Saint-Martin-de-Crau

Saint-Martin-de-Crau
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43° 38′ 27″ N 4° 48′ 48″ E / 43.6408333333, 4.81333333333

Saint-Martin-de-Crau
Mairie de Saint-Martin-de-Crau
Mairie de Saint-Martin-de-Crau
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Arles
Canton Arles-Est
Code commune 13097
Code postal 13310
Maire
Mandat en cours
Claude Vulpian (PS)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Arles-Crau-Camargue-Montagnette
Site web http://www.ville-saint-martin-de-crau.fr
Démographie
Population 10 979 hab. (2008)
Densité 51 hab./km²
Gentilé Saint-Martinois
Géographie
Coordonnées 43° 38′ 27″ Nord
       4° 48′ 48″ Est
/ 43.6408333333, 4.81333333333
Altitudes mini. 2 m — maxi. 447 m
Superficie 214,87 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Saint-Martin-de-Crau est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Saint-Martinois[1] ou les Cravens.

Créée par distraction de la commune d'Arles en 1925 et dotée d'une superficie de 214,87 km2, Saint-Martin-de-Crau est la sixième commune la plus étendue de France métropolitaine, la quatrième des Bouches-du-Rhône, après Arles, Saintes-Maries-de-la-Mer et Marseille[Note 1]. Au recensement de 2008, la commune comptait une population de 10 979 habitants, ce qui en fait la 24e par ordre de population dans les Bouches-du-Rhône[Note 2].

Au cours du XXe siècle, et particulièrement depuis les années 1970, la population de la commune s'est considérablement accrue. Le développement industriel de Saint-Martin-de-Crau et sa région en est l'explication. L'installation de l'entreprise sidérurgique Sollac, à Fos-sur-Mer, a provoqué l'arrivée d'une importante population, originaire notamment de Lorraine, sur le territoire de Saint-Martin-de-Crau. Plus récemment, le développement rapide de la principale zone industrielle de la commune, créant en quelques années plus de 1 500 emplois, a généré aussi l'arrivée de nombreuses familles. Le développement urbain de Saint-Martin se poursuit donc avec la création de plusieurs lotissements d'habitations et d'infrastructures liées à cette évolution.

Sommaire

Géographie

Article détaillé : Crau.

La plus grande partie de la commune de Saint-Martin se situe en Crau. Cette Crau est divisée en deux, la Crau sèche et la Crau humide, où est cultivé le foin de Crau. La Crau est une zone étendue de steppe aride constituant le seul biome steppique d'Europe occidentale. Cette zone immense fait de Saint-Martin-de-Crau la sixième commune de France métropolitaine en termes de superficie[Note 1]. Seule l'extrême partie nord de la commune, le plateau des Costières, appartient au massif des Alpilles, ce qui permet à Saint-Martin-de-Crau d'être une des seize communes du Parc naturel régional des Alpilles.

La ville est une ville fleurie (niveau trois fleurs) par le Conseil National des villes et villages fleuries de France[2].

Situation

Rond-point d'entrée de la ville par le sud.

Saint-Martin-de-Crau se situe dans la partie nord de la Crau, à mi-chemin entre Salon-de-Provence et Arles. La commune dont elle est la plus proche, Mouriès, se situe à 7 kilomètres. Maussane-les-Alpilles et Paradou, au nord, se trouvent à 9 kilomètres, tandis que les Baux-de-Provence sont à 12 kilomètres du centre de Saint-Martin[3].

La lisière nord de la commune peut être considérée comme une partie des Alpilles, notamment le massif de Santa Fé et de Chambremont, aussi dénommé massif des Costières, qui marque la frontière entre Saint-Martin-de-Crau et les anciens marais des Baux. C'est la seule partie du territoire de Saint-Martin ne faisant pas partie de la Crau[Livre 1]. À l'est, le Grand Brahis marque la frontière avec la commune d'Aureille.

Accès

Localisation de Saint-Martin-de-Crau.

Saint-Martin-de-Crau est accessible par l'autoroute A54, dont la gare de péage constitue la fin. De Saint-Martin-de-Crau à Arles, une voie rapide existe (route nationale 113) reliant les deux communes en quinze minutes environ. Par le nord, la chaîne des Alpilles constitue une sérieux handicap pour un accès rapide. Des routes départementales (D17, D24, D27) permettent toutefois de relier Saint-Martin en provenance des communes du piémont nord des Alpilles. En provenance du nord, l'accès le plus rapide reste le contournement des Alpilles, à l'ouest par Arles (RN113), ou à l'est par Salon-de-Provence (A54).

En provenance du sud et des communes situées sur le littoral de la Méditerranée ou de l'étang de Berre, comme Port-Saint-Louis-du-Rhône, Fos-sur-Mer, Port-de-Bouc ou Saint-Mitre-les-Remparts, la route nationale 568 à quatre voies permet de relier Saint-Martin-de-Crau à la Méditerranée en une vingtaine de minutes.

Depuis Marseille, l'accès à Saint-Martin-de-Crau se fait, soit depuis la nationale 568, via Martigues et le sud de l'étang de Berre, soit par le nord de l'étang, via Salon-de-Provence (A55, A7, puis A54).

