Religion des Romains

Religion des Romains

Religion de la Rome antique

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La religion romaine est une religion polythéiste presque dépourvue de mythes. Une partie de ces mythes a cependant été transposée et conservée par les Romains dans le récit rapporté par les Annales des premiers siècles de l'histoire de la cité romaine. Mais les héros de ces mythes historicisés ne sont plus des dieux, ce sont les grands ancêtres qui firent Rome : rois, consuls, dictateurs... Sous l'influence de la civilisation grecque, les dieux romains et grecs furent assimilés les uns aux autres, dans une certaine mesure, et les dieux romains se virent alors dotés des mythes de leurs homologues grecs. D'après Tite-Live, c'est après le règne de Romulus que Numa Pompilius, second roi de Rome, institua les pratiques religieuses et nomma les pontifes sélectionnés parmi les Pères, personnages constituant la noblesse choisie par Romulus. Selon Georges Dumézil, l'histoire légendaire des origines romaines trahit un archétype indo-européen : le premier roi, Romulus, se concentre sur l'art militaire et fait de Rome une véritable puissance. Le second roi, Numa, fonde les cultes et offre aux Romains une nouvelle force : celle de lutter pour une bonne cause, les déités. La triade divine, Jupiter, Mars, Quirinus, qui se répartit sur trois fonctions, comme dans la religion indienne antique la trilogie des dieux Varuna, Indra, Nasatya. Jupiter représente la fonction de souveraineté sacrée, Mars, la fonction guerrière et Quirinus, à cette période dieu de la masse, la fonction de production et de fécondité[1]. Cette triade précapitoline a été ensuite remplacée par la triade capitoline classique : Jupiter, Junon, Minerve.

Les Romains croient en un certain nombre de puissances divines (c'est-à-dire surhumaines), les dieux. Ces dieux sont « spécialisés » : ils peuvent avoir une puissance topique (par rapport à un lieu) comme Jupiter Capitolin (de la colline du Capitole (à Rome)) ou Zeus Olympien (Grèce). Mais ils peuvent avoir également une spécialité dite fonctionnelle, comme Mars qui est le « dieu de la Guerre » (défense aussi bien militaire que défense des récoltes contre les insectes). Pour les Romains, les dieux sont dans le monde (le cosmos), ils sont avec eux : ils sont soit aériens (dans l'air), soit astres (aux yeux des Anciens, le mouvement circulaire des astres est éternel et donc divin, ce qui explique aussi la forte importance de l'astrologie à l'époque antique).

La puissance des dieux inquiète, il faut donc vivre en bonne entente avec eux, en reconnaissant leur supériorité, et donc en leur rendant un culte par les rites. La religion est simplement de la « diplomatie » avec les dieux : on recherche la paix des dieux. La finalité du culte n'est ni personnelle, ni dans un au-delà, mais elle est collective et terrestre. La religio est l'ensemble des pratiques rituelles civiques qui ne vise que le bien-être de la Cité.

Sommaire

La pax deorum, fondement de la religion romaine

L'élément fondamental de l'ensemble des cultes évoqués sur cette page est la pax deorum, la paix des dieux.

En effet, lors de la fondation de la cité par Romulus, les dieux sont censés avoir donné leur accord lors de la prise d'auspices par Romulus. Cet accord va plus loin qu'une simple non-opposition : il signifie que les dieux sont favorables à Rome, donc que les Romains sont en paix avec les dieux, qui leur assurent leur soutien indéfectible. Cette faveur des dieux est bien sûr essentielle, et il importe donc de la maintenir. Comme les dieux sont favorables à Rome, ils aident constamment les Romains. Ainsi, tout événement défavorable subi par Rome est la suite d'une offense faite aux dieux, qu'il convient donc de réparer (voir Vestale).

La religion romaine

Tous les aspects mystiques, théologiques ou d'adoration ne sont que des superstitions aux yeux des Romains.

La religion officielle de la Cité

La religion est ce qui concerne les Romains et leurs dieux. Cicéron disait « chaque cité a ses dieux, et nous, les nôtres ».

Il s'agit d'un culte officiel : la pratique cultuelle dépend du statut juridique et seule la cité peut autoriser ou interdire un dieu (les Romains ont repris comme dieux civiques un certain nombre de dieux grecs ou orientaux).

