Poitiers

Poitiers

46° 34′ 55″ N 0° 20′ 10″ E / 46.581945, 0.336112

Poitiers
Vieux centre de Poitiers, vu des Dunes : Sainte-Radegonde, cathédrale Saint-Pierre, palais de Justice (au dernier plan)
Vieux centre de Poitiers, vu des Dunes : Sainte-Radegonde, cathédrale Saint-Pierre, palais de Justice (au dernier plan)
Armoiries
Détail
logo
Détail
Administration
Pays France
Région Poitou-Charentes (préfecture)
Département Vienne (préfecture)
Arrondissement Poitiers (chef-lieu)
Canton Chef-lieu de sept cantons
Code commune 86194
Code postal 86000
Maire
Mandat en cours
Alain Claeys
2008-2014
Intercommunalité Grand Poitiers
Site web Site officiel
Démographie
Population 89 282 hab. (2008[1])
Densité 2 120 hab./km²
Aire urbaine 249 196 hab. (2008)
Gentilé Pictaviens
Géographie
Coordonnées 46° 34′ 55″ Nord
       0° 20′ 10″ Est
/ 46.581945, 0.336112
Altitudes mini. 65 m — maxi. 144 m
Superficie 42,11 km2

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PoitiersPrononciation du titre dans sa version originale, Potchiers[2] en poitevin, est une commune française, chef-lieu (préfecture) du département de la Vienne et de la région Poitou-Charentes.

Poitiers est la commune la plus peuplée de la Vienne. Elle est aussi la ville la plus peuplée de la région Poitou-Charentes, devançant La Rochelle (75 822 habitants), Niort (58 072 habitants) ou Angoulême (43 112 habitants). Elle est à la tête de la première agglomération picto-charentaise (129 044 habitants en 2008)[3], son unité urbaine constituant le centre d'une aire urbaine de 249 196 habitants[4], la plus importante au niveau régional en termes de population. La communauté d'agglomération de Poitiers comptait, quant à elle, 135 794 habitants au 1er janvier 2008[5].

Sommaire

Nom des habitants

Selon l'usage et les principaux dictionnaires, le gentilé des habitants de Poitiers est Poitevins (comme celui des habitants du Poitou)[6],[7],[8]. Le gentilé Pictaviens[9], formé au XIXe siècle à partir du nom du peuple gaulois des Pictavii en latin (les Pictons en français) pour distinguer les habitants de Poitiers de ceux du Poitou, est peu utilisé et est ignoré par les dictionnaires courants[7].

Géographie

Situation

Topographie des environs de Poitiers

La ville de Poitiers est située sur le Seuil du Poitou, passage peu élevé entre le Massif armoricain à l'ouest et le Massif central à l'est. Il s'agit donc d'une voie de passage facile entre le Bassin parisien et le Bassin aquitain, à 340 km au sud-ouest de Paris, 130 km de Limoges, 180 km de Nantes et à 220 km de Bordeaux. Poitiers jouit donc d’une position favorable sur une route commerciale et militaire.

Site

Le site de Poitiers est un vaste promontoire en spatule enserré entre les vallées de la Boivre et du Clain, qu'il domine d’une cinquantaine de mètres de haut. Les rivières ont creusé de profondes vallées. Ce promontoire est relié au plateau par un pédoncule étroit, au lieu-dit la Tranchée, qui tire son nom du fossé creusé pour couper ce passage et isoler ainsi Poitiers du pays environnant. Le premier creusement daterait de l’oppidum gaulois, et il fut maintenu jusqu'au XVIIIe siècle. L'aspect défensif du site est donc prépondérant, mais son intérêt provient également d'une vaste superficie (2,3 km sur 1,3 km, soit 250 ha) très facilement défendable, jusqu'à l'invention de l'artillerie du moins. Ces deux caractères, étendue et facilité de la défense, ont fait que le site de la ville n'a pas été déplacé à l'époque romaine, comme cela est souvent arrivé (Alésia, Lutèce). Ce vaste espace permettait de faire pâturer les troupeaux à l'abri, puis à partir du Moyen Âge, d'aménager des jardins potagers et des vignes.

Les rivières étaient franchies sur des gués entretenus, sur les sites des actuels pont Joubert et pont Saint-Cyprien. En cas de siège, les gués étaient démolis.

Actuellement, la ville de Poitiers s'étend sur le plateau de part et d'autre des vallées, notamment en direction de l'est (campus universitaire, centre hospitalier, zones commerciales et d'habitation) et du Nord (technopole du Futuroscope). Situé sur la commune de Poitiers, le lieu-dit le Breuil-Mingot constitue encore une agglomération séparée, malgré la création de nouveaux quartiers à l'est de Saint-Eloi.