Géologie

Les premières glaciations provoquent, depuis Lamanon, la survenue d'un delta qui s'étend jusqu'à Arles et Fos-sur-Mer. Dans le même temps, des roches venues des Alpes sont déposées par la Durance sur la Crau[4],[Livre 2]. L'ouverture d'une faille entre les Alpilles et le Luberon lors de la glaciation du Würm permet l'évacuation des eaux de la Crau. La Durance va faire son lit plus au nord, sur son emplacement actuel[5]. Il reste, aujourd'hui encore, 50 centimètres de galets de la Durance à la surface du sol de la Crau, donnant au territoire de Saint-Martin-de-Crau une originalité sans équivalent. La couleur rouge du sol provient de la ferrugination de ces terres non calcaires[6]. Passés ces 50 centimètres de galets apparaît sur plusieurs mètres une couche de poudingue (ou taparas[7]), cimentée par les écoulements calcaires. Cette couche est quasi imperméable et les racines de végétaux ne peuvent généralement la passer[8], ce qui explique la présence d'une steppe aride en surface, malgré l'abondance des nappes phréatiques peu profondes alimentées par les eaux d'irrigation des prairies de foin de Crau[7].

Hydrographie

Entrée de l'arboretum « Le Jardin de Gaston ».

Saint-Martin-de-Crau est situé sur une zone à tendance marécageuse. De ce fait, même si l'urbanisation a permis de gagner sur les marais, de nombreuses surfaces aquatiques demeurent, dont la plus étendue est le marais de l'Étang-Redon, qui s'étend sur plusieurs kilomètres au sud-ouest du territoire de la commune, le long du canal d'Arles au port de Fos. Plus près de la ville, l'étang des Aulnes est le plus réputé, ainsi que l'étang de la Dynamite. Tous deux sont situés au sud de la commune.

  • L'étang des Aulnes. L'étang des Aulnes est un des trois sites du Néolithique recensés en Crau[9],[10]. Sur les rives de l'étang des Aulnes se trouve un domaine de 300 hectares appartenant depuis 1988 au Conseil général des Bouches-du-Rhône[11] et dont la construction remonte à 1213. Des festivals y sont organisés chaque année, comme le festival le Roi des Aulnes, le festival pop, rock et autres des Aulnes Rouges et le festival international de piano de La Roque-d'Anthéron[11].
  • L'étang de la Baisse-de-Raillon. À l'ouest, l'étang de la Baisse-de-Raillon est visible depuis la RN113.
  • Les lacs artificiels. Dans la ville de Saint-Martin-de-Crau co-existent deux lacs artificiels qui, outre l'agrément qu'ils procurent aux riverains, servent aussi de déversoir en cas de fortes précipitations. Le lac du Domaine-du-Lac est le plus ancien. Il est alimenté par un cours d'eau et appartient au domaine public de la commune depuis 2007[12]. L'autre, le lac de l'arboretum « Le jardin de Gaston », a été créé en juin 2004[13].

Sismicité

Suite au décret du 14 mai 1991 définissant le zonage sismique de la France, les Bouches-du-Rhône ont été découpés de la manière suivante[14] :

Climat

Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la periode 1971-2000  :

Mois J F M A M J J A S O N D année
Températures maximales (°C) 10,9 12,3 15,3 17,5 22,0 25,8 29,4 29,0 25,0 19,9 14,2 11,6 19,4
Températures moyennes (°C) 6,1 7,2 9,7 12,0 16,1 19,8 22,9 22,7 19,2 14,7 9,6 7,0 13,9
Températures minimales (°C) 1,2 2,0 4,0 6,4 10,1 13,7 16,4 16,3 13,3 9,5 4,9 2,4 8,4
Précipitations (hauteur en mm) 59 47 44 63 52 31 16 37 64 98 58 54 623,4
Source: Météo France / Station de Salon de Provence

Le climat de Saint-Martin-de-Crau est typique du climat de la Basse-Provence arlésienne, avec des précipitations plus abondantes que dans le reste de la Provence. Pourtant, si Arles, à vingt kilomètres, compte en moyenne 50 jours de sécheresse estivale, comme Tarascon, Châteaurenard et Graveson, Saint-Martin en compte 95, soit près du double. On peut donc parler d'un climat propre à la Crau[15].

Flore et faune

Flore

Paysage de coussoul, sur le territoire de Saint-Martin-de-Crau.

La flore de la plaine de la Crau se rapproche de celle des étendues steppiques que l'on observe en Afrique du Nord et dans les montagnes d'Espagne, dont le climat et surtout les conditions de pâturage sont assez similaires[16]. Les plantes les plus caractéristiques sont l'asphodèle (Asphodelus ayardii) et la stipe (Stipa capillata) qui s'associent harmonieusement. est très bien développée et constitue en Crau sèche une association particulière appelé l'asphodeletum fistulosi[16].

L'ensemble de la flore cravine associée à son sol est dénommé « coussoul ». On note des variations de flore entre le nord de la Crau (limite méridionale de Saint-Martin-de-Crau), plus humide, et le sud, plus sec et aride[16]. Les plantes annuelles y sont très présentes (50% de plantes à graines).

Dans les zones où le sol n'est pas constitué de poudingue affleurant, le chêne vert est caractéristique du paysage saint-martinois. Il abonde d'autant plus qu'il a quasiment cessé d'être utilisé comme bois de chauffage[17].

Faune

Urbanisme

Saint-Martin-de-Crau vu du ciel.

Toponymie

La première citation du nom de Saint-Martin remonte à mars 1052 où une église du terroir de la Crau est dénommée Sanctus Martinus de palude majori (« Saint-Martin des grands marais »)[18], dont le nom évoque les étendues marécageuses qui s'étendent alors en Crau. La forme francisée « Saint-Martin-de-Palud » sera la plus communément usitée pour désigner le bourg qui s'y développe. Cette forme se retrouve jusqu'au début du XIXe siècle. Au cours du XVIIIe siècle, la forme « Saint-Martin-de-Crau » apparaît et s'impose dans la seconde partie du XIXe siècle. Elle est consacrée par la création de la commune et l'adoption officielle de son nom en 1925.

