Organisation armée secrète

Organisation armée secrète
Organisation armée secrète
OAS
Image illustrative de l'article Organisation armée secrète

Idéologie Anti-indépendantiste, Nationaliste
Objectifs Contre l'indépendance de l'Algérie
Statut Inactif
Fondation
Date de formation 11 février 1961
Fondé par Jean-Jacques Susini, Pierre Lagaillarde
Pays d'origine Drapeau de France France, Drapeau d'Algérie Algérie
Actions
Victimes (morts, blessés) entre 1700 et 2000[réf. nécessaire]
Zone d'opération Drapeau de France France, Drapeau d'Algérie Algérie
Période d'activité 1961-1962
Organisation
Chefs principaux Raoul Salan, Edmond Jouhaud, Yves Godard, Jean-Jacques Susini, Jean-Claude Perez
Membres 3000[réf. nécessaire]
Sanctuaire Flag of Spain 1945 1977.svg Espagne
Groupe relié Front Algérie française
Guerre d'Algérie

L'Organisation armée secrète (OAS), également appelée Organisation de l'armée secrète, était une organisation française politico-militaire clandestine partisane créée le 11 février 1961 après une rencontre à Madrid entre Jean-Jacques Susini et Pierre Lagaillarde. Le sigle OAS apparut sur les murs d'Alger le 16 mars 1961, accompagné du slogan « L'Algérie est française et le restera ». Le nom OAS fait volontairement référence à l’Armée secrète de la Résistance. Selon Yves Courrières, dans sa quadrilogie sur la guerre d'Algérie, il n'y aura pas eu une mais trois OAS créées à des dates proches : OAS Madrid citée plus haut, mais aussi l'OAS Alger (œuvre du Colonel Godard et apparaissant comme étant la seule ayant au départ une réelle consistance car sur le terrain) et enfin l'OAS Métro. Ces trois OAS qui sur le papier n'en forment qu'une sont le fruit de rivalités intestines. Courrière estime que le Colonel Godard était, en tout cas au départ, le véritable organisateur et donc chef pratique de l'OAS.

Sommaire

Création

L'histoire de l'OAS se présente comme la volonté d'une partie de l'Armée et de civils de conserver l'Algérie Française, Algérie où vivaient plus d'un million d'européens et qui avait le statut de Département français. La tournure des événements à partir de 1960 (l'autodétermination) est considérée par une partie de l'armée et des Français d'Algérie comme une trahison du Général De Gaulle qui avait pourtant dit en 1958 « Je vous ai compris » et à Mostaganem « Vive l'Algérie française ». Celui-ci avait en effet été amené au pouvoir par l'armée d'Algérie suite au Putsch d'Alger et en portant les valeurs de l'Algérie française. Le premier fait marquant de la révolte de la population française d'Algérie contre les décisions du général De Gaulle est la semaine des barricades[1] du 24 janvier au 1er février 1960.

Le 8 janvier 1961, un référendum sur l'autodétermination en Algérie est approuvé par 75 % des votants[2]. Pour les partisans de l'Algérie Française, ce référendum annonce l'abandon de celle-ci. En février 1961, un groupe en exil à Madrid formé dès la fin de l'année 1960 (suite à l'échec de la Semaine des barricades) autour du général Salan, de Pierre Lagaillarde et de Jean-Jacques Susini, crée l'OAS. Le 22 avril 1961, se déroule le Putsch des Généraux à Alger, quatre généraux en avant et sept en soutien, soit onze au total. Ce n'est pas simplement le fait d'un « quarteron de généraux à la retraite », mais plusieurs centaines d'officiers supérieurs de l'armée française se rebellent. À la suite de cette tentative pour maintenir l'Algérie française contre la volonté du gouvernement métropolitain, une bonne partie des insurgés déserte et rejoint la lutte clandestine dans les rangs de l'OAS, ainsi que de nombreux civils, souhaitant demeurer sur leur terre natale. La cassure est totale avec De Gaulle et il s'ensuit une véritable guerre entre les membres de l'OAS et l'Etat (il est utile de préciser que bon nombres d'hommes politiques de tous bords en métropole étaient aussi favorable en esprit à l'Algérie Française sans pour autant être d'accord avec les actions et thèses OAS). L'armée reste en retrait car elle compte dans ses rangs de nombreux sympathisants à la cause « Algérie française » (et un nombre encore plus grand de militaires qui ont préferé rester neutres, attendant de voir comment la situation allait tourner), et de plus l'OAS est composée en grande partie de hauts gradés militaires (dont d'anciens résistants et des officiers de grande valeur sur le plan militaire). Elle n'interviendra contre l'OAS qu'après la signature des Accords d'Évian, au moment du siège de Bab El Oued, de l'épisode du Massacre de la rue d'Isly et du maquis de l'Ouarsenis.

Les actions de l'OAS viseront des personnalités politiques ou administratives du gouvernement légal français affichant des opinions pro FLN ou anti Algérie française, en Algérie comme en métropole, mais consisteront également en des actions armées contre la population musulmane soupçonnée de soutenir le FLN. Les membres de l'OAS sont eux-mêmes pourchassés sans répit par les forces gaullistes. L'OAS sera largement soutenue par la population française d'Algérie, mais ses nombreux attentats aveugles la feront rejeter par l'opinion publique métropolitaine.

Répression

Dès le printemps 1961, le commissaire Grassien, sous-directeur de la Police judiciaire (PJ), arrive en Algérie à la tête de quinze officiers. Mais les résultats sont limités, et le groupe regagne la Métropole le 9 novembre 1961. Quelques semaines plus tard, le directeur de la PJ, Michel Hacq, les relaie, avec pas moins de deux cents inspecteurs, qui forment la Mission C. Ces policiers sont renforcés par un peloton de quinze gendarmes, dirigé par le capitaine Lacoste, et qui avait déjà combattu le Front de libération nationale (FLN). Ce sont ces gendarmes qui arrêtent le général Raoul Salan, le 20 avril 1962, suite aux renseignements fournis par la Police judiciaire parisienne.

De son côté, le général Charles Feuvrier, chef de la Sécurité militaire (SM), crée une structure spécifiquement chargée de la lutte anti-OAS en Algérie, la Division des missions et recherches. La Sécurité Militaire était jugée peu sure voire favorable aux idées OAS.

Ces forces officielles sont aidées par des agents de police parallèles, les célèbres Barbouzes (dont le rôle secret et méconnu était aussi d'attirer l'attention afin que la Mission C puisse travailler sereinement et en profondeur), ainsi appelés en raison des postiches qu’ils étaient censés porter (le terme s’est ensuite appliqué à tous les agents secrets, réguliers ou non). Sans mandat officiel, les barbouzes sont recrutés dans divers milieux : des champions d’arts martiaux (Jim Alcheik, Raymond Buy Tré...etc), des Vietnamiens ayant choisi la France pendant la guerre d’Indochine, des marginaux, et des truands, comme Jean Augé et le proxénète Georges Boucheseiche, ancien de la Gestapo française et par intermittence, des musulmans (sous la houlette du cheikh Zeknini et de ses fils). Ce recrutement, ainsi que l'acheminement vers l'Algérie, sont assurés par deux ardents partisans du général de Gaulle, Lucien Bitterlin, chef du Mouvement pour la communauté, et par Pierre Lemarchand. Les barbouzes sont chargées de faire du contre-terrorisme, c’est-à-dire des plasticages (à la place de la Sécurité militaire, qui ne pouvait elle-même commettre des attentats), de réaliser des interrogatoires, en collaboration étroite avec les forces de gendarmerie du colonel Debrosse (au cours desquels la torture est utilisée, selon les membres de l'OAS qui les ont subis : Gosselin, Vinent, Tislenkoff, Mme Geneviève Salasc[3],[4], capitaine Noëlle Lucchetti[3], Mme Bonadé, Jean Hourdeaux, Charles Daudet, Albert Garcin, Rodenas, Ziano, etc... ), et de transmettre les renseignements recueillis par le FLN sur l’OAS, car les services officiels ne pouvaient, avant le cessez-le-feu, entretenir de relations avec un mouvement interdit. Les premières listes de noms fournis par les barbouzes à la mission C proviennent d'ailleurs du FLN qui avait pris contact de manière timide avec les barbouzes. Ces contacts n'ont pas donné lieu à une collaboration en raison de la méfiance entretenue des deux côtés. Le FLN demandait des armes et des sauf conduits (quelques armes et sauf conduits ont été accordés au compte goutte)mais n'a rien obtenu et les contacts ont vite cessé, laissant place à des collaborations ponctuelles et à une sorte de neutralité de part et d'autres.

