croissant Est-ouest, et avec une forte réduction en hiver (1 à 9,3 % qui correspond à une consommation plus élevée de nourriture contaminée en période de végétation, avant l'arrivée des glands et faines de hêtres pas ou peu contaminés[19].
    L’été 2002, une analyse précise du contenu en nourriture des 18 estomacs les plus radioactifs (345 à 1 749 Bq/kg de matière fraîche) a été faite, ainsi que pour les 18 estomac présentant les plus bas taux de césium radioactif (moins de 20 à 199 Bq/kg). Des restes de truffes du cerf (Elaphomyces granulatus) ont été trouvé dans des proportions beaucoup plus élevées dans les estomacs très contaminés que dans des estomacs faiblement contaminés. Cette truffe est donc la principale cause de contamination des sangliers[19]. Elle est méconnue car invisible (fructification souterraine), mais un chien truffier en a détecté en moyenne une par 20 mètres carrés en forêt du Palatinat, surtout sous des résineux[33]. Leur teneur moyenne en césium 137 était de 6 030 Bq/kg[19].
  • La saisonnalité de la concentration dans cette région n'est pas nécessairement extrapolable ailleurs,car dans d'autres régions, plus au sud par exemple, on trouve d'autres espèces de truffes qui arrivent à maturité à d'autres époques (en automne ou hiver par exemple). le Césium 234 a du être également bioaccumulé après l'accident, mais sa courte période radioactive (2 ans) fait qu'il ne pose probablement plus de problème de radioactivité[19].
  • Suite à ces découvertes, l'autoconsommation (de certains « gibiers » ou champignons en particulier) dans les zones de retombées radioactives a été reconnue comme source de risque radiologique[34],
    la législation allemande impose maintenant une analyse de radioactivité pour tout sanglier chassé dans la forêt du Palatinat, parmi celles touchée par des pluies radioactives lors du passage du nuage de Tchernobyl[35]. Cette analyse doit être faite avant que le sanglier ne soit livré à la consommation.
    En 2011, le laboratoire fédéral allemand de la santé (Landesuntersuchungsamt) et l’Institut für Lebensmittelchemie Speyer (Institut de chimie et de l’alimentation, notamment chargé de la surveillance des radionucléides dans les aliments, et des centrales nucléaires) ont rappelé que des analyses de sangliers sauvages (cette fois faites sur 2 200 individus tués à la chasse entre 2010 et mars 2011) en Forêt du palatinat (Rhénanie-Palatinat) confirment que de nombreux sangliers sont encore radioactifs en forêts (avec dépassement des normes dans 20 % de ces 2 200 cas), malgré les 25 ans écoulés depuis le passage du nuage. Pour la période mars 2010 - mars 2011, 400 de ces sangliers présentaient une radioactivité dépassant le seuil (600 becquerels par kilo) d'autorisation de mise sur le marché (pour la radioactivité maximale cumulée en Cs 134 et 137). L’un d’entre eux présentait une activité radioactive de 5 389 becquerels (9 fois la dose autorisée).
  • En terme d’exposition immédiate au rayonnement, 200 grammes de viande de sanglier avec une charge de 4 000 becquerels ne correspond qu’à l’exposition externe aux rayonnement cosmique durant un vol de Francfort à l'île Grande Canarie, mais l’ingestion de cette viande expose à une contamination interne, avec un risque très différent si les radionucléides responsables de ce rayonnement se fixent dans l’organisme. En effet, concernant les effets radiatifs et ionisants, il faut distinguer l'exposition externe, et l'exposition interne. Cette dernière est beaucoup plus dangereuse, car la toxicité du césium inhalé ou ingéré est fortement exacerbée par le fait que le césium 137 est un analogue du potassium ; ce qui explique qu’il est rapidement assimilé, dans n'importe quelle partie de l’organisme, d’où il ne sera éliminé qu’avec une période biologique de 70 jours environ[36]. L’enfant y et plus vulnérable, car ayant des besoins en potassium supérieurs à ceux d’un adulte, et parce qu’il en absorbe et en fixe plus que ce dernier, proportionnellement à sa masse corporelle.
  • Le Césium est particulièrement bien bioaccumulé sous les forêts qui le protègent du lessivage et des réenvols et où il reste biodisponible[37]. Les facteurs de transfert de radioactivité[38], notamment étudiés[39] en Allemagne en forêt, varient[40] selon les types de forêt (pH du sol, densité en champignons, relief…). Le contenu des estomac de sanglier tués à la chasse varie selon les saisons, mais aussi selon l’habitat fréquenté par les animaux avant qu’ils aient été tués (démontré par une étude [41]la saison[42] ayant porté sur l’analyse des contenus stomacaux d'environ 430 sangliers tués dans le Bade-Wurtemberg. Mais on sait aussi que les sangliers – comme l’écureuil roux – au moment de la fructification des champignons souterrains, sont victimes de leur attrait pour les truffes. En zone contaminée, la radioactivité de ces truffes dépasse souvent même les doses seraient exceptionnellement admises pour l'alimentation porcine en situation d'« urgence radiologique » post-accident nucléaire en Europe (1250 Bq/kg Cs-134 et Cs-137) [43]) ; la viande de porc ne devant pas elle-même (pour le Codex alimentarius) dépasser 1000 bq/kg - dans ce type de situation exceptionnelle et quel que soit le pays - pour pouvoir être commercialisée[44].
    Or, les truffes et en particulier Elaphomyces granulatus concentrent fortement le césium accumulé dans les forêts, rivières et mer qu’ailleurs[45].
  • Comme les truffes vont continuer à concentrer la radioactivité et sachant que le temps de demi-vie (période radioactive) du Césium 137 est de 30 ans environ, les sanglier sauvages et d’autres animaux qui mangeraient ces truffes resteront radioactifs, et à contrôler durant encore plusieurs décennies[46].
  • On avait dès 1995 montré que les champignons (et un peu moindrement certaines espèces de fougères) bioaccumulaient le mieux et très fortement parfois la le radiocésium[47]. Selon des études[48] sur les transferts de césium chez le lapin, on suppose par extrapolation que le Césium aurait une durée de « demie-vie biologique » dans le sanglier en moyenne de 2-3 semaines (avant d’être éliminé, essentiellement via l’urine et donc de pouvoir recontaminer des plantes, invertébrés ou champignons).
    Ce même rapport montre que dans le parc naturel Pfälzerwald situé au dessus de l’Alsace et à l’est de la Belgique et du Luxembourg, plus on se déplace vers l’ouest plus la contamination est importante et plus le pourcentage de dépassement de norme de radioactivité pour la viande est élevé parmi les sangliers tués à la chasse, avec possiblement une contamiation des consommateur de sanglier conatminé ou d'autre gibier sauvage contaminé[49]. L'Institut fédéral pour l'écologie forestière et des forêts, après étude du contenu stomacal des sangliers du Palatinat[50] a confirmé que les champignons souterrains étaient encore, 25 ans après Tchernobyl, les premières sources de contamination des sangliers .
  • Bien que le porc soit un animal-modèle très utilisé en laboratoire (génétiquement et biologiquement à la fois assez proche de l'Homme et très proche du sanglier), il ne semble pas[51] avoir fait l'objet d'études publiées sur la manière dont il se contamine par le Césium 134 ou 137, via les truffes ou d'autres aliments forestiers (rhizomes de fougères par exemple[50]).

