Saint-thomas-de-conac

Saint-thomas-de-conac

Saint-Thomas-de-Conac

Saint-Thomas-de-Conac

Le village de Saint-Thomas-de-Conac
Le village de Saint-Thomas-de-Conac

Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Canton Mirambeau
Code Insee abr. 17410
Code postal 17150
Maire
Mandat en cours
Daniel Rousseau
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute-Saintonge
Démographie
Population 557 hab. (2006)
Densité 20 hab./km²
Gentilé Saint-Thomacais
Géographie
Coordonnées 45° 23′ 23″ Nord
       0° 41′ 10″ Ouest
/ 45.3897222222, -0.686111111111
Altitudes mini. 0 m — maxi. 101 m
Superficie 28,04 km²

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Saint-Thomas-de-Conac est une commune française, située dans le département de la Charente-Maritime et la région Poitou-Charentes.

Ses habitants sont appelés les Saint-Thomacais et les Saint-Thomacaises[1]

Sommaire

Géographie

Localisation

La commune de Saint-Thomas-de-Conac est située dans le sud-ouest du département de la Charente-Maritime, aux confins des anciennes provinces de Saintonge et de Guyenne.

D'une superficie de 2804 hectares, le territoire communal est formé pour l'essentiel de paysages vallonnés, succession de coteaux viticoles et de collines céréalières dominant l'estuaire de la Gironde. L'envasement progressif des rives de l'estuaire a permis la création de vastes prairies humides qui tranchent avec le relief plus marqué de l'intérieur des terres.

Les vignobles de la commune sont situés dans l'aire de production du Cognac et donnent des crus classés « Fins bois »[2].

Au sud et à l'est de la commune, quelques forêts éparses (bois de la Rounière, bois Gendreau) alternent avec des terres arables dédiées à la polyculture et des pâturages destinés aux élevages bovins et ovins.

Axes de communication

Paysage valloné près de Conac.

Saint-Thomas-de-Conac est une commune rurale située à 63 kilomètres de Saintes, 28 kilomètres de Jonzac et 36 kilomètres de Blaye, dans le département voisin de la Gironde.

Le principal axe routier traversant le territoire communal est la route départementale 145, une voie touristique reliant les villes de Royan et de Bordeaux. Également connue sous le nom de « Route verte », elle traverse le centre-bourg où elle est rejointe par trois routes secondaires : la route départementale 147, qui permet de gagner la commune de Saint-Dizant-du-Bois, la route départementale 252, principale voie d'accès vers Saint-Ciers-du-Taillon, la route départementale 254 enfin, laquelle permet la jonction avec la ville de Mirambeau, chef-lieu du canton[3].

Un réseau de rues et de chemins vicinaux fait la liaison entre le centre-bourg et ses principaux écarts, Conac et La Trigale. Le sentier de grande randonnée GR 360 traverse la partie occidentale de la commune et serpente à travers les prairies humides et les roselières qui bordent l'estuaire.

La commune est située à une trentaine de kilomètres des aérodromes de Jonzac et de Pons, lesquels n'accueillent toutefois aucun vol commercial. Les aéroports les plus proches sont ceux de Bordeaux-Mérignac, à 91 kilomètres au sud, ainsi que l'aéroport de Rochefort-Saint-Agnant, à 110 kilomètres au nord-ouest.

Saint-Thomas-de-Conac n'est pas desservi par le chemin de fer. Les gares SNCF les plus proches sont celles de Jonzac et de Blaye.

Lieux-dits et hameaux

Plusieurs dizaines de lieux-dits et hameaux parsèment le territoire communal, lui-même organisé autour de deux pôles qui sont le hameau de Conac (ancien siège de la seigneurie du même nom) et le bourg de Saint-Thomas (ancien siège du prieuré). Le hameau de La Trigale, aujourd'hui situé à plus d'un kilomètre de l'estuaire, abritait au Moyen-Âge un port très actif dont il ne subsiste aucune trace.

L'étymologie de plusieurs lieux-dits, formé sur la base de la préposition « chez » suivie d'un patronyme, indique une fondation dans les années suivant la fin de la guerre de Cent Ans. Parmi les exemples notables, citons ainsi les lieux-dits Chez Belineau, Chez Juillard, Chez Biron, Chez Flandrais, lesquels conservent le nom du premier propriétaire de ces terres. La topographie est également à l'origine du nom de plusieurs hameaux, parmi lesquels Fontclair (source claire) ou Puygourneau (le terme « puy », dérivé du latin « podium », désigne une hauteur).

