Saint-Marc (Haïti)

Saint-Marc (Haïti)
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Saint-Marc
Administration
Pays Drapeau d'Haïti Haïti
Département Artibonite
Arrondissement Saint-Marc
Géographie
Coordonnées 19° 07′ 00″ Nord
       72° 42′ 00″ Ouest
/ 19.1166, -72.7
Superficie 55 656 ha = 556,56 km2
Démographie
Population 242 485 hab. (est.2009)
Densité 435,7 hab./km2
Localisation
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City locator 14.svg
Saint-Marc

Saint-Marc est à la fois une commune d'Haïti, la deuxième ville du département de l'Artibonite, le nom de l'arrondissement de Saint-Marc.

Sommaire

Environnement physique

La Commune de Saint-Marc se situe entre le bassin de l'Artibonite et le golfe de la Gonâve, face au versant nord de la chaîne des Matheux[1]. Elle est bornée au nord par la Commune de Grande-Saline, au sud par la Commune de l'Arcahaie et à l'ouest par le golfe de la Gonave. Elle s'étend sur une superficie de 545,23 km2 répartie en six sections communales.

Sections Communales et superficie (km2)[2]

  • 1re Section Délugé : 58,91
  • 2e Section Bois-Neuf : 132,18
  • 3e Section Goyavier : 46.63
  • 4e Section Lalouère (Hauts de Saint-Marc) : 96,40
  • 5e Section Bocozelle :180,36
  • 6e Section Charettes : 33,75


Réseau hydrographique

La Commune de Saint-Marc est traversée par un important réseau de cours d'eau: la rivière de Freycineau, la Grande et la Petite Rivière de Saint-Marc, les deux rivières Lanzac et Abricot situées dans la 1re Section de Délugé et le fleuve Artibonite prenant sa source en République Dominicaine.

Il convient de souligner que la Grande Rivière de Saint-Marc nait de la jonction de deux affluents : la rivière Veuve et la rivière Kobe.

Occupation des sols

L'agriculture occupe près de 40 % des terres de la commune. Elle est de type pluvial dans les 3e et 4e sections et de type irrigué dans les 1re, 2e, 4e, 5e et 6e sections. Les zones de montagnes totalisent 41,6 % de la superficie totale de la commune et les zones de plaines 24,74 %. Les zones de plaines sont essentiellement couvertes de bananiers, d'arbres véritables, de cocotiers et d'avocatiers. Les zones de savane (zone rizicole) viennent en troisième position dans la commune et occupent 17,32 %. Cette zone correspond à la Section communale de Bocozelle. À côté des zones de savane, on retrouve des pâturages avec une superficie représentant près de 6 %. Les espaces de forets et d'agroforesterie représentent respectivement 3,54 % et 4,63 % de la superficie totale[3].

Conditions climatiques

La Commune de Saint-Marc se trouve dans la zone de climat tropical semi-aride. Elle est caractérisée par deux grandes variations climatiques : une saison pluvieuse s'étendant du mois d'avril à octobre (1 300 mm/an) et un période sèche de novembre à mars (220 mm/an). La pluviométrie moyenne mensuelle est de 128 mm. La température moyenne annuelle de la Commune se situe autour de 27 degrés Celsius.

Contraintes et potentialité

La Ville de Saint-Marc est localisée dans la partie nord d'une plaine littorale en forme de croissant, limitée à l'ouest par la mer et à l'est par des reliefs montagneux qui la verrouillent au sud et au nord[4].

Démographie

La commune est peuplée de 242 485 habitants[5](recensement par estimation de 2009).

Plus de la moitié de la population réside dans le milieu urbain de Saint-Marc, environ 53 %.

Histoire

La ville est située sur le site d'une ancienne bourgade indienne Taïno, appelée « Amany-i ». La ville a été fondée par les Français en 1716, durant la période coloniale.

