Québec (ville)

Québec (ville)
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Québec

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Armoiries de Québec
Détail

Drapeau de Québec
Détail
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau : Québec Québec
Région Capitale-Nationale
Statut municipal Ville
Capitale
Arrondissements La Cité–Limoilou
Les Rivières
Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge
Charlesbourg
Beauport
La Haute-Saint-Charles
Fondateur
Date de fondation
Samuel de Champlain
3 juillet 1608
Constitution 2002
Maire
Mandat en cours
Régis Labeaume
2009 - 2013
Site Web www.ville.quebec.qc.ca
Démographie
Population 511 789 hab. (2010[1])
Densité 1 127 hab./km2
Aire urbaine 754 358 hab.
Gentilé Québécoise, Québécois
Langue(s) Français
Géographie
Coordonnées
géographiques
46° 48′ 46″ N 71° 13′ 12″ W / 46.812747, -71.21994546° 48′ 46″ N 71° 13′ 12″ W / 46.812747, -71.219945
Superficie 454,26 km2
Fuseau horaire EST (UTC-5)
Indicatif +1 418 et +1 581
Code géographique 24 23027
Intérêts Château Frontenac
Parlement de Québec
Chutes Montmorency
Citadelle de Québec
Promenade Samuel-De Champlain
Vieux-Québec
Édifice Price

Géolocalisation sur la carte : Québec

(Voir situation sur carte : Québec)
Québec

Québec (API : /kebɛk/) est la capitale nationale du Québec, une des provinces de l’est du Canada. Le Parlement du Québec y siège avec la plupart des institutions du gouvernement du Québec. L’arrondissement historique du Vieux-Québec figure depuis 1985 sur la liste du patrimoine mondial établie par l’UNESCO[2]. Elle est également la seule ville fortifiée en Amérique du Nord.

Québec est le chef-lieu de l'agglomération de Québec, de la communauté métropolitaine de Québec et de la région administrative de la Capitale-Nationale. Québec comptait près de 512 000 habitants en 2010[1].

Sommaire

Présentation

Berceau de l'Amérique française, Québec est la principale agglomération urbaine de l’est du Québec. Située au milieu de la zone habitée du Québec, sur les rives du fleuve Saint-Laurent, elle est fondée en 1608. Ayant été la capitale de la Nouvelle-France, du Bas-Canada et, pendant une courte période, la capitale du Canada, la ville est surnommée « la Vieille Capitale[3] ».

Depuis 2001, Québec est l’une des villes canadiennes les plus prospères économiquement derrière Calgary, Edmonton et Saskatoon[4]. Elle possède le plus bas taux de chômage au pays[5]. Les secteurs en croissance sont les biotechnologies, la manufacture, le tourisme, les sciences de la vie, la santé et la nutrition, les assurances et les technologies appliquées[6]. Québec est aussi un centre portuaire important : son port est le troisième en importance au pays[Lequel ?] en termes de tonnages[réf. nécessaire]. De plus, il reçoit près de 70 000 croisiéristes et 30 000 membres d’équipages par année[7].

Québec est connue pour son histoire visible, ses nombreux musées et ses institutions culturelles. Québec est surnommé « ville de théâtre ». D’ailleurs, son quartier historique, le Vieux-Québec, dont les fortifications qui l’entourent subsistent toujours, font de Québec la seule ville fortifiée d’Amérique au nord du Mexique[8].

Les expressions « à Québec » et « de Québec » sont utilisées pour parler de la ville, et « au Québec » et « du Québec » pour parler de la province ou de la nation québécoise en général.

En 2008, Québec célébrait son 400e anniversaire en grandes pompes, soulignant ainsi sa position de berceau de la civilisation française en Amérique. Des célébrations ont eu lieu un peu partout dans l’hémisphère nord. En 2010, la population de Québec était de 511 789 habitants[1], répartis dans six arrondissements : La Cité-Limoilou, Les Rivières, Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge, Charlesbourg, Beauport et La Haute-Saint-Charles. Sa région métropolitaine comprend plus de 750 000 habitants.

Histoire

Article détaillé : Histoire de la ville de Québec.

Étymologie du nom

Le resserrement du fleuve entre les villes de Québec et de Lévis, sur la rive opposée, aurait donné le nom à la ville, Kebec étant un mot algonquin signifiant « là où le fleuve se rétrécit ». Une autre théorie, bien que moins répandue que la précédente, est aussi avancée pour expliquer l’origine du nom de la ville. Ainsi, Samuel de Champlain aurait pu prendre l’invitation des Amérindiens à descendre (Kepec) pour la désignation de leur région. Une telle confusion ne serait pas unique puisque le nom du pays, Canada, serait issu de ce même genre d’incompréhension linguistique. Une autre hypothèse est que la ville porte simplement le nom des autochtones habitant près de cette région, les « kebik », aujourd'hui connus sous l'appellation « Montagnais[9] ».

Québec vue depuis Lévis

Deux autres noms ont été considérés, au cours des années, pour nommer la ville. Champlain lui-même envisagea, quelques années après la fondation, le nom de Ludovica, pour nommer la nouvelle cité en l’honneur du roi Louis XIII, souverain français à cette époque. Aussi, lors de la création de la confédération canadienne en 1867, le nom amérindien revient, sous la forme de Stadacona, afin d’éviter toute ambiguïté avec le nom de la nouvelle province[10].

Premières orthographes : Quebecq (Levasseur, 1601); Kébec (Lescarbot, 1609), Quebec (Champlain, 1613). Similairement, le gentilé a, historiquement, pris diverses formes : Kébécois (1935), Québeccois (1835), Quebecois (1754), Québécois (1775), Québecquois (1825), Québécuois (1910), Quebequois (1754), Québéquois, et même Stadaconien, qui renvoie au nom amérindien de Québec, Stadaconé[11].

Préhistoire

Représentation traditionnelle de Samuel de Champlain

Le site de la ville de Québec, il y a 14 000 ans, était littéralement sous une calotte glacière. 2 000 ans plus tard, ce même site se retrouva submergé par l’eau, à la suite de la fonte des glaciers, qui formera la mer de Champlain, devenue avec le temps un simple fleuve. Seule la colline de Québec était visible à ce moment-là. Ainsi, 6 000 ans plus tard, l’emplacement de Québec se montre fièrement[12].

Avant la fondation

Jacques Cartier (portrait fictif datant du XIXe siècle) : son vrai visage est inconnu

Le 18 mars 1534, Jacques Cartier quitte le port de St-Malo en France pour explorer, au compte du roi de France François Ier, l'intérieur navigable des terres de l'Amérique septentrionale. Celui-ci connaît déjà les côtes maritimes de l'est des continents américains jusqu'au Brésil. Il choisit de baliser les régions qui se trouvent sur le même parallèle et la plus directe avec la France. Le but est d'y trouver la route permettant de pouvoir passer aux Indes, en Chine et au Japon. S'il peut y arriver, Cartier serait en position d'établir un contrôle territorial et commercial sur ce nouveau passage maritime en direction des richesses de l'Orient. Le tout à l'avantage du royaume de France et des vues pécuniaires que ce dernier pourrait en obtenir.

À l'intérieur du golfe, le navigateur et l'équipage visitent différents lieux et se rendent à l'actuelle baie de Gaspé d'où ils auront un rendez-vous inattendu avec un important groupe d'Amérindiens. Cartier fait la rencontre d'un chef du nom de Donnacona. Après avoir établi une relation "commerciale" avec ce premier groupe d'autochtones, Cartier amène les deux fils du chef Donnacona (Domagaya et Tainoagny) avec lui. Ceux-ci semblent connaître l'intérieur des terres de la vallée du St-Laurent. Comme la saison estivale passe rapidement, Cartier prend la décision de retourner en France. Il espère ainsi présenter ses découvertes (divers objets et "indigènes") à la cour du roi avec les honneurs et attirer l'attention du roi sur ses "nouveaux sujets". Domagaya et Taignoagny deviendront, à leur façon, explorateurs en accompagnant le Malouin jusqu’à la cour du roi de France.

