République centrafricaine

République centrafricaine

4° 22′ 00″ N 18° 35′ 00″ E / 4.36667, 18.5833

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République centrafricaine (fr)
Drapeau de la République centrafricaine Armoiries de la République centrafricaine
(Drapeau de la République centrafricaine) (Armoiries de la République centrafricaine)
Devise nationale : Unité - Dignité - Travail.
carte
Langues officielles français, sango
Capitale Bangui
4°22′N 18°35′E / 4.367, 18.583
Plus grande ville Bangui
Forme de l’État République
 - Président de la République
- Premier ministre
François Bozizé Yangouvonda
Faustin-Archange Touadéra
Superficie
 - Totale
 - Eau (%)
Classé 44e
622 984 km2
1
Population
 - Totale (2008)
 - Densité
Classé 127e
4 500 000 hab.
7,22 hab./km2
Indépendance
 - Date
de la France
13 août 1960
Gentilé centrafricain centrafricaine
Monnaie Franc CFA (XAF)
Fuseau horaire UTC +1
Hymne national La Renaissance
Code ISO 3166-1 CAF, CF
Domaine internet .cf
Indicatif
téléphonique
+236


La République centrafricaine, aussi appelée Centrafrique, en sango Ködörösêse tî Bêafrîka, est un pays sans accès à la mer d'Afrique centrale, entouré par le Cameroun à l'ouest, le Tchad au nord, le Soudan et le Soudan du Sud à l'est, la République démocratique du Congo et le Congo au sud. L'essentiel de la frontière sud du pays est marqué par le fleuve Oubangui et le Mbomou en amont. La partie nord du pays constitue le haut bassin du fleuve Chari. Ce sont ces deux fleuves qui donnèrent son nom de colonie au pays alors sous domination française.

Sommaire

Histoire

L'Oubangui-Chari en 1910

Les Français colonisèrent la région à la fin du XIXe siècle et l'administrèrent sous le nom d'Oubangui-Chari. Durant la Seconde Guerre mondiale, la colonie se joignit aux Forces alliées. Le pays devient la République centrafricaine le 1er décembre 1958 et proclame son indépendance le 13 août 1960.

Depuis, le pays a conservé le français comme langue officielle, utilisée dans les documents administratifs, alors que le sango, langue véhiculaire, agit comme unificateur du pays, permettant à chacun de se comprendre, même sans éducation scolaire avancée.

Politique

Le premier chef de l'État, Barthélemy Boganda, est considéré comme le père de la Nation centrafricaine. Parlementaire à Paris, il fut l'auteur de brûlots réguliers et de demandes de maintien de tous les droits français au peuple d'Afrique équatoriale française. Parlementaire français véhément, il prônait depuis longtemps l'indépendance des colonies, il avait proposé depuis longtemps la création d'un État d'Afrique Centrale unique, regroupant Gabon, Congo, Cameroun et Centrafrique. Il y voyait la seule solution permettant d'éviter l'éclatement de la région en territoires trop petits, non viables, et sans rôle à jouer sur la scène internationale. Il meurt le 29 mars 1959, peu après son élection, dans un accident d'avion dont les causes n'ont jamais été élucidées.

Son cousin, David Dacko, instituteur, lui succède mais est renversé fin 1965 par un coup d'État mené par son cousin le capitaine Jean-Bedel Bokassa qui se fait couronner empereur en 1977 avant d'être renversé en 1979. David Dacko lui succède encore brièvement. Il sera chassé du pouvoir en 1982 par le général André Kolingba, qui établit un régime militaire. André Kolingba restera au pouvoir jusqu'en 1993, année où, suivant le courant de démocratisation lancé par le sommet de La Baule, les premières élections multipartites ont lieu et Ange-Félix Patassé est élu président de la République.

En 2001, une tentative de coup d'État provoque de violents affrontements dans la capitale, Bangui.

Après une nouvelle série de troubles et malgré l'intervention de la communauté internationale (MINURCA), le 15 mars 2003, le général François Bozizé réussit, avec l'aide de militaires et miliciens tchadiens (dont une bonne partie vont rester avec lui après son installation au pouvoir), un nouveau coup d'État et renverse le président Patassé. Le général Bozizé chasse alors les rebelles congolais, auteurs de méfaits et crimes innombrables, notamment autour et dans Bangui.