Communes limitrophes[10]

Migné-Auxances Buxerolles Montamisé
Vouneuil-sous-Biard

Biard

Poitiers Bignoux

Sèvres-Anxaumont

Fontaine-le-Comte

Croutelle

Saint-Benoît (Vienne)

Ligugé

Mignaloux-Beauvoir

Histoire

Article détaillé : Histoire de Poitiers.

Poitiers a laissé son nom à trois grandes batailles :

(Voir l'article Poitou pour les autres batailles du Seuil du Poitou).

Antiquité

La ville existait déjà à l'arrivée de César, sous la forme d'un oppidum celte nommé Lemonum ou Limonum, terme qui serait issu du gaulois lemo- ou limo-, orme (cf. vieil irlandais lem, orme), même racine indo-européenne que le latin ulmus qui a donné orme; Lemonum signifierait « l'ormeraie »[11],[12]. La ville fut réaménagée selon le modèle romain au Ier siècle de notre ère et fut dotée d’un amphithéâtre de grande taille (détruit presque entièrement en 1857), de plusieurs thermes, d'au moins trois aqueducs, le tout donnant un statut de premier plan à la ville (vestiges aux Arcs de Parigny). Il est possible qu'au second siècle de notre ère, la ville fut la capitale de la province d'Aquitaine.

Au IVe siècle, une épaisse muraille de six mètres d'épaisseur et dix de hauteur ceint la ville sur 2,5 kilomètres. Celle-ci est réduite au sommet et flanc est du promontoire. Malgré la réduction drastique de la surface de la ville (l’amphithéâtre est laissé hors de l’enceinte, par exemple), la superficie enclose est la plus grande du Bas-Empire (50 ha), ce qui est probablement dû à la topographie du site[13].

Saint Hilaire évangélise la ville au IVe siècle. Les fondations du baptistère Saint-Jean datent de cette époque. La cité prend ensuite le nom définitif de Poitiers, en rapport avec le peuple des Pictons.

Voir aussi Vestiges archéologiques de Poitiers

Moyen Âge

La place du marché Notre-Dame et son héritage médiéval

À l'époque médiévale, Poitiers tire parti de son site défensif, et de sa situation géographique, loin du centre du pouvoir franc. Siège d'un évêché depuis le IVe siècle, la ville est également la capitale du comté du Poitou, dont les comtes dirigent une importante principauté regroupant le Poitou et l'Aquitaine.

Au IXe siècle, le nom de Grand-rue apparait dans les chartes. C'est la plus ancienne trace d'un nom de rue conservée en Europe. Cette rue correspond à la ligne de plus faible pente, et donc la moins fatigante, pour monter du gué (actuel pont) Saint-Joubert au plateau, et elle est un itinéraire remontant à l'Âge du Fer. Grossièrement orienté est-ouest, il servit d'axe decuman au quadrillage orthogonal des rues à l'époque romaine. C'est également au IXe siècle que l'abbé Mellebaude fait construire l'hypogée des Dunes.

Une première tentative de création de commune a lieu, de façon autonome par les habitants en 1138 (peut-être par la confrérie Saint-Hilaire[14]), qui appellent les bourgs et villes voisins à former une ligue[15]. La commune est rapidement supprimée par le roi de France. Aliénor d'Aquitaine fit construire une nouvelle muraille au XIIe siècle longue de 6 000 mètres, enserrant tout le promontoire.

Lors de la révolte des fils d’Henri II, la ville reste fidèle au roi d’Angleterre, ce qui lui permet d’obtenir une charte communale vers 1175[16],[17], sur le modèle des Établissements de Rouen. La charte est confirmée par Aliénor d’Aquitaine en 1199, puis par les rois de France. Aliénor d’Aquitaine fait également des travaux au palais des comtes-ducs et construire un nouveau marché. Elle meurt à Poitiers en avril 1204, et la ville est prise par Philippe Auguste en août de la même année.

La route de Saint-Jacques-de-Compostelle passant par Poitiers, la ville accueille de nombreux pèlerins, qui y font halte pour vénérer les reliques de sainte Radegonde ou de saint Hilaire.

Au XIVe siècle, la ville échoit en apanage au troisième fils de Jean II le Bon, le duc de Berry (commanditaire des Très Riches Heures du duc de Berry). Il embellit le palais médiéval des comtes de Poitiers, en y aménageant notamment le donjon (dit tour Maubergeon). De même il embellit l'ancien château triangulaire, visible dans le manuscrit des Très Riches Heures, au mois de juillet. En 1385 il fait construire un des premiers beffrois, le « gros horloge », aujourd'hui disparu..