Histoire

Préhistoire et Antiquité

Archéologie en Crau
De nombreux sites découverts ces derniers années en Crau ont révélé que la région a connu le passage de nombreux campements accompagnés d'activités pastorales ou de chasse. Une flèche à pédoncule et à ailerons et une petite hache en bronze ont été trouvées près de la bergerie du Petit Abondous, avec de nombreux galets taillés, abondants dans la région.
L'étang des Aulnes a été habité dès le Néolithique (moyen et final) et de nombreux galets taillés, des grattoirs et des perçoirs en silex y ont été trouvés. Une tombe collective y a aussi été découverte.
À la Carougnade (nord-est), une industrie de taille a été mise au jour : fragments de lames, armatures de flèches, fragments de poteries attestent d'une présence néolithique. Le site a été peuplé jusqu'à l'âge du bronze final.
Une grotte dans le massif de Santa-Fé a été utilisée comme habitation du Néolithique final à l'âge du fer[10].

Dans les années 1990, l'archéologue Otello Badan s'est livré à une prospection systématique de la plaine de la Crau et y a découvert un nombre impressionnant de vestiges indiquant une présence humaine remontant au moins au Ier siècle av. J.‑C.[19]. Cette découverte se situe au voisinage de l'actuelle Saint-Martin, à Entressen, qui semble avoir joué le rôle de mutatio aux temps des Romains. Mais il faut faire remonter à plus loin encore les premières traces d'une apparition humaine dans la région. L'étang des Aulnes, sur le territoire de la commune, a attiré des habitats dès la Préhistoire (Néolithique et Chalcolithique). Dans son état naturel, la Crau était alors couverte d'une steppe herbagère, où poussaient péniblement du thym et du chiendent, sauf dans les zones humides, comme l'étang, où poussaient des bosquets de chênes kermès, de chênes verts et d'oléastres[20].

Il faut attendre ensuite le Ier siècle av. J.‑C. pour retrouver des traces humaines, encore sur l'étang des Aulnes. On y a trouvé un abondant numéraire de Marseille, de Nîmes, et de tout l'Empire, jusqu'au Ve siècle[20]. On voit aujourd'hui les traces d'un parcellaire, aussi visible en Crau et au pied des Alpilles[21].

Moyen Âge

Le village de Saint-Martin-de-Crau n'apparaît vraiment dans l'Histoire qu'au XIIe siècle[22]. Cette époque coïncide avec un prodigieux essor démographique en Provence qui se caractérise sur le terroir d'Arles par la multiplication d'églises ou plus généralement d'édifices religieux et d'habitats groupés. Un texte rédigé à Arles au début du XIIIe siècle, intitulé De castris et villis communis, cite nommément quatre habitats groupés dans la Crau : Vaquières, Aureille, Saint-Hippolyte et Saint-Martin[20].

On suppose que le bourg est entouré d'une enceinte, qu'il compte plusieurs rues et une maison seigneuriale importante (incluant plusieurs pièces, un cellier, plusieurs greniers et même une prison). Difficile en revanche d'avancer un nombre d'habitants. Une enquête menée en 1293 laisserait entendre qu'une vague de peuplement y avait eu lieu dans les années précédentes. Les nouveaux habitants venaient alors des terres au nord de la Crau, notamment Orgon, Eyguières, Lambesc, Lançon et Pélissanne. En revanche, en 1302, plusieurs habitants de Saint-Martin quittèrent leur village pour s'établir à Arles. En 1316, il y avait un barbier dans la localité, alors qu'auparavant, celui-ci venait des Baux pour raser les Martinois. Une hypothèse raisonnable envisagerait environ 40 à 50 feux aux alentours de 1300[20].

Les événements auront raison de Saint-Martin. Deux événements en particulier : en 1348, la terrible peste noire dévaste le village et, en 1355, l'invasion de la Camargue par le comte de Toulouse, Raimond VII, achève de pousser tous les habitants à l'exil. Tant et si bien que pendant près d'un siècle, il n'y a plus âme qui vive à Saint-Martin, hormis des animaux sauvages. Toute la Crau est alors dans la même situation, Vaquières, Saint-Hippolyte et Aureille compris[20].

Renaissance

Il faut attendre les années 1430-1440 pour assister à un retour de la population. Selon Louis Stouff, de l'Université de Provence, la renaissance de Saint-Martin daterait de 1438[22]. Cette année, les chanoines donnent à mettre en culture par des fachiers cent à cent-vingt sétérées de terre. Les fachiers pourront loger dans la tour que le chapitre possède en ce lieu, ou s'installer dans les tours des moulins abandonnés au siècle précédent qu'ils devront tenir closes et couvertes. Le repeuplement, pourtant, est lent. En 1469, Saint-Martin compte seulement cinq maisons, un four pour la fabrication de tuiles et une enceinte (infra clausum Sancti-Martini). On estime alors globalement la population à un huitième, peut-être même à un dixième, de celle de 1340[20].

Période moderne

L'avenue d'Arles (actuelle avenue de la République) vers 1905.

Du 1er au 8 août 1793, après un séjour à Arles, Napoléon rejoint le général Jean-François Carteaux à Saint-Martin-de-Crau, avant de partir pour Avignon[23]. Saint-Martin-de-Crau a connu plusieurs vagues d'immigration. Dès la fin du XIXe siècle, une arrivée importante de travailleurs italiens et, dans une moindre mesure, espagnols, a permis l'exploitation de l'usine dite de la Dynamite, au sud du village[24]. Cette usine, exploitée par la Société anonyme d'explosifs et de produits chimiques de Saint-Martin-de-Crau, voit le jour en 1892. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale provoque le développement rapide de son activité, d'autant qu'elle est située à une faible distance de la gare PLM. C'est ainsi que son capital passe de 1,4 million de francs en 1892 à 4 millions en 1914 et à 8 en 1917[25]. Début 1918, une importante déflagration détruit l'usine.