Les barbouzes ont été décimés par l'OAS, par des attaques récurrentes notamment celle du nouvel an 1962 où deux des villas pc furent attaquées par plusieurs deltas équipés de lance roquettes et surtout par l'explosion d'une machine à ronéotype qui décimera la première équipe de Barbouzes fin janvier 62, livrée pourtant sous le sceau du secret mais piégée lors de son transit en douanes. Puis lorsqu'une seconde équipe de Barbouzes moins expérimentée est arrivée, par les attaques contre l'hôtel Rajah où elle se trouve et sa destruction. Le ministre de l'intérieur Roger Frey jette alors l'éponge pour l'Algérie et fait rapatrier les quelques survivants le 8 mai 1962. Le Service d'action civique a participé ensuite à la répression de l'OAS[réf. nécessaire]. En revanche, nombre de ces agents de police parallèle ont rejoint le SAC après 1962, notamment Augé (qui devient chef du SAC pour Lyon et sa région), ou Georges Boucheseiche.


En métropole, la lutte contre l’organisation armée devient efficace en décembre 1961, avec la formation du Bureau de Liaison. Ce Bureau de Liaison regroupe tous les agents des forces de l’ordre chargés d’enquêter sur l’OAS et d’arrêter ses membres : PJ, DST, RG, Gendarmerie nationale, Sécurité militaire de métropole. Les chefs du Bureau de Liaison se réunissent tous les soirs et travaillent en contact direct avec le ministre de l’Intérieur Roger Frey, le conseiller de celui-ci chargé la lutte anti-OAS, Alexandre Sanguinetti, et le conseiller spécial de Michel Debré chargé de coordonner l’action des services secrets, Constantin Melnik.

Seule une partie des membres de l'OAS est connue, car arrêtés ou identifiés, mais leur nombre est supérieur à ces seules listes. Ce n'était pas simplement une organisation d'extrême droite, beaucoup de communistes du quartier populaire de Bab-El-Oued y ont participé, ainsi que d'anciens résistants ou d'anciens gaullistes. Mais la provenance diverse de ses membres limitait l'action de l'OAS au seul maintien de l'Algérie Française et au rejet de la politique du Général De Gaulle, sans qu'un programme politique puisse définir l'avenir de l'Algérie. Une partie de l'élite de l'armée française de l'époque a rejoint l'OAS, accompagnée par beaucoup de pieds-noirs se refusant à tout perdre, mais la majorité de l'armée est restée légitimiste. L'état d'esprit des militaires ayant rejoint le mouvement est parfaitement résumé dans la déclaration du Commandant Hélie Denoix de Saint Marc à son procès[5].