La partie occidentale de la commune, essentiellement constituée de marais et de prairies humides issus du recul de l'estuaire, reste peu urbanisée. La vocation agricole du lieu explique le nom donné aux rares lieux-dits, lesquels portent des noms tels que la Grange-Raffin ou la Grange-Godinet.

Communes limitrophes

Relief et géologie

Environnement

Les vignobles à Saint-Thomas-de-Conac. La commune est située dans l'aire de production du Cognac.

La commune de Saint-Thomas-de-Conac est constituée à 94% de territoires agricoles, lesquels sont essentiellement dédiés à la viticulture (production d'eau-de-vie de Cognac et de Pineau des Charentes) et de manière plus confidentielle, à la céréaliculture (maïs et blé notamment). 6% du territoire communal est couvert de forêts et de milieux semi-naturels[4].

Près de la moitié du territoire communal (49%) bénéficie d'une protection spéciale dans le cadre du réseau de protection des espaces naturels de grande valeur patrimoniale Natura 2000. C'est ainsi que 18% de la commune (marais de Saint-Thomas, Étier de Port-Maubert et Banc de Saint-Seurin-Les-Conches) est intégré dans une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de classe I (petits espaces homogènes), tandis que 49% l'est en ZNIEFF de classe II (grands espaces naturels)[5].

La présence de nombreux oiseaux migrateurs dans les marais et roselières bordant l'estuaire explique que 42% de la commune soit intégrée à une zone de protection spéciale et soit couverte par la directive oiseaux. 49% l'est également par la directive habitats[4].

Les relevés sur la biodiversité effectués par l'association Poitou-Charentes Nature dans la commune ont permis le recensement de nombreuses espèces d'amphibiens et de reptiles, notamment le triton palmé, la rainette méridionale, la couleuvre vipérine et le lézard passe-muraille[4].

La commune a fait jusqu'à présent l'objet de six arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle : deux l'ont été pour cause d'inondations liées à des tempêtes (1982, 1999) et quatre pour cause de mouvements de terrains liés à des périodes de sécheresse prolongée (2003, 2005)[6].

Hydrographie

Située en bordure de l'estuaire de la Gironde, la commune est en outre traversée par trois cours d'eau, dont deux partiellement canalisés.

Dans la partie septentrionale de la commune, le ruisseau des joncs est un petit cours d'eau tributaire de l'estuaire de la Gironde. Prenant naissance à quelques centaines de mètres à l'est du lieu-dit Chez Bourdin, il traverse ensuite le hameau des Joncs avant de poursuivre sa route au nord du hameau de Puygourneau.

À l'ouest et au sud-ouest de la commune, deux cours d'eau en partie canalisés portent les noms de grand fossé de ceinture et de grand fossé d'évacuation. Tous deux ont été aménagés afin de drainer les marais.

Au total, la commune est traversée par 18 kilomètres de cours d'eau. 40% de son territoire est composé de prairies humides maritimes[4].

La gestion et l'aménagement des ressources hydrauliques sont confiées à l'agence Adour-Garonne, un établissement public de l'état[7].

Climat

Article connexe : Climat de la Charente-Maritime.
Paysage près de Conac

Le climat est de type océanique : la pluviométrie est relativement élevée en automne et en hiver et les hivers sont doux. L'été reste tempéré grâce à la brise marine. Deux vents venant de l'océan, le noroît et le suroît, soufflent sur les côtes du département. L'ensoleillement de la côte charentaise est très important : avec 2250 heures par an, il est comparable à celui que connaît une partie de la côte méditerranéenne[8].

Les relevés de la station météorologique de La Rochelle entre 1946 et 2000 permettent de déterminer quelques dates majeures au point de vue climatique en Charente-Maritime : ainsi, au cours de cette période, la température la plus froide est relevée le 15 février 1956 : -13,6° C.
Un pic de température (dépassé seulement au cours de la canicule de 2003) est atteint le 8 juillet 1982 avec près de 39° C à l'ombre.
Si 1953 est considérée comme l'année la plus sèche, 2000 est au contraire la plus pluvieuse[9].

La Charente-Maritime est le département français qui a été le plus durement touché par l'ouragan Martin du 27 décembre 1999. Les records nationaux de vents enregistrés ont été atteints avec 198 km/h sur l'île d'Oléron et 194 km/h à Royan.

