Radio frequence Jura

Radio frequence Jura

Radio fréquence Jura

Radio Fréquence Jura, couramment abrégée sous le sigle RFJ, est une station de radio privée régionale suisse de langue française émettant dans le canton du Jura, à la Chaux-de-Fonds et une partie du Jura bernois. Ses studios sont basés à Delémont.

Historique

Le 18 février 1984 à 11h30 François Lachat, alors président du gouvernement jurassien ouvre le potentiomètre , Fréquence Jura est née.
C’est une véritable aventure qui démarre sous l’impulsion des pionniers, Pierre Steulet, président de ce qui est alors une coopérative et Jean-Claude Rennwald, premier rédacteur en chef. La station couvre l'Ajoie et la vallée de Delémont, les Franches-Montagnes seront couvertes courant avril. La radio émet alors 18 heures de programmes quotidiennement de 6h à minuit avec 6 heures de programmes propres, le reste étant repris de la RSR.
Côté programmation, dès le départ, l’information régionale occupe une place de choix. Mais l’arrivée de Fréquence Jura ne va pas sans quelques grincements de dents, la radio peut-être captée dans certains quartiers de Moutier ce qui n’est pas du goût du groupe Sanglier et de certains élus bernois qui demandent au Conseil Fédéral d’intervenir. Celui-ci n’en fera rien, arguant que « les ondes ne peuvent s’arrêter aux frontières cantonales ».

La station rencontre très vite un grand succès. Dans les sondages en 1985, elle se retrouve largement en tête des radios locales romandes.
Fréquence Jura est tout de même en proie à quelques difficultés de diffusion mais aussi financières, la première année la radio locale clôt son bilan avec une perte de 150'000 francs. La publicité, principale source de revenus, ne peut dépasser 15 minutes par jour. Un abonnement à 20 francs est donc lancé en avril 1985. La campagne rencontre un succès inattendu, plus de 7000 jurassiens acceptent de soutenir leur radio.

En 1986 le succès de Fréquence Jura se confirme, comme le relève un sondage de la SSR , la radio jurassienne s’impose d’emblée comme la station principale dans sa zone de diffusion. Le taux d’écoute global atteint alors 68%. Les programmes s’enrichissent, une nouvelle grille est mise en place le 1er septembre 1986. Une émission matinale de 9 à 11 heures remplace désormais la reprise de Couleur 3. Émission maison également à partir de 17 heures.

Changement également sur le plan juridique, les coopérateurs de « Radio Jura 2000 » acceptent la création d’une SA, l’objectif étant d’amener de l’argent frais pour assainir la situation financière de la radio. Une souscription publique est lancée. Le but étant de récolter 350'000 francs. Un objectif qui sera atteint un mois plus tard.
L’assemblée décide d’exclure une participation des journaux locaux pour garantir une diversité de la presse dans le Jura.

En 1987, Jean-Claude Rennwald, premier rédacteur en chef de la station claque la porte suite à son éviction du conseil d’administration et à la nomination d’un chef d’antenne. Début octobre, les journalistes craignant pour leur autonomie déposent un préavis de grève. On n’en arrivera toutefois pas à cette extrémité, un protocole d’accord sera trouvé. A la fin de l’année, un nouveau rédacteur en chef est nommé en la personne de Philippe Zahno
Fréquence Jura demande aussi en 1987 l'élargissement de sa zone de diffusion sur Moutier (chose qu'elle n'obtiendra qu’en 1995).

Le 29 août 1988, Fréquence Jura inaugure une nouvelle grille des programmes, nouvelles émissions magazines et présence renforcée le matin avec des bulletins d'information chaque demi-heure. La station reste en tête de tous les sondages en termes de pénétration dans sa zone de diffusion. L’audience générale atteint alors 79%, un record .

En 1989, Fréquence Jura fête ses 5 ans, l’heure de tirer un premier bilan de ces premières années d’existence. Comme les autres radios locales de Suisse romande, elle confrontée à des problèmes financiers, depuis ses débuts elle n’a pas encore connu les chiffres noirs. Elle a pourtant besoin de moyens financiers supplémentaires pour faire de nouveaux investissements : renouvellement du matériel, augmentation des salaires mais aussi formation.
La radio voit sa demande d'extension de sa zone de diffusion sur Moutier refusée par le Conseil Fédéral le 22 février 1989. Cette déception s'ajoute au refus du paiement par les habitants de Moutier de leur cotisation à RJB Radio Horizon neuf la radio locale de Tavannes largement subventionnée par le canton de Berne.