Chronologie des événements

  • 11 février 1961 : Création de l'OAS.
  • 31 mars 1961 : Assassinat de Camille Blanc, maire d'Evian, qui avait accepté que sa ville reçoive des délégués FLN en négociation avec le gouvernement français.
  • 22 avril 1961 : Putsch des Généraux à Alger. L'OAS et les civils sont écartés par les Généraux. Le Mouvement France Résurrection est à la tête de l'organisation. Il agit en contact permanent avec les officiers des Commandos de l'Air qui s'assurent de tous les points stratégiques, arrêtant les tenants du Gouvernement. Ainsi le Général Gombaud, commandant de la ZNA est arrêté par le lieutenant Pierre Delhomme. Le 1er REP sous les ordres du Commandant Hélie de Saint Marc assure la sécurité du Gouvernement Général où se trouvent les putschistes et quadrille la ville.
  • 23 avril 1961 : Arrivée à Alger du Général Raoul Salan en provenance de Madrid et qui se joint aux Généraux Maurice Challe, André Zeller et Edmond Jouhaud.
  • 28 avril 1961 : En une semaine 200 officiers et 400 civils ont été arrêtés par le pouvoir gaulliste en France, afin d'éviter les ralliements aux putschistes.
  • 11 mai 1961 : Attentat FLN à la grenade dans un café : 1 mort, 18 blessés.
  • 19 mai 1961 : Attentat FLN à la grenade au boulodrome : 1 enfant de 10 ans tué, 11 blessés.
  • 20 mai 1961 : Première émission radiophonique pirate de l'OAS.
  • 22 mai 1961 : Dix attentats FLN font 5 morts et 12 blessés, attaque d'un convoi à Miliana, 7 morts et 5 blessés, à Sidi Aïch, 8 soldats tués.
  • 23 mai 1961 : Embuscade FLN, 11 soldats tués, 10 blessés.
  • 31 mai 1961 : Assassinat du commissaire Roger Gavoury, chargé de la lutte anti OAS.
  • 8 septembre 1961 : Attentat de Pont sur Seine visant à faire sauter la DS du général De Gaulle.
  • 21 septembre 1961 : Assassinat du commissaire Goldenberg[6], successeur de Roger Gavoury
  • 25 septembre 1961 : Evasion du colonel Vaudrey et du capitaine De Saint Rémy de l'hôpital Bégin.
  • 11 octobre 1961 : Arrestation d'Albert Dovecar.
  • 24 octobre 1961 : Arrestation à Nice de Claude Piegts.
  • 31 octobre 1961 : Assassinat du commissaire Pellisier
  • octobre 1961 : Yves le Tac, président du MPC chargé de la lutte anti OAS est grièvement blessé par balle, il est évacué sur Paris.
  • 10 novembre 1961 : Assassinat de l'inspecteur René Joubert
  • 12 décembre 1961 : Mitraillage de la Mercedes des barbouzes, quartier la Redoute, 2 blessés.
  • 14 décembre 1961 : Attentat contre le navire de la marine "la Laïta" chargé de contrer les émissions pirates de l'OAS.
  • 16 décembre 1961 : Assassinat à Oran du lieutenant colonel Rançon, chef de la sécurité militaire, chargé de la lutte anti OAS au sein des officiers de l'armée.
  • 22 décembre 1961 : Attentat par les barbouzes contre le restaurant "Le Grand Rocher", fréquenté par l'OAS : 12 morts.
  • 31 décembre 1961 : Attaque de la villa occupée par les barbouzes, rue Faidherbe : 14 barbouzes tués et 2 blessés.
  • 1er janvier 1962 : Michel Massenet, adjoint de Degueldre est tué à mains nues par un Barbouze vietnamien.
  • 12 janvier 1962 : Michel Liévin des commandos Delta est capturé par les barbouzes.
  • 19 janvier 1962 : Michel Leroy, responsable de Jeune Nation est assassiné par Roger Degueldre sur ordre de Jean-Jacques Susini.
  • 20 janvier 1962 : Réné Villard, chef de France Résurrection, est assassiné à Maison Carrée par Philippe Le Pivain sur ordre de Jean-Jacques Susini[7]. René Villard rassemblait autour de lui des chrétiens, des juifs, des musulmans et des francs-maçons afin de mettre en place une solution permettant aux Pieds-Noirs de rester en Algérie et de conserver des liens avec la France. Proche du Colonel Rémy, par le biais du Marquis de Montpeyrous et du Comte de Charbonnière, et de certains réseaux de la Résistance, il était en liaison avec Jacques Chaban-Delmas et Alain Peyrefitte.Cette solution contrariait non seulement le Gouvernement français mais également les états-majors des civils de l'OAS et du FLN. Elle emportait l'accord d'un grand nombre de militaires des trois bords.
  • 23 janvier 1962 : Enlèvement par les barbouzes de José Salord et Albert Coronal soupçonnés d'appartenir à l'OAS.
  • 27 janvier 1962 : Enlèvement par les barbouzes de Henri Vinent.
  • 29 janvier 1962 : Piégeage par 92 kg de plastic et explosion du colis contenant la machine d'imprimerie à la villa d'El Biar occupée par les barbouzes. Entre 19 et 40 barbouzes tués, selon les sources, libération de 3 prisonniers OAS, Vinent, Tislenkoff (technicien radio des émissions pirates de l'OAS) et Gosselin.
  • 7 février 1962 : Plusieurs attentats à la bombe sont menés en région parisienne. Celui visant l'appartement d'André Malraux à Boulogne-sur-Seine blesse grièvement une fillette de quatre ans, ce qui choque profondément l'opinion publique. Le lendemain, une manifestation visant à dénoncer les actions de l'OAS débouche sur le drame de la station de métro Charonne.
  • 7 février 1962 : Le capitaine déserteur de son poste en Allemagne (pour rejoindre le général retraité Salan) Philippe Le Pivain[8], fils du contre amiral Le Pivain et chef de l'OAS du secteur de Maison Carrée, banlieue d'Alger, repéré, est abattu sans sommations à un barrage par les gendarmes mobiles. À la suite de sa mort, le général Salan autorise le 23 février l'ouverture automatique du feu contre les gendarmes mobiles et les CRS[9].
  • 12 et 18 février 1962 : Attaque de l'hôtel Radjah où se sont réfugiés environ 25 barbouzes par les commandos Delta. Les barbouzes sont décimés. 4 deltas tués.
  • 16 février 1962 : 4 Barbouzes tués dans leur voiture.
  • 18 février 1962 : Mitraillage d'un camp du FLN au Maroc par 2 chasseurs T6 "empruntés" à l'Armée de l'air.
  • 22 février 1962 : Attentat FLN à Alger, 23 morts.
  • 24 février 1962 : 20 morts dans une ratonnade à Alger[9], suite à l'assassinat par le FLN d'un chauffeur de taxi très populaire de Bab El Oued, Angélo Victori.
  • 25 février 1962 : Attaque au bazooka d'une caserne de gendarmes mobiles[9] de Maison Carrée, les stocks d'essence et de munitions explosent.
  • 26 février 1962 : Vague d'attentats contre les musulmans algérois. L'affrontement des communautés est engagé. Les attentats OAS ne sont plus seulement sélectifs.
  • 27 février 1962 : Enlèvement de l'ingénieur Petitjean par les barbouzes, soupçonné d'appartenir à l'OAS. Il sera retrouvé coupé en morceaux.
  • 1er mars 1962 : Massacre par le FLN de la famille Ortéga, gardiens du stade de la Marsa.
  • 5 mars 1962 : Attaque de la prison d'Oran[9], l'OAS y exécute 2 tueurs du FLN qui avaient été graciés. Nuit bleue à Alger, 130 explosions de plastic.
  • 8 mars 1962 : Roger Frey, ministre de l'intérieur, donne l'ordre de mettre fin aux opérations des barbouzes et de rapatrier les survivants. Le bilan est d'environ 100 barbouzes tués, soit la moitié des effectifs envoyés.
  • 9 mars 1962 : Fusillade à Oran provoquant neuf morts[9]. L'hôtel Radjah des barbouzes est rasé par 50 kg de plastic.
  • 15 mars 1962 : Assassinat de six membres des centres sociaux d'Algérie, dont l'écrivain Mouloud Feraoun, accusés par l'OAS de soutien actif aux réseaux FLN, suivi par le mitraillage de musulmans pris au hasard dans une file d'attente[9].
  • 18 mars 1962 : Signature des Accords d'Évian. Les forces de l'ordre françaises et une partie de l'armée collaborent avec l'ALN pour lutter contre l'OAS, chose que les barbouzes avaient déjà faite dès leur arrivée en Algérie en 1961. Seule la France arrête la guerre, mais pas le FLN, dont un seul des représentants membre du GPRA, Krim Belkacem, a signé[réf. nécessaire]. Le FLN considère que c'est juste une déclaration qui n'engage à rien. Ce même jour, 16 hommes et une femme sont torturés et massacrés en public par le FLN à St Denis du Sig, un témoin est Jean-Pierre Chevènement, jeune sous-lieutenant français.
  • 20 mars 1962 et jours suivant : Ultimatum lancé par l'OAS aux unités françaises pour qu'elles quittent Bab El Oued, fief de l'OAS. Les actions menées conduisent à la mort de plusieurs gendarmes et appelés du contingent. L'armée réplique en envoyant des blindés[9]. De Gaulle obtient les pleins pouvoirs pour lutter contre l'OAS. Sortie du livre de Soustelle en exil, L'espérance trahie.
  • 21 mars 1962 : Attaque de l'émetteur pirate de l'OAS à Oran par les forces de l'ordre.
  • 22 mars 1962 : Attaque d'une patrouille de half track des gendarmes mobiles par 20 hommes des commandos Z de l'OAS à la sortie du tunnel des facultés. Tous les prisonniers FLN sont amnistiés.
  • 23 mars 1962 : Bab El Oued est soumis au couvre feu permanent, avec une heure par jour de sortie autorisée. Des barrages sont édifiés à l'entrée du quartier par l'OAS. Un camion d'appelés du contingent est intercepté. Ils ne veulent pas donner leurs armes, 7 morts. La répression fait 20 morts et 80 blessés, selon le bilan officiel.
