Saint-martin-la-plaine

Saint-martin-la-plaine

Saint-Martin-la-Plaine

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Saint-Martin-la-Plaine

SMP vue générale.jpg

Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Saint-Étienne
Canton Rive-de-Gier
Code Insee abr. 42259
Code postal 42800
Maire
Mandat en cours
Christian Fayolle
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole
Site internet http://www.saintmartinlaplaine.fr/
Démographie
Population 3 626 hab. (2006)
Densité 374 hab./km²
Gentilé Saint Martinaires
Géographie
Coordonnées 45° 32′ 48″ Nord
       4° 35′ 36″ Est
/ 45.5466666667, 4.593333
Altitudes mini. 257 m — maxi. 630 m
Superficie 9,7 km²

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Voir la carte administrative

Saint-Martin-la-Plaine est une commune française, située dans le département de la Loire et la région Rhône-Alpes. Ses habitants sont appelés les Saint Martinaires.

Sommaire

Géographie

Situation

  • Dominant la la vallée du Gier et regardant le Massif du Pilat, la commune de Saint-Martin-la-Plaine occupe une position de piémont sur le gradin inférieur des Monts du Lyonnais .

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Saint-Martin-la-Plaine
Saint-Romain-en-Jarez Saint-Didier-sous-Riverie
Genilac Saint-Martin-la-Plaine Saint-Joseph (Loire)
Rive-de-Gier

Organisation de l'espace et paysages

  • Le territoire est étagé de 630 m d' altitude au nord en bordure des Monts du Lyonnais, à 200 mètres en au contact du Bassin houiller du Gier. Le plateau lyonnais , modelé par l'encaissement des rivières (de petits affluents de la rive gauche du Gier), se présente comme une succession de collines et de vallons creusés dans les gneiss et les schistes.
  • Le site offre une combinaison de terroirs orientés en majorité au sud-est, bénéficiant d' un ensoleillement qui a longtemps favorisé la culture de la vigne, remplacée depuis plusieurs décennies par des vergers ou dominent les cerisiers. Les versants d' envers sont le domaine de la polyculture ou de la prairie.La rurbanisation s'accompagne d'une transformation du paysage où le bâti pavillonnaire l'emporte sur les terres agricoles sur les pentes qui dominent la vallée.

Lieux-dits et écarts

Communications

  • A presque mi-chemin de Saint-Étienne et de Lyon, les habitants de la commune bénéficient de la proximité du réseau de communications de la vallée du Gier desservie par la voie ferrée et l' autoroute. Malgré la densité du trafic c'est un facteur attractif pour les populations urbaines en quête d'espaces verts, d'où une croissance démographique dynamique.
  • L'autoroute 47 est accessible à 4 km par l'échangeur du Sardon en direction de Saint Etienne et par l'échangeur de "La Madeleine" en direction de Givors et Lyon. La D42 permet d'accéder à l'Ouest lyonnais par le plateau de Mornant et la D88 à Saint Chamond en parcourant la vallée. Le projet d'Autoroute A45 de Saint Etienne à Lyon traverse la commune dans sa partie nord.
  • La desserte ferroviaire en direction de Saint-Étienne vers la gare Chateaucreux et en direction de Lyon vers la Gare de Lyon-Part-Dieu et de Lyon-Perrache est assurée à partir de Rive de Gier par plus de 70 allers-retours par jour ouvrable.

Population et activités

Histoire

Préhistoire et Antiquité

  • Pendant l'Antiquité, la région était habitée par les Celtes de la tribu des Ségusiaves qui sont passés sous le contrôle des Romains à la suite de la conquête de la Gaule par Jules César. Hormis quelques centres urbains comme Lugdunum ou Forum ségusiavorum (Feurs) le peuplement était faible et discontinu mais de longues files de mulets parcouraient les sentiers de montagne sur le trajet qui reliait Vienne et le Rhône à Feurs et Roanne sur la Loire.
  • Les vestiges encore visibles sur le territoire de la commune correspondent au tracé de l'Aqueduc Du Gier et révèlent surtout l'emprise romaine autour de Lugdunum sur un espace qui n'était pas encore très exploité et habité.