Une élection présidentielle a eu lieu, après plusieurs reports, le 13 mars 2005 dans laquelle se présentaient, entre autres, François Bozizé (déjà chef de l'État), l'ancien président André Kolingba, et l'ancien vice-président Abel Goumba. Les candidatures de plusieurs autres candidats, dont celles de Charles Massi du FODEM, de l'ancien Premier ministre Martin Ziguélé, de l'ancien ministre et ancien maire de Bangui Olivier Gabirault et de Jean-Jacques Démafouth ont été refusées par la commission électorale avant la médiation gabonaise et les accords de Libreville. Suite à ces accords, seule la candidature de l'ancien président Ange-Félix Patassé a été définitivement rejetée par la commission élue

Composition du gouvernement

Ministères d'État

  • Ministère dÉtat au Plan, à l'Économie et à la Coopération
  • Ministère d'État aux Transports et à l'Aviation Civile
  • Ministère d'État aux Mines, à l'Énergie et à l'Hydraulique
  • Ministère d'Etat chargé de la Communication, du Civisme, de la Réconciliation nationale et du Suivi du Dialogue

Ministères

  • Ministère du Développement rural et de l'Agriculture
  • Ministère de la Justice, Garde des Sceaux
  • Ministère des Postes et Télécommunications, chargé des Nouvelles Technologies
  • Ministère du Développement du Tourisme et l'Artisanat
  • Ministère chargé du Secrétariat général du Gouvernement et des Relations avec les Institutions
  • Ministère du Commerce et de l'Industrie
  • Ministère des Eaux et Forêts, de la Chasses et de la Pêche
  • Ministère de la Reconstruction des édifices publics et de l'Urbanisme
  • Ministère de l'Équipement et du Désenclavement
  • Ministère de la Fonction publique, du Travail, de la Sécurité Sociale et de l'Insertion professionnelle des jeunes
  • Ministère des Affaires sociales, de la Solidarité nationale et de la Famille
  • Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
  • Ministère de l'Environnement et de l'Écologie
  • Ministère de l'Administration du territoire et de la Décentralisation
  • Ministère de la Sécurité nationale et de l'Ordre public
  • Ministère des Finances et du Budget
  • Ministère des Affaires étrangères, de l'Intégration régionale et de la Francophonie
  • Ministère de la Santé publique, de la Population et de la Lutte contre le sida
  • Ministère de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture
  • Ministère de la Promotion des petites et moyennes entreprises, du secteur informel et du guichet unique
  • Ministère de l'Habitat et du Logement
  • Ministère délégué à la Présidence de la République, chargé de la Défense nationale, des Anciens Combattants, des Victimes de guerre, du Désarmement et de la Restructuration de l'Armée
  • Ministère délégué auprès du ministre d'État aux Mines, à l'Énergie et à l'Hydraulique, chargé de l'Énergie et de l'Hydraulique
  • Ministère délégué auprès du ministre d'État au Plan, à l'Économie et à la Coopération Internationale
  • Ministère délégué auprès du ministre des Finances et du Budget chargé de la Mobilisation des Ressources financières
  • Ministère délégué auprès du ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, chargé de l'Enseignement primaire, secondaire, technique et de l'Alphabétisation
  • Ministère délégué auprès du ministre du Développement rural et de l’Agriculture, chargé de l'Élevage et de la Santé animale
  • Ministère délégué auprès du ministre des Affaires étrangères, de l'Intégration régionale et de la jet-set

Subdivisions

La République centrafricaine est composée de 14 préfectures, 2 préfectures économiques. Les 14 préfectures sont : Bamingui-Bangoran, Basse-Kotto, Haute-Kotto, Haut-Mbomou, Kémo, Lobaye, Mambéré-Kadéï, Mbomou, Nana-Mambéré, Ombella-M'Poko, Ouaka, Ouham, Ouham-Pendé, Vakaga. Les deux préfectures économiques sont : Nana-Grébizi et Sangha-Mbaéré. Bangui a le statut spécifique de commune.

Ces 14 préfectures sont elles-mêmes sous-divisées en 71 sous-préfectures.