Première moitié du XVIIIe siècle

Des comptoirs de grandes maisons de France s'établirent à Saint-Marc; elles s'adonnaient au commerce « en droiture » avant de toucher plus tard à la traite négrière, génératrice d'énormes profits. Les premiers à s'y installer sont les représentants de la famille Grou de Nantes en 1720[6]. L'actuelle région des Hauts de Saint-Marc, connue sous le nom officiel de Lalouère (4e section communale de Saint-Marc), est un territoire qui a été mis en valeur et développé par des ressortissants de la région de Nantes, autrement dit de la Région Pays de la Loire et du département de la Loire-Atlantique. Les colons, transplantés dans le nouveau cadre de Saint-Marc et trouvant des ressemblances frappantes avec leur Loire natale, l'ont alors dénommée « la Loire » qui devint beaucoup plus tard « Lalouère ». La ville de Saint-Marc, à peine fondée, a vu également fondre sur elle un nombre significatif d'aventuriers et de négociants et de représentants des grosses maisons du Havre. En 1748, « la maison Foache, établie au Havre, sous la raison sociale Veuve Foache et Fils », établit un comptoir familial à Saint-Marc. Cet établissement était situé à la rue Dauphine, non loin du Fort Bergerac (Bégirac) qui malheureusement n'a pas résisté aux assauts du temps. La rue Dauphine est devenue aujourd'hui rue Nissage Saget. Un Rochelais,du nom d'Aimé-Benjamin Fleuriau et arrivé à Saint-Domingue en 1729, a largement contribué au développement du commerce à Saint-Marc en profitant avantageusement des installations portuaires et administratives de la ville de Saint-Marc. Il possédait des habitations à la Croix des Bouquets, à l'Arcahaie et Montrouis et ses activités, selon Jacques de Cauna[7], lui assuraient un revenu annuel moyen de 100 000 livres, considérable pour l'époque. En 1755, Aimé-Benjamin Fleuriau vendit ses habitations de Montrouis à Jean-Pasquet de Lugé, un autre grand colon de son état dont le nom restera désormais attaché à cette localité située à quelques kilomètres de la Ville de Saint-Marc et appelée depuis Délugé.

Deuxième moitié du XVIIIe siècle

Le début de cette période salue une ville en pleine expansion à tous les points de vue. L'activité portuaire ne cesse de croitre avec le volume du trafic maritime. Ainsi la France, sur recommandation de son administration coloniale, institua-t-elle un poste de Trésorier de la Marine à Saint-Marc. Selon Moreau de Saint-Méry, repris par Françoise Thésée, le potentiel d'affaires de la paroisse de Saint-Marc s'élevait à environ 693 habitations recensées dont 16 sucreries, 420 indigoteries, 114 cotonneries et 143 caféteries alors que pour Gonaives les chiffres étaient de 3 sucreries, 135 indigoteries, 15 cotonneries et 50 caféteries. Il convient de souligner que 90 % de toute la production de l'Artibonite (connue à cette époque sous le nom de quartier de Saint-Marc) destinée à l'exportation, transitait par le port de Saint-Marc. À l'inverse, la quasi-totalité des besoins de la zone en provenance d'outre-mer, empruntaient aussi la meme voie. D'autres importants secteurs d'activités s'ajoutaient à la liste des établissements : de nombreuses guildives (distilleries artisanales) et différents types de moulins, les forges etc. Parallèlement au commerce et aux affaires, on s'intéressait aussi aux loisirs, à la peinture,au chant, aux danses classiques et surtout à la musique. Partout le gout de l'élégance et du raffinement s'emparait du colon. La société saint-marcoise s'ennivrait follement de plaisirs aux dépens de la classe servile ; elle constituait à tous égards une sorte de microcosme de la société coloniale française de Saint-Domingue. Sur le plan scolaire, la situation à Saint-Marc reflétait celle de toute la colonie. L'instauration d'un système d'enseignement public ne faisdait pas partie des vraies préoccupations de l'Administration coloniale, plutôt tournée vers les affaires. Selon Moreau de Saint-Méry, les habitants ne cessaient pourtant de réclamer des écoles publiques et des moyens d'éducation. Les riches colons envoyaient leurs enfants dans les collèges de France ou faisaient venir des précepteurs de ce pays. La recherche effrénée de richesses sur fond de plaisir dont faisaient montre les colond de Saint-Marc, ne les empechaient pas d'entretenir une préoccupation soutenue pour l'aménagement physique et l'assainissement de leur milieu de vie. Ils ont ainsi obtenu pour leur ville: la construction de canaux, des travaux d'assainissement des eaux usées et des boues résiduaires, l'amélioration des routes, de nouveaux plans d'urbanisme, la réfection de certains endroits publics etc. Les négociants et les gérants des grandes maisons commissionnaires de France, installés à Saint-Marc, ont amélioré le panorama urbain par la recherche de plus en plus de gout dans la construction de leurs maisons. C'est le cas des négociants bordelais, de la société Saint-Macary, de Jean-Jacques Bretton-Deschapelles. En somme, un ensemble de travaux de réfection, de constructions et d'iunfrastructurers municipales qui ont contribué au relèvement de la valeur esthétique et architecturale de la ville.