François Ier autorise à nouveau Cartier à entreprendre une seconde expédition. Jacques Cartier y apprend qu'il y a un endroit où commence une grande rivière, le "chemin du Canada" grâce aux confidences de ses "invités" amérindiens. Il décide donc de remonter le fleuve en 1535. C'est en parcourant le long des rives du Fleuve St-Laurent (nom donné au fleuve par Jacques Cartier le jour du (10 août 1535) de la fête religieuse de Saint Laurent), que le navigateur entreprend de baliser à nouveau les rivières qui s'y trouvent. Le but, rappelons-le, est d'éventuellement trouver la bonne voie d'accès à la route de la soie. Il y marque de balises de nombreuses rivières; la rivière Saguenay et la rivière Ste-Croix (aujourd'hui connue sous le nom de la rivière St-Charles) entre autres. L'actuelle région de Québec vient d'être visitée par celui qui sera désigné comme le principal découvreur de la vallée du St-Laurent et l'un des co-fondateurs du Canada avec Johannes Caboto (pour les Anglais sur les côtes de Terre-Neuve-et-Labrador (1497)). Il ne faut pas oublier qu'à cette époque, d'autres navires des différents royaumes d'Europe, se promènent dans les eaux du fleuve et des côtes du Labrador, avant même le début des véritables intérêts de colonisation en Nouvelle-France, les marins français, espagnols, basques, portugais et anglais viennent chaque année pêcher la morue sur les bancs de Terre-Neuve. De plus en plus de navires font escale dans le golfe Saint-Laurent. Les Amérindiens se font la guerre en vue d’un meilleur positionnement pour le commerce avec les Européens.

Jacques Cartier est le premier Français à avoir officiellement découvert la région de Québec (en 1535) pour le compte du roi de France. Lui et ses hommes localisent le village nommé Stadaconé, une agglomération iroquoise à cette époque (Champlain y découvre en 1603 une population montagnaise). Ils furent accueillis par Donnacona à nouveau, le chef amérindien du village. Des relations s'établissent en vue de faire le commerce. Cependant, les craintes sont réciproques entre les Français et les habitants du village de Stadaconé. (Stadaconé est un village qui existait avant l'établissement de Québec) Plus tard, l'usage sera de présenter ces premiers habitants comme autochtones en opposition aux nouveaux occupants du continent européen.

Les hommes de Cartier construisent un fort sur la rive droite de la rivière Sainte-Croix, (l'actuelle rivière Saint-Charles, près du boulevard Hamel et de l'autoroute Laurentienne) en attendant de passer l'hiver. Cette fortification est suffisamment éloignée du village iroquois et gardée de jour comme de nuit.

Les relations demeurent tendues avec les Amérindiens. Puis, les Français affrontent les rigueurs de l’hiver. En effet, 110 des 145 hommes de Cartier contractent le scorbut. Grâce à l'aide in extremis des Amérindiens de Stadaconé qui connaissent un remède pour les secourir, une infusion faite d’annedda (cèdre blanc), beaucoup s'en sauveront, incluant Cartier lors de son voyage suivant. 25 hommes mourront tout de même du scorbut cette année-là. Une fois le printemps revenu, Cartier retourne en France.

Par stratégie, Agona, un Amérindien, aspire aux pouvoirs face à Donnacona. Cartier décide de retourner en France avec ce dernier et ses enfants afin de les protéger, le 3 mai 1536. Il lui promet de revenir d’ici un an. Il abandonne l'un de ses bateaux, la Petite-Hermine, faute d’hommes. Il quitte avec une dizaine d’Iroquois dont 4 enfants qui lui avait été donnés à l’automne précèdent. Il arrive à Saint-Malo, en France, le 16 juillet 1536. La presque totalité des Amérindiens vont mourir en France en raison des maladies auxquelles ils ne sont pas protégés par les anticorps. Seule, une jeune fille s'en sauve.

Cinq ans plus tard, le 23 août 1541, Jacques Cartier est de retour dans la future région de Québec pour s’y installer à nouveau. En effet, il y construit un nouveau bâtiment à l’embouchure de la rivière Cap-Rouge, qu’il nomme Charlesbourg-Royal en l’honneur du fils de François Ier. C’est un lieu idéal pour les navires, l’artillerie et la construction d’habitations. L’ancien site de la rivière Sainte-Croix n’est plus du tout sûr. Le chef de Stadaconé est maintenant Achelacy.

Quelque temps plus tard, Jacques Cartier et ses hommes découvrirent de petites pierres blanches qu’ils croient être des diamants sur l’actuel site Cap-aux-Diamants. En réalité, ce n’est que du quartz. Durant l’hiver 1541-1542, une nouvelle vague de scorbut frappe son équipe. En plus, les Iroquois assassinent des membres de l’équipe de Cartier. Il en résulte la mort de 35 personnes. Après avoir fait le plein de nouvelles marchandises (or et diamants), Cartier décide de retourner en France. À son arrivée en Europe, Jacques Cartier fait rapidement évaluer ses découvertes. La déception sera très grande et l'aventure mène à l'échec pour d'éventuels projets d'exploration dans le Nouveau-monde[13].

Pendant ce temps, toujours en 1542, Roberval s'installe à l'endroit occupé par le second site de Cartier et le renomme France-Roy. Jean-François de La Rocque, sieur de Roberval y fait construire un édifice au bas et un autre sur la montagne. Il connaît également la difficile situation d'un hiver vigoureux. Les morts sont nombreux. L'idée de peupler les lieux par les Français s'estompe de ces nombreuses pertes de vies et des faux espoirs de richesse. Il faut attendre l'arrivée de Samuel de Champlain plus de 60 ans plus tard pour connaître à nouveau la volonté d'une colonisation française en Amérique du Nord et de fonder Québec en 1608.

De Stadaconé à James Wolfe

Habitation de Québec, 1608, par Samuel de Champlain
Québec en 1700

La ville de Québec a officiellement été fondée par Samuel de Champlain le 3 juillet 1608, sous l’aile de Pierre Dugua de Mons au titre de gouverneur général de la Nouvelle-France, sur un site situé à proximité d’un ancien village iroquoien autrefois appelé Stadaconé dont le chef était Donnacona. L’emplacement, connu aujourd’hui sous le nom de place Royale, devient le berceau de la francophonie en Amérique du Nord. À l’aube du XVIIe siècle, le site actuel de la ville de Québec n’était alors plus visité que par quelques nomades algonquins. Puisque c’est là où le fleuve rétrécit, le lieu semblait propice à l’établissement d’une colonie permanente.

Lors de la construction de l’Habitation de Québec, un complot est fomenté par les Basques afin d’éliminer Champlain et faire mainmise sur les provisions et produits nécessaires à l’établissement de la nouvelle colonie. Puis, on se prépare à l’hiver de 1608 et 1609. En l’absence d’une alimentation saine, la dysenterie et le scorbut n’empêcheront pas de provoquer la mort de vingt des vingt-huit personnes qui y sont restés.

Samuel de Champlain s’engage avec les Algonquins et les Hurons dans les territoires iroquois. Les Français possèdent l’arquebuse et devront le faire savoir pour leur sécurité devant la menace iroquoise. C’est le prétexte pour pouvoir s’établir en Amérique comme colonisateurs auprès des Amérindiens en guise de négociation.

En 1612, Champlain devient lieutenant en Nouvelle-France.

Pendant de nombreuses décennies, Québec demeurera un poste de traite. Les problèmes de développement sont liés à la contrebande inlassable qui s’y pratique. Entre autres, des marchands français voient d’un mauvais œil l’établissement d’un poste permanent dans la vallée du Saint-Laurent. Québec perdra son monopole de la traite. Toujours en poste, Champlain viendra ainsi à Québec de façon régulière aux deux ans jusqu’en 1617. La vie à Québec est maintenue. Ceux qui y demeurent le font sous contrat. Le poste de traite tient bon malgré la contrebande. Champlain poursuit ses explorations en 1613 au sud du poste de traite et dans la région de la rivière des Outaouais. La quête de la route pour l’Asie se poursuit puis, retourne en France à nouveau.

En 1615, Champlain revient à Québec avec des religieux récollets. La Nouvelle-France sera catholique.

Les Algonquins, Montagnais et Hurons sont confrontés à des conflits avec les Iroquois. Champlain participe à une offensive guerrière dans laquelle il sera blessé aux genoux. Peupler le pays est une tâche ardue et la population française est peu encline à quitter la France pour venir dans une Amérique difficile à habiter en raison du climat. Les moyens étant peu nombreux, peu de colons y viennent. Les autres y viendront sporadiquement par contrat, d’autres voudront tenter une chance d’améliorer leur sort. Certains avantages, tel obtenir des terres et s’enrichir de son travail, permettra de susciter un intérêt certain. C’est à partir de 1617 que des gens viendront dans la colonie pour des raisons qui sont autres que celle de la traite des fourrures. Champlain sait que s'il n'y a bientôt aucune intervention, les terres de la vallée du Saint-Laurent qui n’auront pas été occupées par la France, le seront par les Anglais et les Hollandais.