Au début du XXe siècle, l'usine de la Dynamite est, avec la Poudrerie nationale de Saint-Chamas, l'un des deux plus grands établissements de fabrication d'explosifs des Bouches-du-Rhône[26]. Son siège social se situe alors à Paris, 5, rue du Général-Foy. On y fabrique de l'acide nitrique, de la nitroglycérine et d'autres éléments d'explosifs employés dans les mines[26]. Son emplacement, à distance du village, s'explique par la volonté d'isolement nécessaire à une industrie dangereuse, mais aussi de commodités, avec la présence du chemin de fer sur place[27]. De nombreuses usines du département ont alors les mêmes impératifs : les cimenteries de Roquefort-la-Bédoule, l'usine Solvay de Salin-de-Giraud, la fabrique d'alumine de Gardanne ou les chantiers navals de Port-de-Bouc[27].

Période contemporaine

Saint-Martin-de-Crau est une commune récente, créée par distraction de la commune d'Arles en mars 1925, à l'instigation de César Bernaudon, qui en fut le premier maire à partir de mai 1925, suite à la première élection municipale . Cependant le nom de Saint-Martin-de-Crau apparait en 1258 sur un parchemin extrait de la Cour des comptes de Provence[A 1].

Dans les années 1950, une vague de melonniers est arrivée de Cavaillon sur la commune, pour exploiter le melon de Crau. Une autre vague est arrivée dans les années 1975 avec les Lorrains pour l'industrie de Sollac (sidérurgie), à Fos-sur-Mer. Malgré les 35 kilomètres qui séparent Saint-Martin-de-Crau de Fos-sur-Mer, ces Lorrains, des cadres et des ouvriers spécialisés pour la plupart, ont préféré s'installer à Saint-Martin où les prix du foncier étaient bien supérieurs[24]. Cette dernière vague a entraîné la construction d'habitations résidentielles et une explosion du nombre d'habitants dans la commune. On estime que dans cette période, 60 % de l'accroissement de la population a été provoqué par la venue des Lorrains[24].

Le 7 août 2009, une fuite sur oléoduc en provenance de Fos-sur-Mer provoque le déversement de milliers de m3 en Crau, sur une zone de 2 hectares appartenant au territoire de la commune de Saint-Martin[28], causant un désastre écologique[29]. La commune dépose une plainte deux jours plus tard[30].

Héraldique

Armes de Saint-Martin-de-Crau

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

Coupé, au premier d'azur au trois rayons d'or en barre mouvant du chef à senestre, une cape de berger d'argent suspendue au premier et brochant sur les autres; au second de gueules au mouton d'argent.

Politique et administration

Claude Vulpian, le maire de Saint-Martin-de-Crau lors de la fête du printemps 2008.

Tendances politiques

Lors de l'élection présidentielle de 2007, les électeurs de Saint-Martin-de-Crau se sont prononcés à 56,76 % en faveur de Nicolas Sarkozy, contre 43,24 % pour Ségolène Royal[31], alors que l'ensemble du département créditait le candidat élu de 58,03 %[32]. Saint-Martin-de-Crau a donc voté d'une façon similaire aux habitants des Bouches-du-Rhône.

Cinq ans plus tôt, lors de l'élection présidentielle de 2002, 75,29 % des voix d'électeurs de Saint-Martin-de-Crau avaient choisi Jacques Chirac, contre 24,71 % en faveur de Jean-Marie Le Pen[33], ce qui correspond approximativement aux votes exprimés dans l'ensemble du département.

Administration municipale

Voici ci-dessous le partage des sièges au sein du conseil municipal de Saint-Martin-de-Crau[34] :

Groupe Président Effectif Statut
Gauche plurielle Claude Vulpian 17 majorité
Liste « Construisons l'avenir » Guy Bono 5 opposition
Liste « L'alternative, tout simplement » André Cargnino 1 opposition

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1925  ? César Bernaudon[A 2] Radical Socialiste Premier maire de la ville (création de la commune).
 ? 1978 Docteur Joseph Bagnaninchi Radical Socialiste Second maire de la ville
mars 1978 en cours Claude Vulpian PS Conseiller général, vice-président du Conseil général des Bouches-du-Rhône
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Jumelage

La commune de Saint-Martin-de-Crau a signé un accord de jumelage avec deux communes :

Le jumelage avec Markgröningen a été signé le 12 novembre 1989 sur l'initiative des maires des deux communes[35]. Les échanges sont de divers ordres : rencontres sportives, expositions, voyages de collégiens. Le jumelage avec Maghama est plus récent. Il remonte à 2001. L'association « Jumelage coopération Saint-Martin-de-Crau / Maghama » a pour but d'entretenir les liens de jumelage entre ces deux villes et d'orienter l'action de l'association vers les enfants des écoles primaires. Après que Maghama eût été inondée en septembre 2007, la commune de Saint-Martin-de-Crau lui est venue en aide en fournissant tables et bancs d'école pour les enfants mauritaniens[37].

Population et société

Démographie

Évolution de la population

La population de Saint-Martin-de-Crau a connu une très forte progression entre les années 1970 et les années 1990. En 1999, la commune comptait 11 026 habitants, ce qui la plaçait au 761e rang national[38]. Une grande partie des nouveaux habitants de Saint-Martin-de-Crau sont venus de l'extérieur du département. La vague de peuplement durant les années 1970 a notamment été provoquée par l'arrivée massive d'ouvriers spécialisés et de cadres de Lorraine qui venaient travailler à la nouvelle usine Sollac de Fos-sur-Mer[24].

