Arme nucléaire au Tibet

Arme nucléaire au Tibet

La Chine indique qu'elle n'a jamais déployé d'armes nucléaires ni stocké de déchets nucléaires dans la Région autonome du Tibet ou Xizang. Cette position officielle ne concerne pas les zones à population tibétaine des provinces administratives limitrophes (Qinghai, Gansu, Sichuan, Yunnan), que le gouvernement tibétain en exil considère comme faisant partie du « Tibet historique »[1].[citation nécessaire]

La première base nucléaire chinoise a été installée dans la préfecture autonome tibétaine de Haibei (plus précisément dans le xian de Haiyan), dans la province du Qinghai, à quelques kilomètres du lac Kokonor, à la fin des années 1950. La tibétologue Anne-Marie Blondeau indique que 4 sites de lancement de missiles nucléaires, capables d'atteindre la Russie, l'Europe et les États-Unis sont situés dans le Qinghai. Dans la région autonome du Tibet au moins 3 sites seraient aussi implantés. Les autorités chinoises démentent ces dernières informations.

la Chine a effectué tous ses essais nucléaires sur son site d'essais d'armes nucléaires de Malan dans le Lop Nor au Xinjiang : soit 45 essais, dont 23 atmosphériques et 22 souterrains.

En 1987, le 14e Dalaï Lama a demandé la « cessation par la Chine de sa politique d’utilisation du Tibet dans la production d’armes nucléaires et pour y ensevelir des déchets nucléaires. ».

Sommaire

Accusations d'essais nucléaires au Tibet

Selon le journal The Indian Express, une dépêche de l'agence TASS du 3 juillet 1982 affirme que « la Chine a mené des essais nucléaires dans plusieurs secteurs du Tibet pour déterminer les niveaux de rayonnement dans la population de ces régions »[2].

Selon Madan Gopal Chitkara, des essais atomiques souterrains ont été conduits sur le « toit du monde », probablement pour tester une bombe sismique[3].

Pourtant, selon le site Nuclear Threat Initiative, la Chine a effectué tous ses essais nucléaires sur son site d'essais d'armes nucléaires de Malan dans le Lop Nor au Xinjiang : soit 45 essais, dont 23 atmospheriques et 22 souterrains [4].

Bases nucléaires

Selon Frédéric Lenoir et Laurent Deshayes, à partir de la fin des années 1950 l'État chinois utilise les détenus des centres de rééducation par le travail pour construire les centres d'études nucléaires[Lesquels ?] du Tibet[Où ?][5].

Académie de recherches et d'études du nord-est sur les armes nucléaires (Qinghai)

L'Académie de recherches et d'études du nord-est sur les armes nucléaires, aussi appelée usine 221 et neuvième académie, premier site chinois consacré à la fois à la recherche et à la production d'armes nucléaires, fut implantée dans la préfecture autonome tibétaine de Haibei dans la province du Qinghai, entre la ville de Xihai et le lac Qinghai ou Kokonor, dans la prairie de Jingyintan, à la fin des années 1950.

Exploitation (1962-1987)

Cette base militaire secrète, connue officiellement sous le nom de Northwest Nuclear Weapons Research and Design Academy, comprenait, sur une superficie d'environ 1 000 km², toutes sortes d'installations de surface et souterraines, laboratoires, centres de production et de stockage[citation nécessaire][6]. Elle entra en fonction en 1962[7] et aurait produit de l'uranium enrichi et les premières armes nucléaires chinoises (bombe atomique)[8]. C'est là, entre 1958 et 1964, que furent mises au point la première bombe atomique chinoise et 2 ans plus tard la première bombe à hydrogène chinoise, lesquelles furent testées par 46 explosions nucléaires sur le site de Lop Nor au Xinjiang.

À la fin des années 1970, une usine d'enrichissement d'uranium fut construite sur le site du lac Qinghai ou Kokonor, qui en produisait quotidiennement près de 400 kg[réf. nécessaire].

