Pomayrols

Pomayrols

44° 28′ 19″ N 3° 01′ 32″ E / 44.4719444444, 3.02555555556

Pomayrols
Image illustrative de l'article Pomayrols
Administration
Pays France
Région Midi-Pyrénées
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Canton Saint-Geniez-d'Olt
Code commune 12184
Code postal 12130
Maire
Mandat en cours
Bernard Solignac
depuis 2008
Intercommunalité Communauté de communes des Pays d'Olt et d'Aubrac
Démographie
Population 153 hab. (2007)
Densité 6,5 hab./km²
Géographie
Coordonnées 44° 28′ 19″ Nord
       3° 01′ 32″ Est
/ 44.4719444444, 3.02555555556
Altitudes mini. 433 m — maxi. 1180 m
Superficie 23,4 km2

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Voir la carte administrative

Pomayrols (Pomairòls en occitan) est une commune française, située dans le département de l'Aveyron et la région Midi-Pyrénées. Ses habitants sont appelés les Pomayrolais.

Sommaire

Géographie

Localisation

La commune est adossée aux premiers contreforts de l'Aubrac, sur le versant sud de la haute vallée du Lot, entre les villes de Saint-Laurent-d'Olt et Saint-Geniez-d'Olt.

Sa superficie est de 2340 hectares (en forme de triangle), son altitude varie de 433 mètres au hameau de La Tourre à 1 180 mètres au "Puech du Merle".

Sa limite Nord-Est touche le département de la Lozère avec la commune de Trélans, elle suit l'ancienne draille (l'ancien chemin de transhumance du Languedoc maintenant GR 60) qui fut jadis utilisée par les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle pour relier en période hivernale Le Puy à Conques en contournant le Signal de Mailhebiau par le sud via Saint-Germain-du-Teil et Saint-Pierre-de-Nogaret.

Au sud-est, le ravin de la Goutte jusqu'au Puech Grond (Puèg Grand) sert de limite avec la commune de Saint-Laurent-d'Olt.

Au sud, coule le Lot qui descend de Saint-Laurent-d'Olt, il sépare la commune avec celle de La Capelle-Bonance.

La rivière sert de frontière entre deux régions naturelles fort différentes : les monts d'Aubrac au nord, les grands causses au sud.

Au sud-ouest, la route sur la rive droite du ruisseau de Bonance (dit de Canta Serp) est limitrophe à la commune de Saint-Geniez-d'Olt.

Pomayrols vue générale
Hameaux des Navechs et Pomiès

Au nord-ouest la commune est séparée de celle d'Aurelle-Verlac par une ligne qui passe sous les hameaux des Ginestes (Las Ginestas), de la Molière (La Molhièra) et de la Fraïssinède (La Fraissineda).

Hydrographie

Pêche à la mouche

Vers Pomayrols, le Lot est une rivière tumultueuse qui traverse des gorges boisées et très sauvages où confluent plusieurs ruisseaux[1] descendus de l’Aubrac. Le pêcheur avertit y trouve son bonheur. Le peuplement piscicole est de type mixte: les salmonidés (Truite), les cyprinidés d’eaux vives (goujon, Barbeau fluviatile, vandoise, et chevesne).

Les principaux ruisseaux sont depuis l'aval vers l'amont:

Le Bonance qui prend sa source au-dessus du hameau des Ginestes et qui descend vers le Lot en droite ligne jusqu'au hameau de La Tourre. Le Mendaric (appelé localement la Cazette) à sec pendant l'été et qui vient du roc des Anglais. Le ruisseau de Rouveret qui se forme dans les montagnes qui dominent ce hameau au Nord. Le ruisseau de la Boulesq qui prend sa source au lieu dit les coustats, le ruisseau de la Goutte qui sert de limite avec la commune de Saint Laurent, il traverse la RD509 au pont de la Vayssière et arrive au Lot en aval de la ferme du Tour-bas (en face de la chapelle de Saint Ferréol).

Les observations du Lot dans sa traversée de la commune montrent que l'équilibre des eaux de la rivière reste fragile, bien que la mise en place en amont d'une station d'épuration à Saint-Laurent-d'Olt en améliore la qualité[2], l'élévation des températures estivales de l'eau combiné à l'utilisation croissante des intrants provoquent régulièrement des phénomènes d'eutrophisation.