C'est en Allemagne que le problème de la contamination des sangliers par le Césium 137 semble avoir été le mieux détecté, étudié et traité (en termes de nombre d'animaux analysés, de suivi et de précaution).

Mythes et symboles

Gravure sur bois illustrant les métamorphoses d'Ovide
Sacrifice d'un sanglier
Articles détaillés : mythologie celtique et symbolique du sanglier.

La symbolique du sanglier est très riche chez les Celtes mais également présente, et de façon généralisée dans les mythes indo-européens : la Grèce mycénienne, l'Inde védique, chez les Germains laissant imaginer une origine commune.

Il représente la force et le courage mais aussi la Connaissance et a un rapport avec l'Au-delà. Les Celtes le considèrent comme un animal sacré. Des têtes de sanglier ornent les armes et sa viande accompagne les défunts dans leur dernier voyage. Son rôle est à rapprocher de celui du taureau dans les mythologies des origines de l'Europe. Le sanglier est donc l'attribut des druides et certains se faisaient même appeler « sanglier ». Le Moyen Âge européen a repris cette symbolique dans l'Héraldique où le sanglier est très représenté (notamment dans les Ardennes[52]), et aussi dans le vocabulaire de l'escrime (garde de la « dent du sanglier »).

Chez les Indo-Européens, le sanglier symbolise en fait la caste sacerdotale tandis que l’ours correspond à la caste guerrière.

Le sanglier est le troisième Avatar (Descente, incarnation) du Dieu Vishnou, Varaha, chargé de sauver la Déesse Terre (son épouse) d'un démon des eaux d'un déluge. C'est donc un animal particulièrement sacré en Inde.

Le quatrième des 12 travaux d'Hercule était de rapporter vivant le sanglier d'Érymanthe.

En astrologie chinoise, le sanglier est considéré comme un signe particulièrement auspicieux et un gage de loyauté.

Le sanglier est le symbole des Ardennes où il abonde. Il en est devenu la mascotte. En effet, la sculpture du "plus grand sanglier du monde": Woinic, symbolise le département des Ardennes. Il est aussi le symbole du premier club de football du département, le Club Sportif Sedan Ardennes, étant représenté sur l'écusson du club depuis ses débuts. Il est enfin le symbole du régiment des Chasseurs ardennais caserné à Marche-en-famenne (Belgique).

