Pajol

Pajol

Pierre Claude Pajol

Pierre Claude Pajol
Pierre Claude Pajol
Naissance 3 février 1772
Besançon
Décès 20 mars 1844 72 ans)
Paris
Origine France France
Arme cavalerie
Grade général de division
Autres fonctions Pair de France

Pierre Claude Pajot, dit Pajol (né à Besançon le 3 février 1772 - mort à Paris le 20 mars 1844) fut une grande figure de la cavalerie légère de Napoléon.

Sommaire

Origines

D'une famille de la haute bourgeoisie, fils d'un avocat de Besançon, il suit d'abord des études de droit à Paris en 1789. Il se mêla aux mouvements populaires de l'époque. Sergent d'une compagnie de volontaires patriotes, il assista à la prise de la Bastille et combattit toute la journée à côté et sous les ordres d'Hulin. Il intégre la garde nationale comme volontaire en 1789.

Ses faits militaires pendant la Révolution française

De retour dans sa famille, après son cours de droit, il partit le 1er janvier 1791 comme sergent-major du 1er bataillon du Doubs ; le 21 août 1791, il est vite élu sergent-major de la compagnie des grenadiers.

Ensuite, le ministre de la Guerre, M. de Narbonne, le nomma le 12 janvier 1792, sous-lieutenant au 82e régiment d'infanterie -ex-régiment de Saintonge.

Le 20 septembre il assista à la bataille de Valmy comme lieutenant de ce corps de grenadiers surnommé colonne infernale. Avec le général Custine, il est blessé devant Spire le 30 septembre. Il fut nommé capitaine, se distingua à la bataille d'Hochheim (1793), s'empara, le 8 avril, dans une sortie de nuit, d'une des redoutes de Biebrich[1] En 1793, au cours du siège de Mayence, il est de nouveau blessé. Prisonnier, il est libéré lors de la capitulation de la forteresse Mayence et revient se soigner à Besançon.

Le 12 mai 1794, il est capitaine à l'armée de Sambre-et-Meuse, puis aide de camp du général Kléber et se lie d'amitié avec Ney qui est adjudant général dans le même état-major.

Il combattit à la bataille de Marchiennes, à la bataille de Fleurus, au combat du mont Patissel, à la prise de la montagne de Feu, aux batailles d'Esnous et de la Roër et au siège de Maastricht. Il y donna tant de preuves de valeur, qu'il fut chargé de porter à la Convention 36 drapeaux enlevés à l'ennemi. [2]

En 1796 sa conduite à Altenkirchen lui mérita le grade de chef d'escadron sur le champ de bataille.

Devenu chef de bataillon, il passe au 4e Hussards à l'armée de Mayence en 1797, puis à l'armée du Danube. Il fit, avec le 4e hussards, la campagne de 1797 et mérita les éloges de Hoche au passage du Rhin à Neuwied. Il se distingua encore à la bataille d'Ostrak et à celle de Liebtingen, où il chargea l'infanterie ennemie et lui fit deux bataillons prisonniers. Le 1er hussards passa en Suisse sous les ordres de Masséna. Le chef d'escadron Pajol s'y distingua par son intrépidité réfléchie autant que par son bouillant courage.

En mai 1799, à Winterthur, ayant eu son cheval tué dans une charge, il tomba au pouvoir de l'ennemi, il est fait prisonnier et dépouillé de son uniforme par les Austro-Russes, mais il parvient à se libérer, rejoint son escadron et repart à l'assaut... en chemise![3] Cette action d'éclat lui vaut d'être nommé chef de brigade : il prend le commandement du 6e Hussards.

Passé au 6e hussards, à l'armée d'Italie, il perdit presque tout son régiment à la bataille de Novi, revint en France pour le remonter, rentra en campagne à l'ayant-garde de Lecourbe, se signala dans tous les combats.

Ses faits militaires sous le premier Empire

En 1800, il est à l'armée du Rhin, reçut en 1801 un sabre d'honneur, à la bataille de Neubourg, pour avoir enlevé 200 prisonniers à un régiment de cuirassiers, et mérita les éloges de Moreau à Hohenlinden.