Des familles commencent à s’installer à Québec et les hommes occupent les métiers liés aux besoins de la jeune colonie. Ainsi, ils obtiennent les droits et les privilèges lié aux métiers plus rapidement que s’ils étaient en France où là, ils doivent suivre les règles strictes des professions. Il est bien entendu que les meilleurs artisans ne sont pas du voyage pour l’Amérique. Les bons artisans viendront plus tard.

Le maintien par le roi des privilèges liés au commerce de la fourrure sera maintenant étendu au projet de développement du territoire. Cependant, l’essor de Québec ne se fera pas vraiment avant les années 1660.

Champlain était plutôt engagé sporadiquement à un rôle d’explorateur avant 1619. Les choses prennent une tournure différente au moment qu’il reçut le titre de commandant effectif de l’Habitation de Québec. En 1620, il revient à Québec accompagné cette fois de son épouse Hélène Boullé. Il fait remettre le poste de traite en ordre après plusieurs années de laisser-aller. Champlain y fait construire un fort dans le haut du site du Cap-aux-Diamants et lui donne le nom de château Saint-Louis en l’honneur de Louis XIII. (Le site archéologique du château Saint-Louis longe le château Frontenac au sud-est). La colonie prend véritablement forme par la présence d’une soixantaine de personnes; hommes, femmes et enfants cette fois. Les besoins sont nombreux dans tous les domaines de la vie de groupe.

En 1623, Champlain fait construire un chemin entre le fort et les nouvelles installations. De 1624 à 1626, Champlain s’occupe en France des préoccupations liées aux besoins de la jeune colonie. Celle-ci progresse peu durant ce temps. Le développement du poste de traite tient toujours à la nécessité et aux privilèges des droits sur le territoire exclusif et du commerce en Nouvelle-France. Les progrès sont encore peu nombreux lors d’une visite de Champlain au poste de traite en 1626.

À partir de 1627, la colonie de la Nouvelle-France sera modelée selon le modèle du régime seigneurial.

Québec après les bombardements anglais de 1760

La mémoire de Samuel de Champlain est liée à celle de la ville de Québec et à toute son histoire. Il vient de mourir au jour de Noël de 1635 à Québec.

En 1636, Québec devient une ville défensive. Canons et une nouvelle forteresse sont ajoutés. La ville a maintenant une garnison.

Beaucoup plus tard, lorsque la ville prend de l'envergure et après la tentative manquée de l’amiral William Phips de prendre Québec en 1690, le gouverneur Frontenac fit ériger des remparts à l’ouest de la ville. Une cinquantaine d’années plus tard, sous la menace d’une nouvelle guerre contre les Anglais, d’autres remparts sont édifié un peu plus à l’ouest.

À la fin du Régime français, le territoire de l’actuelle ville de Québec est contrasté. Bois, villages, champs en culture et pâturages entourent la ville de 8 000 habitants. Celle-ci se démarque par son architecture monumentale, ses fortifications, ses rues boueuses et insalubres, ses riches maisons de maçonnerie et ses bicoques des faubourgs Saint-Jean et Saint-Roch. Malgré son urbanité et son statut de capitale, Québec reste une petite ville coloniale étroitement liée à l’arrière-pays. Les habitants viennent s’y procurer des marchandises de France et vendre leurs surplus agricoles et du bois de chauffage aux deux marchés de la ville.

En 1759, le siège de Québec, puis la bataille des Plaines d’Abraham remet la capitale de la Nouvelle-France aux troupes britanniques. L'histoire de Québec sous la gouverne française se terminera par un événement majeur. En participant à la guerre de Sept Ans, la ville en ressort dévastée.

Régime britannique

En avril 1760, le maréchal de Lévis remporte la bataille de Sainte-Foy. Cependant, l’arrivée de renforts britanniques oblige l’armée française à se replier vers Ville-Marie, qui capitule à son tour, en septembre 1760. Trois ans plus tard, la plupart des possessions françaises d’Amérique du Nord sont cédées à la Grande-Bretagne. L’ancienne capitale de la Nouvelle-France devient celle de la Province de Québec.

En 1775, à la suite du deuxième congrès continental, avant la révolution américaine, la garnison britannique de la ville de Québec est attaquée sans succès par les troupes américaines de Benedict Arnold lors de la Bataille de Québec. Le général américain Richard Montgomery y trouvera la mort. Quant au major general britannique Isaac Brock, il fortifiera la ville en renforçant ses murs et en élevant une batterie d’artillerie juste avant la guerre de 1812.

Équarrissage de bois et construction de quais à Québec en 1872.

En 1872, soit cinq ans après la Confédération canadienne, le gouverneur général du Canada, Lord Dufferin, décide d'établir une résidence officielle à la citadelle de Québec, décision facilitée par le renvoi d'une partie des officiers, qui étaient britanniques. Dès sa venue à Québec, Lord Dufferin entends faire de Québec une ville touristique: il ordonne la construction des murs, où les habitants de la ville de Québec avaient coutume de prendre des blocs pour la construction de bâtiments, et fait ériger une terrasse qui porte toujours son nom.

Tout au long des XIXe et XXe siècles, la ville de Québec fut la principale destination d’un nombre croissant d’immigrants, qui quittèrent annuellement les îles Britanniques pour venir s’établir en Amérique du Nord, en raison de sa situation sur le fleuve Saint-Laurent, principale voie navigable en Amérique du Nord. Ainsi, vers les années 1830, la ville de Québec accueillit une moyenne annuelle de 30 000 nouveaux immigrants, dont les deux tiers furent des Irlandais[14].

Québec a été la capitale (partagée avec Toronto) du Canada-Uni de 1859 à 1865, avant son transfert définitif vers Ottawa. La « Conférence de Québec » de 1864 sur la fédération canadienne y a été tenue.

XXe et XXIe siècles

Centre-ville de Québec en 1906

En 1917, la construction du pont de Québec, reliant Québec sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent à Lévis sur la rive sud, est achevée. Il est, depuis ce jour, le plus long pont à structure cantilever au monde. Pendant sa construction, deux effondrements de la partie centrale du pont coûteront la vie à plus de 80 ouvriers.

En 1920, le Royal 22e Régiment emménage à la Citadelle. Pour la première fois depuis 1759, des troupes francophones assument la garde du Gibraltar d’Amérique.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, deux conférences inter-alliées furent tenues à Québec. La première rassembla en 1943 Franklin Delano Roosevelt, président des États-Unis ; Winston Churchill, premier ministre britannique ; William Lyon Mackenzie King, premier ministre du Canada et T.V. Soong, ministre des affaires étrangères de la Chine. La seconde fut tenue en 1944 et Churchill ainsi que Roosevelt y participèrent. Elles furent tenues à la Citadelle de Québec et au Château Frontenac.

L’arrondissement historique de Québec, le Vieux-Québec, est classé patrimoine mondial par l’UNESCO en 1985. Québec demeure la seule ville en Amérique du Nord à avoir conservé ses remparts qui regroupent de nombreux bastions, portes et ouvrages défensifs ceinturant toujours le Vieux-Québec. La Haute-Ville, située au sommet de la falaise, centre social et administratif, avec ses églises, ses couvents et autres monuments comme la redoute Dauphine, la Citadelle et le Château Frontenac, et la Basse-Ville, avec ses quartiers anciens, forment un ensemble urbain qui est un des meilleurs exemples de ville coloniale fortifiée.

En 1997, le Gouvernement du Québec décide de créer un organisme d’État, la Commission de la capitale nationale du Québec, ayant comme but d’embellir la capitale, conseiller et promouvoir cette dernière.

En avril 2001, Québec fut l’hôte du Sommet des Amériques pour discuter de l’accord de libre-échange des Amériques (ZLEA). La conférence fut marquée par des affrontements importants entre les forces policières et des groupes altermondialistes ainsi que par la décision de murer une partie de la ville autour des lieux de la conférence pour des raisons de sécurité.

En 2008, la ville de Québec célèbre son 400e anniversaire (la ville ayant été fondée en 1608 par Samuel de Champlain). En cet honneur, la Maison Simons offre à la ville la fontaine de Tourny, originaire de la ville de Bordeaux, en France, et qui est ornée de sculptures qui sont l'œuvre de Mathurin Moreau. La fontaine est installée devant le bâtiment de l'Assemblée Nationale du Québec.

Capitale nationale

Québec, depuis les débuts de son existence, a été la capitale d’un ensemble de territoires désignés :

Aujourd’hui, elle est toujours la capitale nationale[15],[16],[17],[18] du Québec.

Géographie

Arrondissements de Québec et municipalités limitrophes.