  • 25 mars 1962 : Bombardement au mortier d'un quartier musulman à Oran, provoquant une quarantaine de morts[9].
  • 25 mars 1962 : Arrestation du général Jouhaud, du lieutenant de vaisseau Pierre Guillaume (le crabe tambour), et du commandant Gamelin.
  • 26 mars 1962 : Une manifestation pacifique de Français d'Algérie et même de musulmans, visant à forcer le blocus de Bab El Oued par l'armée est réprimée dans le sang rue d'Isly. Au moins 62 morts. Attaque du quartier par les blindés et mitraillage par l'aviation. Les commandos OAS, soutenus par la population et par une partie de l'armée qui tarde volontairement à boucler l'encerclement, s'enfuient par les égouts.
  • fin mars 1962 : Après l'échec du soulèvement de Bab-el-Oued, 15 000 civils arrêtés et 7 000 appartements saccagés lors de fouilles, création du maquis OAS de l'Ouarsenis, fief du Bachaga Boualam et de ses mille harkis soutenant l'Algérie française depuis le début de la guerre. Environ 105 hommes y participent.
  • 29 mars 1962 : Le Bachaga Boualam proclame lors d'une émission pirate de radio que l'Ouarsenis est terre française. Ce maquis sera bombardé au napalm par l'aviation française.
  • 3 avril 1962 : Attaque par l'OAS d'une clinique servant de PC au FLN, 4 prisonniers délivrés.
  • 6 avril 1962 : Arrestation de Roger Degueldre.
  • 8 avril 1962 : Approbation des Accords d'Evian par référendum uniquement par la population française métropolitaine, les populations concernées européennes et musulmanes des départements d'Algérie n'ont pas le droit de vote. 65 % de oui en métropole.
  • 9 avril 1962 : Un dernier groupe du maquis de l'Ouarsenis affrontera des membres de l'ALN, qui y ont été convoyés, ravitaillés par l'armée française et à qui elle a même laissé quelques camions[10]. Les membres du maquis sont finalement arrêtés les uns après les autres ou finissent par se rendre, certains s'échappent mais sont repris comme le lieutenant Pierre Delhomme. Beaucoup seront tués, dont le commandant Paul Bazin, le lieutenant Ferrer, le sous-lieutenant Moutardier. Le Bachaga Boualem négocie l'envoi en métropole par avion militaire de 200 personnes de ses proches à Mas Tibert en Camargue, contre l'abandon du maquis.
  • 12 avril 1962 : Début des enlèvements d'européens par le FLN, il y aura plus de 4 000 disparus.
  • 13 avril 1962 : Le général Jouhaud est condamné à mort.
  • 19 avril 1962 : le général Katz, à Oran, interdit à toute personne de se trouver sur les balcons et les terrasses sous peine d'ouverture du feu sans sommations. A Paris, le conseil des ministres refuse la proposition de rapatriement des Harkis.
  • 20 avril 1962 : Arrestation du général Salan et du capitaine Ferrandi.
  • 22 avril 1962 : Libération à Fresne de 200 prisonniers FLN, dont Yacef Saâdi, qui retournent en Algérie et poursuivent la guerre aux côtés du FLN.
  • 2 mai 1962 : Attentat OAS à la voiture piégée sur le port d'Alger occasionnant une soixantaine de morts : des armes y sont livrées en quantité au FLN qui de son côté se livre à des enlèvements de pieds-noirs dont beaucoup ne reparaîtront pas. Ce double terrorisme crée une séparation complète entre quartiers européens et musulmans à Alger et Oran[9].
  • 5 mai 1962 : Arrestation de 'Canal', responsable OAS métropole.
  • 6 mai 1962 : La politique de la terre brûlée est instituée par l'OAS.
  • 8 mai 1962 : Les quelques barbouzes survivants sont ramenés en France.
  • 9 mai 1962 : 41 cadavres égorgés par le FLN trouvés à Oran.
  • 11 mai 1962 : Incorporation forcée de 6 000 jeunes pieds-noirs dans l'armée avec mutation immédiate en métropole.
  • 12 mai 1962 : Pierre Messmer et Louis Joxe précisent dans une note ministérielle que les militaires français organisant personnellement le rapatriement de leurs Harkis pour les sauver sont en infraction caractérisée, ces Harkis doivent immédiatement être renvoyés en Algérie.
  • 14 mai 1962 : Mitraillage de cafés par le FLN : 17 morts.
  • 18 mai 1962 : Le Bachaga Boualem quitte l'Algérie avec ses Harkis. Première entrevue Fares-Susini pour un projet d'accord FLN-OAS.
  • 20 mai 1962 : Création à Rome par Georges Bidault, Jacques Soustelle, Antoine Argoud et Pierre Sergent d'un Conseil national de la Résistance, nommé ainsi par référence au CNR de 1943. Le FLN remet aux autorités une liste nominative de 112 policiers et militaires dont la mutation en métropole est demandée et sera immédiatement obtenue.
  • 26 mai 1962 : Le haut tribunal militaire est dissout par de Gaulle car il ne condamne pas à mort le général Salan. Une nouvelle Cour de Justice est créée par ordonnance.
  • 27 mai 1962 : Le gouvernement annonce que 14 000 prisonniers FLN ont été libérés depuis les accords d'Evian.
  • 29 mai 1962 : Découverte d'un nouveau charnier de 35 cadavres d'européens à la Bouzaréah, abattus par le FLN, après ceux d'Hussein Dey.
  • 7 juin 1962 : Albert Dovecar et Claude Piegts, membres de l'OAS, sont fusillés.
  • 12 juin 1962 : Démantèlement du réseau Est de l'OAS métropole, qui préparait l'assassinat de De Gaulle à Vesoul.
  • 14 juin 1962 : Tentative d'assassinat du général Katz à Oran. Son aide de camp est tué par erreur.
  • 15 juin 1962 : Discussions entre une partie de l'OAS menée par Susini et le FLN (Mostefaï) pour un cessez-le-feu[9].
  • 25 juin 1962 : L'OAS fait sauter les citernes d'essence du port d'Oran. L'incendie durera 3 jours.
  • 27 juin 1962 : La direction de l'OAS appelle à déposer les armes. Les commandos Delta quittent Oran pour l'Espagne.
  • 28 juin 1962 : Le lieutenant Degueldre est condamné à mort.
  • Fin juin 1962 : 328 000 personnes ont quitté l'Algérie en juin, ce qui porte à 690 000 le nombre total de départs.
  • 2 juillet 1962 : Suicide du général de Larminat qui devait présider la nouvelle Cour de Justice. Les derniers commandos OAS quittent Alger.
  • 3 juillet 1962 : L'Algérie accède à l'indépendance, après le référendum du 1er juillet approuvé par 99,72 % des votants (seules les populations algériennes ont le droit de voter[11]). Premiers accrochages entre le GPRA et les différentes mouvances du FLN.
  • 5 juillet 1962 : Massacre à Oran, entre 400 et 3 000 européens (selon les sources) tués par le FLN, l'armée ne bouge pas. Une exception, le lieutenant de l'armée française Rabah Kheliff, désobéissant aux ordres du général Katz, sauve avec ses hommes environ 400 européens enlevés. Il sera sanctionné pour cette action.
  • 6 juillet 1962 : Le lieutenant Roger Degueldre, chef des commandos Delta, est fusillé. Au moins 3 officiers ayant refusé de former le peloton d'exécution sont sanctionnés.
  • 8 juillet 1962 : Début des massacres organisés de Harkis, qui feront entre 60 000 et 150 000 morts selon les sources.
  • 17 juillet 1962 : Le consul de France en Algérie est sodomisé sur la plage de Sidi Ferruch.
  • 18 juillet 1962 : Susini quitte l'Algérie pour l'Italie.
  • 10 août 1962 : Mandat d'arrêt international contre Georges Bidault.
  • 22 août 1962 : Attentat du Petit Clamart visant à tuer le Général De Gaulle.
  • 17 septembre 1962 : Arrestation du colonel Jean-Marie Bastien-Thiry.
  • 14 février 1963 : Arrestation du commando projetant de tuer de Gaulle à l'école militaire.
  • 20 février 1963 : Arrestation de 20 personnes du commando OAS de Gilles Buscia. Celui-ci s'évadera de la prison de Fresnes.
  • 26 février 1963 : Enlèvement à Munich d'Antoine Argoud par les services spéciaux français.
  • 11 mars 1963 : le lieutenant-colonel Bastien-Thiry est fusillé.
  • 18 avril 1963 : Jean de Brem est tué par la police à Paris.
  • juillet 1963 : Démantèlement de l'imprimerie de l'OAS.
  • 23 novembre 1963 : Arrestation de Curutchet à Dakar.
  • 20 janvier 1964 : Arrestation d'une partie du commando du colonel Pierre Chateau Jobert à Orléans.
  • février 1964 : Démantèlement d'un réseau du capitaine Pierre Sergent.
  • 28 août 1964 : Attentat du Mont Faron visant à faire exploser une jarre au passage du général De Gaulle.
  • novembre 1965 : Arrestation de Gilles Buscia : c'est la fin des opérations OAS.
  • 3 novembre 1967 : Claude Tenne s'évade de la prison de l'ile de Ré. 150 000 policiers sont mobilisés. Il ne sera pas repris.
  • juin 1968 : Amnistie et libération des prisonniers OAS par de Gaulle, suite aux événements de mai 1968 et à son entretien à Baden Baden avec Massu. Il s'agit de faire barrage aux idées révolutionnaires auxquelles n'adhèrent pas les anciens de l'OAS. Les membres de l'OAS vivant dans la clandestinité depuis 1961 réapparaissent, comme le colonel Pierre Château Jobert à Morlaix.
  • décembre 1968 : Un disque Messages de Noël 1968 est enregistré par Jean Pax Méfret, regroupant les messages à l'occasion de l'amnistie des généraux Raoul Salan et Edmond Jouhaud, du colonel Antoine Argoud, de Georges Bidault, Jacques Soustelle, Joseph Ortiz, du capitaine Pierre Sergent.