« La « religio » c'est la justice envers les dieux et envers les morts » : par ces mots, Cicéron comprend le mot « justice » (du latin jus, « devoir moral ») comme un « devoir moral » pour que la paix des dieux soit maintenue.

Jupiter Capitolin fait partie de la triade romaine avec Junon et Minerve : c'est à eux qu'on rend le plus de cultes. De nombreux dieux se voient gratifiés d'un culte, à tel point que les Romains ne connaissent plus le sexe de certaines divinités, ou encore, ils continuent parfois à pratiquer des rites dont ils ne comprennent plus la signification. La pratique des rites vise avant tout l'efficacité recherchée.

Les cultes des autres religions

Quoiqu'on connaisse mal la religion de la Rome archaïque, sous la République, le culte se confond avec celui de la ville, puis de l'empereur à partir d'Auguste. Il est vrai également que le polythéisme des Romains était tolérant... jusqu'à un certain point. Sylla donna pour mission aux 15 membres du collège des interprètes des Livres Sibyllins de surveiller les cultes étrangers.

Les Romains ne s'imaginent pas leurs dieux supérieurs, mais ils s'enorgueillissaient d'être les meilleurs pour les rites. La pietas c'est réussir le rite (ou sacrifice) parfait : pour cela il faut souvent recommencer le rite pour qu'il soit « administré » de manière parfaite pour ne pas froisser le dieu (il existe des exemples de rites recommencés un trentaine de fois de suite par des magistrats de grande pietas).

Vis-à-vis des cultes étrangers, les Romains se montrent assez tolérants, et font le tri cas par cas : sont admis les cultes dit religio licita, ouvertement connus et réputés anciens. Le panthéon romain s'est enrichi de nouveaux dieux et s'est nourri de différentes influences religieuses : au IIIe siècle av. J.-C. par exemple a été introduit le culte grec d'Esculape. À l'origine se mélangent les religions italiques et grecques. À la fin du IIIe siècle av. J.-C., le culte phrygien de Cybèle se diffuse peu à peu. Il est officiellement importé à Rome lors de la seconde guerre punique, où la déesse est en quelque sorte installée dans le côté romain (cf. Tite-Live).

Ultérieurement, le judaïsme est admis comme religio licita, quoique étrange et peu apprécié de l'esprit romain. Avec la conquête de l'Égypte, l'empereur porte le titre de pharaon, mais uniquement en Égypte.

Les influences orientales ont mis à l'honneur des pratiques individuelles et les cultes à mystères, dans un souci de rapport direct avec la divinité. Au Ier siècle, l'empereur Caligula s'intéresse au culte d'Isis. À la fin du IIe siècle, Commode est initié au mithraïsme.

Toutes les religions n'ont cependant pas connu cette tolérance et cette assimilation romaine, et les rites clandestins sont suspects aux yeux des romains :

  • les lettrés romains réaffirment sans cesse leur attachement à la religion ancestrale et traditionnelle ;
  • au Ier siècle, l'empereur Claude interdit le druidisme.
  • le christianisme, puis le manichéisme sont persécutés jusqu'au IIIe siècle. Le christianisme finira cependant par s'imposer comme culte officiel au IVe siècle.

Le fonctionnement de la religion civique romaine

Le calendrier religieux

Le calendrier romain est divisé en jours fastes et jours néfastes :

  • jours fastes (235 jours/an) où l'on peut vaquer aux activités humaines : travail, vote...
  • jours néfastes (109 jours/an) consacrés aux dieux, dont 61 jours de fêtes publiques (jeux...).
  • jours ni fastes ni néfastes (environ 10 jours/an) dont les Romains ne savaient pas trop ce qu'ils étaient.

Pendant longtemps, la qualité des jours était annoncée seulement un mois avant, car le calendrier était compliqué (calendrier lunaire de 355 jours/an donc, tous les 2 ans était rajouté un mois intercalaire de 20-22 jours. Jules César simplifie ce système en 45 av. J.-C. en adoptant un calendrier solaire proposé par l'astronome égyptien Sosigène d'Alexandrie : c'est le calendrier julien), encore en vigueur de nos jours, après la réforme grégorienne de 1582.

Voir aussi : Fêtes religieuses romaines

Les espaces sacrés

Le pomœrium

Le pomœrium est une ligne imaginaire qui définit, dans Rome, une aire où l'efficacité des rites est garantie. C'est un endroit pur, et donc la mort et les hommes en armes n'y sont pas admis.

