Raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon

La raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon est située à Notre-Dame-de-Gravenchon, dans la Seine-Maritime, elle résulte de la fusion de la raffinerie Esso de Port-Jérôme et de la raffinerie Mobil (ex Vacuum) de Gravenchon, suite à la fusion au niveau mondial d'Exxon et de Mobil le 30 novembre 1999. C'était le seul cas au monde où deux raffineries, l'une du groupe Exxon, l'autre du groupe Mobil étaient adjacentes et partageaient une limite commune longue de 3 kilomètres.

Le nom de la raffinerie dérive de celui du port créé en 1861 sous Napoléon III, le long de la Seine, face à Quillebeuf, baptisé Jérôme en l'honneur du roi Jérôme Bonaparte, frère cadet de l'empereur Napoléon Ier. Elle a été créée en 1933 avec une capacité initiale de distillation de 1 million de tonnes de brut/an. Elle fut volontairement incendiée en 1940 lors de l'avancée des troupes allemandes.

La raffinerie Esso a compté notamment comme directeur Messieurs Robert B. Young, Schlageter, Jean Massoneau, Roger Brossard,

Aujourd'hui elle peut traiter jusqu'à 12 millions de tonnes de pétrole brut par an acheminé par oléoducs depuis le port du Havre-Antifer. Elle produit des huiles de base (capacité proche d'un million de tonnes par an) et des huiles blanches (huiles minérales très purifiées). Outre des unités de distillation, afin d'optimiser le raffinage du pétrole elle est équipée d'unités de conversion (craqueur catalytique, Gofiner-- conversion profonde ---) et de fabrication de carburants (reformer catalytique isomérisation, alkylation). Elle est également une importante raffinerie de production de bitumes et de gaz (propane et butane). Un site pétrochimique lui est associé dont l'unité principale est un vapocraqueur. Des unités de polymérisation de propylène et de butadiène, de fabrication de résines et de caoutchouc synthétique (SOCABU) et de production d'additifs pour lubrifiants complètent le site.

Voir aussi

• Liste des raffineries françaises