Bilans

L'historien français Rémi Kauffer estime que l'OAS a assassiné entre 1 700 et 2 000 personnes[9],[12]. Le journaliste américain Paul Hénissart cite lui une source officieuse selon laquelle le nombre de victimes assassinées en Algérie s'élève à 2 200. L'historien français Guy Pervillé, s'appuyant sur deux rapports des forces de l'ordre (l'un de la Sûreté nationale, l'autre du général Fourquet, commandant supérieur des troupes françaises), et considérant l'« escalade de la violence » entre le printemps et l'été 1962, estime que ce chiffre est peut-être inférieur à la réalité[13]. Son collègue américain Rudolph J. Rummel considère lui que le nombre de victimes s'élève à au moins 12 500 (12 000 civils et 500 membres des forces de l'ordre), estimation comparable à celle de Charles de Gaulle dans ses Mémoires d'espoir. L'historien Olivier Dard[14] estime ces bilans très exagérés. L'OAS a elle aussi subi des pertes et officiellement 119 membres ont été tués.

En 1962, 635 membres de l'OAS sont arrêtés. 224 sont ensuite jugés, dont 117 acquittés, cinquante-trois condamnés à une peine de prison avec sursis, trente-huit à une peine de prison ferme, trois sont condamnés à mort et fusillés (Roger Degueldre, Claude Piegts et Albert Dovecar) ; le lieutenant-colonel Bastien-Thiry est également passé par les armes. Son appartenance à l'OAS est sujette à discussion[15], mais selon les membres du commando il appartenait bien, comme eux, à la dernière formation de l'OAS-Métropole, également appelée OAS-CNR. Jusqu'en 1965, les arrestations s'élèveront à dix mille personnes et le nombre de condamnés à 3 680 (décompte de Rémi Kauffer, qui estime par ailleurs que les policiers, gendarmes, militaires et barbouzes ont tué plusieurs centaines de Français d'Algérie durant la guerre)[9]. Plusieurs membres de l'OAS se sont réfugiés à l'étranger, notamment en Espagne, au Portugal et en Amérique du Sud. Plusieurs sont condamnés à mort par contumace (les généraux Raoul Salan et Edmond Jouhaud, Joseph Ortiz, le colonel Chateau-Jobert, André Rossfelder[16], le colonel Arnaud de Seze, le colonel Yves Godard, les capitaines Pierre Sergent et Jean Biraud). La peine de mort pour motif politique, abolie depuis 1848, ayant été rétablie par ordonnace du 4 juin 1960.

En ce qui concerne les seuls officiers de l'armée française membres ou sympathisants OAS, environ 490 ont été condamnés à de la prison, 530 rayés des cadres, 1300 démissionnent.

Dès le mois de décembre 1964, les prisonniers condamnés à des peines inférieures à quinze ans de détention sont amnistiés, car il s'agit de prisonniers politiques. En mars 1966, une centaine de condamnés sont graciés et, trois mois plus tard, une seconde loi d'amnistie efface les condamnations des condamnés libérés. Le général Jouhaud, condamné à mort le 13 avril 1962, passe 235 jours dans une cellule de condamné à mort, sa peine est commuée en perpétuité, il est libéré en décembre 1967. En 1968, des anciens de l'OAS rencontrent Jacques Foccart pour lui proposer leur ralliement au régime gaulliste contre la "chienlit" et demander l'amnistie des membres de l'organisation encore incarcérés, ce qu'ils obtiendront. Cette amnistie est promise par De Gaulle à Massu, lors de sa visite à Baden Baden. En juillet 1974, une amnistie complémentaire efface d'autres condamnations pénales. En décembre 1982, les officiers survivants sont réintégrés dans les cadres de l'armée par une nouvelle amnistie. En 1987, une loi sur les rapatriés amnistie les dernières condamnations encore effectives.

En mars 1993, un trio d'anciens de l'OAS assassine Jacques Roseau, lui-même ancien membre de l'OAS et président de l'association de rapatriés "Recours", faisant de lui la dernière victime de l'organisation.

Chefs principaux

Organigramme

Organisation pour l'Algérie

État-Major

Général Raoul Salan

Algérois

Général Paul Gardy (Adjoint Colonel Yves Godard)
  • OM Organisation des Masses (Colonel Jean Gardes, Adjoint Michel Leroy), chargée du recrutement.
    • BF Bureau des Finances (Charles, Rambaud)
      • S1 Section Ressources (Medeu, Armstrong, Trouard, Duriff)
      • S2 Section Budget (Michel, Rameau)
      • S3 Section Social (Anciso, Verneuil)
    • Commandos Z (Jean Sarradet)
    • Grand-Alger (Colonel Roland Vaudrey)
  • APP Action Psychologique et Propagande (Jean-Jacques Susini, Adjoint Georges Ras), chargée de conquérir les faveurs de la population.
    • DL Diffusion-Liaison
    • AP Agitation-Propagande
  • ORO Organisation Renseignement Opération (Jean-Claude Perez, secrétaire général-adjoint, le capitaine Gérard Dufour du 5ème chasseur d'Afrique basé à Teniet El Had, Ouarsenis), chargé de préparer les opérations à une éventuelle prise de pouvoir[17].
    • BCR Bureau Central de Renseignement (Jean Lalanne), chargé de la collecte de l'ensemble des informations.
      • Commandos Alpha (Jacques Achard)
    • BAO Bureau d'Action Opérationnelle (Lieutenant Roger Degueldre, Adjoint Lieutenant Pierre Delhomme Voir), chargé de l'exécution des opérations.
      • Commandos Delta (Lieutenant Roger Degueldre)
        • Delta 1 (Sergent Albert Dovecar, Claude Piegts, Claude Tenne)
        • Delta 2 (Wilfried Schliederman)
        • Delta 3 (Jean-Pierre Ramos)
        • Delta 4 (Lieutenant Jean-Loup Blanchy)
        • Delta 5 (Josué Giner, dit « Jésus de Bab-el-Oued »)
        • Delta 6 (Gabriel Anglade)
        • Delta 7 (Jacques Sintes, Bompard dit « Le Bègue »)
        • Delta 9 (Jo Rizza)
        • Delta 10 (Joseph-Edouard Slamadeski, GALLIOU)
        • Delta 11 (Paul Mancilla)
        • Delta 14
        • Delta 15 (Claude Peintre)
        • Delta 20 (Maurice Stimbre)
        • Delta 23
        • Delta 24 (Adjudant Chef Georges COUMES, pseudonyme Marcel Ligier)
        • Delta 30
        • Delta 33 (Jacques Bixio)
  • Secteurs (« Soviet des capitaines »)
    • Alger-Centre (Capitaine Guy Branca)
    • El Biar (Lieutenant Olivier Picot d'Assignies)
    • Hussein-Dey (Capitaine Pierre Montagnon)
    • Maison-Carrée (Capitaine Philippe Le Pivain)Tué
    • Orléans-Marine (Jacques Achard)
    • Guyotville (« Nicolas »)

Oranie

Général Edmond Jouhaud (Adjoints Commandant Julien Camelin, Lieutenant de vaisseau Pierre Guillaume, dit "Le crabe tambour")
  • OM Organisation des Masses (Roméo)
  • APP Action Psychologique et Propagande (Charles Micheletti)
  • ORO Organisation Renseignement Opération (Claude Micheletti)
  • Finances (Daniel Brun)
  • Contacts politiques (Robert Tabarot)
  • Action (Georges Gonzalès)
  • Collines (secteurs géographiques d'Oran) :
    • Colline 1 « Bugeaud »
    • Colline 2 « La Fayette »
    • Colline 3 « Bayard »
    • Colline 4 « Cicéron »
    • Colline 5 « Hoche » (Gilberte Blay)
    • Colline 6 « Socrate »
    • Colline 7 « Surcouf »
    • Colline 8 « Colbert »
    • Mers-el-Kébir
  • Réseaux :
    • Oran :
      • Bonaparte (Marcel Carreno)
      • France-Algérie (Marc Friess)
      • GAD Garde au Drapeau (Jegou)
      • Commandos Kléber (Olivier Parviller)
      • Commandos Robespierre (Christian Choiral)
      • Commandos Vercors (Lucien Tournier)
      • Groupe Surcouf (Diego Albéracin)
    • Mostaganem (Marc Payras, Favarel) :
      • Commandos Dahra
      • Commandos Dominique
      • Commandos Dufois
      • Commandos Ghislain
      • Commandos de la Mouette
    • Saïda (Bayle)
    • Sidi-bel-Abbès (Perrin)
    • Tiaret (Lieutenant Robert Planchot)

Constantinois

Colonel Pierre Château-Jobert, compagnon de la libération, (Adjoint Lieutenant Michel Alibert)
Robert Martel alias le « chouan de la Mitidja ».

Organisation hors frontière

OAS-Métropole

  • Mission I
Colonel de Blignières, Chef d'État-Major
André Regard
Yves Gignac
Capitaine de vaisseau Jean Joba
  • Mission II
Général Paul Vanuxem : Délégué Général
Capitaine Pierre Sergent : Chef d'état-major
  • OM Organisation des Masses (Lieutenant Daniel Godot, Adjoint Adjutant-chef Marc Robin)
  • APP Action Psychologique et Propagande (Lieutenant Jacques Chadeyron)
  • ORO Organisation Renseignement Opération (Capitaine Jean-Marie Curutchet)
    • BCR Bureau Central de Renseignement (Alfred Amiot)
    • BAO Bureau d'Action Opérationnelle (Lieutenant Alain Bougrenet de La Tocnaye)
    • GCM Groupement de Commandos Militaires (Commandant Georges Robon)
    • Bureau des Plans (Claude Capeau)
    • OAR Organisation Algérie Révolution
  • OMJ OAS Métro-Jeunes (Lieutenant Nicolas Kayanakis, Adjoint Jean Caunes)
  • Réseaux :
    • Bretagne (Comte Horace Savelli, Colonel en retraite, compagnon de la libération)
    • Sud-Ouest (Bertrand de Gorostarzu)
    • Lorraine (Commandant Robert Vitasse)
    • Lyonnais
    • Bourguignon (Colonel Arnaud de Sèze)[18]
    • Provence (Jean Reimbold, Adjoint Pierre Castellan)
    • Corse
    • ZAP Zone Autonome Paris (Bertrand de Sèze)
    • Zone Autonome Saint-Maixent
    • Allemagne (Colonel Parizot)
  • Mission III
André Canal (dit « le Monocle »)
  • Action (Philippe Castille, Adjoint Jean-Marie Vincent)
  • Propagande (Nicolas d'Andréa)
  • Logistique (Ferdinand Ferrand)
  • Finances (Camille Vignau)
  • Résurrection Patrie
Marcel Bouyer
Bernard Lefèvre
Capitaine de corvette Jacques Roy
  • Réseaux :
    • Angoulême
    • Bayonne
    • Bordeaux
    • Dax
    • Limoges
    • Mont-de-Marsan
    • Poitiers
  • Jeune Nation
Pierre Sidos