Le templum

Le templum (différent de « temple ») est un espace terrestre ou céleste, coupé du monde des humains, et dédié aux dieux. On distingue ainsi :

  • un templum « terrestre », qui peut être un temple ou un autre lieu choisi (comme la Curie) et in-auguré (!) ;
  • un templum « céleste », qui sert lorsqu'un augure (magistrat destiné aux rites et cultes) demande à un dieu son avis pour une action immédiate (différent de la divination, qui vise à lire l'avenir). Cela peut prendre plusieurs formes :
    • le vol des oiseaux : l'augure dessine un templum (une fenêtre) dans le ciel pour l'observation. Si des oiseaux y passent, c'est bon signe. Si l'oiseau venait de gauche (sinistra), c'était mauvais signe ; s'il venait de droite (dextra), c'était bon signe. Sinon, il n'y a qu'à recommencer. L'espèce des oiseaux observés est aussi considérée comme un message des dieux. La présence d'un ou plusieurs aigles est très favorable. Ceci s'appelle la prise d'auspice.
    • la lecture des entrailles : le templum est souvent le foie de l'animal sacrifié. L'augure juge du bon état du foie et peut ainsi comprendre l'avis du dieu sollicité. Cette pratique entre le rite religieux et la divination était réalisée par des haruspices.
    • l'avis des « poulets sacrés » : l'armée romaine en déplacement à l'autre bout de l'empire avait besoin d'avoir l'avis des dieux avant de livrer une bataille. Le « poulet sacré » est le moyen bien pratique d'avoir un templum en dehors de Rome ou d'une cité romaine. Si le poulet mange le grain donné, c'est un bon signe .

Les pratiques religieuses

Suovétaurile à Mars, musée du Louvre

Sacrifices

Le sacrifice ( = rendre sacré) est le rite le plus important car il permet de maintenir la pax deorum en reconnaissant leur supériorité (leur maiestas) en échange d'un vœu. Il est pratiqué par un magistrat ou par le père de famille pour la religion domestique. On compte deux grands types de sacrifices :

    • les sacrifices sanglants : ils concernent les animaux, mais uniquement les animaux domestiques.

Artemis est la seule déesse (chasseresse) qui peut recevoir du gibier en sacrifice. Une partie du sacrifice est brûlée sur l'autel ou au sol, l'autre est mangée par les hommes.

    • Les sacrifices non-sanglants : ils concernent les aliments tels que le miel, le fromage, le pain ou les galettes.

Tout est brûlé sur un autel ou au sol. C'est ce que l'on appelle l'Holocauste. Il est principalement destiné aux divinités hypochtoniennes (vivant sous terre).

Offrandes

Les offrandes.

Rite funéraire

Dans la Rome antique, l'appartenance à la classe sociale influence le faste des rites. Les riches se font en principe incinérer, les plus pauvres comme les esclaves sont jetés dans des fosses communes sans cérémonie. Les rites ont également changé avec l'abandon de la religion romaine au profit des cultes orientaux comme le christianisme. Il est courant que certains hommes, dont les empereurs à travers le culte Impérial, fassent l'objet d'un culte après leur mort.

L'avis des dieux

  • soit il est demandé (par l'augure avec le moyen du templum)
  • soit les dieux donnent d'eux-mêmes leur avis par un présage. Lorsqu'un événement étrange survient, le Sénat décide s'il y a présage ou non, avec souvent un appel aux prêtres qui peuvent apporter une réponse de spécialistes après la consultation d'archives et de rites appropriés. Si les rites ne suffisent pas et qu'il y a un nouveau présage, les prêtres font appel aux Livres Sybillins (recueil d'oracles et de poèmes grecs) : on tire au hasard un « poème » grec, on en prend la première lettre de chaque vers ; lettres qui serviront à faire un poème romain indiquant la nature du sacrifice à opérer. S'il y a toujours problème, on consulte l'Oracle de Delphes.

Les prêtres

Article détaillé : Prêtre (Rome antique).

Les prêtres font partie de l'élite patricio-plébéienne (chevaliers et souvent sénateurs et donc magistrats), et sont considérés comme remplissant une mission d'utilité publique. Ils sont soit chargés chacun du culte d'un dieu (les flamines), soit organisés en collèges permanents, ou encore en confrérie (les sodalités).

Les collèges sacerdotaux

Article détaillé : quattuor amplissima collegia.

