Patrice Rouzière

Patrice Rouzière est un peintre et sculpteur français né le 3 décembre 1960 à Toulouse (Haute-Garonne). Son thème principal est l’orchestre et la musique classique.

Parcours

Patrice Rouzière est attiré dès son plus jeune âge par le travail de différentes matières : la terre, le bois, le fer. Dès l’âge de 15 ans il va faire ses premières sculptures forgées directement chez des artisans du sud de la France mais aussi en Autriche où il est initié à la sculpture sur bois.

Il commence à peindre à Paris à l’âge de 19 ans puis intègre l’école Nationale Supérieure des Arts décoratifs de 1982 à 1986. Lors de son séjour dans la capitale ses amis musiciens l'incitent à dessiner durant les répétitions d'orchestre. Depuis son retour à Toulouse en 1986, l'artiste assiste régulièrement aux répétitions de l'Orchestre national du Capitole de Toulouse.

Œuvre

Sa peinture se situe à cheval entre la représentation des instruments de musique et de la partition. Par touches légères ou incisives l’artiste saisit des scènes d’orchestre, suggère la musique par le trait et la couleur dans un style parfois très proche de la calligraphie

Citations

• « Une correspondance s'établit entre le monde sonore dans lequel je suis plongé, l'image que j'ai de l'orchestre et ce que je peins. J'essaie de retrouver l'écriture musicale, le rythme de la musique. Dans mon écriture picturale, j'intègre à la fois l'aspect calligraphique de la partition et les sensations visuelles et sonores. On peut dire en quelque sorte que j’élabore ma propre partition picturale. »

• « Le rythme peut s'exprimer à l'intérieur même de l'image, créer un circuit dans le tableau. La composition peut amener l'œil à suivre et donc à créer un mouvement. Le rythme doit pouvoir s'imposer dans ce parcours visuel. »

• « La couleur, le trait, la matière employée sont autant de voix qui se superposent et qui contribuent à l'harmonie du tableau. L'émotion naît, comme en musique, de l'interaction de différentes écritures. »

• « Pendant les répétitions, je m'efforce d'être dans la même dynamique que les musiciens. Eux ont un instrument, moi un pinceau. En peignant ce que je ressens, je fixe parfois dans ma mémoire le moment musical qui m'a inspiré telle ou telle esquisse. Ainsi lorsque je retravaille chez moi à partir de ces esquisses, je retrouve mes sensations sonores, comme si l'image que je créais, me permettait de garder la musique en moi. »

• « Je ne sais jamais à l'avance ce que je vais peindre, lorsque je viens à une répétition. Ce que l'orchestre joue me guide comme toute expression vivante, ce réel qui me sert de support est imprévisible et tant mieux. »

Lien externe

Site officiel