Données générales

Ville Weather-clear.svg Ensoleillement (h/an) Weather-overcast-rare-showers.svg Pluie (mm/an) Weather-snow.svg Neige (j/an) Weather-violent-storm.svg Orage (j/an) Weather-day-more-fog.svg Brouillard (j/an)
Paris 1 797 642 15 19 13
Nice 2 694 767 1 31 1
Strasbourg 1 637 610 30 29 65
Brest 1 749 1 114 9 11 74
Saint-Thomas-de-Conac[10] 2250 755 4 13 26
Moyenne nationale 1 973 770 14 22 40


Données météorologiques de La Rochelle de 1961 à 1990[11]
Mois Jan Fév Mar Avr Mai Jui Jui Aoû Sep Oct Nov Déc Année
Températures minimales (°C) 3,4 4,0 5,4 7,4 10,7 13,7 15,8 15,7 13,7 10,5 6,3 3,9 9,2
Températures maximales (°C) 8,5 9,9 12,1 14,7 17,9 21,3 23,8 23,5 21,8 18,0 12,6 9,2 16,1
Températures moyennes (°C) 5,9 6,9 8,7 11,1 14,3 17,5 19,8 19,6 17,8 14,2 9,4 6,6 12,7
Ensoleillement (h) 84 111 174 212 239 272 305 277 218 167 107 85 2250
Pluviométrie (mm) 82,5 66,1 57,0 52,7 61,1 42,9 35,1 46,4 56,5 81,6 91,8 81,8 755,3

Toponymie

La commune tire son nom de l'apôtre Thomas et du gaulois « Condate »[12], terme indiquant la confluence de plusieurs cours d'eau (en l'occurrence, de l'estuaire de la Gironde et du ruisseau des joncs). La seigneurie est appelée « Cosnaco » ou « Cosnacum » en latin médiéval[13], terme traduit par « Cosnac » dans une grande partie des documents en français produits sous l'ancien régime.

C'est sous le nom de Saint-Thomas-de-Cônac que la paroisse est érigée en commune, avant de prendre le nom révolutionnaire de Cônac, des Brandes, puis de Thomas-de-Cônac. Durant cette même période, la commune de Sainte-Radegonde-sous-Cônac est absorbée par Saint-Thomas-de-Cônac[14].

Si le nom de Saint-Thomas-de-Cônac (l'accent circonflexe remplace le « s » de « Cosnac ») reste usité localement, d'un point de vue administratif le nom de la commune est Saint-Thomas-de-Conac (orthographié sans accent circonflexe).

Histoire

Administration

La mairie de Saint-Thomas-de-Conac

Canton

Saint-Thomas-de-Conac est l'une des 19 communes appartenant au canton de Mirambeau. Ses 557 habitants en font la quatrième commune du canton en termes de population, à égalité avec la commune de Nieul-le-Virouil qui compte le même nombre d'habitants.

Le conseiller général du canton élu en 2006 est le divers droite Bernard Louis-Joseph.

Intercommunalité

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
depuis 2001 Daniel Rousseau
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution de la population

Évolution démographique
(Source : Cassini[15])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1383 1398 1483 1572 1598 1559 1521 1546 1510
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1509 1406 1478 1429 1411 1369 1395 1299 1350
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1285 1233 1145 1049 1012 931 918 917 896
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
857 778 723 657 610 545 555 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Pyramide des âges

Pyramide des âges à Saint-Thomas-de-Conac en 2006[16] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,7  Avant 1916  4,0
9,9  1917-1931  10,3
24,5  1932–1946  27,5
25,2  1947-1961  23,8
15,2  1962-1976  17,2
9,6  1977-1991  11,0
14,9  1992-2006  6,2
Pyramide des âges de la Charente-Maritime en 2006[17] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,6  Avant 1916  1,5
8,4  1917-1931  11,7
16,1  1932–1946  16,9
21,3  1947-1961  21,1
19,5  1962-1976  18,8
16,8  1977-1991  14,9
17,3  1992-2006  15,2

Économie

Les principaux secteur économique de la commune sont l'agriculture, la viticulture et dans une moindre mesure, le commerce, l'artisanat et le tourisme vert. Le centre-bourg conserve quelques commerces de proximité ainsi qu'un bureau de poste.

La population active compte 40 % d'ouvriers, 34,5 % d'agriculteurs, 14,5 % d'employés, tandis que les artisans et commerçants ne représentent guère plus de 5,5 %. S'établissant à 18,7 % en 1999, le taux de chômage n'est plus que de 7,6 % en 2004[18].