Géographie

Carte de la République centrafricaine

Le Centrafrique est un pays enclavé. Le Mont Ngaoui avec ses 1 420 m est le point culminant. Le sous-sol contient des diamants, de l'uranium et de l'or. Le pétrole et l'énergie hydroélectrique sont d'autres ressources potentiellement importantes mais inexploitées a ce jour.

Le pays souffre d'inondations en raison du manque d'entretien des fleuves et des débits impressionnants qu'engendre la saison des pluies en Afrique Centrale. La déforestation est quant à elle constatée dans les zones de brousse (où les paysans utilisent le bois pour leur nourriture et les constructions), mais semble endiguée dans les zones forestières (voir aussi : Forêt du Bassin du Congo). Les sources du Ministère des Forêts et du Développement Rural semblent prouver que depuis 30 ans, la forêt gagne sur la savane, cas exceptionnel dans le monde. De gros efforts d'aménagement et de protection des forêts sont en effet engagés durablement, avec pour objectif d'éviter l'érosion, de protéger la faune et de préserver cette richesse rare qu'est la grande forêt centrafricaine.

Le climat tropical domine l'essentiel du pays avec une saison humide de mai à octobre et une saison sèche de novembre à avril. Au Sud, la frontière des deux Congos, le climat est de type équatorial, intertropical de Carnot à Berbérati à l'Ouest, subsahélien vers Birao au Nord avec une saison sèche pouvant aller de 8 à 9 mois, et intertropical mais frais et orageux sur les reliefs.

L'Oubangui près de Bangui

Le Centrafrique comporte deux grands bassins séparés. L'un s'écoule vers le Nord (bassin du Tchad) avec des cours d'eau comme le Logone, l'Ouham, le Chari. L'autre bassin est formé des affluents de l'Oubangui qui coulent vers le Sud (bassin du Congo). Les bordures occidentale et orientale du plateau comportent les reliefs les plus importants. Le plateau est entouré au Nord-Ouest avec des gradins du massif granitique du Yadé s'étageant de 1 000 m à 1 400 m (à l'exception du mont Ngaouli : 1 410 m) ; au Nord-Ouest, trois petites chaînes quartziques, les ensembles Délembé-Sergobo, Ouanda Djallé-Mont Koumou et Kotto-Bahr formant les massifs du Dar Challa et des Bongo, culminent au mont Toussoro avec 1 330 mètres.

La moyenne annuelle des températures avoisine 26 °C. À Bangui, les maxima sont de l'ordre de 38 °C et les minima de 15 °C. Le pluviomètre indique en moyenne : pour la saison pluvieuse 226 mm (juillet), et pour la saison sèche 5 mm (décembre).

Économie

Le revenu par habitant est de 350 dollars en 2007. L'agriculture représente 55% du PIB. Les principales cultures sont le manioc (cassave), les bananes, le maïs, le café, le coton et le tabac.

Champ de coton

Le nord-ouest et le centre du pays représentent un bassin agricole important pour les cultures de coton et de canne à sucre. Toutefois, la faiblesse des infrastructures et du soutien à la production, qui reste majoritairement extensive, limite très fortement les rendements, très inférieurs à ceux des pays voisins. L'enclavement du pays demeure un handicap important et le transport fluvial est primordial pour l´économie. De plus, ces contraintes géographiques (limitant les collectes), alliées aux grandes variations (à la baisse) des cours internationaux de ces matières premières ont détourné les paysans de ces cultures qu'ils ne parvenaient pas à vendre. On assiste depuis 2003 à un retour massif à de simples cultures vivrières, destinées à une consommation interne et locale.

Les progrès de l'agriculture ne profitent qu'aux grandes exploitations, les paysans sans formation travaillant toujours "à l'ancienne", sans mécanisation ni attelage. Les productions sont faibles et de qualité très moyenne. Ainsi, il est remarquable que de très nombreuses plantations d'arbres fruitiers sont victimes de bactéries et parasites qui limitent la qualité de la production.

L'exploitation forestière contribue largement au PIB, avec d'importantes ressources en bois tropicaux. Dès le début de la colonisation, on a exploité l'hévéa pour son latex, aujourd'hui les essences sont plus diversifiées. Les moins nobles sont transformées localement par une petite industrie de contreplaqués, tandis que les plus précieuses sont exportées sans transformation sous forme de grumes.