Documentation bassin versant du Lot

Géologie

La formation du massif central au cours de l'ère primaire transforma les roches sédimentaires formées au Précambrien en roches métamorphiques, comme le schiste ou le micaschiste

Dans le sud du massif on retrouve ce type de roches sur le lévézou, dans les Cévennes et autour de l'Aubrac comme c'est le cas à Pomayrols.

Le schiste est le matériau principal utilisé dans l'habitat traditionnel pour la construction des murs et la couverture des toitures.

Climat

Pomayrols a par sa situation géographique un climat doux et tempéré. Les montagnes qui le dominent au nord le mettent à l'abri des vents froids. Cependant l'inégalité très prononcée du relief, l'orientation des pentes, donnent à la température une certaine variété. L'air est chaud au fond des vallées et sur le versant méridional des coteaux. L'éloignement de toutes industries et de réseaux routiers fréquentés lui procure une qualité de l'air excellente.

Toponymie

Chipole

Certains termes sont hérités de la basse époque gallo-romaine, ils correspondent à des domaines ruraux désignés sous le nom de leur propriétaire que complète un suffixe en ac ou en esq tels que: Le Martinesq (Lo Martinesc) : domaine qui appartient à "Martin". La Boulesq, (la bolesc) : domaine appartenant à "Boulet". ou la ferme de Cayzac (Caïsac) : domaine appartenant à Caïus (origine latine).

La plupart sont apparus entre le IXe et le XIe siècle, ils empruntent des noms tirés du milieu naturel et fournis par la langue d'oc.

Pomayrols, (Pomairòls) : lieu aux nombreux pommiers, vient du latin poma, pomum : pomme.

La Bourgade

Chipole, (Gipola), "chez Gipou" (qui appartient à Joseph) origine latine. La Tourre, La Torre : la tour, en latin turris : la tour. Vialaneuve, (la viala nova) : la 'villa' neuve, du latin villa. La Bessière, (La Becièra) : lieu planté de bouleaux, du latin betullus : bouleau. Le Monna (Lo Montnar?) Les Gandalgues (Las Gandalgas)

La Fage, ( la Faja, anciennement clara fagia) : clairière de hêtres, du latin fagus/fagea: hêtre. Bonance (Bonança). Rouveret, (Roveret) : rouvraie; lieu planté de rouvres (chênes): de l'occitan róver / rove / roire / rore : rouvre. Les Vergounhoux, (Los Vergonhós) : vient de l'occitan vergonha : honte (dans le sens avoir des scrupules parce que pauvre et misérable). Vergonha vient du latin verecundia : pudeur. Lespinasse (L'Espinassa) : désigne un lieu où il y a des épineux, en occitan espina : épine.

Le Flourigués (Florigués) : lieu fleuri, en occitan flor : fleur.

Falguières, (Falguièras) : les fougères, en occitan falguièra du latin filicaria : fougère. Les Crouzets, (Los Crosets) : les petits creux, vient du celtique kris, puis en latin populaire crosus, en occitan cròs : creux.

La Plagne, (La Planha) : lieu plat, occitan planha du latin planea : plaine. Les Pougettes (Los Pojets o Las Pojetas?) : les collines, occitan Pojet/Pujet. La Bourgade, en occitan : (La Borgada) : petit village.

Les Gandalgues

S'ajoutent les fermes et hameaux situés sur la rive gauche du Lot faisant partie de la paroisse de Pomayrols : Sur la commune de La Capelle-Bonance :

La Prade (La Prada) : de Prada, grand Prat (pré). Pomiès (Pomièrs) : de Pomièr Pommeraie. Navechs, de l'occitan "navec" vient du latin "navis": navire. Le nom de ce hameau proche des berges du Lot, nous rappelle qu' il y avait à cet endroit des barques utilisées pour traverser la rivière. Le Gibertès, Le Laus (Lo laus): mot occitan signifiant la Louange, (vient du latin laudatio).