Plan de la Ville coloniale

Un plan de la ville daté de 1785, qui figure à la Bibliothèque Nationale de France, fournit de précieuses informations sur la vieille cité coloniale telle qu'elle était à la veille des terribles événements qui allaient embraser Saint-Domingue.

Saint-Marc et la Guerre de l'indépendance américaine

L'histoire de Saint-Marc foisonne d'événements dignes de mention. La ville et son terroir ont un passé glorieux comme l'atteste le rôle qu'elle a joué dans la bataille de Savanah[8]. Pour répondre à l'appel des révolutionnaires américains dans leur lutte contre l'Angleterre, la France dépecha à Saint-Domingue un ancien Gouverneur de la colonie, le comte Charles-Henri d'Estaing en vue de recruter des volontaires disposés à se battre aux côtés des colons anglais. La ville de Saint-Marc fut justement le lieu de rassemblement et de départ de d'un contingent de 1 500 affranchis, entre autres troupes, qui s'illustra brillamment aux champs de bataille de Savannah et de Yorktown. Il est important de souligner la participation des natifs du quartier de Saint-Marc à la Guerre de l'indépendance américaine. Selon le docteur Clément Lanier, on retrouvait parmi les blessés revenus de la campagne militaire, Césaire Savary de Saint-Marc, 23 ans, Christophe Mornet des Gonaives, 30 ans, Barthélemy-Médor Icard de Petite-Rivière de l'Artibonite, 26 ans. La famille Icard s'était surtout enracinée à Saint-Marc ou elle comptait de nombreux membres des deux sexes. Le vénérable Brun Icard, père de Bruny, Paulette et Madame Augusta (mère de Robert, Carl et Thérèse Erié).

Assemblée de Saint-Marc

La formation de l'Assemblée de Saint-Marc a engendré de nombreux troubles sociaux et politiques dans la colonie. Les protagonistes du mouvement avaient choisi de siéger dans la ville de Saint-Marc. Au nombre de 212, les députés élus des trois provinces du Nord, de l'Ouest et du Sud, étaient convoqués à Saint-Marc pour le 25 mars 1790 et 15 avril, sous la présidence de Thomas Millet, ils se constituèrent en « Assemblée Générale de la Partie française de Saint-Domingue ». En procédant ainsi, les députés ont orchestré un véritable coup de force à l'ordre colonial car l'autorisation royale ne stipulait que la constitution d'une simple Assemblée coloniale. Se prétendant au-dessus du Gouverneur général, l'Assemblée de Saint-Marc multiplia les décisions les plus révolutionnaires. Elle prit en charge la gestion de la marine, des domaines de la guerre et de la diplomatie. Après avoir publié le 28 mai 1790 ses propres lois constitutionnelles sur la colonie, elle informa tous les décrets et instructions pris par l'Assemblée Constituante de France. L'Assemblée de Saint-Marc décida d'iuvrir les ports de la colonie aux étrangers et fit savoir que Saint-Domingue devait etre indépendante. Une forte odeur de guerre civile flottait dans l'air. À Saint-Marc même, plusieurs affrontements sanglants entre partisans de l'Assemblée (Pompons rouges) et représentants du roi (Pompons blancs) préludaient à un chaos. Le gouverneur Peynier et le colonel Mauduit tinrent à Port-au-Prince un conseil de guerre et décrétèrent la dissolution de l'Assemblée de Saint-Marc. Devant son refus d'obtempérer, les représentants du roi lacnèrent les troupes (900 soldats) aux trousse des 85 députés autonomistes restants qui, à cette annonce, se rfugièrent sur « Le Léopard », un bateau de guerre alors en rade à Saint-Marc. Sous la conduite de leur président, les députés choisirent de se rendre en France pour plaider leur cause devant l'Assemblée Constituante plutot que de se livrer.

Le XIXe siècle

Des personnalités historiques sont enterrées à Saint-Marc : le général Gabart, héros de l'Indépendance, Les présidents Philippe Guerrier et Nissage Saget[9].

Administration

La commune est composée des sections communales de :

  • Délugé (dont le quartier « Montrouis »)
  • Bois Neuf
  • Goyavier
  • Lalouère ou les Hauts de Saint-Marc[10]
  • Bocozelle (dont la localité de Pont-Sondé)
  • Charrette

Elles sont toutes rattachées à la ville de Saint-Marc.

La ville de Saint-Marc (appelée aussi cité de Nissage Saget) est dirigée par un conseil municipal de trois membres dont le maire titulaire tandis que chacune des sections communales est administrée par un Conseil de la Section Communale ou CASEC.