Ils sont quatre collèges sacerdotaux où la prêtrise se fait à vie :

  • les augures, au nombre de 16 sous Jules César. Ils attestent de l'attitude des dieux à l'égard de la cité (en interprétant les signes) dans les grandes décisions politiques (notamment la conduite de la guerre) et conseillent le Sénat et les magistrats.
  • Le collège pontifical formé d'au plus 16 pontifes qui partagent le même rôle de conseil que les augures et participent à de nombreuses cérémonies du cycle agraire. Le Pontifex maximus a la responsabilité du calendrier.
  • les quindecemviri sacris faciundis (15, puis 16 à l'époque de César) s'occupent des recueils des oracles sybillins et de vigiler les cultes étrangers à Rome.
  • les septemviri epulonum (7 puis 10 à l'époque de César) sont chargés des banquets sacrés et du contrôle des jeux.

Les confréries religieuses

  • les Saliens, chargés des chants et danses lors des rituels guerriers de mars et d'octobre.
  • les frères Arvales, douze desservants du culte de la déesse agraire Dea Dia.
  • les Fétiaux, chargés de garantir le respect du droit dans les relations avec les autres peuples (notamment au moment de la déclaration de guerre) et dont l'activité a donné lieu à la naissance du ius fetiale.
  • les Luperques célèbrent la fête des lupercales qui avait lieu le 15 février avec une cérémonie en souvenir de l'allaitement de Romulus et Rémus par la louve.

Ces confréries sont aussi appelés sodalités.

Cas particuliers : le rex sacrorum et les Vestales

  • Le rex sacrorum a hérité des fonctions religieuses du roi.
  • Les Vestales constituent également un collège sacré, mais composé de femmes.

Superstitio et pietas

Superstitio

Le contraire de religio (qui concerne le domaine public) est superstitio (qui concerne le domaine privé) : l'athéisme n'existe pas. Les citoyens n'ont pas le droit de rendre sans convocation un culte à un dieu public. Crainte et Amour des dieux n'est que pure superstitio : ce n'est pas un comportement civique. « La religio est un mérite, la superstitio est une faiblesse », Cicéron.

L'« Affaire des Bacchanales » (186 av. J.-C.) est une grave affaire religieuse : un culte secret est rendu à Bacchus (le vin coule à flots) par plusieurs personnes. C'est un crime « contre-Cité » de « Cité à l'intérieur de la Cité » par une vénération privée à un dieu, car la Cité est un « corpus » de dieux et ces dieux sont la Cité (le culte privé est impossible). Les « criminels » ont été durement réprimés.

Pietas

La pietas est le respect scrupuleux des rites.

Les Romains se croient les plus pieux des humains et c'est pourquoi ils sont aidés par les dieux. Ils invitent également les dieux des adversaires vaincus à venir à Rome pour être bien honorés. Ainsi, les dieux des vaincus quittent ces derniers qui sont encore moins bien protégés et aidés.

La pietas signifie aussi le respect dû aux parents (pietas erga parentes), le respect de la patrie (pietas erga patriam). Dans ces deux cas, elle a également un sens religieux : le Romain voue un culte aux dieux Manes (de ses ancêtres), au lar familiaris ; il participe au culte civique.

Les divinités orientales

On ne peut parler de la religion romaine sans évoquer les divinités de tout le bassin méditerranéen qui ont été « importées » dans la cité mère, Rome.

La première divinité qui est arrivée à Rome est la déesse anatolienne Cybèle, en 204 av. J.-C., dont les rites étaient effectués par des prêtres eunuques, qui, comme pour le culte de la déesse Atargatis, se mutilaient et transformaient leurs rites en bain de sang. Malgré tout, on peut quand même sentir une certaine exagération dans les écrits d'auteurs qui n'approuvaient pas ces cultes venus de l'Orient.

Ensuite les dieux grecs arrivèrent, ce qui provoqua une assimilation entre divinités. Ainsi le petit dieu Neptune devint l'équivalent du grand maître de la mer Poséidon. Une déesse mineure des forêts, Diane, fut assimilée à la souveraine des domaines boisés, Artémis, vierge chasseresse. Mais le dieu grec qui garda à peu près tous ses attributs et même jusqu'à son nom fut Dionysos-Bacchus. Un scandale éclata à son sujet au deuxième siècle avant l'ère chrétienne, l'« affaire des Bacchanales ».