Dans la bande dessinée Astérix, les Gaulois, notamment Obélix, sont connus pour leurs rôtis de sanglier (historiquement, les Gaulois ne semblent pas avoir chassés de sangliers, animal sacré).

L'écrivain allemand Ernst Jünger a écrit un court récit intitulé La Chasse au sanglier.

Bien qu'assez peu représenté sur les peintures et gravure rupestres, on sait par les archéologues qu'il était chassé durant la préhistoire. Il est possible qu'il ait dans les derniers millénaires, alors que se développaient les populations humaines de chasseurs-ceuilleurs, profité du recul des grands prédateurs tels que lion des caverne, tigre à dent de sabre, ours des cavernes. En occident, dans l'antiquité romaine, germano-gauloise et galloromaine, sa chasse semble avoir été particulièrement valorisés. L'animal était considéré comme courageux et fort et se battant jusqu'au bout. Le chasser devient un combat entre le guerrier et le sanglier. Combat singulier où l'homme doit supporter les cris, les coups et l'odeur de la bête. Le vaincre est un exploit. Ces qualités sont aussi reconnus chez les Romains comme chez les Germains, qui semblent avoir fait de la chasse au sanglier un rituel initiatique indispensable du guerrier pour devenir libre et adulte. Les Celtes en on fait un gibier de rois, et une chasse symbolique[53].

Cette tradition continue tout au long du Haut Moyen-Age mais s'inverse aux alentours du XIIIe siècle, d'abord en France et en Angleterre puis en Italie et en Allemagne aux siècles suivants. Le sanglier et sa chasse sont progressivement dévalorisés. Le sanglier n'est plus le gibier des rois et des princes, il perd cette qualité au profit du cerf qui lui est opposé. L'une des raisons serait que la chasse au sanglier demande peu d'espace contrairement à la chasse au cerf, les grands seigneurs auraient alors "laissé" sa chasse aux seigneurs moins importants. La chasse au cerf serait devenue un moyen de se démarquer pour les seigneurs ayant des forêts assez vastes pour se la permettre. L'autre raison principale de cette dévalorisation a été la "propagande" de l'église. Les qualités du sanglier vantées à l'époque antique en font pour l'église l'animal des païens, voire l'animal du diable. L'église va tourner toutes ses qualitées en défauts, sa force et son courage deviennent de la férocité. Le cerf, auquel ils l'opposent aussi, a lui toutes les vertus, c'est le christ des animaux. Avec le temps, et récemment, la chasse au sanglier devient aussi le moyen de se débarasser d'animaux dangereux qui abiment les cultures[54].

Le sanglier en héraldique

En règle générale, le sanglier apparaît dans les blasons, de profil, et passant c'est-à-dire semblant avancer, trois pattes au sol, une patte avant levée. Il est dit "défendu" si ses défenses sont d'une couleur différente de celle du corps. Sa tête se dit "hure", son nez "boutoir", sa couche "bauge".