Découpage territorial

Québec est divisé en six arrondissements

Ces arrondissements sont à leur tour subdivisés en 35 quartiers et en 27 districts électoraux.

Territoires enclavés

Québec comporte trois territoires enclavés : la ville de L'Ancienne-Lorette, la réserve amérindienne huronne-wendate de Wendake et la petite municipalité de paroisse de Notre-Dame-des-Anges.

Québec, côte à côte

Le Mont Bélair est le point culminant de la ville.

La topographie particulière de la ville, constituée d’une part de la colline de Québec où se trouvent les arrondissements Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge et La Cité–Limoilou (en partie), et d’autre part du coteau de Beauport, a fortement influencé l’occupation du territoire.

La colline de Québec et le coteau ont connu des développements successifs très diversifiés depuis le début de la colonisation jusqu’aux temps récents. Sur le plateau de la colline, la succession des quartiers depuis le Vieux-Québec vers l’ouest traduit non seulement des époques d’urbanisation différentes, mais permet aussi de comprendre la constitution progressive de la Haute-Ville. Cette dénomination trouve toute sa force et sa signification par opposition à la Basse-Ville, qui s’est développée au pied du cap Diamant et au contact direct du fleuve Saint-Laurent et de la rivière Saint-Charles.

La démarcation entre la haute-ville et la basse-ville fut de tout temps aussi sociologique que topographique, le plateau accueillant les familles les plus riches (mis à part le quartier ouvrier de Saint-Jean-Baptiste) alors que les classes laborieuses et défavorisées habitaient principalement le bas de la ville, tant du côté sud (Cap-Blanc) que du côté nord (Saint-Roch, Saint-Sauveur et Limoilou).

Le Mont Bélair, avec ses 485 mètres, est situé dans le quartier Val-Bélair et est le point culminant de la ville[19].

Cours d’eau

La rivière Saint-Charles à Québec

Plusieurs cours d’eau touchent le territoire de Québec. La vie de la ville a été en premier lieu façonnée par la présence du fleuve Saint-Laurent, particulièrement au niveau économique puisqu’il permettait l’établissement d’un port commercial et touristique important. L’aménagement des berges du fleuve pour y permettre un accès et un usage récréotouristique aux citoyens fait l’objet d’investissements majeurs et doit être complété pour le 400e anniversaire de la ville en 2008.

L’origine historique de la ville de Québec se situe au confluent du fleuve et de la rivière Saint-Charles, dont le bassin hydrographique couvre une bonne partie du territoire. Le bassin versant de la rivière Saint-Charles est d’ailleurs le plus densément peuplé au Québec. De nombreux autres ruisseaux, petits lacs et rivières complètent l’irrigation de la ville, dont les trois plus importantes sont la rivière Beauport, la rivière du Cap-Rouge et la rivière Montmorency. Cette dernière forme les chutes Montmorency, les plus importantes chutes québécoises, juste avant son embouchure dans le fleuve.

Parcs et jardins

Article détaillé : Parcs et jardins de Québec.

Québec possède de nombreux parcs et jardins sur son territoire. Il en existe plus d’une centaine, entre autres, les Plaines d’Abraham, le Bois-de-Coulonge, les berges de la rivière Saint-Charles, le parc de la Chute-Montmorency, et la Promenade Samuel-De Champlain sur les rives du fleuve Saint-Laurent inaugurée en juin 2008. Elle constitue le don du gouvernement du Québec à sa Capitale-Nationale pour son 400e anniversaire de fondation.

Vue panoramique du centre-ville de Québec, depuis le parc Cartier-Brébeuf et la rivière Saint-Charles


Climat

La ville de Québec se situe dans la zone climatique continentale humide de la province qui appartient par conséquent au domaine tempéré[20]. Son climat qui est d'influence plus océanique en comparaison à Montréal, plutôt géré par les Grands-Lacs, se caractérise aussi par quatre saisons bien définies. L'écart moyen annuel des températures est de 32 degrés, -12.8 en janvier, +19.2 en juillet (moyenne jour/nuit). Les étés sont chauds et humides, avec des maximums pouvant atteindre 35 °C et les hivers très froids, avec des minimums pouvant atteindre -35 °C et d'abondantes chutes de neige. La plus haute température, soit 35,6 °C, a été observée 2 fois au cours du mois de juillet 1959 ainsi que le 17 juillet 1953. À noter que dans la banlieue nord de la ville et en Beauce, sur la rive sud du fleuve, régions beaucoup plus abritées du vent soufflant fréquemment dans la vallée du Saint-Laurent, la température peut descendre exceptionnellement à -45 °C et monter à 35 durant la belle saison, passant la barre des 30 degrés jusqu'à 10 fois par été alors que la ville voit cette marque brisée de 4 à 5 fois durant la saison estivale. En effet, c'est dans ces mêmes régions qu'on peut voir le mercure s'emballer et pousser souvent le mercure à 8 degrés de plus qu'au centre-ville (printemps), lorsque la vallée du St-Laurent est balayée par les vents du nord-est. Ils amènent de l'air froid provenant du golfe St-Laurent où les eaux sont jusqu'à 15 degrés plus froid que celles du fleuve entre Montréal et l'île d'Orléans, à l'est de Québec. Les météorologues décrivent souvent les températures ressenties à Québec en tenant compte des indices de refroidissement éolien et humidex. Le refroidissement éolien le plus intense fut atteint le 12 février 1967, avec -52. Quant à l'humidex le plus élevé, celui-ci a atteint la valeur de 49, le 1er août 1975 et 50 le 2 juillet 2002. Entre les deux saisons, il y a l'automne et le printemps, avec des pluies fréquentes et quelques chutes de neige.

En été, le temps est généralement ensoleillé mais lorsque l'air est chaud et humide, il se déclenche des orages violents lors du passage de fronts froids. Les premières neiges arrivent en général en octobre ou novembre, et l'enneigement continu débute habituellement à partir et aux alentours du 22 novembre, pour se terminer vers le 16 avril (données Environnement Canada). Pendant l'hiver 2006-2007, Québec a connu de longues périodes de températures bien au-dessus des moyennes et n'a débuté son enneigement continu qu'à partir de la mi-janvier. Par contre, l'hiver 2007-2008 a vu l'augmentation du nombre de tempêtes de neige et le record de précipitations de neige a été fracassé, avec plus de 550 cm reçus[21]. Une des tempêtes hivernales les plus remarquables qui a frappé Québec est celle de mars 1971 et a été surnommée « la tempête du siècle ». Elle a vu une réplique l'année suivante, les 22 et 23 mars 1972, cette dernière n'ayant pas touché le sud du Québec, elle est passée inaperçue chez les amateurs de statistiques. Dans les tempêtes mémorables, il ne faut pas oublier celle du 20 au 22 février 1997 (52cm), du 16 décembre 2003 (55cm), sans oublier les 3 et 16 décembre 2007 (43cm chacune) et finalement les 8 et 9 mars 2008 avec ses 45 cm. Il est à noter que les 3 dernières bordées mentionnées appartiennent à la fameuse saison 2007-2008 qui a vu Québec recevoir 558cm de neige sur la tête. La hauteur moyenne de neige au sol atteint généralement son maximum (80 cm en moyenne) vers la fin février, voire début mars. La couche la plus épaisse atteignit 1m65 le 23 février 1976.

mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) -17,6 -16 -9,4 -1,3 5,3 10,6 13,4 12,4 7,2 1,7 -4,3 -13,4
Température moyenne (°C) -12,8 -11,1 -4,6 3,3 11,2 16,5 19,2 17,9 12,5 6,2 -0,7 -9,1
Température maximale moyenne (°C) -7,9 -6,9 0,1 7,6 17,1 22,2 25 23,4 17,7 10,7 2,9 -4,8
Précipitations (mm) 89,8 70,6 90,3 81,2 106,1 114,2 127,8 116,7 125,5 101,7 102 104,4
Record de froid (°C) -35,4 -36,1 -30 -18,9 -7,8 -0,6 3,9 2,2 -4,8 -10 -24 -32,3
Record de chaleur (°C) 10 11,7 17,8 29,9 33 33,9 35,6 34,4 33,9 28,3 20 13,9
Source : Environnement Canada[22]


Démographie et population

La ville de Québec comptait, en 2007, environ 500 000 habitants.

1931 1941 1951 1961 1971 1981 1991 2001 2007
168 249 199 588 245 742 321 917 408 440 434 980 461 894 476 330 500 691[23]
Vue satellite : Québec sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent, Lévis sur la rive sud et la pointe ouest de l’Île d’Orléans

Les renseignements démographiques suivants concernent l'agglomération de Québec et sont les plus récents disponibles auprès de l’Institut de la statistique du Québec.