En 1990, Fréquence Jura s’agrandit. Après 8 mois de travaux, les locaux de la rue du 23 juin à Delémont sont complètement rénovés. De nouveaux bureaux, une régie, une discothèque sont installés sur deux étages supplémentaires. 450'000 francs sont investis dans ces aménagements. Un agrandissement devenu nécessaire, Fréquence Jura compte alors une cinquantaine de collaborateurs dont 23 à plein temps. Autre changement marquant pour les journalistes : le passage de la machine à écrire au traitement de texte sur ordinateur. Les télexes de l’Agence télégraphique Suisse arrivent désormais directement sur leur écran.
La situation financière de Fréquence Jura s’améliore, l’assemblée générale entérine des comptes qui, pour la première fois, bouclent sur un bénéfice.
Des motifs de fâcherie toutefois en cette année 1990, les relations entre la radio et les autorités cantonales ne sont pas au beau fixe. Ces dernières ont refusé la pose de panneaux publicitaires aux entrées du canton. Le Gouvernement reste également passif au sujet de l’extension de Fréquence Jura à Moutier. De surcroît, il s’oppose à la diffusion des offres d’emploi du canton sur les ondes. Les responsables de Fréquence Jura regrettent de ne pas être traités sur le même pied d’égalité que la presse quotidienne. Interdit dans un premier temps, ce secteur d’annonces publicitaires a finalement été ouvert aux radios privées.

L'année 1991 est marquée par la publication de la loi fédérale sur la radio et la télévision, le Parlement l’accepte le 21 juin. Après l’Ordonnance sur les essais en matière de radiodiffusion locale. Ce texte fixe enfin le cadre légal des médias électroniques en Suisse.
Nouveau chapitre dans le combat que mène Fréquence Jura pour arroser Moutier. En réponse à une consultation fédérale sur les radios locales, le Gouvernement bernois s’oppose fermement à l’implantation d’un émetteur à Moutier. Le cas ne sera réglé définitivement que trois ans plus tard avec les nouvelles directives en matière de zones de diffusion.
Satisfaction lors de l’assemblée générale des actionnaires, pour la deuxième année consécutive, les comptes dégagement un bénéfice ce qui permet de réduire quelque peu la perte inscrite au bilan.

Fréquence Jura se détache définitivement de Couleur 3 en 1992 et annonce le lancement d’un nouveau programme musical, une émission qui se fait sans aucune intervention humaine grâce à un nouveau système informatique. La nouvelle émission est programmée chaque soir de 20 heures à 1 heure du matin pour remplacer la diffusion de Couleur 3 qui ne faisait plus l’unanimité. Cinq Juke-box d’une capacité totale de 300 CD permettent de gérer 10'000 titres musicaux. En parallèle, un écran tactile permet à l’animateur de contrôler l’ensemble des moyens de diffusion : magnétophones à bandes, platines, etc. Pour l’époque, c’est un système à la pointe du progrès, le premier de type à être installé en Suisse romande. Il marque le premier pas vers l’automatisation et l’informatisation des moyens de diffusion. Cette même année, la RSR manifeste le désire de changer son contrat avec les radios locales qui reprennent son programme. En effet, le service public dénonce la somme symbolique de 500 francs par année que versent les diffuseurs locaux et demande de nouvelles conditions. Celles-ci sont jugées inacceptables par les radios locales puisque elles doivent désormais reprendre au moins 8 heures de programme par jour entre 6h00 et 20h00 avec au minimum des blocs d’une heure, ce qui représente environ 65% du temps d'antenne. Le problème ne se pose pas que pour la radio jurassienne mais pour toutes les radios en Suisse qui reprennent en partie les programmes de la SSR. Avec de telles restrictions, les stations privées ne peuvent plus respecter leurs engagements vis-à-vis de leur région. Cette nouvelle disposition est considérée comme une perte d'identité et une assimilation par le service public des radios locales. Dominique Bugnon devient le nouveau rédacteur en chef de Fréquence Jura, il succède à Philippe Zahno.