(Sources : Al Canton de Sent-Ginièis, mission départementale de la culture, (ISBN 2-907279-07-6))

Nature

Les paysages

Pomayrols, vallée du Lot.

Les pentes autrefois cultivées ont fait place aux bois de chênes ou de châtaigniers entrecoupés de prairies naturelles. Sur les hauteurs, les landes de bruyères ont progressivement été remplacées par de vastes prairies et des champs de céréales.

Sur la commune, depuis les années 1970, les agriculteurs délaissèrent peu à peu les pentes au profit des hauteurs plus faciles à exploiter.

Si ce changement n'est pas sans incidences sur la qualité de l'eau des sources environnantes, au fond de la vallée en revanche, cette évolution a permis de voir se développer au fil des ans de vastes zones où la nature a repris ses droits pour le plus grand bénéfice de la faune et de la flore.

Faune et la flore

Site Natura 2000

la vallée en amont de Pomayrols.
la vallée en aval du hameau de La Tourre.

Afin de préserver cette biodiversité, la haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt a été intégrée au réseau Natura 2000.

À Pomayrols, sur la rive droite de la rivière, les terrains situés sous la route D 509 à partir du lieu dit "Le Gravas" jusqu'à la limite de la commune vers Saint-Laurent sont répertoriés par le conseil général de l'Aveyron comme Espace Naturel Sensible. Cette partie de la vallée qui s'étend sur 8 km de rives fait désormais l'objet de contrats et procédures spécifiques en matière d'agriculture afin de garantir la protection de ces milieux et veiller à la quiétude des espèces animales présentes.

La gestion et la surveillance du site est actuellement effectuée par le Parc naturel régional des Grands Causses.

Histoire

La croix du pal.
Le château dominant la vallée du Lot

Avant la Révolution française, le château et son domaine furent successivement possédés par plusieurs familles d'ancienne chevalerie dont la fortune fut soutenue par toute une politique de mariages, de donations et d'héritages.

On peut citer successivement les Cayrodes de 1261 à 1408, les Laromiguières, Montamat entre 1408 et 1452, les Murat de Lestang de 1452 à 1687, Deroux de la Loubière jusqu'en 1754, Dupont de Ligonnès jusqu'à la révolution.

Article détaillé : Château de Pomayrols.

Le seigneur avait sur son domaine (seigneurie) le devoir d'assurer la paix et la sécurité aux habitants. Le domaine seigneurial réparti en tenures étaient loin de recouvrir l'ensemble des terroirs. Elles laissaient de larges espaces où s'étendaient des alleux modestes.

Le seigneur avait pour maintenir l'ordre et la paix le droit de rendre la haute, moyenne et basse justice[3]. Pour montrer ce pouvoir, il était autorisé à dresser un ou plusieurs gibets (droit de fourche). À Pomayrols, il se situait à la croix du pal (jadis lieu de passage très fréquenté). Pour assurer la sécurité des biens et des personnes, il devait entretenir des hommes formés aux métiers des armes. En cas de menace, il devait combattre à leurs têtes et accepter de risquer sa vie.

Ces charges étaient financées par la perception de taxes et redevances diverses telles que censive, champart, lods et ventes et commun de paix. En raison de la rareté de la monnaie, ces taxes étaient payées soit en denrées soit en journées de travail (Corvée). Cette fiscalité locale issue de la féodalité fut appliquée jusqu'au 4 août 1789.

Le 14 décembre 1789, l'assemblée constituante vota une loi créant les communes. La France fut divisée en 44 000 municipalités.

À Pomayrols, ce premier découpage englobait en plus de son territoire actuel, Aurelle-Verlac et Prades-d'Aubrac. Le siège de la commune était à Pomayrols. Ce découpage fut maintenu jusqu'au 15 juillet 1837[4].

Si au cours des dix premières années de 1789 à 1799 les agents municipaux (maires) furent élus au suffrage direct, à partir de 1799 jusqu'en 1871, les maires[5] furent nommés par le préfet qui les choisissait parmi les personnalités locales les plus influentes et aux idées proches du pouvoir.