Évolution démographique
(Sources : CASSINI[39])

1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 999[A 3]   2 264[A 3]   2 303 2 487 2 361 2 487 2 824
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
3 075 3 257 5 551 10 155 11 040 11 013 11 321 11 215 10 979[40]

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Les données antérieures à 1926 ne sont pas officielles, car Saint-Martin-de-Crau appartient alors à la commune d'Arles. Les données partielles du recensement permettent toutefois d'établir les chiffres suivants :

Évolution démographique
(Sources : GénéProvence[41])

1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
          1 099 1 316 1 756 1 315


Pyramide des âges

Comparaison de l'évolution de la pyramide des âges à Saint-Martin-de-Crau entre l'année 2006[42] et l'année 1999[43] :

Pyramide des âges en 2006 en nombre d'individus.
Hommes Classe d'âge Femmes
95 à plus
18 
282 
75 à 94
463 
946 
60 à 74
981 
1 241 
45 à 59
1 251 
1 132 
30 à 44
1 262 
841 
15 à 29
821 
1 054 
0 à 14
1 026 
Pyramide des âges en 1999 en nombre d'individus.
Hommes Classe d'âge Femmes
95 à plus
233 
75 à 94
348 
713 
60 à 74
706 
1 481 
45 à 59
1 349 
1 143 
30 à 44
1 108 
1 115 
15 à 29
985 
974 
0 à 14
866 

Éducation

La ville possède quatre groupes scolaires et une école privée catholique[44]. Un collège, le collège Charloun-Rieu[45] (820 élèves), est implanté dans la ville depuis les années 1980. Près de 1 200 enfants sont scolarisés en primaire[44].

Les quatre groupes scolaires publiques de la commune sont :

  • École du Lion d'Or, rue du Chêne-Vert (313 élèves[46],[47] en 2008-2009).
  • École César Bernaudon du Logisson[48], place François-Mitterrand (384 élèves[49],[50] en 2008-2009).
  • École Marcel-Pagnol, rue Gaston-de-Saporta (266 élèves[51],[52] en 2008-2009).
  • École de Caphan, rue des Écoles (152 élèves[53] en 2008-2009).

L'école du Sacré-Cœur, à enseignement privé, accueillait 84 élèves en 2008-2009[54].

Au début du XXe siècle, Saint-Martin-de-Crau ne compte qu'une école communale dans le centre du village et accueillait 36 garçons. L'école de Caphan, construite dans les années 1880 était mixte et accueillait 29 garçons et 21 filles, dont les classes étaient séparées[18].

Manifestations culturelles et festivités

La commune de Saint-Martin-de-Crau propose à ses habitants et à ses visiteurs des animations régulières. La fête votive a lieu le dernier week-end de juillet et consiste en une fête foraine associée à des concours divers, balltrap, aïoli, concours de manades, feux d'artifice, toros et thons à la broche dans les rues. Le dernier week-end de septembre a lieu la fête de la Saint-Michel, au hameau de Caphan cette fois-ci. Pour l'occasion, une aïoli populaire est organisée ainsi que des animations diverses et un gala avec un artiste de renom. En octobre, la foire d'automne rassemble les commerçants pour des animations et des déballages. Toujours en octobre, la Semaine du goût propose des animations culinaires à l'intention des scolaires principalement.

Fêtes ovines

Défilé de mouton lors de la fête du printemps 2010.

La foire de la Saint-Valentin (deuxième mercredi de février) a été créée à Saint-Martin-de-Crau en 1982. Elle marque la sortie des troupeaux des regains de prés de la Crau. Elle est aussi l'occasion d'assister au concours de la race mérinos d'Arles[55], au cours duquel se font des transactions d'ovins. Avec le temps, d'autres animaux se sont mêlés à la foire, comme les ânes de Provence. Puis, les 6 et 22 mai, à la foire de Bel-Air, se préparent les départs en transhumance. À cette occasion des bergers sont embauchés et des entreprises de transport sont contactées pour mettre au point le trajet qui conduira les troupeaux dans les Alpes[55]. Le mois de mai marquant le départ en transhumance, les troupeaux de la commune défilent sur le cours principal à l'occasion de la fête du printemps. Pour l'occasion, Saint-Martin devient un marché à ciel ouvert pendant quelques jours : bourse toutes collections, salon de l'automobile, troc-puces, défilé de groupes folkloriques, repas champêtre, sortie de la Carreto ramado, défilé des gardians, déballage des commerçants... Ce fort attachement de la commune de Saint-Martin-de-Crau à sa foire n'est pas nouveau. Le nom donné à une rue, l'avenue du Foirail, en témoigne. C'est d'ailleurs la seule rue de Provence à porter ce nom[56].

Durant la saison d'hivernage, un marché ovin se tient à Saint-Martin-de-Crau tous les lundis. Il en est venu à supplanter le marché de Tarascon au fil des années. Il permet d'acheter des bêtes et les négociants y sont nombreux[55]. Le dernier dimanche de janvier, la traditionnelle messe des bergers est célébrée en l'église Saint-Martin.

Fêtes taurines

Arènes municipales Louis-Thiers.

Comme dans de nombreuses communes du pays d'Arles, Saint-Martin-de-Crau a une culture bovine très marquée. La ville est membre du l'Union des villes taurines françaises. En dehors des importants troupeaux élevés dans des manades locales, la commune a inauguré récemment de nouvelles arènes, les arènes municipales Louis-Thiers, du nom du créateur de l'Union des Clubs Taurins Paul Ricard, sur l'avenue du Foirail. Les activités taurines sont généralement organisées par le club taurin Paul-Ricard, en activité à Saint-Martin-de-Crau depuis 1960[57],[58]. Ses activités ne se cantonnent pas aux arènes et l'on mène parfois les bêtes dans les rues du centre à l'occasion de fêtes communales. En avril se tient la féria de la Crau organisée par la UNICA, dont le programme consiste en bodega, soirée espagnole, cabestria, corrida de toros, concours d'élevages. De même, au mois d'octobre, la finale du trophée San Juan a lieu jusqu'en 2009. Elle consiste en une course camarguaise réalisée sous l'égide de la Fédération Française de Course Camarguaise[59] dans les arènes. Le mois suivant, la Patate d'or est une course camarguaise festive avec des raseteurs amateurs organisé depuis 1998. L'été, en juillet et en août, sont organisées des séances de taureau piscine aux arènes.