Il est en 1805, au 2e corps de Marmont dans la division de cavalerie de Lacoste avant de passer sous les ordres du maréchal Davout. En mars 1807, il rejoint la Grande Armée à Elbing et il est nommé général de brigade à la tête de "l'Infernale", la 1re brigade de la division Lasalle (5e et 7e Hussards et 3e Chasseurs) à la suite des batailles d'Ulm, de la bataille de Leoben et d'Austerlitz.

Il fit les campagnes de Prusse et de Pologne en 1806 et 1807, et se distingua particulièrement à la Passarge et à Gutsdadt. À la bataille d'Heilsberg il soutint, avec trois régiments, la charge de toute la cavalerie ennemie, et donna le temps à la cavalerie française de se rallier. Après la bataille de Friedland il passa le premier le Pregel et entra à Tilsitt avec l'ennemi.

Le 19 mars 1808, il est fait baron de l'Empire, il est alors en Autriche. En 1809, il commanda toute la ligne d'avant-postes en Bohême et reçut en 1809 la déclaration de guerre de l'Autriche dont les forces l'assaillirent sur tous les-points. Il les contint avec 2,000 hommes jusqu'à l'arrivée de Davout. En 1809, il se couvre de gloire à Eckmühl au sein de la division Montbrun. Napoléon Ier, témoin de son intrépidité à Eckmûhl, le créa commandeur de la Légion d'honneur. À la bataille de Wagram (6 juillet), il soutint tous les efforts que fit la cavalerie ennemie pour se porter sur le Danube et la battit.

En 1812, lors de l'expédition de Russie, il forma l'avant-garde de Davout. Pajol est au 1er corps de Davout, sa brigade regroupant le 2e Chasseurs à cheval et de Lanciers polonais. Il passa le premier le Niémen, le 24 juin, s'empara de Kourno, fit prisonnier, un bataillon russe, prit Ere, Zimori, Vilnius, Minsk et les immenses magasins de cette ville. Instruit que le grand parc d'artillerie du général Bagration avait choisi une route difficile, il se mit à le poursuivre avec 100 des meilleurs chevaux de son avant-garde. Cette expédition lui valut, après Mohilev et Soltanowska, le grade de général de division le 7 août 1812. Les services qu'il rendit dans cette campagne sont innombrables.

Il est à la bataille de la Moskowa (5-7 septembre 1812) aux côtés de Montbrun lorsque celui-ci est frappé à mort par un boulet. [4]

Le 9 septembre 1812, ayant occupé Mojaisk, il fait prisonniers deux bataillons russes. Pajol est grièvement blessé à son tour et doit céder son poste à Exelmans. Il eut le bras droit cassé d'un coup de fusil, son cheval tué, et n'en poursuivit pas moins l'ennemi jusqu'à Moscou. Il accompagna l'armée dans sa retraite.

Pajol rentre en France en convalescence et ne rejoint sa division qu'en mai 1813. Celle-ci comprend alors le 7e Lanciers polonais, le 2e Chasseurs italiens et le 13e Hussards, et elle est intégrée au 14e corps de Gouvion-Saint-Cyr. À peine guéri de sa blessure, il combattit en 1813 à Lützen, à Bautzen, à Buntzlau.

Il obtient une belle victoire à Dresde les 26-27 août. Ce fut de l'une de ses pièces que partit le boulet qui emporta les deux jambes de Moreau. Il combat ensuite à Leipzig à la tête du 5e corps de cavalerie incorporant la division légère de Subervie et les dragons de Lhéritier et Milhaud.

Le général Pajol protégea la retraite du corps de Vandamme dont il reçut les débris et garda les débouchés de la Bohême. Ce fut dans cette position que Napoléon ayant manqué d'être pris par le peu de surveillance des piquets de sa garde[5] A la tête du 5e corps de cavalerie, Pajol soutint le choc de la cavalerie ennemie réunie contre lui à Wachau, où il est de nouveau blessé.[6]

Il est évacué en France. Le 25 novembre il est fait comte d'Empire.