Notes et références

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  2. G. Desrut, Découverte d'une grotte et d'un squelette magdalénien au Cheix, près Besse-en-Chandesse (Puy-de-Dôme) ; persee.fr - Bulletin de la Société préhistorique française, 1939 - persee.fr
  3. L. Coutil, Le Puits funéraire gallo-romain de Menneval, près Dernay (Eure). (Saint-Pierre-du-Vauvray, Eure) ; Bulletin de la Société préhistorique française  ; Année 1916 , Volume 13, N°6, pp. 296-301
  4. Virgos E (2002) Factors affectin wild boar (Sus scrofa) occurence in highly fragmened mediterranean landscapres. Can J Zool 80:430-435
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  27. H. Hecht, Der lange Schatten von Tschernobyl. Forschungsreport 1/2001, 2001, 19-23.
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  29. Voir l'article Césium 137 de wikipédia et ses sources pour le détail des normes qui varient selon les pays et époques
  30. Lysikov, A.B. (1995): Der Einfluss der Wühl aktivität von Schwarzwild auf den Prozeß der Wanderung von Radionukliden im Boden nahe des Kernkraftwerks Tschernobyl. Schriftenreihe für Ökologie, Jagd und Naturschutz, Band 3, 99-105
  31. Voir Rapport français de l'IRNS (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) "Tchernobyl, 17 ans après (Avril 2003), page 67, 70, 83, 85...
  32. Anonyme (2003) Investigation on the radiocaesium contamination of wild boar (Sus scrofa) meat in Rhineland-Palatinate. In: Annual report of the Research Institute for Forest Ecology and Forestry of Rhineland-Palatinate 2002, No. 51/03 (Accès en ligne), ISSN: 0936 6707: pp 164 – 167.
  33. Anonymus (2004b) Investigations on published data about deer truffle ecology (Elaphomyces granulatus) and pilot study on their occurrence in the Palatinate Forest, Rhineland-Palatinate. In: Annual report of the Research Institute for Forest Ecology and Forestry of Rhineland-Palatinate 2003, No. 53/04 (Accès en ligne), ISSN: 0936 6707: pp 179-181.
  34. François Durand (Inspecteur général de la santé publique vétérinaire), pour le Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux ; RAPPORT du groupe de travail « alimentation, agriculture, vie dans les territoires ruraux » du Comité directeur pour la gestion de la phase post-accidentelle d’un accident nucléaire ou d’une situation radiologique (CODIRPA), rapport piloté par l’Autorité de sûreté nucléaire, Septembre 2010, Ref:CGAAER n° 1136, PDF, 103 pages (ASN)
  35. De Cort & al., Atlas of caesium deposition on Europe after the chernobyl accident. CD-Edition, Luxembourg, Office for Official Publications of the European Communities, 1998, ISBN 92-828-3140-X.
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  43. Règlement européen N° 770/90 Euratom de la Commission du 29 MARS 1990 fixant les niveaux maximaux admissibles de contamination radioactive (césium 134 et césium 137) pour les aliments du bétail après un accident nucléaire ou dans toute autre situation d’urgence radiologique
  44. Codex alimentarius, Limites indicatives pour les radionucléides dans les denrées alimentaires contaminées suite à un accident nucléaire ou un événement radiologique ; Pour l’emploi dans le commerce international de 2006 (Source : Ministère français de l'Agriculture ; Rapport du Comité directeur pour la gestion de la phase post-accidentelle d’un accident nucléaire ou d’une situation radiologique (CODIRPA), déjà cité
  45. J. Block, « Verteilung und Verlagerung von Radiocäsium in zwei Waldökosystemen in Rheinland-Pfalz insbesondere nach Kalk- und Kaliumdüngung », Diss. Uni Göttingen, 287 S, 1993
  46. Article du journal « Rhein-Zeitung » intitulé Viele Wildschweine in Rheinland-Pfalz sind noch belastet ; Rheinland-Pfalz - Auch 25 Jahre nach d em Atomunfall von Tschernobyl sind viele Wildschweine in Rheinland-Pfalz laut Experten immer noch zu stark radioaktiv belastet, 2011-04-22 et carte simplifiée des retombées radioactives des passages du nuage, avec dates de retombées
  47. voir le graphique intitulé « Abbildung 1: Vergleich der Cäsium-137-Gehalte in Bezug auf die Trockenmasse (TS) von Pilzen und verschiedenen Pflanzengruppen aus dem Jahr 1987-1992, Bayerischer Wald (aus Haffelder 1995) », illustrant le chapitre 3.2.5 Aufnahme von Radiocäsium durch Pflanzen und Pilze, de la page 11/65 (de la version PDF du rapport déjà cité
  48. FEIDEN, F. (1989): Untersuchung zum Transfer von Cs-134 und Cs-137 aus alloutkontaminiertem Futter in Damwild und Angorakaninchen und zur biologischen Halbwertszeit des Radiocäsiums mittels der Ganzkörpergammaspektroskopie. Diss. Uni. Gießen.
  49. T. Rahola, M. Suomela, The 137Cs content in Finnish people consuming foodstuffs of wild origin.Oxford Journals, Mathematics & Physical Sciences ; Medicine Radiat Prot Dosim 79, 1998, pages 187-189. (Résumé, en anglais)
  50. a et b Ulf Hohmann, Ditmar Huckschlag, Hohmann, U. & D. Huckschlag (2004): Forschungsbericht – Grenzwertüberschreitende Radiocäsiumkontamination von Wildschweinfleisch in Rheinland-Pfalz – Eine Mageninhaltsanalyse erlegter Wildschweine aus dem westlichen Pfälzerwald. Internetdokument der Forschungsanstalt für Waldökologie und Forstwirtschaft RheinlandPfalz, 64 S. (Rapport de recherche sur la contamination en césium radioactif de venaison de sanglier sauvage en Rhénanie-Palatinat ; Une analyse des contenus stomacaux des sangliers chassés dans les forêts de l’ouest du Palatinat), Forschungsanstalt für Waldökologie und Forstwirtschaft (Institut fédéral pour l'écologie forestière et des forêts) PDF, 67 pages
  51. Cf. Recherche faite avec google et Google scholar, 2011-10-08, sans résultat
  52. [Nature - Faune et Flore http://www.ardennes.com/fr/faune.aspx]
  53. Michel Pastoureau, Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental, Seuil, Paris, 2004. p.66-67
  54. Michel Pastoureau, Une histoire symbolique du Moyen Âge occidental, Seuil, Paris, 2004. p.71-74

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Références taxinomiques


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