Manifestations musicales et sportives

Un tournoi international de football pour les U11 est organisé en mai, avec 24 équipes réunies. De plus, un autre tournoi régional de football multi-catégories, se tient en mai, avec 32 équipes.

Concernant la musique, Saint-Martin-de-Crau est réputée pour le festival « Le Temps des Aulnes » qui se tient fin juillet ou début août et qui accueille des solistes, des chefs d'orchestres et des orchestres de renommée internationale[60]. Cette manifestation est organisée par le festival de Musique classique de La Roque-d'Anthéron. À la même période de l'année, les « Vendredis au jardin » proposent au jardin public des concerts gratuits de musiques d'influences diverses[61].

Associations

Saint-Martin-de-Crau compte près de 120 associations[62], liées à la culture, au sport ou à divers autres domaines. Pour permettre le bon fonction de ces associations et les faire connaître, a été créée une maison des associations, située sur la place Léon-Michaud, permettant la réservation de salles, le prêt de matériel ou assurant une fonction de conseil ou de formation[63].

Parallèlement à la présence de la maison des associations, une fête des associations, la « Fiest’Assos  », a lieu chaque année au sortir de l'été. Elle consiste en de nombreuses animations organisées par les associations locales sur le stade des Alpilles, la Halle des sports et le Foirail[64].

Sports

Les associations sportives de Saint-Martin-de-Crau sont présentes dans de nombreux domaines. Plusieurs équipes de sport collectif y ont été fondées, comme le Saint-Martin XIII[65] (club de rugby à XIII), le Handball Club Saint-Martinois[66] (handball), le Sporting Club Saint-Martinois[67] (football), le Crau Basket Club[68] (basket-ball) ou encore le Volley Club (volley-ball).

D'autres sports y sont aussi pratiqués, comme l'escrime (Amicale Crau-Alpilles Escrime), le golf (Golf Club Saint-Martinois), le cyclisme (Cyclo Sport Craven, Rayon d'Or de la Crau), etc.[69].

Il est également possible de pratiquer la pêche, à environ deux kilomètres à l'ouest du centre-ville, au parcours de la Chapelette. La bonne oxygénation des eaux permet la prise de nombreuses truites farios et arc-en-ciel, mais aussi de carpes et de goujons[70].

Santé

Personnalités liées à la commune

  • César Bernaudon, premier maire de Saint-Martin-de-Crau.
  • Marcel Jullian, natif de Châteaurenard, a passé les dernières années de sa vie à Saint-Martin-de-Crau.
  • René Fontès, président de l'ASM Clermont Auvergne, natif de Saint-Martin-de-Crau.
  • Claude Vulpian, homme politique et maire de la ville.

Économie

Saint-Martin-de-Crau a l'avantage de se trouver à un carrefour idéal entre l'Espagne et l'Italie, sur la voie rapide 113, ainsi qu'entre l'Europe du Nord et la Méditerranée (passage de l'A7 à Salon-de-Provence). De plus, le territoire de la commune étant très étendu, de nombreux terrains sont disponibles pour un développement économique[71]. L'implantation de plusieurs entreprises en zone industrielles a débuté à la fin des années 1990, permettant, en une dizaine d'années, de faire passer le nombre d'emplois dans ces zones d'une vingtaine à plus de 1 500[71].

La zone industrielle est dénommée « zone du Bois-de-Leuze ». La zone d'artisanat du Salat et de la Chapellette est en voie d'achèvement[71].

En 2010, la commune de Saint-Martin-de-Crau a été récompensée par le label « Ville Internet @@[72] ».

Revenus de la population et fiscalité

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 18 308 €, ce qui plaçait Saint Martin de Crau au 11 448e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[73].

Emploi

Les zones industrielles de la commune devraient à l'horizon 2015 permettre la création de 5 000 emplois[74]. En 2005, il y avait 1 650 emplois par les zones industrielles[75].

Entreprises de l'agglomération

En 2006, Saint-Martin-de-Crau comptait 455 entreprises, se décomposant comme suit : 54 dans le secteur de l'industrie, 53 dans celui de la construction, 141 commerces et 207 sociétés de service[76].

Industrie

Les principales entreprises liées à l'industrie implantées à Saint-Martin-de-Crau sont des plateformes logistiques d'entreposage. Mais on y trouve d'autres industries, comme une station de recompression du réseau de gaz naturel et une entreprise de fabrication d'explosif (quartier de La Dynamite, usine nitrochimie, implantée à Saint-Martin-de-Crau depuis la fin du XIXe siècle).

Depuis les années 2000, la commune compte deux zones industrielles, qui représente 26 hectares de superficie en 2007, et à l'horizon 2015 près de 120 hectares devrait être construit[74].

Agriculture

La commune produit de l'huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence est protégée par une appellation d'origine contrôlée (AOC) depuis un décret pris par l'INAO, le 27 août 1997. Les variétés d'olives qui entrent dans son élaboration sont la salonenque, la beruguette, la grossane et la verdale des Bouches-du-Rhône[77]. Elle produit aussi des olives cassées et des des olives noires qui relèvent du même décret de l'INAO. Les variétés d'olives cassées proposées à la commercialisation sont la salonenque et la beruguette. Pour les olives noires la seule variété acceptée est la grossane[78] ,[79].