Selon le gouvernement tibétain en exil, en raison de la construction de ce centre de recherche d'armes nucléaires à proximité du lac Qinghai ou Kokonor, ce dernier est contaminé par la radioactivité, entraînant cancers et malformations néonatales chez les nomades tibétains de cette région[9] et de sérieuses conséquences sur l'environnement[10]. Selon lui, l'activité du site a provoqué une pollution du sol par divers produits radioactifs. Par ailleurs, compte tenu de l'existence d'une liaison ferrée directe, certains experts sont d'avis que le lac aurait été utilisé comme décharge pour divers déchets, dont certains radioactifs[11].

Fermeture (1987) et transformation en musée (1993)

Aujourd'hui, la première base de recherche et de production d'armes nucléaires de la Chine est déclassifiée et ouverte au public. Fermée en 1987, elle avait été cédée au gouvernement local en 1993. On peut en visiter certaines parties : laboratoire de recherche, salle des commandes, salle de production d'électricité et salle de transmission télégraphique. Un musée a été établi à la base de Xihai. Des hôtels et des restaurants ont été construits dans le bourg[12],[13].

Base de Mianyang (Sichuan)

Le laboratoire de recherche le plus important de la Chine sur les armes atomiques se trouve près de Mianyang, dans le district de Zitong, dans la province du Sichuan[14]. Certains experts jugent peu probable qu'il ait été touché par le séisme du Sichuan de mai 2008, mais le personnel a été évacué[15].

Site de Huangyuan (Qinghai)

Un site situé près de Donghuangyuan dans la province du Qinghai a été utilisé pour des essais d'explosifs conventionnels au début des années 1960 durant les premières phases du développement d'armes nucléaires par la Chine[16].

Missiles nucléaires

La tibétologue Anne-Marie Blondeau indique que 4 sites de lancement de missiles nucléaires, capables d'atteindre la Russie, l'Europe et les États-Unis sont situés dans le Qinghai. Dans la région autonome du Tibet au moins 3 sites seraient aussi implantés et ce malgré les démentis chinois[1].

Selon les auteurs du livre Strategic Asia 2011-2012, contrairement à ce que les médias indiens ont rapporté, le Chine n'a pas de brigade de lancement de missiles ballistiques au Tibet ni de missiles ballistiques de courte portée à tête nucléaire. Les brigades de lancement les plus proches de l'Inde sont situées dans le Qinghai, le Gansu et le Yunnan. De même, la Chine n'a déployé aucune arme nucléaire tactique au Tibet ou ailleurs. Les sources les plus autorisées sur les forces armées chinoises (voir Bulletin of the Atomic Scientists, The Military Balance et les rapports du ministère américain de la défense sur les forces militaires chinoises) notent toutes que la Chine ne dispose pas d'armes nucléaires tactiques déployées[17].

Province du Qinghai

Selon Nuclear Tibet, un document publié par International Campaign for Tibet en 1993, la première arme nucléaire a été apportée sur le plateau tibétain en 1971 et stationnée dans le bassin de Tsaidam (= Qaidam), dans le nord de l'Amdo (= la province chinoise du Qinghai). La Chine possède actuellement de 300 à 400 ogives nucléaires, dont plusieurs douzaines se trouveraient au Tibet[18].

Selon International Campaign for Tibet, au moins 3 bases de missiles nucléaires se trouvaient au Tibet en 1993[19]. Faisant état de ce rapport, le New York Times signale qu'il est impossible de confirmer de façon indépendant certaines de ses affirmations[20].

Des bases de missiles nucléaires stratégiques DF-4 seraient installées depuis les années 1980 près de Delingha, chef-lieu de la préfecture autonome mongole et tibétaine de Haixi, de Da Qaidam et de Xiao Qaidam dans le bassin de Qaidam[21],[22],[23],[24],[25]

Selon le gouvernement tibétain en exil, à Drotsang à proximité de Kokonor, une usine de missiles navals a été construite en 1986 et largement développée en 1995. Les essais s'effectuaient dans le lac Kokonor[26].[passage problématique]

Région autonome du Tibet

Selon un article de Tsultrim Palden Dekhang mis en ligne sur le site du gouvernement tibétain en exil, au moins 3 sites de lancement de missiles seraient situés dans la région autonome du Tibet. L'un d'eux serait implanté au sud-est de Lhassa, au Kongpo, et 2 autres à 250 kilomètres au nord de Lhassa, dans la région de Nagchuka. Le gouvernement chinois rejette ces allégations[27] Toujours selon Tsultrim Palden Dekhang, des missiles seraient stockés à proximité du monastère de Séra[27].