À Pomayrols, durant cette période, les maires qui administrèrent la commune furent successivement :

Sous le Premier Empire entre 1800 et 1815 : Jean Bach de Fabrègues, de 1815 à 1828 : Antoine Niel de Naves d'Aubrac[6], de 1828 à 1831 : François-Joseph Roucayrols de la Frayssinède, de 1831 à 1845 : Jean-Pierre Auguy de Moncan[7].

Après la séparation en trois communes distinctes, furent nommés de 1845 à 1848: Jean-Joseph Gaillard de Pomayrols, puis de 1848 à 1864 : Jacques Poujol, enfin de 1864 à 1871 : Pierre Bouscary de Rouveret. Au cours de son mandat, fut construit le pont de Chipole financé par l'état et la commune.

Le premier maire élu par un conseil municipal fut de 1871 à 1876 Prosper Gaillard de Pomayrols. En 1875 il fit tracer le chemin qui relie le pont de chipole à la croix du Tioulas. Il fut suivi de Joseph Bouscary (père) de l'Espinasse entre 1876 et 1878, puis de Jean-Baptiste Cambefort de Pomayrols de 1878 à 1884. Pendant son mandat, fut entrepris la construction du chemin entre Pomayrols et Saint Laurent. Suivirent, Joseph Bouscary (père) entre 1884 et 1888 et Joseph Bouscary (fils) de 1888 à 1900 qui fit construire en 1885 le pont de Veyran. Numa Autigeon, maire de 1900 à 1904 réalisa l'adduction des eaux du bourg de Pomayrols. Les travaux ne furent exécutés qu'en 1906 et 1907.

Au cours du XIXe siècle, avec une population de près d'un millier de personnes (qui vivaient pour la plupart dans une grande pauvreté), les déplacements étant longs et difficiles, les habitants disposaient dans les villages de tous les métiers et commerces nécessaires au quotidien. Malgré le déclin de la démographie provoqué par l'exode vers les grandes villes, accentué par le grand nombre de victimes de la guerre 1914-1918, cette relative autarcie se maintiendra jusqu'aux premières décennies du XXe siècle.

Administration

La mairie est ouverte le mercredi de 14 heures à 17 heures et le vendredi de 9 heures à 12 heures.

La mairie.
Liste des maires successifs depuis 1900
Période Identité Étiquette Qualité
1900 à 1904 Numa AUTIGEON
1904 à 1938 Joseph BOUSCARY
1938 à 1958 Baptiste BADOC
1959 à 1967 Joseph TISSE
1967 à 1983 Jean SAVARIC
1983 à 2008 André SOLIGNAC
depuis 2008 Bernard SOLIGNAC [8]
Source : www.pomayrols.com.

Héraldique

Vitrail Armes de Pomayrols

Le blason de Pomayrols date de 1958, il a été dessiné par Robert Louis sur un projet de Marc André Fabre et à la demande de Jean Baptiste Vayssié curé de Pomayrols.

Marc André Fabre aurait voulu faire figurer dans ce blason les armes des Cayrodes, premiers seigneurs de Pomayrols, mais ne les ayant pas trouvées, il proposa de réunir celles de Laromiguière (d'azur à trois fleurs de lys d'or sur trois rois d'échiquier d'argent posés deux et un) et celles des Dupont de Ligonnès, derniers seigneurs de Pomayrols (de gueules au heaume d'or à trois étoiles d'argent posées deux et un) avec en pointe de sable la coquille d'or des pèlerins qui rappelle les armes de l'Abbatiale Sainte-Foy de Conques puisque cette abbaye administrait le prieuré de Pomayrols aux 11e, 12e et 13e siècles.

Démographie

Démographie sous l'Ancien Régime :

Depuis le XIVe siècle, les évêques de Rodez étaient tenus de faire au moins une fois durant leur mandat, la tournée d'inspection de chaque paroisse.

Vers 1515, la paroisse de Pomayrols (qui comprenait La Boulesq et Falguières) comptait 1200 habitants dont 400 dans le bourg.

Durant le XVIIIe siècle, sous le règne de Louis XV, le résultat des inspections de 1746 et 1771 nous apprend que la population qui vivait à Pomayrols tournait autour d'un millier d'habitants (900 en 1746, 1090 en 1771, dont 341 dans le bourg).