Article détaillé : Bataille de Poitiers (1356).

Pendant les heures les plus noires de la guerre de Cent Ans, la ville accueillit le Parlement royal en 1418. C'est également à Poitiers que Jeanne d'Arc fut examinée en 1429 avant de recevoir le commandement de l'ost royal. Profitant de la faveur royale et de la présence de nombreux érudits parisiens exilés, Poitiers obtient la création d'une université en 1431. Celle-ci compte 4 000 étudiants à la fin du XVe siècle.

Du XVIe siècle à la Révolution française

La ville s'assoupit à la Renaissance. De fait, peu de changements ont lieu dans le tissu urbain, à part le percement de la rue de la Tranchée, et la construction de ponts qui remplacent les anciens gués. Quelques hôtels particuliers datent de cette époque : hôtels Jean-Baucé, Fumé, Berthelot, notamment.

Les poètes Joachim du Bellay et Pierre Ronsard sympathisent à l'université de Poitiers, avant de monter à Paris.

La ville tire sa prospérité essentiellement de ses fonctions administratives : justice royale, évêché, monastères, et l'intendance de la généralité du Poitou. C'est d'ailleurs de l'intendance que viennent quelques évolutions à la fin du XVIIIe siècle : le vicomte de Blossac, intendant de 1750 à 1784, fait aménager un jardin à la française (voir espaces verts de Poitiers). Il fait également abattre la muraille d'Aliénor d'Aquitaine et aménager des boulevards sur leur emplacement.

L’Ancien Régime est une période où, malgré les antagonismes de classe très marqués, des solidarités temporaires pouvaient se nouer contre l’ennemi commun, souvent la monarchie en la personne des commis chargés de lever les impôts. Ainsi, en 1676, les bouchers, profession fortement organisée, se révolte contre les commis des aides. Ils sont soutenus par le maire[18]. La Révolution est précédée à Poitiers de quelques moments de remise en cause du pouvoir royal : arrachage des affiches publiant les édits royaux à la fin du règne de Louis XV[19] avec une émeute rassemblant 1 200 personnes en juillet 1768[20].

Depuis la Révolution

Au XIXe siècle, de nombreuses casernes sont construites, faisant de Poitiers une ville de garnison. La gare est construite dans les années 1850

En 1899, la ville est desservie par un réseau de tramway comprenant trois lignes dont la jonction se fait place d'Armes.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le 13 juin 1944, le quartier de la gare sera bombardé.

La ville de Poitiers s'étend considérablement depuis les années 1960, avec la création de la ZUP des Couronneries et du quartier des Trois-Cités, et la création de grands axes routiers en rocade (avenue John F. Kennedy puis avenue du 11 Novembre) et en pénétration (voie André-Malraux), au-delà desquelles se développent dans les années 1970 d'autres quartiers (la Gibauderie, Beaulieu...), puis un nouveau contournement nord-est de la ville (RN147) à la fin des années 1980. L'urbanisation de la ville se poursuit encore vers l'est avec la ZAC de Saint-Éloi pendant les années 1990 et 2000.

L'activité de la ville bénéficie de la décentralisation industrielle depuis les années 1970, avec notamment l’implantation d’une usine Michelin (fermée en 2006), compagnie des compteurs Schlumberger (compteurs industriels et résidentiels).

Le projet du Futuroscope (bâti sur les communes proches de Jaunay-Clan et de Chasseneuil-du-Poitou), construit en 1986-1987 sur une idée de René Monory, a permis le développement du secteur touristique de l’agglomération et a ouvert la cité à l’ère technologique et touristique. Aujourd’hui, Poitiers se visite en complément du parc, et bénéficie d’une clientèle de plus en plus européenne, notamment anglaise avec l’ouverture d’une ligne aérienne directe entre l’aéroport de Poitiers-Biard et Londres Stansted.

En écho aux mouvements sociaux de début de 2009, Poitiers voit des manifestations rassembler 20 000 personnes le 29 janvier, et 30 000 le 19 mars[21]. Le 10 octobre de la même année, a lieu une manifestation anticarcérale lors de laquelle quelques vitrines et du mobilier urbain ont été détruits par des individus que la police et les médias ont désignés comme appartenant à l'ultragauche. Voir l’article de Wikinews, Violente manifestation contre le transfèrement vers la nouvelle prison de Poitiers.