Les cultes alexandrins arrivèrent à Rome par des commerçants égyptiens, et ce n'est que sous Caligula qu'ils commencèrent à être pratiqués. En effet, cet empereur se prenait pour un descendant des pharaons. On vénérait sur le champ de Mars la déesse égyptienne Isis, son époux Sarapis et leur enfant Harpocrate (Horus l'Enfant hellénisé). Mais étaient également vénérées d'autres divinités d'Égypte, tels Hermanubis (Hermès-Anubis) ou encore Apis, dont on a des traces jusqu'en Gaule. Isis prit une importance considérable et était pour ses fidèles, comme en Égypte, la déesse universelle qui engendra l'univers et les astres, la Déesse-Mère. Ce culte était très hiérarchisé, sur un modèle plus ou moins emprunté des traditions égyptiennes. On peut encore admirer aujourd'hui le temple de la déesse à Pompéi.

Mais le dieu qui eut le plus de succès en territoire romain fut Mithra, un dieu indo-iranien. Ce dieu est arrivé le plus tardivement parmi les divinités orientales. On le vénérait dans les mithraea. Son culte était uniquement réservé aux hommes et il eut beaucoup de succès dans l'armée. Le dieu était une chance de salut, et on le représentait souvent dans la scène de la tauroctonie.

Certains se tournèrent vers ces Dieux parce qu'ils semblaient plus proches ou promettaient une immortalité bienheureuse, mais fondamentalement la religion romaine était syncrétique et ces nouveaux cultes n'entraient guère en conflit avec les anciens.

Dieux gréco-romains

Article détaillé : Mythologie gréco-romaine.

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

Bibliographie

  • Cicéron, De la divination [détail des éditions] [lire en ligne]
  • Paul Lacroix, Recherches sur la religion des Romains d'après les fastes d'Ovide, Thèse pour le doctorat, In-8, 287 pp., Paris, Joubert, 1846
  • Georges Dumézil, La religion romaine archaïque, 700 p., Payot, Collection Bibliothèque historique, Paris, 1966, 2e éd., Paris, 1974, (Réédition, Editions Hartmann, Collection Bibliothèque historique, 700 pages, Paris, 1987, 2e éd. rev. et corrigée, 2000), ISBN 2-228-89297-1
  • Marcel Le Glay, La religion romaine, 351 p., Armand Colin, Collection U2, 1971 (Réédition, 1999)
  • Raymond Bloch, La divination dans l'Antiquité, PUF, Collection Que sais-je? N° 2135, Paris, 1984
  • Robert Turcan, Les cultes orientaux dans le monde romain, 454 p., Les Belles lettres, Collection Histoire, 1989, ISBN 2-251-38001-9
  • Robert Turcan, Mithra et le Mithriacisme, 180 p., Les Belles Lettres, Collection Histoire, Paris, 1993, ISBN 2-251-38023-X
  • Robert Turcan, Rome et ses dieux, 288 p., Hachette éditions, Collection Vie quotidienne, 1998, ISBN 2-012-35307-X
  • Robert-Jacques Thibaud, Le dictionnaire de mythologie et de symbolique romaine, 472 p., Dervy, 1998, ISBN 2-850-76949-5
  • John Scheid, La religion des romains, 176 p., Armand Colin, Collection Cursus, Série Histoire de l'Antiquité, Paris, 1998, ISBN 2-200-01786-3
  • Jean Bayet, La religion romaine, 350 p., Editions Payot-Rivages, Collection Petite Bibliothèque Payot N° 360, Paris, 1999, ISBN 2-228-89213-0
  • Pierre Grimal, Le dieu Janus et les origines de Rome, 112 p., Berg international, Collection Faits et Représentations, 1999, ISBN 2-911-28917-X
  • Odile Wattel, Les religions grecque et romaine, 96 p., Armand Colin, Collection Synthèse N° 117, Paris 2001, ISBN 2-200-21927-X
  • Joël Schmidt, Dieux, déesses, héros de la Rome antique, 136 p., Editions Molière, 2003, ISBN 2-847-91005-0
  • Auguste Bouché-Leclercq, Histoire de la divination dans l'antiquité, 1 120p., rééd. Jérôme Millon, 2003, ISBN 2-841-37127-1 (Voir la fiche consacrée à ce livre sur le site de l'éditeur)

Notes

  1. Georges Dumézil, La religion romaine archaïque. Voir Georges Dumézil pour la théorie développée des fonctions tripartites indo-européennes
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