Au cours de cette période, le dynamisme de l'industrie du textile à Saint Geniez d'Olt qui développa le travail à façon contribua au maintien d'une population importante dans les villages.

Démographie aux XIXe et XXe siècles :

Baptême en 1913.

En 1874 la commune comptait 1107 habitants. 479 sur la paroisse de Pomayrols, 378 autour de La Boulesq et Falguières, 250 autour de La Fage.

Depuis le XVIe jusqu'à la fin du XIXe siècle, la population de la vallée est donc restée relativement stable.

Actes de mariage sur la commune et paroisse de Pomayrols au XIXe siècle.

D'après la base de données de la FNAA[9]

Depuis la fin du XIXe siècle, les migrations (vers Paris, les métropoles régionales, l'Amérique du Sud) constatées sur l'ensemble du département n'ont pas épargné la commune.

En 1914, elle ne comptait plus que 600 habitants.

Entre 1914 et 1918, le premier conflit mondial qui fit 61 victimes[10] parmi les hommes en age de fonder une famille accentua le dépeuplement.

Évolution démographique
(Source : INSEE[11])
1746 1771 1874 1914 1945 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
900 1090 1107 600 387 342 276 283 246 178 182 152 156 153
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes

De nos jours, la commune se caractérise par le doublement de sa population en période estivale.

Selon l'INSEE[12], en 2006, la commune comptait 145 maisons d'habitation qui se répartissaient entre :

62 résidences principales, 3 habitations vacantes et 80 résidences secondaires (la majorité appartenant à des familles ayant des origines sur la commune).

Économie

Troupeau au bord du Lot

Pomayrols est une commune rurale essentiellement orientée vers l'agriculture. Le modèle d'agriculture pratiqué est de type extensif comme le montre l'étude ci-jointe[13].

La commune compte 20 exploitations agricoles dont activité principale est l'élevage.

Avec des bovins (races limousine, aubrac et charolaise) élevés pour leur viande, des ovins également (race brebis de Lacaune) élevés pour leur agneaux mais surtout pour leur lait destiné aux fromageries de Roquefort.

Patrimoine religieux

l'église Saint-Jean Baptiste.

Église Saint-Jean Baptiste

L’église se situe au bas du village, à l'arrivée du sentier qui se nommait jadis la côte des Seigneurs.

L’édifice existait dès le début du XIe siècle.

En 1050, sous le règne d'Henri Ier[14], Hugues de Calmont, le légua à l’abbaye de Conques qui l’administrera pendant plus de trois siècles. Le village servait d'étape pour les pèlerins de Saint-Jacques qui se rendaient du Puy-en-Velay à Conques.

Le 28 février 1390, l'abbaye de Conques cède l'administration de l'église et de son prieuré au diocèse de Rodez.

En 1452, Bérard Murat de Lestang, entreprit sa reconstruction.

(la chapelle latérale du rosaire où il repose au côté de Gabrielle son épouse est la seule partie de l'église qui nous reste de cette époque).

En partie brûlée en 1568 pendant les guerres de religion, l'église fut relevée la paix revenue. Ce fut près de trois siècles plus tard, entre 1840 et 1900 que l’église fut progressivement restaurée : la voûte en 1840, les parties intérieures en 1852, le clocher en 1855.

La croix de Saint-Pierre

La croix de Saint-Pierre.

(Située proche du bourg de Pomayrols au détour du chemin qui mène vers Bonance).

C'est une très belle croix taillée en pierre calcaire où figure en bas relief l'apôtre Pierre et sur laquelle on peut y lire l'inscription suivante :" FEV Marie Veisset de Bonance fondatrice de cette croix. Un pater et un avé maria. Requiescant in pace. Amen." Pierre Flovrou qu'il l'a faite l'année 1740. En face de la croix actuelle, il y avait une petite chapelle également dédiée à saint Pierre qui avait été bâtie en 1544 par Pierre Murat de Lestang.

Chapelle du calvaire

Le calvaire.

Sa façade se découpe sur la crête de la colline à quelques centaines de mètres du bourg de Pomayrols.

En 1788, Marie et Christine Massabuau la firent construire à leurs frais et sur un terrain leur appartenant.