La population active est de 214 personnes, soit 39,3 % de la population totale de la commune. Les autres catégories de la population sont les retraités (34,5 %), les jeunes scolarisés (14,1 %) et les personnes sans activité professionnelle (12,1 %)[18].

Le taux d'activité des personnes comprises dans la tranche d'âge 20-59 ans est de 81 %, un chiffre légèrement inférieur à la moyenne nationale (82,2 %)[18].

Lieux et monuments

Église Saint-Thomas

Le clocher, fortifié au XVIe siècle

Cet imposant sanctuaire s'élève au centre d'une vaste place autrefois occupée par le cimetière paroissial. Considérablement remanié au cours des siècles, il conserve néanmoins une abside témoignant dans sa partie inférieure d'un style roman archaïque qui n'est pas sans rappeler l'architecture carolingienne[19].

Il faut attendre 1062 pour que l'on trouve la première mention de l'église dans un cartulaire : celui-ci indique la cession du sanctuaire par le seigneur de Cônac à l'abbaye de Savigny. Un prieuré abritant trois religieux est construit à proximité dans les années suivantes : à ceux-ci incombe désormais la tâche de célébrer les offices dans une église qui est reconstruite une première fois dans les premières années du XIIe siècle. Il est vraisemblable que l'église souffre de déprédations durant la guerre de Cent Ans : l'on note ainsi une importante campagne de reconstruction entre 1515 et 1517 au cours de laquelle est édifié le collatéral nord, tandis que le clocher roman est fortifié. Il faut cependant attendre le XIXe siècle pour que l'édifice prenne son aspect actuel : ainsi, c'est en 1862 que l'on adjoint au sanctuaire le collatéral sud et que l'on édifie la façade néo-romane actuelle.

La façade néo-romane de l'église Saint-Thomas

La parfaite symétrie de la façade lui confère une certaine austérité que souligne encore le portail principal à trois voussures amorties en tores, flanqué de part et d'autre de deux arcs aveugles, l'ensemble étant doublé d'un cordon sculpté. Deux portes latérales surmontées de baies en plein cintre donnent accès aux bas-côtés. Un oculus assure l'éclairage de la nef.

La partie la plus ancienne du sanctuaire est l'abside, dont on peut noter la diversité de l'appareillage. La partie inférieure semble dater du début du XIe siècle, tandis que la partie supérieure lui est postérieure de près d'un siècle. Des arcatures soutenues par des colonnettes aux chapiteaux ornés de motifs végétaux (palmettes, pommes de pin) ou animaliers (aigles, pélicans) composent l'essentiel de l'ornementation.

À l'intérieur, des traces d'inscriptions gravées sur deux tailloirs pourraient indiquer la date de consécration de l'église[20].

L'église Saint-Thomas est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 30 juillet 2002[21].

Logis de La Chapelle

Cette vaste demeure bourgeoise établie sur deux niveaux est l'une des principales constructions du hameau de La Trigale, ancien port de la cité de Cônac aujourd'hui envasé.

Bâti sur les fondations d'un logis noble dont on trouve mention dès le XVIe siècle, il appartient à la famille de Livenne jusqu'au XVIIe siècle avant de passer aux Beaupoil-Saint-Aulaire par la suite. L'édifice actuel est sans doute reconstruit au XVIIIe siècle ou au XIXe siècle[20].

Château de Cônac

Les ruines du château-fort de Cônac

Située sur un éperon rocheux formant un à-pic de plusieurs dizaines de mètres au dessus des prairies humides bordant l'estuaire de la Gironde, cette forteresse était autrefois battue par les flots et contrôlait les activités du port marchand de La Trigale aujourd'hui envasé. Bien que remanié à plusieurs reprises au cours de l'histoire, le château conserve l'essentiel de son caractère médiéval.

C'est au XIe siècle que l'on trouve mention pour la première fois du château de Cônac qui est alors la propriété du seigneur Arnault de Mirabel. Résidence des barons, puis des comtes de Cônac, il est disputé à plusieurs reprises durant la guerre de Cent Ans ainsi que pendant les guerres de religion.

En 1570, le château est une place-forte catholique défendue par une garnison de 120 hommes. Il est néanmoins enlevé par les armées huguenotes dans les rangs desquelles combat le capitaine Agrippa d'Aubigné[22].

En 1628, le château devient la propriété du cardinal de Richelieu[20].

Aujourd'hui reléguée à l'état de ruine, la forteresse conserve une partie de ses remparts ainsi que la base d'une tour rectangulaire. En 1790, un état des lieux relevait par ailleurs un corps de logis, une prison, une fuie, des douves et les ruines d'une église[20].