De la christianisation à la féodalité

  • Après le déclin de l'Empire romain, la région était dominée par les Burgondes. L'abandon des des villes a entraîné celui des infrastructures : l'aqueduc et les routes n'etaient plus entretenus. Les populations rurales gagnées par la christianisation se sont regroupées en communautés appelées paroisse, Souvent ancêtres de la commune actuelle elles exploitent un terroir au contours bien délimités et constituent la cellule de base de la vie religieuse, économique et sociale jusqu' en 1789.
  • Les limites de la paroisse n'ont pas été modifiées jusqu'à la création de la commune en 1790. Elles allaient du Feloin au Bozançon, affluents de la rive gauche du Gier, lequel en formait la limite à l'Est.
  • En 984, le nom de Saint Martin le Planitie ou le Plaintié[1] , apparait pour la première fois dans un cartulaire. Le patronyme de Saint Martin de Tours, a été adopté par de nombreuses paroisses au moment de l'évangélisation de la Gaule. Mais c'est seulement au XVII° siècle que l'appellation Saint Martin la Plaine est définitivement fixée sur un territoire dont la topographie ne correspond pas à celle d' une plaine. Le plaintié que l'on retrouve plus tard sous la forme de la plaigne ou la plagne désigne plutôt le plant (cep de vigne) ou le planté (de vignes), sens qui semble plus proche de ce qui fut longtemps une production importante du village.
Poterne principale, dernier vestige visible du rempart du XIII° siècle left
  • C'est ainsi qu'entre 1203 et 1226 que Renaud II de Forez, devenu archevêque de Lyon, fit fortifier de nombreux villages ou villes du Comté de Lyon dont le bourg de Saint Martin la Plaine ainsi que Rive de Gier, Saint-Andéol-le-Château, probablement Saint-Genis-Terrenoire (Genilac) afin de les protéger de diverses menaces extérieures et montrer sa puissance à ses de ses rivaux et voisins, en particulier, la famille de Roussillon installée à Riverie et Châteauneuf (Loire).Il fit creuser les fossés, élever les murailles, un donjon. Le plan actuel du centre du village en garde la marque avec un tracé du rempart encore lisible et la poterne principale qui s' ouvre sur le chemin qui conduisait à Rive-de-Gier. A l 'intérieur les maisons basses et serrées ne pouvaient pas abriter tous les habitants qui étaient souvent installés le long des chemins ou dans des hameaux dont les noms sont restés les mêmes. On trouvait sur le territoire de la paroisse un hôpital[3], cité dans un livre terrier de 1351, dépendant peut-être de la Commanderie de l'Ordre de Saint Jean de Jérusalem à Chazelles-sur-Lyon, et dont l' emplacement n'a pas été identifié.
  • Le suzerain direct était un chanoine obéancier du chapitre de la Primatiale Saint-Jean de Lyon. Seigneur non résident, il était représenté dans le village par un capitaine-châtelain, détenteur d'un office de police et de justice ( entretien des voies et des murailles, sécurité publique, ban...) et de la levée des impôts. Lorsqu'en 1312, Philippe le bel établit définitivement sa souveraineté sur le Lyonnais cette administration locale n'a pas changé et est restée en place jusqu'à la Révolution française.
  • Les habitants, paysans, en majorité, étaient des tenanciers libres qui disposaient de leurs biens moyennant le paiement du cens annuel au seigneur foncier. Ils pratiquaient une polyculture adaptée aux conditions locales, sans assolement collectif. Compte-tenu de l' exposition favorable des versants, ils consacraient environ 25% du terroir à la viticulture. Le paysage se présentait comme une mosaïque de vignes, jardins, champs cultivés, prairies ou bois à une époque où les grandes propriétés foncières d'origine lyonnaise n'étaient pas encore constituées. Certains, encouragés par les chanoines obéanciers commençaient à cueillir le charbon de terre utilisé dès cette époque comme combustible domestique.

Sous le signe de l'or et du charbon

  • L' exploitation de la houille a été encouragée dès le XVe siècle par les chanoines de Lyon, conseillés par Jacques Coeur. Dans leur fiefs, ils ont acquis des droits d'exploitation dans des carrières ou perrières situées sur des affleurements superficiels du bassin houiller du Gier. D'abord utilisé comme combustible domestique, le charbon de terre extrait à la Catonnière ou aux Grandes Flaches a servi à chauffer des forge (métallurgie) artisanales où l'on tranformait en chaînes et clous les fers en provenance des fenderies installées près du Gier.
  • La découverte à la fin du XVIe siècle, près de la vallée du Bozançon (actuellement sur la commune de Saint-Joseph (Loire)), d'un filon de quartz aurifère aurait permis d'offrir une coupe d'or à l 'occasion du mariage à Lyon d' Henri IV de France et de Marie de Médicis [4], mais la faible teneur de ce gîte minéral explique la disparition de toute trace d'exploitation après 1625.