Urbanisme

La ville est desservie par le réseau de bus du Grand Poitiers. Les 15 lignes sont exploitées par la régie des transports poitevins (RTP) sous la marque Vitalis. En février 2008, un service d'autopartage a été lancé, sous le nom OTOLIS[22]. Des véhicules, gérés par la RTP, sont disponibles dans 2 stations à Poitiers (gare de Poitiers, Parking Carnot), une station près de la Mairie à Buxerolles et une station sur la Technopole du Futuroscope. La CAP propose également un service de vélopartage, Cap'Vélo.

Au delà de la rénovation du quartier de la gare entrepris depuis 2007 (construction d'immeubles de bureaux et d'un pôle multimodal), la municipalité met en œuvre le projet Cœur d'Agglo[23]. Ce vaste programme de renouvellement urbain mené par Yves Lion, s'étendant de 2010 à 2014, vise à changer le visage du centre-ville, notamment par une importante modification du plan de circulation (été 2010), un grand programme de nettoyage des façades du plateau (à commencer par l'hôtel de ville lui-même, achevé en juin 2010), l'augmentation de la surface de voies piétonnes, l'aplanissement de la place d'Armes en 2011, l'aménagement de nouveaux espaces verts (à l'arrière de l'hôtel de ville notamment), et le déploiement d'un bus à haut niveau de service de 2013 à 2018, avec certaines parties en site propre (dont la construction du viaduc des Rocs, remplaçant la passerelle des Rocs détruite en mai 2012).

Démographie

Évolution démographique de Poitiers
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 18 284 18 223 21 465 21 315 23 128 22 000 22 376 26 764 29 277
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 30 873 30 563 31 034 30 036 33 253 36 210 36 878 37 497 38 518
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 39 886 39 302 41 242 37 663 42 347 41 546 44 235 48 456 52 633
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 62 178 70 681 81 313 79 350 78 894 83 448 88 776 89 282[24] -
Notes, sources, ... De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; 2006 : population municipale légale.
Sources : INSEE [25] et Ldh/EHESS/Cassini [26].


Économie et transports

Gare de Poitiers.

Poitiers est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de la Vienne. Elle gère l’aéroport de Poitiers-Biard.

Véritable carrefour du centre-ouest, la ville de Poitiers est desservie par l’autoroute A10 (sorties 28 : Futuroscope/Chasseneuil-du-Poitou, 29 : Poitiers-Nord, et 30 : Poitiers-Sud), par la nationale 10 qui contourne Poitiers par l'ouest (déclassée en RD910). À l'ouest part également la RN11 vers Niort et La Rochelle et la RN149 vers Nantes. À l’est, la ville est contournée par la RN147 (route nationale Angers-Limoges) d'où part la RN151 (route Poitiers-Auxerre).

La ville de Poitiers (ainsi que le Futuroscope) sont desservi par le TGV Atlantique. Deux projet sont en cours : le projet de LGV Tours-Bordeaux (réduction du temps de la desserte de Bordeaux depuis Paris) et la LGV Poitiers-Limoges.

Le TER Poitou-Charentes permet de relier Poitiers à Châteauroux, Angoulême, Limoges, Nantes (via Parthenay et Bressuire), La Rochelle (via Niort), les autres grandes agglomérations de la région Poitou-Charentes ou du grand Ouest.

Patrimoine

Poitiers et Grand Poitiers ont le label Villes et Pays d'Art et d'Histoire.

Architecture religieuse

La ville de Poitiers, aujourd'hui encore surnommée la « ville aux cent clochers », compte de nombreuses églises.

Période du Haut-Moyen Âge

Période romane

Vestiges
  • église Saint Nicolas (vers 1050), fondée par Agnès de Bourgogne au XIe siècle, démolie au XIXe siècle. Subsistent des vestiges du déambulatoire et d'une chapelle (privés)
  • église Saint-Paul (XIe siècle et XVe siècle) ancienne paroisse, vestiges d'une voûte romane et d'un grand fenestrage gothique flamboyant (privé)
  • église Saint-Michel-Saint-Georges, très ancienne paroisse fondée contre le mur d’enceinte du Bas Empire, reconstruite au Moyen-Âge. Subsiste un mur pignon visible depuis Grand'rue.
  • église Saint-Cybard, (XIe siècle), vestiges d'un mur dans l'actuelle chapelle des dominicaines (privé)
  • église Saint-Christophe (XIe siècle ?), ancienne paroisse incluse au XIIIe siècle dans l'enceinte du couvent des Jacobins, mur conservé dans le bâtiment de l'ESCEM
  • Abbaye Saint-Cyprien, (IXe siècle - XIe siècle et XVIIe siècle), ruinée par les guerres de religion puis au XIXes, ancien Hopital Pasteur. Vestiges romans découverts en fouille au XIXe siècle.