Le journaliste François Gautier écrit que, selon la CIA, la Chine aurait transféré un tiers de son arsenal nucléaire à Nagchuka, où 100 missiles balistiques intercontinentaux auraient été installés, dont beaucoup pointés sur des villes indiennes[28].

Pollutions nucléaires

Province du Gansu

En 1993, International Campaign for Tibet, un groupe de pression ayant son siège à Washington aux États-Unis, publia un rapport accusant la Chine d'être responsable de la mort d'au moins 50 Tibétains (dont 24 indiqués nommément) vivant près de mines d'uranium dans le nord-ouest de la province du Gansu. Le rapport avançait également des cas de cancer chez des enfants vivant à proximité du centre de recherche nucléaire dit Northwest Nuclear Weapons Research and Design Academy, dans la province du Qinghai[20].

Selon Human Rights in China, une organisation ayant son siège à New York, la mine d'uranium No. 792, située dans la préfecture autonome tibétaine de Gannan de la province du Gansu, qui appartient au Tibet historique selon le gouvernement tibétain en exil, a été officiellement fermée en 2002 mais l’administration locale aurait continué à exploiter le minerai radioactif à des fins de profits personnels. Sun Xiaodi, un militant écologiste chinois, a témoigné des graves contaminations radioactives dues à l’exploitation de la mine d’uranium et a interpellé les autorités pendant plus de 10 ans, recherchant notamment le soutien de la population par pétitions. Il a été arrêté puis relâché à deux reprises en 2005 et 2006 puis mis sous surveillance policière. Sun a dû faire face à une intensification de harcèlement depuis qu'il reçu le Nuclear-Free Future Award[29], bien qu'il ait de graves problèmes de santé[30].

Province du Sichuan

Plusieurs sites sont fortement contaminés par la radioactivité. Selon Laura S. Ziemer, les rapports les plus persistants d'eau polluée proviennent de deux sites dans le nord du Tibet ethnographique. Une mine est située dans la préfecture autonome tibétaine de Ngaba, dans la province du Sichuan, et l'autre dans la préfecture autonome tibétaine de Gannan, dans la province du Gansu[31]. Pourtant, les effets des polluants radioactifs déversés dans l’eau du plateau tibétain se feront sentir bien au-delà car dix des plus grands fleuves d’Asie y prennent source. De plus, les vents de haute altitude qui soufflent au Tibet peuvent transporter des radioisotopes à de grandes distances[32],[33].

Province du Qinghai

Selon le gouvernement tibétain en exil, l'agence de presse chinoise Xinhua a reconnu que des déchets nucléaires étaient déposés dans la province du Qinghai. Le 19 juillet 1995, elle rapportait l'existence d'un dépôt de 20 mètres carré pour les polluants radioactifs dans la Préfecture autonome tibétaine de Haibei, près des rives du lac Kokonor[34].

Censure

La censure du débat et du militantisme écologique sur le nucléaire a pu faciliter la vie du gouvernement chinois jusqu'à présent, mais la dévastation nucléaire suite à l'Accident nucléaire de Fukushima au Japon nécessite un changement[35].

Emprisonnement de Dolma Kyab

Dolma Kyab, un professeur d'histoire né en 1976 au Tibet, est actuellement emprisonné suite à son arrestation le 9 mars 2005 dans son collège de Lhassa. Il a été condamné, le 16 septembre 2005, à 10 années de prison pour avoir, selon des sources officielles chinoises, dérobé et transmis des secrets d'État. Il tenait une chronique manuscrite traitant de démocratie, de la souveraineté du Tibet, du Tibet sous le communisme, du colonialisme et des convictions religieuses. Il a aussi commencé un autre manuscrit sur sa préoccupation croissante au sujet de l'environnement au Tibet où il mentionne des sujets tels que les changements d'ordre géographiques que la Chine a apportés au Tibet, ainsi que l'emplacement de divers camps militaires chinois dans la Région Autonome du Tibet. Dolma Kyab déclare que sa peine est liée à son manuscrit non publié. Un groupe d'écrivains tibétains et chinois connus a rédigé une pétition pour demander sa libération. Les associations International Campaign for Tibet (ICT) et le Tibetan Writers Abroad PEN Centre, un cercle d'écrivains tibétains en exil domicilié à Dharamsala, ont aussi suivi son cas[36].