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Patrimoine et monuments

Patrimoine archéologique

Vestiges de l'aqueduc romain du Gier

L' Aqueduc du Gier[5] arrive sur la commune par le coteau de Beaulieu. De là, il franchissait le vallon de Fontanes [2] par un pont à 3 arches avant de disparaître dans un tunnel de 200 m qui présente une malfaçon unique sur l' aqueduc de Lyon ; à l' intérieur dans un double décrochement la galerie est interrompue et inachevée à l' endroit où 2 équipes auraient du se rejoindre. Il se dirigeait en ensuite en direction du Rieu près du hameau de Popenot avant de poursuivre son chemin sur la commune de Saint-Joseph .

Les gravures rupestres de Beaulieu [6]

Au détour d' un chemin creux taillé dans la roche, près du vallon de Beaulieu, ces étranges gravures rupestres ont suscité de nombreuses hypothèses sans qu' il soit possible de trancher faute de fouilles menées dans les environs. Il s' agit de plusieurs ensembles de signes creusés dans la paroi représentant des croix, des cercles (soleils ?), des rayures, des tridents. Les interprétations proposent soit une origine celtique, gallo-romaine, ou encore paléochrétienne.

Patrimoine architectural

L'église

De style néogothique elle a été construite à l'extérieur des murs entre 1854 et 1857 pour remplacer l' église primitive du XVII° siècle, situé au centre du bourg, en partie ruinée et devenue trop petite pour une population de près de 2000 habitants.

 église de Saint-Martin-la-Plaine

Son clocher carré abrite cinq cloches ; la plus importante, a été bénie en 1747 et pèse 1100kg. Elle est dédié à Martin de Tours.

Mosaïque du tympan de l' église

La mosaïque qui orne le tympan fut offerte par Henri Marrel. Elle représente le saint patron de la paroisse en train de partager son manteau avec un pauvre.

L' intérieur a été entièrement rénové à partir de 1990 : les sculptures des chapelles latérales sont de Joseph-Hugues Fabisch , trois statues de la Vierge sont classées par les monuments historiques.

Le domaine de la Catonnière

Le domaine de la Catonnière, gravure de la fin du XIX° siècle
Le domaine de la Catonnière dans son état actuel

Près de Rive-de-Gier, il était à l'origine une propriété du Baron Dugas de la Catonnière qui le vendit en 1853, à l'inventeur et industriel Jean-Claude Verpilleux. Après avoir effectué des embellissements il y passa les dernières années de sa vie. A sa mort en 1875, il devint la propriété de sa fille Élisabeth de Montgolfier. En 1952 ses descendants le cédèrent aux établissements Marrel afin de servir de logement pour le personnel. Il est actuellement propriété de la commune de Saint Martin La Plaine.

Le château de la Ronze

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Le château de la Ronze au début du XX°siècle
  • Il tire probablement son nom de Pierre de La Ronzy, tenancier d' un vigne "sous Popenot", d' après un Livre terrier du début du XV ° siècle. C' était à la fin du XVII° siècle un vaste domaine agricole appartenant à une famille de notaires lyonnais les Sibert et les Monteiller.
  • En 1862, Antoine Marrel, maître de forges à Rive de Gier, en fit l'acquisition avant de le revendre à ses frères Etienne et Charles en 1866. Ils entreprirent des aménagements importants comme le péristyle en fût de canon.En 1956 il devint propriété des Frères maristes qui l'ont revendu en 2001 au Groupe Casino.

Le château de Pré-Bayard

  • Il fut construit par Jean-Marie Marrel et son fils Henri sur des terres situées à Fontanes et au Pré Bayard. C'était une ferme qui fut transformée en maison bourgeoise, entourée d'un vaste parc et de dépendances pour loger le personnel. Cédé à la commune en 1973, il abrite aujourd'hui la mairie et la poste.


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  • La Tour , érigée en 1905 dans le parc du château, est de style néogothique.D' une hauteur d' environ 20 mètres, flanquée d' une échauguette et surmontée d' une plate-forme circulaire, elle se présente à la fois comme un ornement de jardin et une guérite qui permettait aux propriétaires d'observer les domaines de La Ronze et du Plantier, autres résidences de leur famille. Actuellement en mauvais état, elle fait l' objet d' un projet de restauration dans le cadre de la sauvegarde du patrimoine.