L'activité minière (or et diamants) constitue l'autre ressource importante de la République centrafricaine en termes de recettes d'exportation : la production officielle - principalement artisanale - de diamants alluvionnaires de très bonne qualité (diamants de joaillerie) s'établit à environ 500 000 carats par an. La production réelle est estimée au double environ, il existe donc une économie de contrebande importante dans ce secteur. La production, le commerce, ainsi que la taille des diamants, sont des activités qui font régulièrement l'objet de plans visant à les nationaliser, ou au contraire à les libéraliser.

Le tissu industriel, qui n'a jamais été très développé par rapport aux pays voisins comme le Cameroun par exemple, a souffert des troubles militaires et politiques successifs, et est aujourd'hui quasiment inexistant. Quelques industries développées dans les années 1970 (industries légères agroalimentaires, manufactures de tissus, de chaussures...) ont disparu. Il subsiste une production locale de bière et de transformation d'aluminium. Le secteur privé emploie environ 11 000 salariés.

Les services publics (eau, électricité, téléphone filaire...), monopoles d'État, sont dans des situations financières difficiles, et les équipements, faute de maintenance et d'investissement, sont pour la plupart vétustes, entraînant des ruptures de service très fréquentes. Le poids important de la dette dans le budget national et la faiblesse du niveau des ressources propres rendent la gestion de l'État difficile (arriérés de paiement des salaires des fonctionnaires, grèves et mouvements sociaux) et contribuent à la fragilité des institutions politiques. Comment faire tourner un ministère des Finances quand les coupures électriques gâchent les sauvegardes informatiques ?

Un cadre législatif anachronique, inadapté, et appliqué de façon parfois surprenante, une forte implication de l'État dans les secteurs productifs, caractérisent l'économie de la République centrafricaine, qui fait également partie d'institutions visant à l'intégration sous-régionale ou régionale comme la CEMAC. L'arrivée de bailleurs internationaux importants : Union Européenne, Banque Mondiale, Nations Unies et leur pléiade d'agences spécialisées est de bon augure. Ils embauchent et forment des cadres locaux, apportent des devises et soutiennent la consommation locale, tout en bâtissant et finançant des projets essentiels. On trouve en Centrafrique une flore et une faune très diversifiées, en particulier une population d'éléphants d'Afrique de forêt, visibles par troupeaux de plusieurs dizaines de membres, notamment dans les salines (Bayanga au SO est la plus célèbre). Cette situation reste très fragile du fait du braconnage pour l'ivoire et de la consommation importante de viande de brousse, mais représente un potentiel cynégétique et d'écotourisme important. Le tourisme reste encore anecdotique, autant du fait de la faiblesse des infrastructures d'accueil et de transport que de l'insécurité qui règne dans le pays.

La croissance était de 2% en 2005. On peut malheureusement dire, à l'heure actuelle, qu'elle ne profite largement qu'à Bangui, la capitale, qui continue de drainer des populations rurales en quête de mieux-être financier, et prêtes à tout pour profiter du "boom" actuel de l'emploi.

Démographie

Femmes peules à Paoua

Le recensement général de la population et de l'habitat (RGPH) effectué en 2003 a donné un chiffre de 3 895 139 habitants :
- femmes : 1 955 813 (50,21%), hommes : 1 939 326 (49,79%)
- jeunes de moins de 18 ans : 49,8%
- population en zone rurale : 2 419 824 (62,12%), population en zone urbaine : 1 475 315 (37,88%).

Les villes principales sont (estimation de la population en 1996) :

Les précédents recensements de 1988 et 1975 avaient établi le chiffre de la population respectivement à 2 688 426 habitants et 2 056 000 habitants.

Le pays compte plus de quatre-vingts ethnies parlant chacune une langue différente. Le sango, la langue véhiculaire, représente une vraie langue de communication, largement partagée dans le pays pour commercer et échanger.

Depuis le début de 2007, de nombreuses Organisations Humanitaires non Gouvernementales, de toutes obédiences et de tous pays, sont de retour en Centrafrique, dans la foulée des historiques actions du réseau Caritas ou de MSF. Les projets sont actuellement priorisés sur l'éducation, le développement agricole et rural, le soutien aux populations déplacées ou migrantes, l'accès aux soins de santé primaires, et un peu de microfinance pour soutenir les initiatives locales créatrices de revenus.

Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de la FAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Sociétés étrangères en Centrafrique

Areva : Groupe industriel français spécialisé dans les métiers de l'énergie électrique d'origine nucléaire pour l' exploitation de l'Uranium dans la région de Mbomou à Bakouma.

Richesses Scientifiques

Les mégalithes de Bouar [1] soumis pour être classés au patrimoine mondial de l'Unesco.

Éducation

Le système éducatif en Centrafrique est calqué sur le modèle de la France. Il y a des disparités en ce qui concerne l'accès à l'éducation selon des critères sociaux et régionaux. On assiste de ce fait à un faible pourcentage de femmes dans le système scolaire. L'université de Bangui construite pendant le régime de Bokassa reste la seule qui fournisse un enseignement supérieur public. L'école est obligatoire depuis 2008.

Transport

La circulation routière dans les provinces en Centrafrique reste très difficile et très dangereuse car l'état des routes est trop dégradé et reste archaïque sans mesure de sécurité routière adéquate pour les passagers. Il y a souvent l’image de cette grappe humaine, d’hommes, femmes, et enfants et nourrissons agrippés en équilibre précaire au sommet des véhicules de transport de marchandises, victimes de nombreux accidents aux conséquences dramatiques. Un carnet de route avec photo apporte quelques informations[2].

Il y a aussi des difficultés de transport urbain et interurbain dans le pays.

La RCA disposait il y a 40 ans d’une société de transport centrafricain appelée SOTRECA. Compte tenu de l’étroitesse de sa flotte, elle n’a pas pu satisfaire le peuple centrafricain. Dix ans plus tard, la Compagnie Nationale de Transport CNTR a succédé à la SOTRECA. Mais avec une durée de vie très éphémère.

Pendant trente années, la RCA ne dispose pas d’une entreprise de transport urbain de personnes digne de ce nom. Et pour combler ce vide et face à la situation qui devenait de plus en plus alarmante, l'état vient de créer la SONATU.

SONATU est une société d’État avec un capital social de 480 millions de FCFA, une flotte de 100 autobus qui assure un transport urbain en commençant par Bangui et ses environs et interurbain.

C’est la société indienne « jaguar » qui a doté la SONATU de ces autobus de fabrication indienne « A. Mazda » [3] d'après les affirmations du consul de la République de l'Inde à Bangui M. Sakajit Jakati.

Culture

La culture centrafricaine est diverse entre les peuples et ethnies. Une ethnie importante est notamment constituée des Bantous, peuple commun au Congo et au Cameroun, subdivisés en myriades de populations très attachées au groupe local. Ainsi, chaque "grande" ville a son peuple, sa langue (proche du sango) et une histoire récente liée aux politiciens et hommes de pouvoir qui en sont issus. Les pygmées sont un peuple visiblement différent, de par leur gabarit, et leur culture de peuple de la forêt. Longtemps et massivement considérés comme des humains de seconde zone, ils ont préservé leurs habitudes, et se maintiennent dans leur environnement, sans accès aux "progrès sociaux" minimaux qu'a vu le pays. Enfin, avec des frontières arbitraires et poreuses, on retrouve tous les groupes des pays voisins. Ainsi, une part grandissante de la population, en particulier sur l'axe Nord-Sud courant du Tchad à la capitale, se rattache à la culture musulmane.

Fêtes et jours fériés
Date Nom français Nom local Remarques
13 août Fête de l'Indépendance
1er décembre Fête nationale, jour de défilé sur l'Avenue des Martyrs
29 mars Décès du Fondateur Barthélémy Boganda

Voir aussi

Articles connexes

Ordres et décorations

Ordres nationaux :

  • Ordre du Mérite de Centrafrique
  • Ordre de la Reconnaissance
  • Ordre de Bokassa Ier (supprimé)

Ordres ministériels/spécifiques :

  • Ordre du Mérite Agricole
  • Ordre de l'Education Nationale
  • Ordre du Mérite Postale
  • Ordre du Mérite Industriel et Artisanal

Liens externes

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Références

  • [4] Par Karine Frenk , Journaliste sur RFI
  • [5] Société Indienne ou Indonésienne (reste à vérifier)

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article République centrafricaine de Wikipédia en français (auteurs)

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