  • Population totale (2010) : 548 875 hab.[24]
    • 0-14 ans : 71 084 hab.
    • 15-24 ans : 68 333 hab.
    • 25-44 ans : 151 529 hab.
    • 45-64 ans : 164 402 hab.
    • 65 ans et plus : 93 527 hab.
  • La population de la communauté métropolitaine de Québec atteint 727 445 hab.[25]
  • Perspectives démographiques (variation 2026/2001) : 3,9 %
  • Nombre de travailleurs de 25-64 ans (2003) : 221 130
  • Revenu d’emploi moyen des travailleurs de 25-64 ans (2003) : 39 514 $
  • Taux d’assistance-emploi (2007) : 4,8 %

L’information suivante est la plus récente disponible auprès de Statistique Canada et provient de données du dernier recensement en 2006 à Québec. Le prochain recensement aura lieu en 2011.

La population de Québec a constamment changé depuis des années. Lors des derniers recensements (2006), les habitants se définissaient eux-mêmes comme non-immigrants à 95 % (22 775 membres de minorités visibles sur 516 015 répondants), de langue maternelle française à moins de 96 % (498 645 sur 516 010 répondants). De plus, la proportion d’immigrants est la deuxième plus élevé au Québec[26],[27].

Québec est considéré comme une ville sécuritaire; il s'y commet en moyenne six meurtres par année, une moyenne inférieure à celle des autres villes canadiennes de population comparable[28]. Alors que les années 1990 voient un pic d'occurrences de meurtres causé par les affrontements entre bandes de « motards criminalisés » au Québec, en 2007, aucun homicide n'est enregistré sur le territoire de la ville[28].

Transports

Accès routiers de Québec
Cliquer pour agrandir.
Article détaillé : Transports à Québec.

Transport en commun

Le Réseau de transport de la Capitale (plus communément appelé RTC) est l'organisme qui est chargé du transport en commun de l'agglomération de Québec. Il offre plus d'une centaine de parcours, transigeant par huit terminus, avec plus de 500 autobus, dont huit électriques pour desservir le Vieux-Québec. Il est le deuxième réseau de transport en commun en importance au Québec. Le RTC possède le plus grand garage d'autobus en Amérique du Nord.

Plusieurs projets animent le réseau, dont l'ajout de la carte à puce comme perception monétaire à l'automne 2008 et la mise en place progressive de 62 autobus articulés sur les parcours à haute fréquence qui s'étalera jusqu'en 2011. Un système de tramway est prévu au plan de mobilité durable de Québec, d'ici 2025.

Train

Québec fait partie du corridor Québec-Windsor du service de train assuré par Via Rail, une société du gouvernement fédéral. La Gare du Palais sert de terminus central et est présentée comme une œuvre architecturale. De plus, un projet de train à grande vitesse entre Québec et Windsor en Ontario, passant par Montréal et Toronto, est à l'étude. Les premiers ministres des provinces concernées, Jean Charest et Dalton McGuinty, ont alloué chacun la somme de un million de dollars afin de financer celle-ci.

Aéroport international

La ville de Québec est desservie par l’aéroport international Jean-Lesage, nommé ainsi en l'honneur de l'ancien premier ministre du Québec Jean Lesage. Les compagnies aériennes telles que Air Transat, Air Inuit, Air Canada, Canjet, Continental Airlines, Delta Air Lines, Porter Airlines, United Airlines, Sunwing Airlines, US Airways et WestJet y sont présentes. Cet aéroport sert également de base pour les avions-ambulances qui desservent l'Est et le Nord du Québec.

L'aérogare a subi des transformations majeures, grâce aux subventions de 65 millions $ accordées en 2006. Depuis, de nombreuses liaisons et de nouvelles compagnies aériennes se sont ajoutées. En 2008, l'aéroport a atteint le cap du million de passagers.

Port de Québec

Le Port de Québec au XIXe siècle.
Article détaillé : Port de Québec.

Le port de Québec est l'un des plus importants du Canada, pour ses nombreuses croisières qui y accostent et le transport de produits finis et en vrac. Environs 1,5 million de passagers, incluant les membres d'équipage, transitent par le port. Aussi, ce dernier possède des installations à vocation de divertissement, telles qu'une salle de spectacle en plein air, l'Agora de Québec, et la Baie de Beauport. Il est le troisième port le plus sollicité au Canada après ceux de Vancouver, en Colombie-Britannique et de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick[29].

Organisation administrative

Municipale

Article détaillé : Politique de la Ville de Québec.
Régis Labeaume lors d'un conseil municipal

Régis Labeaume, maire de Québec élu comme indépendant, est en poste depuis le 8 décembre 2007. Le principal parti d'opposition, le Renouveau municipal de Québec, a été défait aux dernières élections et n'a fait élire aucun candidat. L'unique opposition est donc formée par les deux seuls conseillers indépendants, Yvon Bussières et Anne Guérette. Le parti du maire au pouvoir, Équipe Labeaume, a les 25 autres sièges du conseil. Le Défi vert, un jeune parti, a lui aussi échoué à faire élire au moins un conseiller. À la fin de l'année 2010, Jean Guilbault, un conseiller de l'Équipe Labeaume, a quitté le parti pour siéger comme indépendant.

Conseil municipal

Article détaillé : Conseil municipal de Québec.

Depuis 2009, Équipe Labeaume est le seul parti représenté au conseil municipal et il contrôle la presque totalité des sièges. Il n'y a aucun parti d'opposition.

Parti politique Initiales Chef Mairie Opposition officielle Sièges
Équipe Labeaume E.L. Régis Labeaume 2007- 24
Indépendant Ind. 3
Vacant 0
Total 27

Comité exécutif

Le comité exécutif est composé de neuf membres qui siègent à huis clos dont la mission est de prendre certaines décisions liées au fonctionnement de la ville.

Conseil d'agglomération

Le conseil de l'agglomération de Québec se réunit deux fois par mois pour s'entretenir des compétences et des responsabilités que la ville de Québec entretient avec les villes voisines de L'Ancienne-Lorette et Saint-Augustin-de-Desmaures.

Provinciale

Article connexe : Commission de la capitale nationale du Québec
L’Hôtel du Parlement, à Québec, siège de l’Assemblée nationale du Québec.
Édifices H et J à Québec. Secrétariat au conseil du Trésor, secrétariat aux affaires intergouvernementales canadiennes.

Le ministre responsable de la région de la Capitale-Nationale est Sam Hamad, député de la circonscription de Louis-Hébert et Ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation.

Parti politique Député(e) Circonscription Fonction
Parti libéral du Québec Yves Bolduc Jean-Talon Ministre de la Santé et des Services sociaux
Parti libéral du Québec Sam Hamad Louis-Hébert Ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation
Action démocratique du Québec Gérard Deltell Chauveau
Parti libéral du Québec Michel Pigeon Charlesbourg
Parti libéral du Québec André Drolet Jean-Lesage
Indépendant Éric Caire La Peltrie
Parti libéral du Québec Patrick Huot Vanier
Parti libéral du Québec Raymond Bernier Montmorency
Parti québécois Agnès Maltais Taschereau Leader parlementaire adjointe de l'Opposition officielle

Fédérale

Parti politique Député(e) Circonscription Fonction
Nouveau parti démocratique Alexandrine Latendresse Louis-Saint-Laurent
Nouveau parti démocratique Raymond Côté Beauport—Limoilou
Nouveau parti démocratique Anne-Marie Day Charlesbourg—Haute-Saint-Charles
Nouveau parti démocratique Denis Blanchette Louis-Hébert
Nouveau parti démocratique Annick Papillon Québec
Nouveau parti démocratique Jonathan Tremblay Montmorency—Charlevoix—Haute-Côte-Nord

Réseaux internationaux, jumelage et ententes

Québec figure au sein :

  • de l’Organisation des villes du patrimoine mondial, dont le siège social est à Québec ;
  • de la Ligue des villes historiques ;
  • du Réseau international pour l’amélioration des gouvernements locaux, parrainé par la fondation Bertelsmann ;
  • de l’Association internationale des villes éducatrices ;
  • de Cités et gouvernements locaux unis ;
  • de l’Association internationale des maires francophones ;
  • de l’Association internationale des maires des Grands Lacs et du Saint-Laurent.