Campagne de France

En 1814, et deux mois après sa blessure, il vint, le bras en écharpe, offrir ses services à l'Empereur qui lui confia le commandement de l'armée d'observation de la Seine, de l'Yonne et du Loing. C'est une petite unité chargée de défendre la vallée de la Seine. Il effectue une charge d'anthologie à Montereau.[7]

Par décret impérial du 20 janvier 1814, Napoléon donna au général Pajol, avec le titre de général commandant la division de réserve, à Melun, la mission importante d’organiser la défense de la vallée de la Seine de Melun à Nogent. Après avoir transporté son quartier général à Nogent sur Seine le 22 janvier, il se décidait, de concert avec l’officier du génie Durivau, directeur des études à l’école polytechnique qui venait de lui être attaché, de fortifier les ponts de la Seine et de l'Yerres, barrant ainsi la route de Paris aux armées alliées. Il participa à de nombreux combats malgré sa blessure reçue à Wachau près d'un an plus tôt et se distingua, entre autres, à la bataille de Montereau.

Sous les Cent Jours

Sous la Restauration, Pajol continua à servir, il organisa et commanda les quatre régiments du roi. En 1815, il fit sa soumission à l'Empereur, dès le 21 mars. Pendant les Cent-Jours, Pajol reçoit le commandement de l'armée de la Loire. Il distribua la cocarde tricolore à ses soldats et proposa à Napoléon Ier de marcher immédiatement sur Bruxelles avec les 18 000 hommes de l'armée de la Loire. Il prend ensuite le commandement de la Cavalerie de Vendée.

Nommé Pair de France, et commandant en chef du 1er corps de cavalerie de l'armée du Nord, il entra le 15 juin à Charleroi, se mesura le 16 juin avec des forces supérieures à Ligny sous Grouchy, et le 17 enleva à l'arrière-garde prussienne 10 pièces de canon, tous ses équipages et un grand nombre de prisonniers. Napoléon le décora du grand cordon de la Légion d'honneur. Le 18, il prit Namur, et, entendant sur la grande route de Bruxelles une canonnade terrible dans la direction de Waterloo, il se dirigea de ce côté, arriva vers cinq heures sur la Dyle et informa Grouchy de son arrivée.

Celui-ci lui fit dire de passer la Dyle ; mais ce mouvement effectué devint inutile, puisque le 18 avait lieu la bataille de Waterloo. Pajol proposa de tomber sur le flanc gauche des Anglo-Prussiens avec 36 000 hommes réunis sur un seul point ; mais, n'ayant pu se faire écouter, il fit sa retraite en bon ordre jusqu'à Paris, demanda que cette ville se défendît, avec tant de chaleur que Davout donna à Exelmans, qui refusa, l'ordre de l'arrêter, puis il suivit l'armée derrière la Loire et fut mis à la retraite sur sa demande le 7 août.

Sous la deuxième Restauration

Très hostile aux Bourbons, il est mis à la retraite à sa demande à la fin de 1815 et entame alors une carrière d'industriel.

Sous Louis-Philippe Ier

En 1830, ce fut Pajol qui prit le commandement en chef de toute l'insurrection qu'il encouragea de toutes ses forces ; mais cet honneur lui fut enlevé par La Fayette, puis par Gérard. Il prit alors le commandement en second.

Chargé de poursuivre et de détruire l'armée (environ 14 000 hommes qui entouraient Charles X à Rambouillet), il se mit à la tête des Parisiens armés[8] Au reste, Pajol ne se dissimulait pas que si Raguse et Bordesoulle, qui commandaient les troupes royales, n'avaient pas oublié leur métier, son armée serait taillée en pièces. [9] Tout tourna à l'avantage de Pajol, Charles X eut peur et suivit sa route avec précipitation. Pajol entra en vainqueur à Rambouillet, d'où il revint avec les chevaux et les équipages de la cour et un caisson contenant les diamants de la couronne. Le 26 septembre, Pajol eut le commandement de la 1re division militaire.

Le 19 novembre 1831, il fut créé pair de France dans la fournée de trente-six pairs viagers destinée à permettre l'adoption à la Chambre haute du projet de loi abolissant l'hérédité de la pairie.

Le 29 octobre 1842 il fut remplacé dans sa division par Tiburce Sébastiani et mis en disponibilité.

Il est mort, d'une chute dans l'escalier des Tuileries, le 8 mars 1844. Napoléon Ier n'avait pas eu le temps de le faire maréchal.