Dolma Kyab est particulièrement concerné par la destruction de l’environnement tibétain, notamment la pollution liée aux mines d'uranium[37].

Demande de dénucléarisation du Tibet par le dalaï-lama

En 1987, dans son Plan de paix en cinq points pour le Tibet, le 14e Dalaï Lama a demandé la « cessation par la Chine de sa politique d’utilisation du Tibet dans la production d’armes nucléaires et pour y ensevelir des déchets nucléaires. »

En 2009, dans une interview à François Gautier, il déclarait « les Chinois ont placé sur le plateau du Tibet un certain nombre d’ogives nucléaires. Nous savons également qu’ils stockent leurs déchets nucléaires dans des grottes au nord du Tibet, car de nombreux animaux y donnent naissance à des rejetons difformes. Il faut que cela cesse et c’est pour cela que je pense que le bouddhisme et sa religion de non-violence et de compassion peuvent aider la Chine communiste. Une zone de paix ne veut pas simplement dire une absence d’armes nucléaires, mais aussi qu’il n’y ait pas la moindre trace de haine et de violence mentale dans ceux qui la peuplent. » [38]

A voir

Liens internes

Liens externes

Bibliographie

Référence

  1. a et b Source : Le Tibet est-il chinois ? de Anne-Marie Blondeau et Katia Buffetrille, Albin Michel, page 340 et suivantes
  2. (en) China report, Volume 19, China Study Centre (India), Centre for the Study of Developing Societies, Institute of Chinese Studies (New Delhi, India), 1983, p. 45 : « Indian Express (3 July 1982) N-TESTS IN TIBET. China has been conducting nuclear tests in several areas of Tibet in order to determine the radiation levels among the people living in those parts, reports Tass. »
  3. (en) M. G. Chitkara Tibet, a reality, APH Publishing, 1994, (ISBN 8170246393), page 100 : « Thus the "roof of the world" has proved useful for exploring, exploitation of Uranium and for stock-piling and underground testing. The underground atomic testing is likely to development of a "seismic bomb". »
  4. site du NTI (Nuclear Threat Initiative) : « Beginning with its first test on 16 October 1964, China conducted a total of 45 nuclear weapon tests -- 23 atmospheric and 22 underground -- ranging in yield from about 1 kiloton to about 4 megatons. China first tested underground on 23 September 1969. China's largest atmospheric test was 4 MT, conducted on 17 November 1976; its largest underground test was 660 kT, conducted on 21 May 1992. China has conducted all of its nuclear weapons testing at Lop Nur, typically in the late spring and early fall. »
  5. L'épopée des Tibétains : entre mythe et réalité de Frédéric Lenoir et Laurent Deshayes, Fayard, 2002 (ISBN 2-213-61028-2), page 341.
  6. (en) Mao's atomic secrets revealed at last, The Sunday Telegraph, 20 septembre 2003. Mis en ligne le 20 septembre 2003, consulté le 9 septembre 2007
  7. (en) William Burr et Jeffrey T Richelson, A Chinese Puzzle, Bulletin of the Atomic Scientists, juillet 1997.
  8. Thierry Dodin, in Anne-Marie Blondeau, Katia Buffetrille, Wei Jing (eds), Authenticating Tibet: answers to China's 100 Questions, p. 284.
  9. (en) Gouvernement tibétain en exil, Tibet's environment: A Crucial Issue, site tibet.com, chapitre : Nuclearisation and militarisation.
  10. (en) Forty years after China's first nuclear blast, sheep graze at research base, Agence France Presse, 2005.
  11. (en) Tibet: Environment and Development Issues, Tibet Environmental Watch, 26 avril 2000. Consulté le 9 septembre 2007 : « A direct railway line connects the Academy with Lake Kokonor, the largest lake on the Tibetan Plateau. Nuclear waste experts believe that radioactive waste was also dumped into the lake. »