Québec est jumelée avec les villes de :

Bordeaux et Québec sont jumelées depuis 45 ans. Durant les administrations d'Alain Juppé et Jean-Paul L’Allier, le jumelage Québec-Bordeaux a donné lieu à un grand nombre de collaborations : administration du territoire, transports en commun, économie, services sociaux, action sociale, jeunesse, culture, etc. Le bilan du plan triennal de 1999 a fait état de près de 90 réalisations. Un autre plan triennal fut signé en 2002. La Société de promotion économique du Québec métropolitain et la Chambre de commerce et d’industrie de Bordeaux ont collaboré pour permettre aux entreprises de faire des contacts. Des institutions québécoises ont des ententes de partenariat avec leurs équivalents bordelais : services municipaux, hôpitaux, universités. La première rame du tramway de Bordeaux (2003) a été nommée Ville-de-Québec. Une coopération universitaire intense existe entre Sciences Po Bordeaux et l'Université Laval, avec un master-DESS en Affaires Publiques et Représentation des Intérêts.

Elle a des ententes de coopération et d’amitié avec :

Enseignement postsecondaire

Professionnel

  • École de cirque de Québec
  • École de joaillerie et d'horlogerie

Collégial

Québec compte :

Universitaire

Université Laval, Pavillon Louis-Jacques-Casault

Gouvernemental

Personnalités contemporaines

Article détaillé : Personnalités de Québec.

Économie

Acteurs économiques

Le secteur des services est nettement prédominant dans l'économie de la ville de Québec et de la région de la Capitale-Nationale, représentant 80,8% du PIB régional total de 27,6 milliards $ en 2008. Dans l'ordre, les trois principales industries de la région sont la finance et les assurances (18,2%), l'administration publique (15,1%) et la santé et les services sociaux (8,6%)[30].

Québec compte plusieurs acteurs économiques dont la Chambre de commerce des entrepreneurs de Québec, la Chambre de commerce de Québec, la Chambre de commerce italienne de Québec, le Conseil régional de concertation et développement de la région de Québec, la Chambre de commerce française au Canada, section Québec, la Jeune chambre de commerce de Québec, etc.

La région de Québec possède un indice boursier qui rassemble 20 entreprises de la région qui a pour nom « Indice boursier régional de Québec », abrégé en IBR-Q. Il est principalement commandité par l’organisme de promotion économique PÔLE Québec Chaudière-Appalaches[31].

Indices économique

Le taux d’assurance-emploi est très faible à Québec. Il se situe à 4,5 %. C’est le quatrième plus bas taux du Canada[32].

Chez les immigrants de la capitale nationale, 65 % d’entre eux arrivés il y a moins de 5 ans, de 2001 à 2006, occupent un emploi, et ceux arrivés il y a 5 à 10 ans, 1996 à 2001, leur occupation atteint 80 %[33].

Sièges d’entreprises

Des sociétés nationales et internationales ont leur siège social à Québec.

Centres commerciaux

Québec compte plusieurs centres commerciaux importants dont les Galeries de la Capitale (280 boutiques et un centre d'attraction intérieur), Laurier Québec (350 boutiques et services; le plus important centre commercial de l'est du Canada et la 2e attraction touristique en importance à Québec, après le Vieux-Québec), Place Sainte-Foy (135 boutiques et magasins) et Place Fleur-de-lys (220 boutiques et grands magasins). Laurier Québec et Place Sainte-Foy sont bâtis les uns à côtés des autres et forment donc un ensemble commercial majeur.

Culture et tourisme

Bibliothèques

Article détaillé : Bibliothèques de Québec.

Québec offre un réseau des vingt-cinq bibliothèques réparties dans les huit arrondissements de la ville. La Bibliothèque Gabrielle-Roy est la principale bibliothèque du réseau. Les bibliothèques sont gérées par la Ville en partenariat avec l'Institut canadien de Québec.

Cultes

Catholique

Les paroisses relèvent de l'archidiocèse de Québec dont la basilique-cathédrale Notre-Dame de Québec est l'église-mère.

Musées, lieux historiques et centres d’exposition

Québec, fondée en 1608 et la capitale de la province de Québec, est l'un des berceaux de la culture francophone en Amérique. On y retrouve un grand nombre de musées, de centres d'exposition et d'interprétation et de sites et monuments historiques classés.

Sites de sciences naturelles

Ours blanc à l'Aquarium du Québec
  • L'Aquarium du Québec, rouvert en 2002, présente au public, sur un site surplombant le fleuve Saint-Laurent, environ 3 500 spécimens de mammifères, de reptiles et de poissons de la faune aquatique de l’Amérique du Nord et de l’Arctique. Les ours polaires et les différentes espèces de phoques du secteur arctique et le « Grand Océan », un grand bassin sous lequel peuvent circuler les visiteurs, font partie des principaux attraits.
  • Le Jardin zoologique du Québec, fermé par décret gouvernemental le 31 mars 2006, présentait au public 750 spécimens de 300 espèces différentes. Le zoo était spécialisé dans la faune ailée et dans les jardins thématiques, mais présentait également plusieurs espèces de mammifères. En plus de la faune indigène au Québec, l’un des attraits principaux en était la serre indo-australienne avec ses représentants de la faune et de la flore de ces régions.

Théâtres et salles de spectacle

Québec est connu pour être une ville vivante au niveau théâtral. En ce sens, Québec est surnommé « Québec, ville de théâtre ».

Le premier lieu d'expression théâtral est le Grand Théâtre de Québec avec le Théâtre du Trident. Ce dernier présente des pièces de style plutôt classique et de répertoire. Le Théâtre du Périscope est le lieu de création par excellence avec le Théâtre du Premier-Acte, situé un en face de l'autre. Pour les élèves du conservatoire, ils possèdent leur propre lieu de diffusion, soit le Théâtre du Conservatoire d'art dramatique de Québec. Le Théâtre de la Bordée présente plutôt des pièces contemporaines, mais penche quelques fois vers le classique. Puis, il y a le Théâtre du Gros Mécano qui se spécialise dans le théâtre jeune public.

Le Palais Montcalm est la salle la plus connue du public ayant place sur la Place d'Youville. Cette salle est la plus moderne au Canada en termes de sonorisation et est siège de l'organisation orchestrale des Violons du Roy. La salle Louis Fréchette, du Grand Théâtre de Québec, est le lieu de l'Orchestre symphonique de Québec et de l'Opéra de Québec. On y retrouve aussi les principaux spectacles du Grand Rire de Québec, un festival d'humour. La salle Albert-Rousseau présente aussi régulièrement des spectacles d'humour et des spectacles intimistes.

Le Cercle, l'Agité ainsi que l'Impérial de Québec sont les salles qui diffusent généralement de la musique indépendante et dites « underground » qui rejoint ainsi les jeunes urbains. Le Théâtre du Capitole de Québec est la salle fétiche de bien des artistes. L'aménagement intérieur lui donne un esprit de grandeur. Le Théâtre du Petit-Champlain, qui sis dans le quartier du Petit-Champlain, est une salle de spectacle très intimiste habituellement fréquenté par des artistes recherchant cet effet.

Le projet Diamant, qui sera situé dans le tunnel non-terminé sous l'avenue Honoré-Mercier, dans le promontoire entre le haut et la basse ville, aura lieu, si le projet se concrétise, la création de deux salles de spectacles. Le premier sera le Théâtre des Gros-becs, un théâtre pour enfants, et une salle pour les projets de Robert Lepage, maître d'œuvre de ce projet.

Festivités et événements

Québec compte de nombreux festivals et événements se déroulant tout au cours de l’année et qui permettent aux habitants et aux visiteurs d’assister à des spectacles de musique de toutes sortes, de faire connaissance avec des cultures de différents peuples et époques, ou tout simplement de s’amuser entre amis ou en famille.

Parmi la pléthore de festivals et d’événements, comptés parmi les plus importants :

  • Le Carnaval de Québec est le plus important carnaval hivernal au monde et le troisième toutes saisons confondues au monde. Il présente annuellement, en février, deux semaines d’activités hivernales culturelles, sportives et familiales, dont les plus courues sont les défilés dans les quartiers de la Haute-Ville et de la Basse-Ville de Québec, qui regroupent chaque année plusieurs centaines de milliers de spectateurs. Plusieurs incontournables : le château de glace du Bonhomme Carnaval (la mascotte), le concours international de sculpture sur neige, la course en canot sur le fleuve gelé, etc.
  • Le Festival d’été de Québec est un événement majeur qui présente annuellement, pendant deux semaines en juillet, un grand nombre de spectacles musicaux (populaire, francophone et anglophone, musique du monde, musique classique), pour la plupart en plein-air, et de nombreuses prestations en arts de la rue à différents endroits dans la vieille capitale ainsi que des spectacles intérieurs dans différentes salles de la capitale.
  • Les Fêtes de la Nouvelle-France sont un événement qui présente, durant une semaine en août, diverses activités permettant de se replonger au XVIIe siècle, à l’époque de la Nouvelle-France, dans le Vieux-Québec et à la place Royale (défilés, spectacles, animations, démonstrations de la vie quotidienne de l’époque, marché en plein-air de la Nouvelle-France, figurants et citoyens costumés, etc.).

