PNR de la haute vallée de Chevreuse

PNR de la haute vallée de Chevreuse

Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse

Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse
Catégorie V de la CMAP
(Paysage terrestre/marin protégé)
 [1]
Le château de la Madeleine
Le château de la Madeleine
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Ville proche Rambouillet
Coordonnées 48° 40′ 08″ Nord
       1° 58′ 50″ Est
/ 48.66883485, 1.98044561
Superficie 245 km2
Population 46 500 habitants
Création 11 décembre 1985
19 janvier 1999 Révision
Administration Fédération des parcs naturels régionaux de France
Nombres de communes 21
  Géolocalisation sur la carte : France
France location map-Regions and departements.svg
Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse

Le parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse est un parc naturel régional situé en région parisienne, le long et aux alentours de la vallée de Chevreuse (partie amont vallée de l'Yvette).

Sommaire

Présentation

Située à une vingtaine de kilomètres de Paris dans le département des Yvelines, la haute vallée de Chevreuse demeure l'une des principales régions d'Île-de-France à dominante rurale.

Le parc se caractérise par une alternance de plateaux où se pratique la culture, et de vallées où coulent l'Yvette, la Rémarde et leurs affluents. Cette région possède un important patrimoine historique : châteaux, églises, manoirs, fortifications féodales.

Partie intégrante du grand massif forestier de la forêt de Rambouillet qui constitue 40% de son territoire, 90 % de l'espace y est occupé par des forêts, des espaces naturels ou des exploitations agricoles.

De nombreux sentiers (dont des sentiers de grande randonnée) sillonnent le parc et permettent de partir à pied à la découverte des sites. Notamment, le chemin Jean-Racine relie Chevreuse à l'abbaye de Port-Royal-des-Champs.

Le château de la Madeleine, forteresse médiévale construite sur les hauteurs du village de Chevreuse, abrite la Maison du Parc où peuvent être obtenues toutes les informations utiles pour la visite du parc. Cet espace, d'architecture moderne, a été intégré à l'intérieur du château.

Chiffres

Le parc couvre 240 km². Il regroupe un total de 46 000 habitants, répartis dans 21 communes (Auffargis, Bonnelles, Bullion, La Celle-les-Bordes, Cernay-la-Ville, Châteaufort, Chevreuse, Choisel, Clairefontaine-en-Yvelines, Dampierre-en-Yvelines, Lévis-Saint-Nom, Longvilliers, Magny-les-Hameaux, Le Mesnil-Saint-Denis, Milon-la-Chapelle, Rochefort-en-Yvelines, Saint-Forget, Saint-Lambert-des-Bois, Saint-Rémy-lès-Chevreuse, Senlisse, Vieille-Église-en-Yvelines). Sonchamp a fait partie du parc de 1985 à 1999. Ponthévrard a fait partie du parc de 1995 à 1999.

L'eau est omniprésente : 1,6 km² d'étangs et de mares, 90 kilomètres de rivières.

Histoire

Le parc a été créé en décembre 1985 ; c'était le premier parc naturel régional d'Île-de-France.

Son idée, bien antérieure, est née de la préoccupation des élus devant la baisse du nombre d'exploitations agricoles et la construction non concertée de chalandonnettes dans les années 70, notamment un lot de 2 500 logements (!) sur les communes de Senlisse, Les Essarts-le-Roi et Dampierre-en-Yvelines et un autre lot de 1 200 dans le secteur de Roche Couloir à Chevreuse et encore 2 500 autres dans le bois de Méridon.

En 1967, Philippe Saint-Marc fonde le Comité de sauvegarde de la vallée de Chevreuse. Avec le soutien des élus, le conseil général rachète les terrains et empêche des constructions massives. En 1973, c'est la vente de 1 372 ha sur 8 communes par le duc de Luynes à la banque Lazard qui provoque la révolte ; la mobilisation fait avorter le projet spéculatif et les terres sont rachetées par divers intervenants. Durant cette mobilisation le Comité et d'autres personnes fondent l'Union des amis du parc, qui organise en 1975 sa première fête du Parc, événement annuel depuis cette date.

Dès 1972, 12 communes unissent leurs efforts pour créer un parc naturel régional, qui reçoit l'année suivante le soutien du conseil général des Yvelines puis du conseil régional le 19 juin 1979. L'organisme chargé de concevoir sa Charte est fondé en février 1981. Malgré les retards de l'État qui envisage le passage de l'autoroute A12 dans la zone, le syndicat mixte de réalisation est créé le 20 juin 1984. En décembre 1985, 19 communes fondatrices voient enfin la naissance officielle du Parc, 23e PNR de France.