Période gothique

Vestiges

Époque moderne

XIXe siècle

  • Chapelle des Religieuses du Sacré Coeur, énorme édifice de style Restauration, construit à partir de 1818
  • Chapelle de l'abbaye des filles de Notre-Dame (années 1840), aujourd'hui amphithéâtre Venance-Fortunat de la maison diocésaine
  • Chapelle du Ghésu, (milieu XIXe), chapelle Jésuite, œuvre du père Tournesac, anciennes archives départementales puis hôtel
  • Église Sainte-Thérèse-Sainte-Jeanne-d'Arc, (1867) ancienne chapelle du lycée Victor-Hugo, démontée et reconstruite dans le quartier des Rocs dans les années 1930, aujourd'hui paroisse.
  • Ancienne chapelle du collège des frères de Saint-Gabriel puis du collège Saint-Stanislas, (années 1880), de style Romano-Byzantin elle est aujourd'hui convertie en Salle de Conseil de Région

XXe siècle

  • temple protestant (1951), œuvre de Lucien et Maurice Martineau
  • église Saint-Paul, (1955) œuvre de Madeleine Ursault
  • église Saint-Cyprien, (1964) œuvre de Marcel Boudoin et Jacques Lafille

Architecture militaire

Les Très Riches Heures du duc de Berry, mois de juillet avec le château de Poitiers, musée Condé, ms.65, f.7v

Architecture civile

Le Palais de Justice de Poitiers.

Néolithique

Antiquité

Période romane

  • Vestiges de maisons romanes rue Jean-Bouchet, place de la Cathédrale et du Cardinal-Pie

Période Gothique

Maison dite "des Trois-Clous"

Renaissance

XVIIe siècle

  • Hôtel Isaïe de Rochefort, (1599-1629) élégant hotel particulier, aujourd'hui DRAC Poitou-Charentes
  • Hôtel Pinet, (vers 1662) construit pour Jean Pinet, receveur général des finances, aujourd'hui présidence de l'Université
  • Ancien hôpital, (1687-1682)
  • Hôtels particuliers rue Descartes, rue Saint-Germain et Grand'Rue

XVIIIe siècle

  • Hôtel de Nieul, (vers 1785) de style Louis XVI place du Maréchal-Leclerc
  • Hôtel Vétault, (vers 1790) rue de la cathédrale. Un autre hôtel (1785) du même nom se trouve rue Carnot

XIXe siècle

  • Hôtel de ville (1869-1875), œuvre de l'architecte Antoine-Gaétan Guérineau, de style Second Empire. Originellement musée et mairie, il abrite des tableaux de Pierre Puvis de Chavannes, Léon Perrault, Émile Bin
  • Préfecture de la Vienne (1864-1868), œuvre d'Alphonse Durand, d'inspiration Louis XIII
  • Château d'Eau, vers 1887, parc de Blossac, bâtisse imposante
  • Faculté de Médecine, vers 1850, rue de l'Hôtel-Dieu, façade de style Second Empire

XXe siècle

  • Grande Poste (1910-1919), bel édifice conservant un décor intérieur d'inspiration Art nouveau, sur la façade sculptures dAimé Octobre
Architecture Art Déco
façade Art Déco (1928) sur la place du Maréchal-Leclerc
  • Maison Roubaud, (1927) rue Théophraste-Renaudot
  • Hôtel Gilbert, (1933) construit par André Ursault pour une famille de torréfacteurs, façade d'inspiration Louis XV, intérieur de style paquebot c'est l'actuel tribunal administratif
  • Ancienne chambre de commerce, (1935) façade d'inspiration classique avec un bas relief par André Couveignes et une peinture de coupole représentant l'industrie et le commerce colonial
  • Immeuble du Jet d'Eau, (1932) place Leclerc, par André Ursault, imposante façade néoclassique abritant autrefois un café
  • Maison Rat, rue Alsace-Lorraine (1935) par Lucien et Maurice Martineau. La façade ondoyante présente une tête sculptée
  • Lycée Victor-Hugo (1922-1935) par les frères Martineau, rue Victor-Hugo
  • Banques autour de la place du Maréchal-Leclerc et rue du Marché, par les frères Martineau et Henri Jamard
  • Ancien Sanatorium (années 1930), Marcel Boudoin Architecte, actuel CROUS. Bâtiment rationaliste avec des balcons rappelant le style paquebot
  • Ancien théâtre municipal (1954), par Édouard Lardillier, de « style 1940 ». Le hall conserve un rare ensemble décoratif en verre églomisé par Robert Pansart et des luminaires et ferroneries de Robert Caillat.