Selon la Constitution haïtienne de 1987 (en vigueur), le conseil municipal devrait être assisté d'une Assemblée Municipale composée de représentants des Sections Communales. Pour les Sections Communales, les décisions des CASEC doivent être ratifiées par les ASEC ou Assemblées des sections communales[11].

La Vice-délégation, anciennement appelée préfecture (jusqu'en 1986), a son siège dans la Ville et représente le Président de la République au niveau de l'arrondissement de Saint-Marc (Ensemble des communes de Saint-Marc, de Verrettes et de la Chapelle).

Différentes administrations déconcentrées de l'État existent dans la commune et siègent dans la ville : la Direction générale des impôts (DGI), le Bureau Régional des Travaux publics, Transports et Communications (TPTC), le Bureau Régional de l'Électricité d'Haïti (EDH), le Bureau Agricole Communal (BAC), le Bureau de l'Administration portuaire nationale (APN), le Bureau Régional de l'ONA (Office National d'Assurance), la Bibliothèque municipale, etc.[12].

Une firme privée, la SESAM, détient le monopole de l'exploitation de l'eau dans l'espace urbain suite à la loi sur la réforme de l'eau et grâce aux contrats et autres concessions accordés par la DINEPA[13].

Desserte routière

Saint-Marc est située à 100 kilomètres de Port-au-Prince, la capitale, et à 50 kilomètres de la ville des Gonaives. Toute la Ville est traversée du nord au sud par une des plus importantes routes du pays : la Route Nationale 1. Cette route emprunte, dans sa traversée de Saint-Marc, la principale artère commerciale de la ville : la rue Louverture[14].

Port de Saint-Marc

Comme la quasi-totalité des villes haïtiennes, Saint-Marc s'est développée autour de la fonction portuaire. Le port est ouvert au commerce extérieur. Le wharf est localisé en plein centre historique. Les activités portuaires et le trafic routier qu'elles génèrent, sont en conflit avec les activités urbaines ; elles ont même un impact négatif sur l'environnement urbain[15].

Utilisation de l'espace urbain

La cité de Saint-Marc sert de support à de multiples activités économiques regroupées en quartiers spécialisés. La croissance démographique et l'arrivée non contrôlée d'immigrants posent de sérieux problèmes en matière de ravitaillement, de logement, de salubrité, d'assainissement, de chômage et de criminalité. Il y a une place publique, une salle de spectacle, un parc de football, sept night-clubs, deux marchés communaux et un abattoir.

Niveau de développement humain

Selon la Carte de pauvreté d'Haiti, Saint-Marc constitue une commune mal classée si l'on considère les conditions de vie de sa population en terme d'accès à l'éducation de base, à la santé, à l'eau courante et à l'assainissement.

Éducation

Pour le premier indice, c'est le département de l'Artibonite en général qui connait un accès défavorable à l'éducation de base et Saint-Marc présente une forte carence.

Santé

Le département de l'Artibonite se révèle aussi mal classé en matière de services de santé. En dépit de la prise en charge administrative de l'hôpital Saint-Nicolas par une puissante ONG américaine et la supervision des dispensaires par le Bureau Régional de l'UCS (Unité Communale de Santé, Saint-Marc occupe une place modérément faible et 12 des quinze communes des rangs qui varient entre « extrêmement faible », « très faible » et « faible ».

Eau

Quoique Saint-Marc ne soit considérée comme une région aride,la disponibilité en eau courante s'avère assez précaire sur le territoire communal. Saint-Marc n'est pas classée parmi les 26 communes (sur 133)qui ont une accessibilité plus ou moins satisfaisante en eau courante. D'ailleurs, la forte densité démographique a provoqué un déséquilibre dans la disponibilité en eau que même la gestion assumée par la firme franco-haitienne SESAM (Société des Eaux de Saint-Marc)n'arrive à endiguer.

Assainissement

Le peu de services publics d'assainissement devrait devrait être fourni par le pouvoir municipal ou, comme le prescrit la DINEPA (Direction Nationales de l'Eau Potable et de l'Assainissement), par la SESAM. La gestion des ordures ménagères, de l'épuration des eaux usées, de la collecte des déchets solides et des excrétas pose de sérieux problèmes environnementaux et sanitaires au niveau de la Ville de Saint-Marc et des quartiers périurbains. Les déchets de toutes sortes sont déversés dans les canaux de drainage, les égouts ou tout simplement sont déposés sur les trottoirs des rues provocant la présence d'immondices sur le pavé. Lors des pluies, cette situation complique non seulement le blocage des canaux d'évacuation des eaux, l'éparpillement des détritus sur la chaussée, mais aussi contribuent beaucoup à la pollution marine[16].