OAS-Madrid

Groupe dissident revendiquant la direction centrale de l'OAS.
Certains membres du groupe Madrid seront rapidement arrêtés par la police espagnole (Guardia civil).
Pierre Lagaillarde, Député
Joseph Ortiz
Colonel Antoine Argoud, qui deviendra adjoint de Georges Bidault, Ministre, compagnon de la libération
Colonel Charles Lacheroy

Autres membres

  • Tués : Commandant Paul Bazin, Dr Paul Boilet, Jean de Brem, Lieutenant Gavalda, MDL Chef Liégeois, Brigadier Lichlet, Alain Mouzon, Axel Gavaldon, Jean Friburger, Andrée Turiela, Noel Mei, Fourvel, Le Bègue, Morère, Petit-Jean, René Descamps, Guy Derauw, François Casaneja, Joseph d'Abundo, Julien Agullo, Louis Alion, Francis André, Jean Pierre Emourgeon, Marcel Arbacete, Michel Bevilacqua, José Castillo, André Céralta.
  • Morts en prison : Commandant Niaux, Commandant Casati, Charles Daudet, Jean Luc Biberson[19], Albert Garcin.
  • Membres divers :
  • Alexis Arette
  • Généraux Pierre Marie Bigot, Jacques Faure, Gouraud, Jean Louis Nicot, André Zeller, Petit
  • Colonels de La Chapelle, Bernard Cabiro, Georges Masselot, Bertrand de Seze (ancien du bataillon de Corée), Henri Dufour, Joseph Broizat, Emery, Jean Paoli, Serge Parisot, Coustaux, Lecomte, Ceccaldi (compagnon de la libération)
  • Lieutenant colonel Hubert Puga (27ème Dragons)
  • Commandants Bertuit, Jaupart, Houette, Jaybert, Georges Marchal, Botelle, Brechignac, Robin, Forhan, Périé.
  • Capitaine de corvette Jacques Woringer
  • Capitaine Paul-Alain Léger
  • Capitaines Assemat, Montagnon, Messud, Jean Graziani, Jean Ferrandi, Filippi, Michel Boisson, Mosconi, Pouilloux, de Saint Remy, Noëlle Lucchetti, Arfeux, Mura, François Le Berre, Clédic, Brandon, Vallauri, Jean Borius, Souètre, Ponsolle.
  • Lieutenants Hourtoule, Claude Coulette, Georges Reynald, Bernard, Madaoui, Porte, Léonardi, Mertz, Garceau, Pauc, Panzani, Henry Lobel, de la Bigne, Labriffe.
  • Sous Lieutenants Claude Dupont, Guy Montero, Rémy Madoui[20], Jean François Collin, Charles Bourde
  • Adjudant Chef Georgio Adamo Muzzati (maquis Albert)
  • Adjudants Rebatel, Faye, Michel
  • Sergent Chef Baude, Léonardi
  • Sergent Clément, Carado, Robin
  • Caporal Chef Bernard
  • Caporal De la Chapelle d'Apcher
  • Légionnaire Claude Tenne, alias Marco ou Marc Tenard (Delta)[21], qui s'évadera de la prison de l'ile de Ré en 1967.
  • 2ème Classe Grenette, Le Normand, Labroche, Avellaneda, Thomann, Hénon, Arpinpont, Naud.
  • Jean-Pax Méfret, journaliste, chanteur engagé
  • Jacques Soustelle, Ministre
  • Mourad Kouah, député
  • Abbé Arnette
  • Ziano Yan, Gorel, Serge Bernier (ancien du bataillon de Corée),
  • Pascal Bertin, Alphonse Constantin, Etienne Ducasse, Yves Gignac, Magade, Jean Reimbold (ancien FFI), Lazlo Varga, Georges Watin, Albert Spaggiari, Armand Belvisi, Roger Holeindre, André Brousse de Montpeyroux, François Rodriguez (Delta), Henri Peropadre, Marcel Pamies, Pierre Sidos, André Achiary, Jean Meningaud, Dominique Zattara, Léon Delbecque, René Cahusac, J. Cereaud, Philippe Lauzier (ancien déporté à Allsch), Le Gouvier, Herbert Petri alias Hans Hase, Claudine Dupont-Tingaud, Claude Rouvière, Alain Romans, Gabriel Della Monica, Aimé Legrand, Antoine Séverin Luciani, Bernadette Praloran, Paul Schaller, Jean Vittot, Rolf Rodel, Henri d'Armagnac (OAS Métro), Philippe Chiaverini (Delta), Arthur Martinez (Delta), Raoul Faizant (OAS Oran), Serge Jourdes, Henri Mazzarino, André Burini, Jean Quesada, Di Rago, Roland Agay, Vincent et Marcel Bolufer, Jacky Carougeat, Roger Dalet, Edwige Chirou, Comte Gilles de Couessin, Pierre Garcia, Elysée Garrido, Vincent Lucido, Jean Pierre Michel, Pierre Patuel, Daniel Perrier (commando Franck Barelli), Guy Pujante, Jean Paul Robert, Lajos Marton, Sari, Varga, Marguerite Lombard, Albert Estève, Michel Anglade, Henri Lapisardi, Marcel Forcioli (commando Alcazar), Albert Priels, Bernard Bricet, Dominique Venner, René Cahuzac (ancien déporté à Dora), J. Ceteaud (ancien déporté à Dachau), Fernand Formont (ancien FFL), Le Gouvelle de la Porte (ancien lieutenant FTP), Edmond Michaud (ancien déporté à Buchenwald), Comte de Rozières (compagon de la libération).

Les juifs pieds-noirs et l'OAS

Les attentats du FLN touchent également les synagogues et les rabbins : en janvier 1962, le FLN commet des attentats dans le quartier juif de Mostaganem; une grenade est lancée sur un marché du quartier juif de Constantine en mai; etc...

Durant cette période, la communauté juive s'oriente d'une manière générale vers une position de neutralité. Les organisations communautaires font preuve d'une extrême modération et refusent de prendre politiquement position, car elles considèrent que cela ne les concerne pas, pourtant certains de leurs membres s'engagent au sein de l'OAS, de manière individuelle comme Jean Ghenassia qui deviendra le lieutenant de Joseph Ortiz (selon Emmanuel Ratier)[22], ou collectivement comme à Alger et à Oran où ils seront particulièrement actifs. Regroupés au sein des "Commandos Colline", ces groupes sont liés aux réseaux France Résurrection conduits par Elie Azoulai et Ben Attar. Ils assassineront certains élus musulmans, essaieront de mettre le feu à la prison où sont détenus des hommes du FLN et abattront des officiers français, comme le Lieutenant-Colonel Pierre Rançon, chef du 2e Bureau d'Oran, chargé de la lutte anti-OAS[23].

Les musulmans et l'OAS

L'OAS avait lancé un appel aux français-musulmans pour combattre auprès d'eux, contre le FLN. En 1962, on dénombre au moins deux musulmans parmi les jeunes dirigeants de l'OAS[24].