Foin de Crau avec l’AOC

Le foin de Crau AOC est un foin produit dans la plaine de la Crau, qui bénéficie depuis 1997 d'une appellation d'origine contrôlée (AOC). C'est le premier aliment pour animaux à bénéficier d'une telle distinction. Il est emballé grâce a une ficelle rouge et blanche. Sa récolte a été rendue possible dès le XVIe siècle, lorsque le premier canal d’irrigation vit le jour en Crau, grâce à Adam de Craponne. Ainsi, les eaux de la Durance purent être prélevées et acheminées jusqu’en Crau, premièrement vers Salon de Provence, passant par Saint-Martin-de-Crau puis vers Arles. Petit à petit, des canaux secondaires sont apparus et constituent aujourd’hui un réseau superficiel de plusieurs centaines de kilomètres agrandissant ainsi la surface de Crau irriguée consacrée essentiellement à la production de foin.

Tourisme

La ville comptait en 2006 deux campings, proposant un total de 250 places. Il existait aussi cette année-là deux hôtels pour un total de 18 chambres[76]. En 2011, la construction de deux hôtels est prévu[80].

Commerces

Culture et patrimoine

Église de Saint-Martin-de-Crau
Plan de l'église primitive de Saint-Martin-de-Crau (1637-1868).
Légende :
1. Maître-autel. 2. Autel de la Vierge. 3. Chaire et son escalier. 4. Confessionnal et magasin des chaises. 5. Banc des marguilliers. 6. Fonts baptismaux. 7. Tambour de l'église. 8. Maison curiale avec entrée dans l'église.

Patrimoine naturel

Patrimoine religieux

Patrimoine laïque

  • Le monument aux morts.
  • Écomusée de la Crau.

Notes et références

Bibliographie

  • Entre steppe et oasis : Saint-Martin-de-Crau
  1. P. 16
  2. P. 47.
  3. a et b P. 43.
  • Autres livres
  1. Les Alpilles, encyclopédie d'une montagne provençale, G. Barruol, éd. Les Alpes de Lumière, Forcalquier, 2009, p. 316, (ISBN 978-2906162976).
  2. (fr) Les Études rhodaniennes : Les dérivations souterraines de la Durance et l'avenir de la Crau, vol. VII, P. George, 1931 [lire en ligne (page consultée le 20 janvier 2010)], p. 193-199 

Notes

  1. a et b Voir la page consacrée aux communes les plus étendues de France métropolitaine sur Wikipédia.
  2. Voir l'article Liste des communes des Bouches-du-Rhône.