Le château du Plantier

Construit entre 1868 et 1884, il était la propriété de Jean-Baptiste Marrel qui l' occupa avec son fils Jules. Il est resté une propriété familiale jusqu' en 1986, date à laquelle il fut cédé à la commune pour le franc symbolique à condition d' être utilisé dans un but social.

Le château du Plantier

Après avoir été occupé par un centre d' éducation renforcée, le bâtiment est actuellement utilisé par les associations et les activités périscolaires.

Patrimoine industriel

Les anciennes mines de Charbon

  • La Concession de La Catonnière [8]: Elle a été créée le 7 octobre 1809 par décision impériale. Elle s' étendait sur une superficie d' un peu plus de 28 ha sur les lieux-dits, la Catonnière, les Durantières et les Grandes Flaches, jusqu' en 1850 elle fut exploitée par la famille Dugas avant d' être vendue à la Société Cossange et Deschanel qui la cèda en 1923 à des exploitants privés. Rattachée au Houillères de la Loire en 1946, elle est restée en activité jusqu' en 1948 avant d' être définitivement fermée en 1953.

Patrimoine environnemental

Le Parc zoologique de Saint-Martin-la-Plaine

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Vue générale du Parc zoologique

Ouvert le 23 juillet 1972, il compte 350 animaux avec plus de 60 espèces différentes. Le zoo de Saint-Martin- la Plaine étudie surtout les félins et les primates, notamment les chimpanzés et les gorilles. [3]

Les circuits de randonnée

Lieux de Mémoire

Le Monument aux morts

Situé au centre du cimetière, il se présente sous la forme classique d' un obélisque surmonté d' un coq gaulois, figure symbolique et patriotique de la Nation française.

Sa construction fut décidée en 1919, quelques mois après l' Armistice de 1918 sous le mandat d' Etienne Bossu .

Le monument aux morts

Il porte aujourd' hui les noms des 56 habitants de la commune Morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; de dix victimes de la Seconde Guerre mondiale ,militaires , résistants et civils victimes des attentats du mois d' Août 1944, ou disparus en déportation ; des victimes de la Guerre d'Algérie.

Les plaques commémoratives

  • Plaque de la route du crêt : elle commémore les parachutages opérés par le Special Operations Executive ou SOE dirigés en France par Maurice Buckmaster afin d' apporter un soutien logistique à la Résistance intérieure française. Le premier eut lieu en Août 1942,sur la commune de Saint-Joseph (Loire), les deux autres les 5 février et 27 Avril 1944 au Crêt . Le secteur local s'appelait Ange-Buckmaster, constitué d' une dizaine de résistants, il a participé à un autre parachutage près de Saint-Michel-sur-Rhône , le 10 Mars 1944 puis au sabotage du four de l' usine Duralumin (Cegedur) à Rive-de-Gier le 21 mai 1944. Deux membres dont le responsable du secteur Gier, Jean Bourge, furent arrêtés à Saint-Joseph (Loire) , le 1°juin 1944 puis déportés à Buchenwald.
  • Le 21 Août 1944, deux combats entre la Résistance intérieure française et la Wehrmacht font plusieurs victimes parmi les habitants du village[9].
    • La plaque de Chantelézard : Le 21 août 1944, des soldats allemands en provenance de Saint-Genis-Terrenoire (Genilac) arrivent au carrefour des Vernes près de Rive-de-Gier. Entre 11h30 et midi, ils sont attaqués par des résistants du secteur, soutenus par quelques habitants du quartier. Le bilan de cette embuscade est particulièrement lourd : 6 morts et deux prisonniers pour les soldats de la Wehrmacht, six morts et des blessés graves du côté les français.
    • La plaque de route de la route de la Libération :

Spécialités locales

Le Saucisson à la mourine

On prépare et déguste le saucisson à la mourine autour de la forge. Enveloppé dans plusieurs épaisseurs de feuilles de chou gras ou maigre, il est ensuite emballé dans un cornet de papier puis arrosé de vin de pays. Après avoir fermé l'emballage en papillote on le dépose dans la braise de forge où il cuit pendant 3 ou 4 heures, recouvert de mourine ou poussière de charbon.

