Sainte-Radegonde-en-Touraine

Sainte Radegonde
Administration
Pays	France
Région	région Centre
Ville	Tours
Histoire
Étapes d’urbanisation	1960-1990
Géographie
Coordonnées	47° 24′ 14″ N 0° 42′ 39″ E / 47.403999, 0.710747° 24′ 14″ Nord        0° 42′ 39″ Est / 47.403999, 0.7107
Géolocalisation sur la carte : France
modifier

Sainte Radegonde en Touraine est un quartier de Tours.

Histoire

Sainte Radegonde en Touraine est une ancienne commune d'Indre-et-Loire.

Le 21 germinal an 9, un Procès-verbal de délimitation et arrêté préfectoral , Saint-Symphorien céda à Sainte-Radegonde-en-Touraine 19 ha et reçut 86 ha en échange, sans habitation. Une délimitation de Saint-Symphorien d’avec Sainte-Radegonde-en-Touraine fut réalisée en 1808 (A.N.-F 2 II Indre-et-Loire 3).

Sainte Radegonde était jusque dans les années 1950 un village de bord de Loire calme, comptant à peine 2000 habitants. La commune fut rattachée à Tours en 1964, dans le but d'offrir à cette dernière de nombreux terrains constructibles dont la ville commençait à manquer. La construction des premiers "Pavillons Royer" (du nom du maire de Tours Jean Royer) débuta au cours des années 1960 sur le plateau de Montsoudun. Ces habitations peu onéreuses avaient pour but d'offrir l'accession à la propriété à des catégories sociales basses : la ville fournissait le terrain et le gros œuvre du bâtiment pour un prix peu élevé, et les acheteurs terminaient eux mêmes l'aménagement intérieur. A la fin des années 1960, les travaux de l'A10, qui coupait la commune en deux, commencèrent. Cette construction fut marquée par la disparition de la plage au bord de la Loire, la destruction de rares maisons du XVIeme siècle rue Saint Gatien ainsi que d'une partie du golf installé sur la Grande île Aucard.

Au nord, l'urbanisation galopante et l'extension de la base aérienne 705 conduisirent à la disparition des dernières vignes dans le courant des années 1970. Sainte Radegonde devient peu à peu un quartier périphérique de Tours, dont l'accès fut facilité par l'ouverture en 1994 d'un échangeur sur l'A10 et la mise en service en 1975 du pont Mirabeau.

Patrimoine

L'abbaye de Marmoutier de Tours fut au Moyen Âge un des hauts lieux de pèlerinage français : des reliques de saint Martin y étaient déposées. L'abbaye jouissait d'une prospérité certaine et les religieux possédaient des centaines d'hectares de terrains alentour. L'abbaye tomba cependant en désuétude durant le XVIII^e siècle et fut vendue à la Révolution, avant d'être démembrée. Il ne reste ainsi plus qu'un donjon et quelques murs médiévaux, ainsi que le portail d'entrée. De nombreux bâtiments ont cependant été reconstruits selon les normes du XIX^e siècle, et présentent peu d'intérêt.

Chemin de pèlerinage de Saint Martin : via les rues Saint Martin, Saint Gatien et de l'Ermitage. De beaux éléments XVIII^e, voire XVI^e.

Parc de Sainte Radegonde : Certainement le plus grand parc tourangeau (le parc de Grandmont étant plus grand de par sa superficie mais est densément urbanisé). L'ancien golf accueille désormais un petit parc animalier.

Et bien sûr la Loire.

Démographie (avant absorption)

Évolution démographique

Évolution démographique entre 1793 et 1851

1793	1800	1806	1821	1831	1836	1841	1846	1851
318	376	389	412	382	402	387	393	482

Évolution démographique entre 1856 et 1896

1856	1861	1866	1872	1876	1881	1886	1891	1896
583	546	547	541	544	532	708	634	678

Évolution démographique entre 1901 et 1954

1901	1906	1911	1921	1926	1931	1936	1946	1954
764	701	921	1 013	1 257	1 453	1 601	1 953	2 468

Évolution démographique après 1962

1962	1968	1975	1982	1990	1999
2 715

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

La commune fut rattachée en 1964 à Tours.

Liens externes

• Informations sur la commune de Sainte Radegonde