  12. La première base de recherche sur les armes nucléaires de la Chine ouverte au public, sur www.french.xinhuanet.com, 3 mai 2007.
  13. (en) A nuclear attraction, The Standard, China Business Newspaper, 30 juin 2007. Mis en ligne le 30 juin 2007, consulté le 9 septembre 2007
  14. (en) Mianyang / Zitong Chinese Academy of Engineering Physics (CAEP), Federation of American Scientists
  15. Chine : une violente réplique du séisme gêne la progression des secours, Le Monde, 16 mai 2008.
  16. Donghuangyuan Tung-hua-Yuan, Federation of American Scientists.
  17. Strategic Asia 2011-12: Asia Responds to Its Rising Powers - China and India (Ashley J. Tellis, Travis Tanner and Jessica Keough (eds), NBR, 2011, (ISBN 0981890423 et 9780981890425), p. 90.
  18. Militarization and Regional Peace « According to Nuclear Tibet, the first nuclear weapon was brought onto the Tibetan plateau in 1971 and stationed in the Tsaidam basin, in northern Amdo. China currently has approximately three hundred to four hundred nuclear warheads, of which several dozen are believed to be in Tibet ».
  19. (en) Tibetan Environment, International Campaign for Tibet : « Today there are at least 3 or 4 nuclear missile launch sites in Tibet housing an unknown number of warheads. »
  20. a et b (en) Sheryl WuDUNN, Nuclear dump site reported in Tibet, The New York Times, 19 avril 1993 : « It is impossible to independently confirm some of the report's assertions. »
  21. The People's Liberation Army as Organization, James C. Mulvenon, Andrew N. D. Yang, chap. 11 : The Chinese Second Artillery Corps: Transition to credible deterrence, pp. 542-543 (voir en ligne)
  22. Second Artillery Corps, Nuclear Threat Initiative
  23. Chinese Nuclear Forces and U.S. Nuclear War Planning, FAS & NRDC, novembre 2006, pp. 67-70
  24. DF-4 Intermediate-range ballistic missile, sinodefence.com, mai 2006
  25. Xiao Qaidam [Hsiao-ch'ai-tan / Smaller Tsaidam 37°31'N 95°25'E]
  26. (en) Central Tibetan Administration (Dharamsala, India), Tibet: Environment and Development Issues, 26 avril 2000.
  27. a et b Tsultrim Palden Dekhang, Nuclear Weapons on the Tibetan Plateau, publié sur le site tibet.com (site du gouvernement tibétain en exil), 9 octobre 1998.
  28. Francois Gautier, Why must India kow-tow to China?, 18 avril 2008, reproduit sur le site rediff.com.
  29. Environmental Activist Sun Xiaodi Faces Stepped-up Harassment after International Award.
  30. Sun Xiaodi Harassed, Faces Financial Hardship.
  31. (en) Laura S. ZiemerApplication in Tibet of the Principles on Human Rights and the Environment, Harvard Human Rights Journal, Vol. 14, Spring 2001 : « The most persistent reports of polluted water come from two particular sites in northern Tibet. One mine is located in the Ngaba Tibetan Autonomous Prefecture, under Sichuan Province, and the other is in Gannan Ti. »
  32. GEO Tibet N° 186 août 1994 (p. 69)
  33. Tibet 2000, Environment and Development Issues Nuclear Threats, DIIR, CTA
  34. China Admits to Nuclear Waste on Tibetan Plateau, sur tibet.com (ancien site du gouvernement tibétain en exil), 1996.
  35. Elizabeth C. Economy, Japan and China’s New Nuclear Accountability
  36. Tibetan PEN calls for unconditional release of detained Tibetan writers.
  37. Dolma Kyab
  38. Quand le dalaï-lama se confie au Point

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Arme nucléaire au Tibet de Wikipédia en français (auteurs)

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