Administration

Circonscriptions administratives

Saint Martin la Plaine est située dans le département de la Loire , en région Rhône-Alpes et dans le Canton de Rive-de-Gier qui totalisait 26521 habitants en 1999. Le canton fait partie de la de la Troisième circonscription de la Loire et de l'Arrondissement de Saint-Étienne. Saint-Martin-la-Plaine fait partie de la juridiction d’instance de Rive-de-Gier et de grande instance ainsi que de commerce de Saint-Étienne.

Intercommunalités

  • La commune de Saint martin la Plaine adhère à la Communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole depuis 2001. La communauté d' agglomération de Saint-Étienne Métropole est un EPCI. Son organisation se rapproche de celle d' une commune. Chaque collectivité adhérente dispose d' un nombre de sièges proportionnel au nombre des habitants.Ses compétences concernent le développement économique, l' aménagement du territoire, l' enseignement et l' éducation, les équipements sportifs et culturels, l' environnement et le cadre de vie, les transports.


  • Saint-Martin-la-Plaine relève aussi du Syndicat intercommunal du pays du Gier[10] , qui est l' héritier de la "Conférence Intercommunale" organisée par les communes de la Vallée du Gier au cours des années 80. De 13 adhérents en 1986, la "Conférence" se transforme en Syndicat Intercommunal regroupant 23 communes en 1995. Ses missions concernent la promotion du territoire, la vie sociale et culturelle, l' agriculture, le tourisme, l' environnement...

Municipalité

Blason

Blason à dessiner.svg

La définition héraldique est : D' azur au cheval gai et cabré de sable chevauché par Saint Martin d' argent en armes, sa destre armée de l' épée également d' argent et sa senestre tenant le manteau de gueules dans l' acte du partage. Au 2 coupé au 1 de gueules à l' enclume surmontée du marteau et des tenailles mis en croix de saint André le tout de sable. Au 2 d'or à la grappe de vigne de gueules tigé et feuillée de sinople. Cimier :couronne d' or de cinq tours à trois merlons chacune, ouvertes et maçonnées de sable .[11]

  • Il représente Martin de Tours , éponyme de la paroisse et qui a donné son nom à la commune, selon le modèle de la mosaïque du tympan de l' église.
  • Le travail de la forge très répandu depuis le XVII° siècle et longtemps activité dominante du village est symbolisé par l' enclume, les tenailles et le marteau.
  • La vigne production agricole ancienne et importante jusque vers 1950 est représentée par la grappe.
  • L' ensemble est surmonté d' une muraille qui représente l' ancienne fortification du village.

Mairie(s)

  • En 1865 la mairie fut installée dans la partie non détruite de l' ancienne église, à moitié démolie au XIX° siècle et aujourd'hui utilisée par la bibliothèque, place du 8 mai 1945.
    alternative textuelle
    légende : la mairie de Saint-Martin-la-Plaine au début du XX° siècle.
  • Depuis 1973 elle occupe avec le bureau de poste, le Château de Pré-Bayard, cédé à la commune par les descendants de Jean-Marie Marrel.

Liste des maires successifs

Depuis 1871, à l' exception de la période du gouvernement de Vichy, les maires de communes de moins de 20000 habitants sont élus par le Conseil Municipal. Auparavant ils étaient désignés par le préfet. [12]

Liste des derniers maires[13]
Période Identité Parti Qualité
mars 2008 en cours Christian Fayolle
mars 2001 mars 2008 Jean-Louis Dugua
mars 1995 mars 2001 Ghislaine Bruyas
mars 1989 mars 1995 Pierre Marnas
mars 1983 mars 1989 René Charre
mars 1977 mars 1983 Lucien Désarmaux
1963 mars 1977 Claude Bruyas Conseiller général 1973-1979
1948 1963 Charles Meley Conseiller général 1951-1958


Conseil municipal

  • Le Conseil municipal est constitué de 23 élus.
  • Le Conseil des jeunes

Budget et fiscalité

Urbanisme

Jumelage

  • Drapeau de l'Allemagne Igensdorf (Allemagne) depuis 1992Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge/Modèle Lien absent
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Markt Igensdorf [14] est une commune située dans le Land de Bavière près de Nuremberg. Le traité officiel de jumelage a été signé le 26 Septembre 1992. Depuis des échanges réguliers ont lieu entre les 2 communes.

Services publics

Enfance

Crêche et périscolaire

A l'aube du XXIe siècle, l'offre de services concernant l'enfance s'est beaucoup améliorée. Avant 2003, seuls les modes de garde privés, insuffisants par rapport à la pression démographique, étaient proposés sur la commune.