En 1963, Bachaga Boualam explique ainsi l'engagement de nombreux Musulmans au sein de l'OAS : « Même au moment où tout était perdu, il y avait dans le cœur de certains Musulmans l'immense espoir que les chefs militaires prestigieux qui avaient été à la tête de l'Armée française et qui avaient pris la tête de l'armée secrète parviennent à la victoire. J'ai le devoir d'écrire que si de nombreux Musulmans, beaucoup plus nombreux qu'on ne le dit, se sont embarqués sur cette galère qu'ils soient du MNA ou de l'Algérie française, c'est qu'ils voyaient dans l'OAS une planche de salut, leur dernière avant de s'avouer vaincus, avant de dire définitivement, nous avons été trahis »[25].

Voir aussi

Bibliographie

Ouvrages publiés

  • Buchard Robert, Organisation Armée Secrète (Tome I : "Février - 14 décembre 1961" Tome 2 : "15 décembre 1961 - 10 juillet 1962"), Éditions Albin Michel, 1963
  • Carreras Fernand, L'accord FLN-OAS, Laffont, 1967
  • Dard Olivier, Voyage au cœur de l'OAS, Perrin, 2006
  • Déroulède Arnaud : OAS. Étude d'une organisation clandestine, Curutchet, 1997
  • Duranton-Crabol Anne-Marie, Le temps de l'OAS, Complexe, 1995
  • Fleury Georges, Histoire secrète de l'OAS, Grasset, 2002
  • Guibert Vincent, Les commandos Delta, Curutchet, 2000
  • Harrison Alexander, Le défi à De Gaulle. L'OAS et la contre-révolution en Algérie, 1954-1962, L'Harmattan, 2008
  • Henissart Paul, Les combattants du crépuscule, Grasset, 1970
  • Kauffer Rémi, OAS. Histoire d'une organisation secrète, Fayard, 1986
  • Kauffer Rémi, OAS. Histoire d'une guerre franco-française, Seuil, 2002
  • Kauffer Rémi, OAS : la guerre franco-française d'Algérie, contribution
  • Benjamin Stora et Mohammed Harbi : La guerre d'Algérie, 1954-2004, la fin de l'amnésie, Hachette, 2004
  • Henri AZEAU, Révolte militaire, Alger, 22 avril 1961, Plon, 1961
  • Philippe HEDUY, Algérie française 1942-1962, Société de production littéraire, 1980
  • Camille Gilles, Jésus et ses apôtres, Julliard, 1973
  • Philippe TRIPIER, Autopsie de la guerre d'Algérie, France Empire, 1972
  • Cercle Jean Bastien Thiry, Présence de Jean Bastien Thiry, 1996
  • Geneviève Bastien Thiry, Bastien Thiry, vérité, cercle Jean Bastien Thiry, 1985
  • Gabriel Bastien Thiry, Plaidoyer pour un frère fusillé, La table ronde, 1966
  • Armand Bénésis de Rotrou, Lieutenant colonel, Commando Georges et l'Algérie d'après, légion étrangère, harkis, OAS
  • Yves Courriere, Les feux du désespoir
  • Colonel Bernard Moinet, Journal d'une agonie
  • Paul Hénissard, Les combattants du crépuscule
  • Monneret, La phase finale de la guerre d'Algérie, l'harmattan
  • Bachaga Boualem, Mon pays la France
  • Jean Brune, Interdit aux chiens et aux français
  • Pascal Gauchon et Patrick Buisson, L'OAS
  • Alistair Horne, Histoire de la guerre d'Algérie, Albin Michel, 1980
  • Père François Casta, Le drame spirituel de l'armée, 1962

Travaux universitaires

  • Fontan Emmanuel, La répression de l'OAS à Paris entre avril 1961 et mai 1962. L'autre bataille de Paris ?, mémoire de Master 1 d'histoire contemporaine sous la direction du professeur Jacques Frémeaux, université de Paris IV-Sorbonne, 2006
  • Goutalier Régine, L'OAS en Oranie, Aix-en-Provence, 1975
  • Herman Bernard, Les Attentats de l'OAS à Paris et leurs représentations. D'avril 1961 à juillet 1962., mémoire de maîtrise d'histoire contemporaine sous la direction du professeur Michel Pigenet, université de Paris I-Sorbonne, 2003
  • Lancelot Marie-Thérèse, L'Organisation Armée Secrète, Fondation nationale des sciences politiques, 1963

Témoignages

  • Membres de l'OAS
    • Buscia Gilles et Patrice Zehr, Au nom de l'OAS : Objectif Pompidou, Éditions Alain Lefeuvre, 1980
    • Buscia Gilles et Patrice Zehr, Au nom de l'OAS : Requiem pour une cause perdue, Éditions Alain Lefeuvre, 1981
    • Curutchet Jean-Marie, Je veux la tourmente, Laffont, 1973
    • Jouhaud Edmond, Ô mon pays perdu. De Bou-Sfer à Tulle, Fayard, 1969
    • Jouhaud Edmond, Ce que je n'ai pas dit, Fayard, 1977
    • Maurice Challe, Notre révolte, Presses de la cité, 1968
    • Kayanakis Nicolas, Derniers châteaux en Espagne, La Table Ronde, 1966
    • Kayanakis Nicolas, Algérie 1960 : La victoire trahie, Atlantis, 1999
    • Micheletti Claude, Fors l'honneur. La guerilla OAS à Oran en 1961-1962, Curutchet, 2002
    • Pérez Jean-Claude, Vérités tentaculaires sur l'OAS et la guerre d'Algérie, Dualpha, 2006
    • Reimbold Jean, Pour avoir dit non, La Table Ronde, 1966
    • Sergent Pierre, Ma peau au bout de mes idées, La Table Ronde, 1967 / Je ne regrette rien, Fayard, 1972
    • Susini Jean-Jacques, Histoire de l'OAS, La Table Ronde, 1963
    • OAS parle, Julliard, 1964 [Recueil de documents]
    • Pierre Descaves Une autre histoire de l'OAS : Topologie d'une désinformation, Atelier Fol'Fer, 2008 (ISBN 978-2-9527663-3-3)
    • Rémy MADOUI, J'ai été fellagha, officier français et déserteur, du FLN à l'OAS, 2004
    • Colonel Château-Jobert, Feux et lumière sur ma trace, Presse de la cité, 1978
    • Georges ROBIN, Commandant rebelle
    • Paul Alain LEGER, Aux carrefours de la guerre
    • Roger HOLEINDRE, L'homme qui faisait se battre les français entre eux, histoire du gaullisme, Éditions d'Héligoland, 2009, / Réponse aux traitres, aux porteurs de valises et Boutef.
    • Claude Mouton Raimbault, Pierre Delhomme, de l'Algérie française à l'expiation, Éditions de Chiré, 2003
    • Pierre Guillaume, Mon âme à Dieu, mon corps à la patrie, mon honneur à moi, Plon, 2006
    • André Rossfelder, Le onzième commandement, Gallimard, 2000[26]
    • Marie Thérèse Vaudrey, Phuoc la maison du bonheur, Julliard, 1973
    • Pierre Lagaillarde On a triché avec l'honneur, La table ronde, 1961
    • Charles Lacheroy, De St Cyr à l'action psychologique, Lavauzelle, 2004
    • Colonel Godard, Les 3 batailles d'Alger, Tome 1 Les Paras dans la ville, Fayard, 1972
    • Le procès du Général Salan, 1962
    • Général Salan, Mémoires, fin d'un empire, 4 tomes, Presses de la cité, 1970
    • Général Edmond Jouhaud,La vie est un combat, Fayard, 1974
    • Colonel Bastien Thiry, Déclaration du Colonel Bastien Thiry, 2 février 1963, Éditions du fuseau, 1963
    • Commandant Hélie de St Marc, Les champs de braise, Perrin, 1995
    • 1er REP, Chants d'honneur et de fidélité, disque SERP, 1961
    • Le procès du Petit Clamart, disque SERP, 1963
    • La guerre d'Algérie, coffret 4 disques SERP
    • Jean Pax Mefret, Jusqu'au bout de l'Algérie française - Bastien Thiry, Pygmalion, 2007
    • Jean Pax Mefret, 1962, l'été du malheur, Pygmalion, 2007
    • Jean Pax Mefret, chansons l'hymne des pieds noirs, la prière, messages de Noël 1968 pour l'amnistie, lieutenant Roger Degueldre, l'erreur du général, je ne vous garde pas rancune je vous plains, les barricades, le pain de la misère, le poulpe, Santa Cruz, un Noël à Alger, la médaille, le pays qui n'existe plus, la colère, ceux qui ont choisi la France, la nostalgérie, Djebel amour
    • Jacques Soustelle, 28 ans de Gaullisme, la table ronde, 1968
    • Jacques Soustelle, Sur une route nouvelle, le Fuseau, 1964
    • Jacques Soustelle, L'espérance trahie, éditions de l'Alma, 1962
    • Jacques Soustelle, Envers et contre tout, Crémille, 1970
    • Jacques Soustelle, Lettre ouverte aux victimes de la décolonisation, Albin Michel, 1973
    • Jacques Soustelle, La page n'est pas tournée, La table ronde, 1965
    • Jean Claude Perez, Islamisme dans la guerre d'Algérie, Dualpha, 2004
    • Jean Claude Perez, Le sang d'Algérie, Éditions Camelot et de la joyeuse garde, 1992
    • Jean Claude Perez, Debout dans ma mémoire- Tourments et tribulations d'un réprouvé de l'Algérie française, Harriet, 1996
    • Jean Jacques Susini, Histoire de l'OAS, Tome 1er avril-septembre 1961, La table ronde, 1963
    • Robert Martel, La contre révolution française en Algérie, Diffusion de la pensée française, 1973
    • Armand Belvisi, L'attentat, indicatif Echo/Gabriel, La table ronde, 1972
    • Armand Belvisi, Les sacrifiés
    • Colonel Antoine Argoud, La décadence, l'imposture et la tragédie, Fayard, 1974
    • Georges Bidault, Le point, La table ronde, 1968
    • Georges Bidault, D'une résistance à l'autre, les presses du siècle, 1965
    • Jean Marie Curutchet, Je veux la tourmente, Robert Laffont, 1973
    • Jean Marie Curutchet, Le procès Jean Marie Curutchet- Compte rendu sténographique des débats, Nouvelles éditions latines, 1965
    • Général André Zeller, Dialogues avec un général, Presses de la cité, 1974
    • Montpeyroux-Brousse, Pour la France, faut il suivre Salan ?, Auguste Minet, 1962
    • Hervé de Blignières, Sur ma vie, Cercle national Jeanne d'Arc, 1989
    • Alain de la Tocnaye, Comment je n'ai pas tué De Gaulle, Edmond Nalis, 1969
    • José Castano, Les larmes de la passion, SHE, 1982, Afin que nul n'oublie
    • José Castano, Les seigneurs de la guerre. L'odyssée et la fin tragique du 1er REP en Algérie, à compte d'auteur
    • José Merciecca, Bône et l'OAS
    • Comité VERITAS, Alger 26 mars 62, Nouveau livre blanc sur un crime d'État
    • Joseph Ortiz, Mes combats
    • Capitaine Filippi, 600 jours avec Salan
    • Arnaud de Chanterac, Écrits de vie et de combats
    • Jean Pierre Brun, J'étais dans l'OAS Métro Jeunes, Dualpha
    • Claude Tenne, Mais le diable marche avec nous
    • Giorgio Adamo Muzzati, Dernier baroud pour l'honneur, Editions Italiques
    • Guy Pujante, Itinéraire Lambda
  • Victimes et familles de victimes de l'OAS
    • Ould Aoudia Jean-Philippe, La Bataille de Marignane - 6 juillet 2005 - La République, aujourd'hui, face à l'OAS, suivi de Mort pour la France - 31 mai 1961 - Alger de Jean-François Gavoury, Éditions Tirésias, 2006
  • Victimes et familles de victimes des barbouzes
    • Alexandre Tislenkoff, J'accuse Lemarchand, Éditions saint just, 1966