En ruine un siècle après, elle fut relevée en 1880 par les habitants du village (propriétaires de l’édifice) En 1988, lors de son bicentenaire, elle fut restaurée à l’initiative de l'amicale parisienne[15].

Église Sainte Madeleine

Statuette de Marie Madeleine

Située proche du hameau de La Fage, abritée au creux d’un vallon, l’église dédiée à Marie-Madeleine existait au XIe siècle.

En 1082, elle fut donnée par Pons d'Étienne (évêque de Rodez entre 1079 et 1095) à l'abbaye Saint-Victor de Marseille.

En 1144, le pape Lucius II confirma cette donation.

Vers 1550, les deux filles de Pierre Murat de Lestang seigneur de Pomayrols y fondèrent un monastère. En 1568, pendant les guerres de religion, les bâtiments furent en partie détruits. En 1700 l’église fut érigée en paroisse. Les prêtres résidents s’y succéderont jusqu’au XXe siècle (1931).

Au cours du XIXe siècle, des travaux de restauration furent entrepris par le Conseil de fabrique et les paroissiens pour préserver l’édifice des intempéries.

En 1879, une partie de l’église fut réparée ainsi que le presbytère. En 1892, le crépissage des murs.

La chapelle romane latérale constitue les seuls vestiges qui nous restent de édifice précédent.

Église Saint Roch de La-Boulesq

L'église Saint-Roch de La Boulesq

Située sur le versant Sud de la vallée, au milieu du village de La Boulesq, l’église dont le clocher est bâti en grès rose de Saint-Laurent-d'Olt date de 1893.

Elle fut construite à partir de 1890 par les habitants du village. Les travaux furent dirigés par Xavier Fournier.

Auparavant, à l'endroit du presbytère actuel, il existait une petite chapelle également dédiée à saint Roch qui datait de 1777. Cette chapelle fut érigée en paroisse le 6 avril 1787 par l'évêque de Rodez de l’époque : Jérôme-Marie Champion de Cicé.

La croix à la roue de Falguières

La croix de Falguières

Située en haut du village, cette belle croix en grès rose surplombant une fontaine est finement travaillée. Elle porte la date de 1856 et les inscriptions : E. J.B. les initiales de Enfru Jean Baptiste qui était tailleur de pierre.

Patrimoine civil

Le château

Le château.
Article détaillé : Château de Pomayrols.

En 1905 la commune a acheté la partie du château située à l'Est et la tour attenante. Elle y a aménagé en 1911 une école publique au rez-de-chaussée, les logements des instituteurs au 1er étage. Dans la tour: la mairie.

En 1986, cette partie a été entièrement rénovée et reconvertie en salles de réception et en logements de location. Une pièce d'angle abrite un musée où est exposée une remarquable collection d’outils agricoles d'autrefois.

Aujourd'hui, malgré les cicatrices de l'histoire et les remaniements successifs, l'ensemble à toujours bonne allure, bien que pas encore protégé au titre des monuments historiques le château avec ses deux hautes tours reste un témoin toujours debout de l'Histoire du Haut-Rouergue.

Le pont de Chipole

Le pont de Chipole

C'est le troisième pont construit à cet endroit de la vallée.

En 1329, le seigneur de Pomayrols de l'époque fit construire le premier, il se situait au hameau de Chipole, il fut détruit par une des violentes crues que subit la vallée durant l'hiver 1705.

En 1859 un second et éphémère pont fut à nouveau construit. Bâti dans la précipitation, inauguré le 16 octobre 1859, il ne supporta pas la première crue venue et s'écroula le 5 janvier 1860.

Le pont actuel date de 1871, sa construction a été financée par l'État. En l'an 2000, il a été consolidé et entièrement rénové.

Archives

Une rue du village en 1935.
Battage du blé sur le sol devant le château.
  • Registres paroissiaux et d'état civil depuis :
  • Dépouillements généalogiques :
  • Délibérations municipales depuis :
Coucher de soleil sur Pomayrols

Personnalités liées à la commune

  • Le chanoine Jean Pierre Bourgade, (1809-1880) aumônier général de la Marine[16].

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

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