  • La crêche le Le P'tit Martin a ouvert ses portes en octobre 2003. Initialement prévue sur une friche industrielle au centre du village elle a été construite, à l'initiative de la municipalité élue en 2001, dans le parc du château du Plantier avec l'aide de subventions du Conseil général de la Loire et de la Caisse d'allocations familiales (France) de la Loire.
  • Depuis septembre 2001, un Centre de Loisirs périscolaire[15] accueille les enfants scolarisés dans la commune dès 7h30 le matin, entre 11h30 et 13h30 et le soir de 16h30 à 18h30 dans des locaux aménagés au rez-de-chaussée du château du Plantier.

Enseignement primaire

L'origine des écoles

  • Avant la Loi Guizot de 1833, les communes n'étaient pas obligées d'entretenir une école, ce qui ne signifiait pas absence d'instruction et d'éducation. Dès la fin du XVIIe siècle, on trouve à Saint-Martin, la trace d'une petite école tenue par un laïc qui recevait probablement les enfants chez lui. Les Sœurs de la Doctrine Chrétienne de Rive-de-Gier enseignaient aussi dans une maison qu'elles possédaient au bourg, avant la Révolution. En 1804, Dom Norbert Baumann, charteux, originaire du prieuré de Sainte-Croix-en-Jarez, réfugié à Saint-Martin la Plaine pendant la Terreur, acheta un terrain à La Sicardière pour y construire le couvent et la première école paroissiale de filles. Elle a été tenue par la suite par les religieuses de l'Enfant-Jésus du Puy.
  • A partir de 1834, chaque commune de plus de 500 habitants doit entretenir une école. En 1839, la première école communale de garçons a été construite sur un terrain situé près de la Croix de Fer, grâce à un don du Curé Balmon. Elle comportait également un petit pensionnat. Le maître rémunéré par la commune pouvait être un religieux.
  • Entre 1880 et 1882, Lois Jules Ferry rendent l'enseignement primaire gratuit, laïque et obligatoire. L'école publique des garçons est restée dans les bâtiments construits en 1839 et la commune a entrepris la construction d'une école de filles qui à ouvert en 1892.
  • En réponse à la laïcisation de l'enseignement public, les Frères maristes ont ouvert en 1888, grâce à des dons privés, une école de garçons destinée à remplacer l'ancien pensionnat.

Les établissements d'enseignement aujourd'hui:

une école primaire installée dans les bâtiments construits en 1892, agrandis et rénovés et une nouvelle école maternelle , inaugurée en 2008.


  • L' Enseignement privé primaire est représenté par l'Ecole Les Marelles :
    alternativetextuelle
    Ecole primaire privée "Les Marelles"

Elle est issue de la fusion de l'école de garçons fondée par les Frères maristes et de l'école de filles, auparavant dirigée par les Religieuses de l'Enfant-Jésus. C'est un établissement d'enseignement privé sous contrat d' association avec l'Etat géré par un OGEC ou Organisme de gestion de l' enseignement catholique . Elle compte 6 classes de la maternelle au CM2.

  • Pour continuer leurs études, les élèves peuvent fréquenter les collèges et lycées publics ou privés de Rive-de-Gier ou des environs grâce au service de transport scolaire.

Les sapeurs-pompiers

Le corps des sapeurs-pompiers a été créé par délibération du Conseil municipal en décembre 1931. Le centre d'incendie et de secours est composé d'une vingtaine de volontaires, actuellement rattachés au SDIS42[4]. Ils interviennent en priorité sur les communes de Saint-Martin-la-Plaine, Genilac et Saint-Romain-en-Jarez. En plus de leur vie professionnelle ou familiale, ils doivent rester disponibles pour les formations et les interventions.

Transports publics et scolaires

  • Depuis octobre 2006 une ligne régulière de transports en commun , (ligne 79), exploitée par Blumat et Chazot pour le compte de la [Communauté d'agglomération de Saint-Étienne Métropole] permet de relier Saint-Martin à Rive-de-Gier en moins de 15 minutes, et cela de 6h10 à 20h30 avec 9 allers et 7 retours. Les principaux arrêts sur la commune sont La Catonnière, La Durantière, Les Abricotiers, La Ronze, Le Patuel et Le Bourg.