Contrairement à d'autres parcs de province qui luttent contre un dépeuplement du territoire, le Parc de la haute-vallée de Chevreuse veut lui maîtriser la pression urbaine et ne pas devenir une zone dortoir. Il s'engage par ailleurs dans la reconquête de la qualité des eaux, crée 250 km de sentiers balisés et entame un inventaire des patrimoines locaux. De 1990 à 1999, le taux d'emploi local (ceux qui vivent et travaillent dans le territoire du Parc) est passé de 54 à 48%, ce qui illustre d'une part le fait que s'installe une population travaillant hors du secteur et que les jeunes locaux ont du mal à rester sur le territoire.

Le Président actuel du Parc est Yves Vandewalle, également député, conseiller général des Yvelines et ancien maire de Lévis-Saint-Nom.

Le conseil régional d'Île-de-France, par délibération du 27 juin 2007[1], a lancé la procédure de révision de la Charte et identifié un périmètre d'étude pour le Parc. Ce périmètre comprend 77 communes dont les 21 communes actuelles du Parc, 39 autres communes des Yvelines et 17 communes de l'Essonne[2].

Les 56 nouvelles communes proposées par le Conseil régional d'Île-de-France sont :

Adainville, Angervilliers, Bazoches-sur-Guyonne, Boullay-les-Troux, Bourdonné, Briis-sous-Forges, Condé-sur-Vesgre, Courson-Monteloup, Émancé, Fontenay-les-Briis, Forges-les-Bains, Galluis, Gambais, Gambaiseuil, Gazeran, Gif-sur-Yvette, Gometz-la-Ville, Grandchamp, Grosrouvre, Hermeray, Janvry, Jouars-Pontchartrain, La Boissière-École, La Hauteville, La Queue-les-Yvelines, Le Perray-en-Yvelines, Le Tartre-Gaudran, Le Tremblay-sur-Mauldre, Les Bréviaires, Les Essarts-le-Roi, Les Mesnuls, Les Molières, Le Val-Saint-Germain, Limours, Mareil-le-Guyon, Méré, Mittainville, Montfort-l'Amaury, Orcemont, Orphin, Pecqueuse, Poigny-la-Forêt, Ponthévrard, Raizeux, Rambouillet, Saint-Arnoult-en-Yvelines, Saint-Cyr-sous-Dourdan, Saint-Jean-de-Beauregard, Saint-Hilarion, Saint-Léger-en-Yvelines, Saint-Martin-de-Bréthencourt, Saint-Maurice-Montcouronne, Saint-Rémy-l'Honoré, Sainte-Mesme, Sonchamp, Vaugrigneuse

Toutefois, au terme de la révision qui dure environ 4 ans, chaque commune est libre de rejoindre, ou non, le Parc naturel régional et son projet territorial (la charte).

Le Parc est chargé de la mise en œuvre de la procédure de révision. Pour élaborer la nouvelle charte, il s'appuie en particulier sur le bilan évaluatif de l'action du Parc depuis 1999, le diagnostic territorial (établi pour le périmètre d'étude), des inventaires complémentaires et les fruits de la concertation.

Il organise deux phases de concertation : de septembre 2007 à janvier 2008 et de septembre 2008 à janvier 2009.

Au 31 juillet 2008, des cinquante-six communes proposées, quarante et une ont donné un avis favorable à l'élargissement du parc, soit : Angervilliers, Bazoches-sur-Guyonne, Boullay-les-Troux, Briis-sous-Forges, Courson-Monteloup, Fontenay-les-Briis, Forges-les-Bains, Galluis, Gambais, Gambaiseuil, Gif-sur-Yvette, Gometz-la-Ville, Grosrouvre, Hermeray, Janvry, Jouars-Pontchartrain, La Boissière-École, La Hauteville, La Queue-les-Yvelines, Le Perray-en-Yvelines, Le Tremblay-sur-Mauldre, Les Bréviaires, Les Essarts-le-Roi, Les Mesnuls, Les Molières, Le Val-Saint-Germain, Limours, Mareil-le-Guyon, Méré, Montfort-l'Amaury, Pecqueuse, Poigny-la-Forêt, Raizeux, Rambouillet, Saint-Cyr-sous-Dourdan, Saint-Jean-de-Beauregard, Saint-Hilarion, Saint-Léger-en-Yvelines, Saint-Rémy-l'Honoré, Sonchamp et Vaugrigneuse[3]. Toutefois, elles ne se prononceront définitivement qu'en 2010.

Quelques sites célèbres

Notes et références

Lien externe

  • Portail des Yvelines Portail des Yvelines
  • Portail de l’Île-de-France Portail de l’Île-de-France
  • Portail de la conservation de la nature Portail de la conservation de la nature
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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article PNR de la haute vallée de Chevreuse de Wikipédia en français (auteurs)

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