En 1993, Fréquence Jura se rapproche de la radio cantonale neuchâteloise RTN 2001, Pierre Steulet en devient le président du conseil d'administration. Malgré ce rapprochement, Pierre Steulet tient à préserver l’identité des deux stations. Une meilleure collaboration, un échange de savoir-faire doit permettre aux deux radios de progresser. Il n’est absolument pas question de fusion des stations. D’une part, la Loi sur la radio et la télévision ne le permet pas, d’autre part, chaque radio couvrant une région bien distincte (le Jura pour Fréquence Jura et Neuchâtel pour RTN 2001), une fusion mènerait à une perte totale d’identité de ces radios.

Fréquence Jura renonce, cette même année, à reprendre les programmes de la RSR au vu des nouvelles conditions. La station diffusera à partir de 1994 un programme maison 24h sur 24. Toujours en 1993, Pierre Steulet mène le combat pour que Fréquence Jura soit entendue dans les tunnels au même titre que la RSR. En effet, le service public bénéficie de certains avantages que n'ont pas les radios locales, ce que le président de Fréquence Jura ne peut accepter.
Lors de l’assemblée générale des actionnaires, Fréquence Jura revoit ses statuts au sens de la nouvelle loi sur les sociétés anonymes, la disposition interdisant aux éditeurs de journaux de participer à son capital actions est supprimée, les actionnaires apprennent également une bonne nouvelle : une partie de la redevance sera versée aux radio locales : cette quote-part apparaîtra pour la première fois aux comptes 1993.

Le 18 février 1994, une date charnière, Fréquence Jura fête ses 10 ans et coupe définitivement les ponts avec la SSR. Depuis 10 ans, Fréquence Jura reprenait pour un prix symbolique de 500 francs par année dix heures de programmes de la Radio suisse romande, essentiellement les bulletins d’information de 06h, 12h30 et 18h. La Radio romande a renégocié les contrats avec les radios locales en augmentant sensiblement le coût de la reprise (80'000 francs par année pour Fréquence Jura) mais surtout en imposant 5 heures de reprise par jour et spécialement les bulletins d’information les plus importants . Craignant de perdre son identité, la radio jurassienne décide donc de diffuser son programme 24h sur 24, sans aucune reprise des émissions de la Radio romande.
Ce changement nécessite une refonte des programmes. Des flashs infos sont introduits l’après-midi, le journal du soir est avancé de 18h30 à 18 heures. La radio se dote également d’un nouvel habillage d’antenne.
Le développement de l’information chaque heure nécessite le renforcement de l’équipe rédactionnelle. Fréquence Jura développe également l’information nationale grâce à la création d’un bureau à Berne en collaboration avec 3 autres radios locales (Radio Lac, Radio Chablais et RTN). Le pari est gagnant puisque pour l’année 1994, Fréquence Jura atteint 84% d’audience générale .

En 1995, la suite de la longue procédure pour que Fréquence Jura puisse émettre sur Moutier. La nouvelle loi sur la radio télévision autorise implicitement la station jurassienne à émettre dans cette zone ville. Des directives dans ce sens ont été édictées en 1994 mais ce n’est pas si simple, l’Ofcom a imaginé une solution compliquée : il appartient aux PTT de planifier les réseaux des émetteurs et la procédure traîne.
Dominique Bugnon annonce qu’il quitte ses fonctions de rédacteur en chef, il ira renforcer l’équipe des radios régionales au palais fédéral. Serge Jubin est nommé pour lui succéder. Les comptes de l’année 1995 se bouclent par un bénéfice de 5000 francs. La perte reportée est ramenée à 73'000 francs. Les rentrées publicitaires frôlent le million et demi, le produit des abonnements est par contre en régression.
Aucune subvention au fonctionnement n’est jamais venue soulager le budget de Fréquence Jura, le canton du Jura a tout de même contribué à favoriser certains investissements en particulier les émetteurs et des prêtes LIM on allégé la charge en intérêts.

Eté 1996, la guerre des ondes est déclenchée, les radios locales suisses réagissent après la décision de Radio Nostalgie d’émettre sans autorisation dans la région lausannoise. Appuyées par les radios régionales alémaniques et la SSR, elles écrivent au Conseil Fédéral. La reprise de Radio Acidul' par Nostalgie menace en effet l’existence même des radios locales et constitue une violation de la loi suisse qui interdit la constitution de réseaux.