Démographie

Evolution de la population

Évolution démographique
(Source : Cassini[16] et INSEE[17])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1709 1622 1729 1621 1974 2142 2011 2096 2163
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2229 2357 2288 1643 1624 1675 1624 1682 1684
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1715 1723 1680 1516 1510 1558 1512 1503 1692
1962 1968 1975 1982 1990 1999 - - -
1879 1956 2311 2430 3168 3424 - - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


  • La lecture du tableau doit tenir compte des modifications intervenues dans le découpage territorial : Jusqu'en 1840 la superficie communale était presque double de l'étendue actuelle avant le détachement du quartier Saint-Jean (1841) puis d' une partie du hameau des Vernes () au profit de Rive de Gier et de la sécession de Saint-Joseph (Loire) en 1867.
  • Depuis 1999, la population a augmenté de 194 habitants, soit une progression de 5,7 %.

Structure de la population

Pyramide des âges (données INSEE 1999 et 2006)

Pyramide des âges à Saint-Martin-la-Plaine en 1999[18] en pourcentage.
Hommes Classe d'âge Femmes
0,0  Avant 1904  0,2
4,0  1905-1924  5,2
10,9  1925–1939  12,2
20,8  1940-1954  19,7
23,1  1955-1969  24,1
18,3  1970-1984  17,5
22,9  1985-1999  21,1


Répartion [19]
Année Population totale Part des hommes en % Part des femmes en %
1999 3432 49,8% 50,2%
2006 3626 50,8 % 49,2 %

Economie

.

Données générales

zone industrielle et artisanale
La zone industrielle et artisanale

Population active et emploi

Population active (15-64 ans)[20]
Année Population active totale Population active occupée Taux d' activité Chômeurs Taux de chômage
1999 1620 1492 71,6% 128 7,9%
2006 1817 1718 86% 99 5,4%


Répartition par type d'activité[21]
Année Population totale Actifs Actifs occupés (%) Chômeurs (%) Inactifs Retraités ou préretraités (%) Elèves, étudiants, stagiaires (%) Autres inactifs (%)
1999 3432 1623 43,6 3,7 1809 13,4 9,4 29,9
2006 3626 1821 47,5 2,7 1805 16,5 8,9 24,4
Répartition par catégorie professionnelle[22]
Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Commune en % 0,5 7,1 8,6 26,6 28,3 28,8
Moyenne nationale en % 2,4 6,4 12,1 22,1 29,9 27,1

Vie culturelle et associative

Fêtes

  • La Vogue (fête), terme dérivé de "voto" ou fête votive [23]désigne dans la région lyonnaise, la fête patronale. Elle avait lieu traditionnellement le 11 novembre, jour de la Saint Martin de Tours. Dès le samedi précédent, les conscrits, accompagnés de musiciens vendaient des brioches. Le lendemain, se déroulait une course de chevaux de trait dans un pré, suivie du "cassage des bertes" (pots en terre) au centre du village...La fête foraine était accompagnée d' un bal, des manèges, des tirs. Cette fête a perdu beaucoup de son impact social mais quelques attractions foraines en perpétuent la tradition au cours de la première quinzaine de novembre.
  • La Fête de la forge La première Fête de la Forge a été organisée en 1996. Le but était de produire la plus longue chaine forgée du monde et d' en revendre chaque maillon afin de recueillir des fonds pour une association de lutte contre la mucoviscidose. De nombreux forgerons se sont rassemblés pour réussir cet exploit et le faire homologuer par le Livre Guinness des records. Ce rassemblement se renouvelle chaque année au mois de mai sur un thème différent. Les artisans présents, venus de la France entière et parfois de l' étranger doivent réaliser ensemble un œuvre qui est ensuite offerte à la commune.

Maison des jeunes et de la culture

Maison des Jeunes et de la Culture
La maison des Jeunes et de la Culture
  • Elle porte le nom de René Charre, maire, décédé en 1989. Sa création [24] est due à l' initiative des scouts du village qui au début des années 60 avaient décidé de créer un foyer pour les jeunes de 14 à 18 ans. Le premier local était une salle paroissiale vétuste. Après avoir adhéré à la fédération des MJC, la municipalité construisit en 1966, un local préfabriqué qui fut le point de départ de l' équipement actuel [5].