Filmographie

Fictions
Documentaires

Articles connexes

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Liens externes

  • Historia Thématique no 76 mars-avril 2002 : La Face cachée de la guerre d'Algérie - L'OAS, Les Secrets d'une Organisation Clandestine, Rémi Kauffer, Jean Monneret, et alii
OAS : les secrets d'une organisation clandestine
Les adversaires : Barbouzes-FLN, une alliance inavouée
Les adversaires : Incroyable, mais vrai : le pacte OAS-FLN
Les adversaires : Peu Organisée, mal Armée, à peine Secrète
L'organisation : L'hydre à deux corps
L'organisation : Combien de divisions... internes ?
Les cibles : N'importe où, n'importe quand
Les cibles : De Gaulle dans la ligne de mire
Les cibles : L'attentat de trop
Le bilan : Paroles d'officiers - Michel Alibert : "Je ne m'attendais pas à être condamné à mort"
Le bilan : Jean Delmas : "Nous étions pris entre le FLN et l'OAS"
Le bilan : Pour solde de tout compte...
"Gaullistes contre l'OAS : ma vérité"
Un crime signé OAS
La réponse de l'OAS au "Je vous ai compris" de De Gaulle
Dans le collimateur de l'OAS
La signature de l'OAS
Pour l'OAS, il est déjà trop tard
Priorité Evian, envers et contre l'OAS
Un front uni contre l'OAS et le... pouvoir

Notes et références

  1. http://encyclopedie-afn.org/index.php/ALGERIE_POLITIQUE_-_Histoire_de_l%27OAS Barricades
  2. http://mjp.univ-perp.fr/france/ref1961.htm
  3. a et b Georges Fleury, Histoire secrète de l'OAS
  4. Jean Jacques Susini, Histoire de l'OAS, p. 258
  5. Voir sa déclaration
  6. http://www.babelouedstory.com/journaux/journaux_accueil/journaux_accueil.html
  7. Clément Steuer, Susini et l'OAS, L'Harmattan, 2004 (ISBN 978-2-7475-6762-6), p. 54 
  8. http://www.historia.fr/content/recherche/article?id=14646
  9. a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k et l Rémi Kauffer, OAS, la guerre franco-française d'Algérie, in La guerre d'Algérie, 1954-2004, la fin de l'amnésie, sous la direction de Mohammed Harbi et Benjamin Stora, éd. Robert Laffont (2004)
  10. Georges Fleury, Histoire secrète de l'OAS, Grasset, p. 663
  11. Voir les résultats du vote
  12. OAS. Histoire d'une guerre franco-française, éd. du Seuil, 2002
  13. « La guerre d'Algérie : combien de victimes ? », in Harbi et Stora, op. cit., p. 704
  14. Olivier Dard, Voyage au cœur de l'OAS, 2006
  15. Voir page Wikipédia "attentat du petit clamart", paragraphe remise en cause de l'appartenance à l'OAS
  16. André Rossfelder, le Onzième Commandement, Gallimard (2000)
  17. Rémi Kauffer, OAS : Histoire d'une guerre franco-française, Seuil, coll. « L'Épreuve des faits », 2002 (ISBN 978-2-02-054122-0), p. 221
  18. Arnaud de Sèze, militaire de l'OAS avec le grade de Colonel, comdamné par contumace le 4 avril 1963 [1] et gracié le 31 mars 1966 par Charles de Gaulle [2]
  19. Fabrice Laroche, François d'Orcival, Le courage est leur patri e: Volume 4, de Action (Art et histoire d'Europe (Firm), Collection Action, 1965, p. 190 
  20. http://livre.fnac.com/a1522516/Remy-Madoui-J-ai-ete-Fellagha-officier-francais-et-deserteur
  21. http://encyclopedie-afn.org/index.php/TENNE_Claude
  22. [réf. incomplète] Emmanuel Ratier, Les guerriers d'Israël : enquête sur les milices sionistes, Facta, Paris, 1995.
  23. [réf. incomplète] Rémi Kauffer, OAS : Histoire d’une guerre franco-française, Seuil, coll. « L'Épreuve des faits », avril 2002 (ISBN 978-2-02-054122-0)
  24. « Le colonel Broizat a longuement discuté avec de jeunes dirigeants de l'OAS (dont deux musulmans), partisans de « durcir encore un terrorisme aveugle et de plus en plus sanglant » pour provoquer l'affrontement des communautés et l'intervention de l'armée, en reprenant à leur compte la violence qui a si bien réussi au FLN », L'organisation Combien de divisions... internes ?, Historia Thématique no 76 mars-avril 2002 : La Face cachée de la guerre d'Algérie - L'OAS, Les Secrets d'une Organisation Clandestine, Rémi Kauffer, Jean Monneret
  25. Saïd Boualam, Mon pays la France (1963), Pocket, 1973, p. 246
  26. http://www.parutions.com/pages/1-4-7-971.html

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