En 1997, Pierre Steulet est choisi dans la reprise de RJB, Radio Jura Bernois et sauve ainsi la station du naufrage comme il l'avait déjà fait avec RTN. C'est donc la solution jurassienne qui a été retenue et non celle de la société Gassmann du Journal du Jura, les synergies possibles entre les trois radios ayant été décisives dans ce choix. En effet, pour Pierre Steulet il est nécessaire de mener une réflexion à l'échelle de l'arc jurassien pour permettre aux radios de survivre et surtout de peser face à la concurrence toujours plus forte des radios françaises. Dès le début, le patron de RFJ se voudra rassurant en affirmant n'avoir aucune étiquette politique et qu'aucune révolution massive n'aura lieu à RJB. Les réactions sont pourtant vives et quelques députés demandent même la suppression de la subvention que les communes accordent à la station. En effet, la reprise de la chaîne par un jurassien du nord était vivement critiquée et parfois incomprise. Pourtant la solution sera finalement acceptée au mois de mai devant le conseil exécutif.

Cette même année, Fréquence Jura renoue avec la RSR dans l'optique de se défendre contre l'arrivée des réseaux étrangers et contre la révision de la loi sur la radio et la télévision. La concurrence n'est pas pour autant éliminée. On parle avant tout de défense d'intérêts communs et de complémentarité.

L'année 1998 marque l'entrée en vigueur de l'Ordonnance sur la radio et la télévision en Suisse. Celle-ci règle notamment tout ce qui touche aux concessions pour la diffusion de programmes et défini également la durée et le contenu de la publicité.
Fréquence Jura continue à surfer sur la vague du succès, l’audience générale atteint 83% . À la fin de l’année 1998, le rédacteur en chef Serge Jubin se retire, il sera remplacé par Jean-Yves Gentil. Fréquence Jura gagne cette même année son combat pour être diffusée dans les tunnels autoroutiers du canton. C’est la concrétisation d’une exigence de longue date, Fréquence Jura a en effet du se battre pour obtenir satisfaction, les radio régionales étaient censées prendre en charge la totalité de l’investissement soit plus de 220'000 francs alors que l’infrastructure technique est gracieusement offerte à la SSR par l’Office national des routes, les PTT et les cantons.

Une année plus tard, en 1999, la station change de nom et devient RFJ. Elle se dote également d’un site Internet.
Cette année 1999 est également un moment clé au niveau technologique, c’est, en effet, le passage au numérique et l'abandon de la bande magnétique avec l'introduction du système Dalet. L’intégralité des contenus diffusés par la station (musique, publicité, informations) sont au préalable numérisés et stockés sur des serveurs. La diffusion est désormais complètement automatisée.
Cette évolution permet un gain de temps considérable lors de la production de contenus. Le montage qui se faisait auparavant en coupant et collant des morceaux de bande magnétique se fait désormais entièrement à la souris et au clavier.
Le logiciel choisi par RFJ permet de contrôler l’ensemble des tâches de l’antenne. Du montage des sujets à la diffusion.

Alors que tout le monde craignait le bug de l'an 2000, les stations de l'arc jurassien sont touchées en cette année par un autre évènement qui porte le nom de Lothar. L'ouragan a provoqué quelques dégâts sur les installations de diffusion. C'est aussi en 2000 que le Conseil Fédéral présente son projet de révision de la loi sur la radio et la télévision.

En 2001, les trois radios bénéficient désormais d'un directeur d'antenne commun.

L’assemblée générale fait le point sur l’exercice écoulé, 2001 figure parmi les plus difficiles pour les médias suisses, RFJ parvient toutefois à limiter les dégâts même si la publicité nationale est en chute libre (-48%). La radio réussit néanmoins à équilibrer ses comptes.

Les dernières années marquent un renforcement toujours plus soutenus des collaborations entre les 3 radios de l’Arc jurassien RFJ, RJB et RTN. Une partie de la direction est désormais commune : le directeur, la direction d’antenne travaille de façon uniforme pour les 3 radios. Les différents secteurs des radios travaillent désormais de façon étroite.

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