La halle des sports

Halle des sports
La Halle des sports

Personnalités liées à la Commune

Industriels

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Burdy Jean, Guide des Aqueducs Romains de Lyon , Editions lyonnaises d'art et d'histoire, 1999, ISBN : 2 84147-063-6
  • Chaperon Gérard, Le Bassin minier de la vallée du Gier, Actes graphiques, 2004, ISBN : 978-2-910868-49-4
  • Combe Jean, Histoire d'un village du Jarez, Saint Martin la Plaine , Editions Dumas, 1960
  • Dechandon Sylvette, Saint Martin La Plaine rues, places, lieux-dits & monuments, Mairie de Saint Martin la Plaine, 2000
  • Gardes, Gilbert (sous la direction de), Grande Encyclopédie du Forez et des communes de la Loire : la vallée du Gier - le Pilat, Editions Horvarth, 1986, ISBN : 2.7171-0333-3
  • Houssel Jean-Pierre, Les Monts du lyonnais, La Taillanderie, 2005, ISBN : 2-87629-315-5
  • Lacombe Robert, Recherches historiques II sur la Ville de Rive de Gier, F. Paillart (Editeur-imprimeur), Abbeville , 1985
  • Lacombe Robert, Souvenirs sur Rive de Gier, Société d'ethnographie, 1994
  • Martin Jean-Baptiste, Dictionnaire du français régional du Pilat, Editions Bonneton, 1989, ISBN :2-86253-094-8
  • Latreille André (sous la direction de), Histoire de Lyon et du Lyonnais, Editions Privat, 1988, ISBN : 2-7089-4751-6
  • Pelletier Jean,(sous la direction de), Atlas historique du Grand Lyon, Editions Xavier Lejeune-Libris, 2004, ISBN : 2-907608-40-1
  • Plessy Bernard, La vie quotidienne en Forez avant 1914, Hachette, ISBN : 2.01005672.8
  • Plessy Bernard, Le Pays du Gier, Editions lyonnaises d' art et d' histoire, 1996, ISBN : 2 84147 028 8
  • Poncet Michel, Atlas des paysages de la Loire, Conseil général de la Loire, 2002, ISBN : 2-912026-00-8
  • Publications municipales, Commune de Saint-Martin-la-Plaine, de 2000 à 2008

Sources

  1. Dechandon Sylvette, Saint Martin La Plaine rues, places, lieux-dits & monuments, Mairie de Saint Martin la Plaine, 2000
  2. Lacombe Robert, Souvenirs sur Rive de Gier, Société d'ethnographie, 1994
  3. Lacombe Robert, Recherches historiques II sur la Ville de Rive de Gier, F. Paillart (Editeur-imprimeur), Abbeville , 1985, p. 59
  4. Matthieu Pierre, Histoire de France et des choses mémorables advenues aux provinces estrangères durant sept années de règne de Henry IV, roy de France et de Navarre, 1609.
  5. Burdy Jean, Guide des aqueducs Romains de Lyon, Editions Lyonnaises d' Art et d'Histoire,1999, pp.42-43,
  6. Lacombe Robert, Les gravures rupestres de Saint-Martin, in Recherches historiques II sur la Ville de Rive de Gier, pp. 65-70,
  7. Chaperon Gérard, Le Bassin minier de la vallée du Gier, Actes graphiques, 2004, pp.191-193
  8. Chaperon Gérard, Le Bassin minier de la vallée du Gier, Actes graphiques, 2004, pp.195-199
  9. >Memorial de la Résistance Loire,Comité de la Loire de l'A.N.A.C.R., Saint-Etienne, 1992, p.47
  10. Syndicat intercommunal du Pays du gier, site officiel
  11. Saint-Martin-la-Plaine : le magazine de l' information municipale, octobre 2007 p.5
  12. Histoire des maires de France
  13. Archives municipales de Saint Martin la Plaine
  14. Commune jumelée avec Saint Martin la Plaine
  15. Saint Mart'Info (revue municipale), février 2002, p.4,
  16. http://cassini.ehess.fr/ Population avant le recensement de 1962
  17. sur le site de l'Insee/ Population à partir du recensement de 1962
  18. Pyramide des âges, Recensement 1999 sur le site de l'INSEE
  19. INSEE, Enquête annuelle de recensement 2006
  20. INSEE, Enquête annuelle de recensement 2006
  21. INSEE, Enquête annuelle de recensement 2006
  22. Journal du Net[1]
  23. Plessy Bernard, Le Pays du Gier, Editions lyonnaises d' art et d' histoire, pp.25-27
  24. Saint Mart'Info (revue municipale), février 2003, pp.50-51,
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