Monuments commémoratifs et statues

Notre-Dames des Dunes (1876)
  • Monument de la guerre de 1870, square de la république. composé d'un obélisque de réemploi (XVIIIe ?) et d'un bronze expressif de Jules Coutant
  • Monument aux Morts de 14-18, boulevard de Verdun, œuvre d'Aimé Octobre
  • Monument aux coloniaux, boulevard Solférino, bombardé en 1944, c'est aujourd'hui une simple stèle
  • Jeanne d'Arc ou l'Ange de la Paix, square des Cordeliers, œuvre de Maxime Real del Sarte (1929)
  • Notre-Dame des Dunes, statue géante sur les falaises des Dunes, construite à l'instigation du Cardinal Pie, (1876)
  • La Liberté éclairant le Monde, copie d'après Bartholdi, érigée en 1903 sur la place de la Liberté par la loge maçonnique

Parcs et Jardins historiques

Ouvrages d'Art

  • Ponts
    • sur le Clain
      • pont Saint-Cyprien (routier, quatre voies)
      • pont Neuf, construit par l'ingénieur Barbier en 1778 (routier, quatre voies)
      • pont Joubert (routier, deux voies) ;
      • pont de la Pénétrante (voie rapide, années 1970) ;
      • pont de Rochereuil (routier, deux voies) ;
      • pont de l’Intendant Le Nain (routier, trois voies) ;
      • pont de chemin de fer (XIXe siècle, deux voies) ;
    • sur la Boivre
      • pont Achard (également au-dessus des voies de chemin de fer).
  • Autres
    • Tunnel du chemin de fer, ornée de portiques imitant des portes de ville médiévales (1849-1850)

Culture

Musées

Poitiers compte deux musées, réunis en une seule administration. Yves Bourel, conservateur et ancien directeur du musée de l’Hôtel Sandelin[27] à Saint-Omer, a dirigé le début de la restructuration des musées de Poitiers et du lancement du projet pôle muséal de la ville de Poitiers. Il quitte la direction des musées en juin 2009.

Musée Rupert de Chièvres.
Musée Sainte-Croix 
C'est le plus grand musée de la ville. Construit en 1974 sur les plan de l'architecte poitevin Jean Monge, le musée Sainte-Croix se dresse à la place de l'ancienne abbaye Sainte-Croix. C'est une vaste structure de béton et de verre, dans le plus pur style des années 1970. actuellement en travaux. Il accueille en exposition permanente les époques de la préhistoire à l'art contemporain, en passant par la période médiévale et les Beaux-Arts. Il possède notamment plusieurs sculptures majeures de Camille Claudel.
Musée Rupert-de-Chièvres 
deuxième musée de la ville de Poitiers, le musée Rupert-de-Chièvres est un ancien hôtel particulier situé en plein centre-ville, entre la préfecture et l'hotel de ville. Le musée couvre les périodes inexplorées par le musée Sainte-Croix, du XVIe au XVIIIe siècle.

Hypogée de Mellebaude est le troisième musée de la ville de Poitiers. Situé sur la colline des Dunes, c'est un témoignage unique du paléo-chrétien.

Œuvres

Les œuvres peuvent se trouver dans l’un ou l’autre des deux musées.

Établissements culturels

  • Médiathèque François-Mitterrand.
  • Espace Mendès-France, centre de culture scientifique, technique et industrielle.
  • Le Confort Moderne, salle de concert et d'exposition.
  • La Fanzinothèque, première bibliothèque de fanzines en France.
  • Le conservatoire national de région.
  • Théâtre et auditorium de Poitiers (TAP) : scène nationale proposant théâtre, danse, cinéma art et essai, site officiel
  • Le cinéma salle Art et essai Le Dietrich site officiel
  • Le Carré Bleu où programme - entre autres - l'association Jazz à Poitiers site officiel

Manifestations culturelles

  • Les rencontres cinématographiques Henri-Langlois, festival de court-métrage.
  • Les Expressifs : le festival du spectacle de rue.
  • Trouver Sonnette à son Pied : le festival en appartements et autres lieux insolites.
  • La Semaine estudiantine, organisée au printemps par les Bitards.
  • Les Rencontres Gourmandes du Poitou, manifestation organisée par la Confrérie de la Grand'Goule.
  • make art : festival dédié aux mondes du Logiciel Libre et des arts numériques.
  • BRUISME : festival dédié aux musiques improvisées et expérimentales, organisé par l'association Jazz à Poitiers.
  • la convention de jonglerie de Poitiers en août.

Éducation

Hôtel-Chaboureau, 1er cycle Amérique latine, Espagne et Portugal.

La ville de Poitiers a une ancienne tradition universitaire. L'université de Poitiers a été fondée en 1431 et a formé plusieurs penseurs renommés.