Parmi les autres événements d’envergure, il y a aussi les Grands Feux Loto-Québec (compétition de feux d’artifice), Expo Québec (fête foraine, exposition agricole et commerciale), le Grand Rire (festival d’humour), le Festival de cinéma des 3 Amériques, la Manif d’art, la Biennale de Québec (arts visuels actuels), le Spectacle aérien international de Québec, le Salon international du livre de Québec, le Salon de l'auto de Québec et le Festival international de musiques militaires de Québec.

  • Le Moulin à images de Robert Lepage, gigantesque projection multimédia sur d'anciens silos industriels relatant l'histoire de Québec. Présentée sur 600 mètres de long, c'est le plus gros écran au monde. Gratuitement présenté pendant la saison estivale.
  • Les Chemins invisibles, spectacle de rue gratuitement présenté par le Cirque du Soleil durant la saison festival au centre-ville.
  • À Québec, la fête de la Saint-Jean a le statut de fête nationale. Le 23 juin au soir, la ville accueille une fête de la danse et de la musique 100 % francophone. Plus de 80 000 personnes se réunissent sur les pelouses du parc des plaines d'Abraham pour assister à une série de concerts. C'est aussi l'occasion pour les Québécois de célébrer leur identité culturelle. Les défilés du 24 juin, jour férié, sont le rendez-vous des familles et des artistes de rue.

Médias

Article détaillé : Médias dans la ville de Québec.

La ville possède le deuxième plus grand pôle de studios de télévision au Québec ainsi que les grands réseaux de diffusion francophones tels que Radio-Canada, RDI, V et TVA. Le réseau régional est Télémag.

Improvisation théâtrale

Plusieurs ligues d’improvisation présentent des spectacles dans la capitale nationale. L’implantation de l’impro dans la ville comme activité culturelle remonte à 1981, année où fut fondée la Ligue universitaire d’improvisation (LUI) par Réjean Labrie.

Il existe également :

  • la Ligue universitaire d’improvisation (LUI)[34],
  • la Ligue d’improvisation de Québec (LIQ)[35],
  • Les Improphiles[36]
  • La Relève de l’Impro[37],
  • la GIF (Gang d’impro de la Fabrique)[38],
  • la LIDUL, anciennement la LIR [39],
  • la LIMUL (ligue d'improvisation marginale de L'Université Laval)[40],
  • la LIAS (Ligue d’impro de l’association étudiante du cégep de Sainte-Foy),
  • la Ligue Pamplemousse Québec (Ligue d'improvisation des cégeps de Québec),
  • La LIBIDO[41]
  • La VIE (Vitrine d'Improvisation Éclatée)
  • La SIT (Soirée d'improvisation théâtrale)

Québec, la militaire

L’ancienne mairesse de Québec, Andrée P. Boucher, inspecte la garde du Royal 22e Régiment lors de la cérémonie du droit de cité, le 3 juillet 2006.

En raison de la présence de la Citadelle de Québec, de la Garnison Valcartier et du Complexe naval de la Pointe-à-Carcy, les militaires possèdent un droit de cité à Québec. Un droit de cité est en quelque sorte le droit, acquis, de parader dans les rues de Québec quand ils veulent, où ils veulent et pour toujours. Cela arrive d’ailleurs plusieurs fois durant l’été et les habitants peuvent alors les voir et les entendre, soit en musique ou soit en marche militaire, habituellement dans l'arrondissement historique du Vieux-Québec.

Les origines de la cérémonie du droit de cité remontent au XVIe siècle, alors que les artisans de l’époque se regroupent en corporations, forment des villes et en restreignent le droit de résidence à leurs membres. D’origine britannique, le droit de cité est accordé pour la première fois en 1748. Civil au départ, ce droit d’usage est ensuite accordé aux unités militaires, qui le conservent ad vitam æternam.

L’ex-mairesse de Québec, Andrée P. Boucher était la marraine des soldats du Royal 22e Régiment basés à la Citadelle et à la Garnison Valcartier, à la limite nord-ouest de la ville de Québec.

Québec, la mosaïque culturelle

Depuis plusieurs années, la mosaïque se dessine peu à peu. En effet, comparativement aux autres grandes villes canadiennes, Québec était moins diversifiée ethniquement. Par contre, es "communautés culturelles" commencent à s’y organiser. La grande majorité d’entre elles proviennent de pays francophones.

Ainsi, par exemple, les musulmans issus de divers pays et établis à Québec possèdent plusieurs organisations : le Conseil de la femme musulmane de Québec, le Centre culturel islamique de Québec (CCIQ), les scouts musulmans de Québec, etc. Ils sont actuellement en achat d’un bâtiment au centre-ville de Québec pour y construire une grande mosquée[42].

Du côté de la communauté asiatique de Québec, maintenant identifiée au quartier Saint-Sauveur, celle-ci est en progression. Jocelyn Toy, homme d’affaires de Québec, s’est donné comme mission de redorer le blason de la communauté, puisqu’au début des années 1970, Québec possédait son propre quartier chinois, avant que la construction des bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency n'entraine sa destruction. La majorité des Asiatiques à cette époque ont alors déménagé à Montréal. Plusieurs initiatives ont été créées, dont le Festival chinois de Québec et le Festival du film asiatique de Québec. Un projet de quartier chinois à Québec est toujours d’actualité.

Québec dans les arts et la culture

Créations et diffusions artistiques

Ex Machina dans le Vieux-Port de Québec

Québec compte plusieurs coopératives, compagnies et organismes de création et diffusion artistique.

En chansons

La Place Royale

Au cinéma

À la télévision

Dans la littérature

Sports

Article détaillé : Sports dans la ville de Québec.

Événements sportifs

Québec possède plusieurs évènements sportifs majeurs, parmi lesquels :

  • Le Championnat du monde Red Bull Crashed Ice est une compétition de patinage extrême bi-annuel sur un parcours contenant des sauts, des virages serrés et des pentes abruptes au coeur du Vieux-Québec. Le championnat a lieu annuellement depuis 2006 en alternance avec d'autres villes européennes dont Munich en 2010.
  • Le Grand Prix Cycliste de Québec est une course cycliste annuelle du circuit professionnel de l'UCI ProTour.
  • Le Challenge Bell aussi connu sous le nom de Tournoi de Québec est un tournoi annuel international de tennis féminin d’élite présenté en octobre ou novembre et s’y affrontent des raquettes classées parmi les 50 meilleures au monde. Les joueuses elles-mêmes savent apprécier le tournoi tout autant que les spectateurs qui y assistent : pendant six années consécutives, les membres de la Women’s Tennis Association (WTA) l’ont considéré comme le meilleur dans sa catégorie. Auparavant présenté au Club Avantage, il est présenté depuis 2005 au Pavillon de l'éducation physique et des sports (PEPS) de l’Université Laval[43].
  • La Transat Québec-Saint-Malo est une course de voile présentée aux quatre ans qui suit un parcours fluvial sur le fleuve Saint-Laurent puis transatlantique à partir de Québec vers Saint-Malo en France.
  • Le Tournoi international de hockey pee-wee de Québec[44] est le plus important tournoi de hockey mineur au monde et regroupe annuellement plus de 2 300 joueurs de 11 et 12 ans de plus de 16 pays. Il est présenté en février.
  • Le Marathon des deux rives, en août, sont deux événements de course à pied qui s’adressent tant aux amateurs qu’aux professionnels dans des catégories appropriées. C’est un événement sanctionné par l’Association internationale des marathons et courses sur routes (AIMS), de même que par la Fédération québécoise d’athlétisme[45].

Équipes sportives

Colisée de Québec

Québec a déjà possédé une équipe professionnelle de hockey, les Nordiques de Québec, qui firent partie de l'Association mondiale de hockey à partir de 1971, puis de la Ligue nationale de hockey à partir de 1978, avant d'être vendus en 1995 pour devenir l'Avalanche du Colorado et déménager à Denver.