Moulin de la Croix

Le moulin de la Croix

Renommé pour son moulin à vent inscrit depuis 1996 à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[23], le lieu-dit « la Croix » conserve en fait deux moulins-tours dont l'un est aujourd'hui découronné et privé de son mécanisme. Tous deux ont été construits au début du XIXe siècle.

Aujourd'hui largement conquise par la vigne et la culture du maïs, la Saintonge était autrefois l'un des « greniers à blé » de l'Aquitaine, ce qui explique la présence de nombreux moulins sur les endroits bien exposés. Si nombre de ces édifices ont été laissés à l'abandon, démolis ou reconvertis en habitation, le moulin de la Croix a été restauré et demeure aujourd'hui encore en état de marche. Le moulin de la Croix fut le dernier moulin de ce type à fonctionner en Charente-Maritime[23] avant de finalement cesser son activité à la fin des années 1960.

Muni d'ailes de type Berton longues chacune de cinq mètres, il se compose d'un fût cylindrique lui même établi sur un léger tertre lui servant d'assise. La toiture conique, autrefois composée de bardeaux de châtaigner, a été refaite en pin du Canada. Le mécanisme (deux meules de 800 kilos chacune) lui permet de moudre jusqu'à une tonne de grains par jour[24]. Outre les deux moulins de la Croix, la commune conserve trois autres moulins à vent : le moulin de la Grassière, le moulin de la Parée et le moulin de chez Vieuille.

Équipements et services

Éducation

La commune de Saint-Thomas-de-Conac dépend de l'académie de Poitiers. Elle est en Regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec les communes voisines de Consac et de Saint-Ciers-du-Taillon[25]. Une halte-garderie est implantée dans la commune de Saint-Bonnet-sur-Gironde.

Le collège le plus proche est le CES Didier Daurat, localisé à Mirambeau. Les lycées publics d'enseignement général et technologiques les plus proches sont situés à Jonzac et à Blaye.

Vie locale

Cultes

Saint-Thomas-de-Conac appartient au diocèse catholique de La Rochelle et Saintes, lui même subdivision de la province ecclésiastique de Poitiers depuis 2002 (de la province ecclésiastique de Bordeaux avant cette date).

La paroisse est rattachée au doyenné de Haute-Saintonge et au secteur pastoral Saint-Antoine de la Lande en Saintonge[26].

Télévision

Langue régionale

Article détaillé : Saintongeais.

Notes et références

  1. Gentilé de Saint-Thomas-de-Conac
  2. Carte interactive des crus de Cognac
  3. Carte de Saint-Thomas-de-Conac et de ses principales voies de communication, site Via Michelin
  4. a , b , c  et d Saint-Thomas-de-Conac sur le site du SIGORE
  5. Zone de protection spéciale des marais de la rive nord de l'estuaire de la Gironde, site du réseau Natura 2000
  6. Arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle à Saint-Thomas-de-Conac, site Prim.net
  7. Fiche de Saint-Thomas-de-Conac sur le site de l'agence Adour-Garonne
  8. Données Météo France.
  9. Relevés Météo-France de 1946 à 2000, sur le site Bernezac.com
  10. Données de la station de La Rochelle, sources l'Internaute, INSEE et Lameteo.org
  11. Relevés météorologiques de La Rochelle, Charente-Maritime (17), de 1961 à 1990 (infoclimat.fr)
  12. in Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, page 476
  13. voir notamment Cartulaires inédits de la Saintonge par Théodore Grasilier, 1871
  14. Notice communale de Saint-Thomas-de-Conac, base de données Cassini
  15. Données Cassini
  16. Pyramide des âges de Saint-Thomas-de-Conac, Recensement 2006 sur le site de l'INSEE
  17. Pyramide des âges de la Charente-Maritime, Recensement 2006 sur le site de l'INSEE
  18. a , b  et c Données économiques de Saint-Thomas-de-Conac, site l'Internaute
  19. in Les églises de Saintonge, par Charles Connoué
  20. a , b , c  et d in Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, page 477
  21. Base Mérimée
  22. in Histoire politique, civile et religieuse de la Saintonge et de l'Aunis, par Daniel Massiou, page 227, tome IV, livre III
  23. a  et b Base Mérimée
  24. in Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, éditions Flohic, page 478
  25. L'organisation des communes en RPI, site de l'inspection académique de Charente-Maritime
  26. Secteur pastoral Saint-Antoine de la Lande en Saintonge

Pour approfondir

Liens externes

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