Poitiers est actuellement la ville la plus étudiante de France (avec plus de 27 000 étudiants), en considérant la proportion d'étudiants à la population totale (environ 22 %).

L'université de Poitiers[29] accueille 14 composantes : sept Unités de formation et de recherche, dites facultés, (Droit et Sciences sociales, Médecine et pharmacie, Sciences humaines et arts, Lettres et langues, Sciences du sport, Sciences fondamentales appliquées, Sciences économiques) ; six instituts (IUT d'Angoulême, IUT de Poitiers, Institut d’administration des entreprises, Institut de préparation à l’administration générale, Instituts des risques industriels assurantiels et financiers, Institut universitaire de formation des maîtres, avec deux Sites à Angoulême et Niort), deux grandes écoles d'ingénieurs, l’École nationale supérieure d'ingénieurs de Poitiers (ENSIP) et l'École nationale supérieure de mécanique et d'aérotechnique de Poitiers (ENSMA), et une grande école de commerce, l’École supérieure de commerce et de management (ESCEM). Elle accueille également en grand nombre de centres de formation privés, comme l'Isfac.

Depuis 1991, l’ENSMA et une partie de la faculté des sciences (le SP2MI) ont été déplacés sur la technopole du Futuroscope. Le Centre d'études supérieures de civilisation médiévale (CESCM) est un pôle de recherche de référence dans son domaine, il est hébergé dans l'hôtel Berthelot du XVe siècle.

Depuis 2001, la ville de Poitiers accueille le "Premier cycle Amérique latine, Espagne et Portugal" de l'Institut d'études politiques de Paris (Sciences Po Paris).

Parmi les collèges de Poitiers, le collège privé de l’union chrétienne de Saint-Chaumond a deux bâtiments séparés de plusieurs kilomètres, un en centre-ville et un au quartier nouveau de la Gibauderie. Le premier est réservé exclusivement aux filles, le second aux garçons, qui reçoivent un enseignement traditionaliste[30],[31],[32].

Le lycée Camille-Guérin, situé au sud-est de la ville, compte plusieurs classes préparatoires littéraires, scientifiques, et économiques et commerciales.

Sport

  • Le Stade poitevin est le club omnisports de la ville, fondé en 1900. Il englobe notamment une équipe de volley-ball évoluant au plus haut niveau national en Ligue A, une équipe de rugby évoluant en féderale 3 et maintenant une équipe de football américain qui évolue en régionale depuis la saison 2010-2011.
  • Le Poitiers FC (ex-Stade Poitevin) est le club de football de la ville. Ancien pensionnaire de division 2 (pour la dernière fois en 1996), il évolue aujourd'hui en CFA 2, et est membre de la Ligue du Centre-Ouest. Son principal fait d'armes est un quart de final de la coupe de la Ligue joué en 1997/1998 à Bordeaux (perdu 4-3).

Le club compte à son actif 3 titres de champion du Centre-Ouest en division d'honneur et 6 coupes du Centre-Ouest.

  • Le Poitiers Basket 86 est le club de basket de la ville, qui évolue actuellement en Pro A. Champion de Pro B en 2008/2009 (en battant son grand rival Limoges CSP en finale), le club créé en 2004 (issu d'une fusion entre le Stade Poitevin et le CEP) découvre donc le haut niveau.
  • Le Poitiers TTACC 86 est le principal club de tennis de table de la ville. Fruit de la fusion en 2007 entre l'ASPTT Poitiers, le CEP Poitiers et le CCL Fontaine-le-Compte, le club monte pour la première fois de sa très jeune histoire en Championnat de Pro B, en 2011, grâce à son équipe féminine.

Espaces verts

Article détaillé : Espaces verts de Poitiers.

Le plus célèbre est le parc de Blossac siège d'un petit parc animalier. La communauté d'agglomération de Poitiers mène un effort d'extension des espaces verts, notamment le long des vallées du Clain et de ses affluents. Ces terrains autrefois construits sont souvent en zone inondable. Ces nouveaux espaces verts s'ajoutent aux squares et jardins publics plus anciens.