Associations

Le CIDeCS ou Centre d'Initiatives pour le Développement de la Commune de Saint-Marc[17] est une association à buts non lucratifs, fondée en 2002, et dûment enregistrée au ministère des Affaires sociales en Haïti sous le label STC - 03621 en 2005[18].

Le CIDeCS travaille en partenariat avec l'association sœur "Le CIDeCS Haiti-Belgique", elle-meme fondée en 2006 dans la ville de Nivelle, Belgique.

Le CIDeCS belge est dirigé par Jacques Sartiaux et le CIDeCS haïtien par Harold Errié.

En juin 2006, le CIDeCS a réalisé avec le concours de l'organisation belge ENERGY ASSISTANCE un projet d'électrification dans le village de Badomo (Barbe, Dorval, Moreau) à l'est de la commune de Saint-Marc[19].

Entre 2007 et 2008, le CIDeCS a réalisé un projet d'adduction d'eau potable dans les Hauts de Saint-Marc avec l'aide conjointe de la Ville de Paris via Aquassistance et celle de l'USAID via CHF International. Les bénéficiaires sont les habitants des villages de Barbe et de Moreau[20]. Aquassistance : numéro d'été 2011 de la Revue "Actions"

Médias

Les principaux mass médias de Saint-Marc se trouvent concentrés dans la Ville. Ce sont pour la plupart des stations de radio et des stations de télévision. Les plus connues sont: Radio Tete à Tete, Radio LJS, Radio Delta etc. et Télé Dinasty, Télé Quisqueya, Télé LJS, Télé Amani-y...

Personnalités

Sport

Deux clubs sportifs spécialisés dans la pratique du jeu de foot, dominent le panorama sportif de la Ville de Saint-Marc et d'Haïti.

Ce sont le Tempete FC et le Baltimore SC, tous les deux parmi les plus titrés du Championnat national.

Il s'agit également des deux uniques rescapés de l'ancienne ligue saint-marcoise, l'USSSM (Union des Sociétés Sportives Saint-Marcoises), fondée le 12 décembre 1950 et vainqueur en deux occasions(1976 et 1979) de l'Interrégionale ou Coupe 3 juillet[22].

Le basket-ball est pratiqué dans le complexe sportif G&C mais les clubs, qui composent le tournoi local, sont peu stables.

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. Amicale des Saint-Marcois Réunis, 1994
  2. Source Ministère de l'Environnement 2005
  3. Évaluation d'Impact Environnemental de la Commune de Saint-Marc, 2011
  4. Appui prioritaire aux municipalités HAI/94/003 (CNUEH-Habitat) (PNUD) 1997
  5. [PDF] (fr) Population totale, par sexe et population de 18 ans et plus estimées en 2009, au niveau des différentes unités géographiques sur le site de l'Institut haïtien de statistique et d'informatique (IHSI)
  6. Jacques Ducoin, « La soudaine richesse des fils Grou de Nantes », Historia N° 80, nov-déc 2002
  7. Jacques de Cauna, « L'irrésistible ascension du Rochelais Aimé-Banjamin Flauriau », Historia, Historia Thématique, N° 80, nov-déc 2002, page 24
  8. Canalblog Chroniques transatlantiques
  9. www.nilstremmel.com
  10. www.cidecs-haiti.org
  11. République d'Haiti Ministère de l'Économie et des Finances Site de documentation numérique
  12. CIDeCS Haiti-Belgique asbl www.cidecs-haiti.org
  13. SESAM : Société des Eaux de Saint-Marc www.sesamhaiti.com
  14. Plan d'urbanisme directeur Ville de Saint-Marc 1997 CNUEH-Habitat (PNUD)
  15. Ville de Saint-Marc Plan d'urbanisme, Plan et Règlement de Zonage 1997 CNUEH-Habitat (PNUD)
  16. Carte de pauvreté d'Haiti Version 2004 wwww.mpce.gouv.ht/cartepauvrete.pdf
  17. Newsletter No 8, mars 2005 Energy Assistance
  18. Ministère des Affaires sociales, gouvernement haïtien
  19. Energy Assistance Newsletter N° 13, juin 2006
  20. pS-Eau
  21. Haiti-Référence Notables et Personnalités d'Haiti
  22. Parc Levelt Un renouveau national www.fctempete.com

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Saint-Marc (Haïti) de Wikipédia en français (auteurs)

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