Notes et références

  1. Elle était défendue par 150 Hessois et 3 pièces de canon, fut grièvement blessé et n'en, ramena pas moins les 150 Hessois prisonniers.
  2. Cela est consigné dans le document suivant : Extrait du procès-verbal de la Convention nationale, du 22e jour de brumaire, l'an III de la République française une et indivisible. Pajol, aide-de-camp du général Kléber, se présente à la barre et dit :. Je viens déposer au sein de la Convention nationale trente-six drapeaux que l'armée de Sambre-et-Meuse vient tout récemment d'enlever à vos ennemis. Un lui a été enlevé au mont Palissel, quatre au célèbre combat d'Esnous et les trente et un autres ont été déposés sur les glacis de Maëstricht devant les soldats de la liberté. La Convention nationale décrète la mention honorable, insertion au Bulletin, et que son président lui donnera l'accolade fraternelle. Visé par le représentant du Peuple, inspecteur aux procès-verbaux.
    Joseph Becker.
    Collationné à l'original par nous, représentant du peuple, secrétaire de la Convention, à Paris, le 25 des dits mois et an. Doval-Merlino.
  3. Son régiment qui s'aperçoit de cette perte, exécute une nouvelle charge et retire son commandant des mains de l'ennemi; Pajol, que les Autrichiens avaient dépouillé de ses habits, monte en chemise un cheval de prise, redouble la charge, fait un horrible carnage des Autrichiens et ramène bon nombre de prisonniers. Masséna le proclama à l'instant colonel.
  4. Il vit périr à ses côtés les généraux Montbrun, Caulincourt, Désirât et ses propres aides-de-camp. Enfin débordant avec sa cavalerie la grande redoute des Russes, pendant que l'infanterie l'enlevait, il força l'ennemi à la retraite.
  5. Il s'écria devant tout son état-major qu'il n'avait plus de généraux de cavalerie que Pajol; que celui-là savait non-seulement se bien battre, mais ne pas dormir, se bien garder et n'être jamais surpris, et qu'il lui fit expédier l'ordre de se rendre près de lui.
  6. Dans une charge, un obus éclatant contre le poitrail de son cheval, l'enleva, dit-on, à plus de 20 pieds en l'air, lui cassa le bras gauche et lui fractura les côtes. Ce coup extraordinaire, et qui tient du prodige, fit dire à l'Empereur, en voyant les débris du cheval du général Pajol : « Je fais une grande perte que je ne remplacerai pas de sitôt, et si Pajol en revient, il ne doit plus mourir. »
  7. Le 17 février, à six heures du matin, il débouchait des bois de Valence, chassant vigoureusement l'ennemi devant lui jusqu'à son corps de bataille qu'il attaqua, croyant être soutenu par Victor qui devait se trouver là à la même heure. Victor ne parut point, et Pajol, luttant seul contre l'armée ennemie, avait perdu 19 pièces sur 24 et beaucoup de monde, et se disposait à la retraite, quand Bertrand accourut à toute bride, lui recommander de tenir, en lui annonçant le général Gérard qui avait succédé à Victor. Pajol fit alors un effort surhumain, chargea de nouveau sur la route de Montereau, culbuta l'ennemi au milieu d'un feu terrible, lui enleva 5 000 hommes, toute son artillerie, et le poursuivit sur les deux rives de l'Yonne jusqu'à la nuit qui le sauva d'une destruction totale. Cette charge valut à Pajol la croix de grand officier conférée sur le champ de bataille. Napoléon lui dit en l'embrassant : « Si tous les généraux m'avaient servi comme vous, l'ennemi ne serait point en France. »
  8. Il réunit environ 1 600 omnibus, gondoles, fiacres et cabriolets, partit de Paris le 3 vers trois heures, fit 13 lieues en six heures avec 13 000 hommes armés, sans vivres, sans argent et huit pièces de quatre que Monsieur Degousée, son ami et son aide-de-camp, eut la pensée d'enlever de Saint-Cyr. Dix autres mille hommes, ouvriers, étudiants, volontaires, suivaient ce convoi.
  9. Un seul officier général lui avait offert ses services, c'était Exelmans ; un autre, le colonel Beauvais-Poque, commandait une partie de l'expédition.

Source partielle

« Pierre Claude Pajol », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource)

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