Panorama de Poitiers, vu du Rocher de Coligny (quartier des Dunes)

Personnalités

Philosophes, humanistes

Religieux

Rois, ducs, comtes

Personnalités politiques

Fonctionnaires, militaires

Scientifiques

  • Philippe Autexier, historien de la musique spécialiste de Mozart, né à Châtellerault en 1954 et mort à Poitiers en 1998.
  • Marc Augé, anthropologue, né à Poitiers en 1935.
  • Michel Brunet, professeur à l'Université de Poitiers. Il découvrit en 2002 Toumaï, le premier représentant de l'espèce Sahelanthropus tchadensis, âgée de 7 millions d'années, l'un des plus anciens ancêtres de l'Homme, peut-être bipède comme lui.
  • Camille Guérin, né à Poitiers en 1872. Il découvrit en 1924 le vaccin contre la tuberculose avec Albert Calmette.
  • Luc Montagnier, professeur, co-découvreur du virus du sida en 1983, prix Nobel de médecine en 2008, a étudié à la faculté de Médecine et des sciences de Poitiers.
  • Abderrazak El Albani, géologue sédimentologue et enseignant chercheur à l'université de Poitiers et au CNRS. En 2008, il a découvert au Gabon des fossiles de formes de vie multicellulaires les plus anciennes au monde, datées à 2,1 milliards d'années.

Artistes

  • Jean-Philippe Peyraud, né en 1969 à Poitiers, scénariste et illustrateur de bandes dessinées.
  • Bernard Baudriller, né en 1948, un des membres fondateurs du groupe Tri Yann, il a résidé dans l'agglomeration poitevine depuis 1985 et a dirigé l'école de musique de Migné-Auxances jusqu'en 2008. Il réside actuellement en Bretagne.
  • Saïd Ben Mohammed, artiste acrobate, né en 1827, mort à Poitiers en 1853, arrière-grand-père maternel d'Édith Piaf
  • Jules Berry, acteur, né à Poitiers en 1883.
  • Numa Marzocchi de Bellucci, (1846-1930), artiste peintre orientaliste.
  • Louis Vierne, né en 1870 à Poitiers, mort en 1937, organiste et compositeur.
  • Léon Perrault (1832-1908), peintre.
  • Joël Robuchon, né en 1945 à Poitiers, cuisinier.
  • François Thiollet, né en 1782 à Poitiers et mort en 1864, architecte, graveur, professeur de dessin aux Ecoles Royales d'Artillerie
  • Jean Valade (1710-1787), artiste peintre, peintre ordinaire du roi.

Sportifs

Journalistes, écrivains

  • Jean Bouchet (1476- v.1550), écrivain, son œuvre est assimilée à celle des Grands rhétoriqueurs.
  • Marthe-Marguerite Caylus (1672-1729), auteure de célèbres mémoires née à Poitiers.
  • Louis François Marie Bellin de La Liborlière (1774-1847), recteur de l’académie de Poitiers de 1815 à 1830, mort à Poitiers, auteur notamment de La Nuit anglaise, célèbre parodie du roman noir ou gothique.
  • Robert Sexé (1890-1986), reporter, motocycliste, photographe, il réalisa, entre autres, le 1er tour du monde à moto en 1926, vécut dans à St Benoît une grande partie de sa vie. Il aurait inspiré à Hergé le personnage de Tintin.
  • Pierre Bélanger, journaliste, né à Poitiers en 1910, mort en 1978. Résistant, il était proche de François Mitterrand. Il fut avec Émilien Amaury l’un des fondateurs du Parisien libéré dont il assura la direction générale. Il a été vice-président de l'Agence France-Presse et président de la Fédération internationale des éditeurs de journaux.
  • Abel Bonnard, né à Poitiers en 1883, poète, romancier, essayiste et homme politique. Maurrassien, il évolua vers le fascisme dans les années 1930.
  • Georges Bonnet (poète), vit à Poitiers.
  • Michel Carrouges, né à Poitiers en 1910 et mort en 1988. Ecrivain surréaliste et catholique (il existe un fonds Michel Carrouges à la BNF)
  • Franck Ferrand, né à Poitiers en 1967, historien, écrivain et animateur de radio.
  • François Garasse (1585-1631), mort à Poitiers, auteur de La Doctrice curieuse des beaux esprits de ce temps — ou prétendus tels.
  • Frédérik Gersal, historien, homme de télévision et de radio, réside à Iteuil, cité périphérique au sud de Poitiers.
  • Dominique Jamet, né en 1936 à Poitiers, journaliste et écrivain, ancien président de l'EPBF, établissement public chargé de la construction de la Bibliothèque nationale de France.
  • Virginie Lou, écrivain, née à Poitiers en 1954, auteur de six romans et de nombreux livres pour enfants.
  • Augustin Nadal (1659-1741), né et mort à Poitiers, auteur dramatique.
  • Jean-Michel Royer (1933-2009), journaliste et écrivain, né à Poitiers.

Ville de garnison

Éloignée des frontières, située à un nœud de communications et à proximité d’un champ de tir, la ville de Poitiers a accueilli de nombreuses unités militaires en garnison :


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Poitiers de Wikipédia en français (auteurs)

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