Références

  1. (fr) habitants.fr, « « Saint-Martin-de-Crau et ses habitants » ». Consulté le 20 janvier 2010
  2. (fr) Bouches-du-Rhône sur le site des villes et villages fleuries de France. Consulté le 3 octobre 2007
  3. (fr) Communes de France. Consulté le 20 janvier 2010
  4. (fr) « Des Alpes à la Crau, le long cheminement des galets », réserve naturelle des coussouls de Crau. Consulté le 20 janvier 2010
  5. « Quand la Durance laisse place à la steppe », réserve naturelle des coussouls de Crau.
  6. « Les sols », réserve naturelle des coussouls de Crau.
  7. a et b « La plaine de la Crau », ceep.asso.fr.
  8. « Sous les galets, la dalle », réserve naturelle des coussouls de Crau.
  9. Avec le site de la Carougnade et celui de l'étang d'Entressen.
  10. a et b « Arles avant Arles : préhistoire de la région », Gérard Sauzade, in Arles – Histoire, territoires et cultures, Imprimerie nationale éditions, Paris, 2008, p.57.
  11. a et b « Domaine de l’Etang des Aulnes », site officiel de la mairie.
  12. « Domaine du Lac », site officiel de la mairie.
  13. « Arboretum "Le Jardin de Gaston" », site officiel de la mairie.
  14. La sismicité des Bouches-du-Rhône
  15. « Le contexte physique : du Rhône aux plaines, de la ville à la Camargue », Mireille Provansal, in Arles..., ibid., p.36.
  16. a, b et c [PDF] « La Crau sèche », Inventaire du Patrimoine Naturel de Provence-Alpes Côte d'Azur.
  17. « La chênaie de coustière », réserve naturelle des coussouls de Crau.
  18. a et b « Saint-Martin-de-Crau au XIXe siècle », geneprovence.com.
  19. « Une auberge en Crau au Ier siècle av. J.‑C. ? » par O. Badan, J.-P. Brun et C. Congès, in Crau, Alpilles, Camargue - Histoire et Archéologie, t. II, éd. Groupe Archéologique Arlésien, Arles, 1997.
  20. a, b, c, d, e et f « Une histoire de Saint-Martin-de-Crau », geneprovence.com.
  21. « Le territoire d'Arles à l'époque romaine », Philippe Leveau, in Arles..., ibid., p.145.
  22. a et b « La Crau dans la vie et l'économie d'Arles au bas Moyen Âge », Louis Stouff, in Crau, Alpilles, Camargue - Histoire et Archéologie, t. II, éd. Groupe Archéologique Arlésien, Arles, 1997.
  23. Biographie des premières années de Napoléon Bonaparte, François Gilbert Coston, Paris, 1840, vol. I, p. 257.
  24. a, b, c et d « Trajectoires et réseaux identitaires face aux grandes structurations volontaires de l'espace dans l'aire marseillaise étendue », Alain Tarrius, in Ville, espace et valeurs: un séminaire du Plan urbain, L'Harmattan, p. 166-167.
  25. Les Bouches-du-Rhône. Encyclopédie départementale, vol. 8, « Le mouvement économique : l'industrie », Paul Masson (éd.), 1926, p. 272.
  26. a et b « Le mouvement économique : l'industrie », op. cit., p. 411.
  27. a et b « Le mouvement économique : l'industrie », op. cit., p. 354.
  28. « Fuite de pétrole dans la plaine de la Crau : un "désastre écologique" », laprovence.com, 7 août 2009.
  29. « L'écosystème de la plaine de Crau submergé par la vague noire », laprovence.com, 9 août 2009
  30. « Fuite de pétrole : la commune "dépose une plainte" », laprovence, 9 août 2009.
  31. Résultats de l'élection présidentielle de 2007 à Saint-Martin-de-Crau, ministère de l'Intérieur.
  32. Résultats de l'élection présidentielle de 2007 dans les Bouches-du-Rhône, ministère de l'Intérieur.
  33. Résultats de l'élection présidentielle de 2002 à Saint-Martin-de-Crau, ministère de l'Intérieur.
  34. « Conseillers municipaux », site officiel de la mairie.
  35. a et b « Markgröningen, ville jumelle de Saint-Martin-de-Crau », site officiel de la ville.
  36. « Jumelage coopération Saint-Martin-de-Crau / Maghama » , site officiel de la ville.
  37. Infos Saint-Martin-de-Crau, journal d'information municipal, juin 2008, p. 5.
  38. « Saint-Martin-De-Crau - Bouches-du-Rhône (Code postal - 13310) », linternaute.com.
  39. http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=33313
  40. http://www.insee.fr
  41. « Évolution de la population de Saint-Martin-de-Crau de 1881 à 1896 », geneprovence.com.
  42. Population totale par sexe et âge à Saint-Martin-de-Crau au 1er janvier 2006 sur http://www.insee.fr. Consulté le 23 décembre 2009.
  43. Pyramide des âges de Saint-Martin-de-Crau en 1999 sur http://www.recensement-1999.insee.fr. Consulté le 23 décembre 2009.
  44. a et b « Scolaires », site officiel de la mairie.
  45. Site du collège Charloun-Rieu.
  46. « École élémentaire du Lion d’Or  », site officiel de la mairie.
  47. « École maternelle du Lion d’Or  », site officiel de la mairie.
  48. (fr) École élémentaire César Bernaudon Logisson. Consulté le 22 août 2011.
  49. « École maternelle du Logisson  », site officiel de la mairie.
  50. « École élémentaire du Logisson », site officiel de la mairie.
  51. « École maternelle Marcel Pagnol  », site officiel de la mairie.
  52. « École élémentaire Marcel Pagnol  », site officiel de la mairie.
  53. « École de Caphan  », site officiel de la mairie.
  54. « École du Sacré-Cœur », site officiel de la mairie.
  55. a, b et c Hommes de la Crau : des coussouls aux alpages, Patrick Fabre, éd. Cheminements, 1997, 2000, p. 80sq.
  56. Les noms de rues disent la ville, Jean-Claude Bouvier, éd. Christine Bonneton, Paris, 2007, p. 42.
  57. « Club Taurin Paul Ricard (CTPR) », site officiel de la mairie.
  58. (fr) Mot du Maire pour les cinquante ans du club. Consulté le 18 février 2010
  59. Site officiel de la FFCC.
  60. « Festival le Temps des Aulnes », site officiel de la mairie.
  61. « Les Vendredis au Jardin », site officiel de la mairie.
  62. « Vie associative », site officiel de la mairie.
  63. « Maison des Associations  », site officiel de la mairie.
  64. « Fiest’Assos  », site officiel de la mairie.
  65. Site officiel de l'équipe des Mérinos de Saint-Martin-de-Crau.
  66. Site officiel du Handball Club Saint-Martinois.
  67. Site officiel du SC Saint-Martinois.
  68. Site officiel du Crau Basket Club.
  69. Le site officiel de la mairie de Saint-Martin-de-Crau propose, dans ses pages, une liste des associations sportives de la commune.
  70. Parcours de pêche en France, collectif, Artémis éditions, 2005, p. 364.
  71. a, b et c « Economie et emploi », site officiel de la mairie.
  72. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
  73. CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl sur site de l'Insee. Consulté le 6 novembre 2010
  74. a et b Frédérique Reffet, Distroa\Tri avec la participation de Mayder Sallefranque et Sabine Boudon, « Étude des impacts des zones logistiques », dans CETE Méditerranée, 10 mai 2007, p. 25 [texte intégral (page consultée le 13 janvier 2011)] 
  75. Frédérique Reffet, Distroa\Tri avec la participation de Mayder Sallefranque et Sabine Boudon, « Étude des impacts des zones logistiques », dans CETE Méditerranée, 10 mai 2007, p. 33 [texte intégral (page consultée le 13 janvier 2011)] 
  76. a et b Annuaire des Mairies des Bouches du Rhône (13) – 2006-2007, EIP, éd. Céline, p. 87-88.
  77. Huile d'olive de la vallée des Baux-de-Provence AOC
  78. Olives cassées de la vallée des Baux-de-Provence AOC
  79. Olives noires de la vallée des Baux-de-Provence AOC
  80. « Les projets à venir », dans Info Saint-Martin, no 205, janvier 2010, p. 9 (ISSN 1636-1652) [texte intégral (page consultée le 13 janvier 2011)] 
  81. « L’église et sa table d’orientation », site Internet officiel de Saint-Martin-de-Crau.

Voir aussi

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Bibliographie

Entre steppe et oasis : Saint-Martin-de-Crau, sous la dir. de Félix Laffé, éd. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, 1995.

Articles connexes

Liens externes


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