En 2008, la United Soccer Leagues accorde à Québec deux équipes de soccer[46] La première, une équipe féminine, débutera ses activités dans la division Nord de la W-League à l'été 2009[46]. La seconde, une équipe masculine de la Premier Development League, débutera ses activités également en 2009 à condition d'obtenir l'accord de l'Impact de Montréal qui a l'exclusivité de la USL pour le Québec[46].

Équipe Ligue Stade Création Titres
Remparts de Québec Ligue de hockey junior majeur du Québec (hockey junior) Colisée Pepsi 1968 2
Capitales de Québec Ligue Can-Am de Baseball (baseball professionnel indépendant) Stade Municipal de Québec 1999 3
Rouge et Or SIC (Sport Inter-Universitaire Canadien)(football et autres disciplines sportives) PEPS de l’Université Laval 1995 6
Keb’s de Québec NBLC ( National Basketball League of Canada) (basketball professionnel) PEPS de l’Université Laval 2006
Diamants de Québec LBEQ (Ligue de baseball élite du Québec) Stade Municipal de Québec 1995
Alouettes de Charlesbourg LBEQ (Ligue de baseball élite du Québec) Parc Henri-Casault 1978 7
L'Amiral SC de Québec W-League (Ligne professionnelle féminine de soccer) Séminaire Saint-François 2008 -

Records

Le Château Frontenac, l’hôtel le plus photographié au monde

Québec possède :

  • Le pont à poutres cantilever (porte-à-faux) ayant la plus grande portée libre au monde, le pont de Québec[47].
  • Le plus vieil hôpital d’Amérique du Nord, l’Hôtel-Dieu de Québec.
  • La plus vieille auberge d’Amérique du Nord, l’Auberge du Trésor.
  • La plus ancienne maison du Québec, la Maison Jacquet (1675) où loge depuis 1996 le restaurant Aux Anciens Canadiens[48]
  • La plus vieille épicerie toujours en opération en Amérique du Nord, l'épicerie J.A. Moisan[49], située sur la rue Saint-Jean, fondée en 1871.
  • Le statut de seule ville fortifiée au nord du Mexique.
  • Le plus vieux journal, toutes langues confondues, d’Amérique du Nord, The Quebec Chronicle-Telegraph.
  • La plus ancienne société savante du Canada, The Literary and Historical Society of Quebec.
  • La plus vieille université du Canada et la cinquième en Amérique, l’Université Laval.
  • Le premier diocèse catholique au nord du Mexique[50].
  • La première radio communautaire du Canada et de toute la Francophonie CKRL en ondes depuis le 15 février 1973[51].
  • La plus ancienne formation symphonique au Canada, l’Orchestre symphonique de Québec.
  • Le plus vieux quartier commercial en Amérique du Nord, le Quartier Petit-Champlain.
  • La plus haute chute d’eau de la province de Québec, la chute Montmorency, 83 mètres. Celle de Niagara fait 52 mètres.
  • L’hôtel le plus photographié au monde, le Château Frontenac.
  • Le plus vieux restaurant au Canada, le Charles-Baillargé (l’Hôtel Clarendon).
  • La première cathédrale anglicane à l’extérieur de la Grande-Bretagne, la cathédrale de la Sainte-Trinité de Québec.
  • Les deux plus vieux établissements d'enseignement secondaire, le Petit Séminaire de Québec et le Collège Saint-Charles-Garnier.
  • Le plus vieil établissement d'enseignement dédié aux femmes, le Couvent des Ursulines[52] au 12 rue Donnacona (1642 dans son emplacement actuel).
  • Québec détient le plus important carnaval hivernal et le troisième toutes saisons confondues au monde, le Carnaval de Québec.

Galerie

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Voir aussi

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Articles connexes

Voirie de Québec

Infrastructures

Liens externes

Fontaine de Tourny à Québec

Notes et références

  1. a, b et c Dominique André, « Un bref regard sur l’évolution démographique des municipalités au Québec depuis 2000 », dans Soup d'oeil sociodémographique, Québec, Institut de la statistique du Québec, no 8, février 2011, p. 1 (ISSN 1920-9444) [texte intégral (page consultée le 11 juillet 2011)] 
  2. UNESCO - Arrondissement historique du Vieux-Québec
  3. Voir : La « nouvelle » Capitale
  4. Conference board of Canada, 29 septembre 2005 & 14 septembre 2006 [1] [2]
  5. Statistiques Québec 2008
  6. Chambre de commerce de Québec
  7. Port de Québec
  8. Parcs Canada - Lieu historique national du Canada des fortifications-de-Québec [3]
  9. [4]
  10. Commission de toponymie du Québec : Québec
  11. Commission de la toponymie du Québec
  12. Université Laval
  13. République Libre - Les voyages de Cartier
  14. Vécu des immigrants : Immigrer et s’installer en terre canadienne, Bibliothèque et Archives Canada [5]
  15. Loi sur la Commission de la capitale nationale sur Publications du Québec, Gouvernement du Québec. Consulté le 30 juillet 2009.
  16. Marie-Christine Weidmann Koop, Le Québec à l'aube du nouveau millénaire : entre tradition et modernité, Québec, Presses de l'Université du Québec, 2008, 418 p. (ISBN 9782760515420), p. 26 .
  17. Jean-Marie Lebel et Alain Roy, Québec, 1900-2000 : le siècle d'une capitale, Sainte-Foy, Éditions MultiMondes, 2000, 157 p. (ISBN 2895440085), p. 129 .
  18. Serge Courville et Robert Garon, Québec : ville et capitale, Sainte-Foy, Presses Université Laval, 2001, 457 p. (ISBN 2763776744), p. 332 .
  19. Néron, Jean-François, Parc nature Mont Bélair: un dernier sprint de 8 M $, journal Le Soleil (Québec), 12 décembre 2009, consulté en ligne le 10 octobre 2011.
  20. Gouvernement du Québec, « Les zones climatiques: fiche climatique du Québec du sud au nord ». Consulté le 2008-12-22
  21. Centre de ressources en impacts et adaptation au climat et à ses changements (CRIACC), « Bilan de la saison de neige 2007-2008 ». Consulté le 2008-10-22
  22. Québec - Aéroport international Jean-Lesage, Environnement Canada, 2004. Consulté le 29 mars 2008
  23. Évolution démographique des 10 principales villes du Québec, Institut de la statistique du Québec
  24. Institut de la statistique du Québec, tableau "MRC et territoires équivalents, Population selon le groupe d'âge et le sexe, consulté le 11 mars 2011
  25. Institut de la statistique du Québec, tableau "Estimations de la population des régions métropolitaines de recensement (RMR), consulté le 11 mars 2011
  26. Radio-Canada.ca, « Recensement: L’immigration fait un bond », dans Radio-Canada Nouvelles, 4 décembre 2007 [texte intégral (page consultée le 2010-10-03)] 
  27. Statistiques Canada, « Profil des communautés: Québec », 6 février 2010. Consulté le 2010-10-03
  28. a et b Bussière, Ian, Une année sans meurtre, Le Soleil (Québec), 30 décembre 2007, p. 14.
  29. Radio-Canada/Quebec [6] - En 2007, le Port de Québec a connu une année record en termes de bénéfices et de tonnes de marchandises transbordées, consulté le 31 août 2008
  30. Québec, Institut de la statistique, Bulletin statistique régional. Édition 2010 : Capitale-Nationale, Québec, Institut de la statistique du Québec, décembre 2011 [lire en ligne (page consultée le 10 juillet 2011)], p. 11 
  31. voir La région Québec Chaudière-Appalaches a désormais son indice boursier
  32. Radio-Canada/Quebec [7] [8]
  33. Statistiques Canada, Les immigrants sur le marché canadien
  34. Ligue universitaire d’improvisation (LUI)
  35. Ligue d’improvisation de Québec (LIQ)
  36. Les Improphiles
  37. Relève de l’Impro
  38. GIF (Gang d’impro de la Fabrique)
  39. LIR (ligue d’impro des Résidences)
  40. LIMUL
  41. LIBIDO
  42. Centre culturel islamique de Québec
  43. site officiel du Challenge Bell
  44. site officiel du Tournoi international de hockey pee-wee de Québec
  45. site officiel du Marathon des deux rives–Lévis/Québec
  46. a, b et c Boivin, Matthieu, Soccer - Québec prend le virage pro, journal Le Soleil (Québec), 11 juillet 2008, p. 61.
  47. Quebec bridge in Canadian Civil Engineering History and Heritage, consulté en ligne le 3 août 2010.
  48. Aux Anciens Canadiens
  49. Épicerie J.A. Moisan
  50. Diocèse de Québec
  51. CKRL, une radio communautaire est née
  52. Couvent des Ursulines


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