Névrose

Névrose
Icône de paronymie Cet article possède un paronyme, voir : newroz.

En psychiatrie et en psychopathologie psychanalytique, le terme névrose désigne des troubles psychiques sans lésion organique démontrable. Le sujet reste conscient de sa souffrance psychique et vit dans la réalité[1]. On doit distinguer les névroses de l'adulte, celles de l'enfant (dominée par l'angoisse) et la névrose infantile qui est aussi un concept métapsychologique.

Le mot fut inventé par le médecin écossais William Cullen en 1769[2]. Il est dérivé du grec « neuron » (« nerf-neuro ») avec le suffixe « ose » de « ôsis » servant aux mots désignant des maladies non inflammatoires. C'est ensuite Philippe Pinel qui l'a introduit en français[3]. Pour l'un et l'autre il désigne toutes maladies du système nerveux sans base organique connue. Gilbert Ballet classe ainsi dans les névroses la maladie de Parkinson, l'épilepsie et les troubles mentaux des chorées.

Il est repris par Sigmund Freud à partir de 1893 pour désigner un trouble psychique (hystérie, phobie, obsession…) généré, selon les théories métapsychologiques, par un conflit psychique refoulé. Pour des psychanalystes contemporains et à la suite de Freud on parlera de « structure névrotique »[4]. René Roussillon préfère quant à lui parler de « pôle d'organisation névrotique » pour éviter l'aspect figeant induit par le terme « structure »[5].

Dans l'optique freudienne au sens rigoureux du terme :

  • Le symptôme est l'expression symbolique d'un conflit psychique ;
  • Ce conflit demeure intrapsychique limité entre le Surmoi et le Ça à l'intérieur du Moi ;
  • Le symptôme est un compromis entre la pulsion et la défense qui s'y trouve opposée ;
  • La fixation et la régression n'ont qu'un caractère partiel ;
  • La libido conserve sa problématique objectale et n'est jamais totalement désinvestie  ;
  • La réalité est déformée dans le fantasme et non niée[6],[7].

Sommaire

Classification (Nosographie)

Le médecin écossais William Cullen définit, le premier, les névroses : « Je propose ici de comprendre sous le titre de névroses ou maladies nerveuses, toutes les affections contre nature du sentiment ou du mouvement, où la pyrexie [c'est-à-dire la fièvre] ne constitue pas une partie de la maladie primitive; et toutes celles qui ne dépendent pas d'une affection topique des organes, mais d'une affection plus générale du système nerveux, et des puissances du système d'où dépendent plus spécialement le sentiment et le mouvement[8]. »

Freud s'est beaucoup plus soucié d'expliquer les mécanismes psychologiques sous-jacents aux diverses névroses que de nosologie. Avec le développement de la psychanalyse, le concept évolue pour trouver finalement sa place dans la structure tripartite :

  • névrose ;
  • psychose ;
  • perversion ;
  • auxquelles on peut ajouter la catégorie des borderline dont Jean Bergeret pense qu'elle est une astructure entre la « structure névrotique » et la « structure psychotique ».

Selon Freud, on peut classer dans la névrose les troubles psychologiques suivants :

La genèse des névroses

Il conviendra de distinguer, à partir des écrits de Freud, deux sortes d'angoisse. Il s'agira aussi de préciser la notion de traumatisme psychique et de comprendre comment le refoulement est à l'origine des symptômes névrotiques dont la compulsion de répétition fait partie.

Sigmund Freud, en 1926, écrit : « L’angoisse, réaction originaire à la détresse dans le traumatisme est reproduite ensuite dans la situation de danger comme signal d’alarme »[9]. Par l’intermédiaire de la douleur qui est la conséquence de la perte objectale avec une décharge massive des tensions libidinales dans le moi, il effectue le passage de l’angoisse automatique, hilflosigkeit, détresse psychique redoutable, qui inonde l’organisation du moi, à l’angoisse signal, qui active les réactions du moi pour faire face au danger pressenti. En effet, que le déplaisir soit associé à la perte de la perception de l’objet, à savoir la mère que l’enfant investit parce qu’elle est associée au soulagement des tensions pulsionnelles (elle le nourrit quand il a faim, etc.), est la condition nécessaire à l’émergence de l’angoisse signal. Les expériences de satisfaction renouvelées encore et encore permettent à l'enfant de prendre conscience de l'existence de la personne qui veille sur lui et de l'investir comme source de plaisir. « Le passage de la douleur corporelle à la douleur psychique correspond à la transformation de l’investissement narcissique en investissement d’objet »[10]. La fonction anticipative du moi dépend de la force de celui-ci, de ses possibilités de lier affects et représentations, c’est-à-dire de donner une signification à l’expérience vécue. Dans l’angoisse détresse, « l’affect se manifeste essentiellement par un effet économique »[11], dans l’angoisse signal, « par un effet de symbolisation ». L'angoisse qui est toujours le résultat d'un conflit entre deux tendances opposées se décharge sans limite si les mots manquent pour contenir le mal-être.

Freud, en 1933[12], rappelle la distinction entre angoisse devant un danger réel (externe, conscient) et angoisse névrotique (danger interne, non conscient), qui survient dans trois circonstances différentes :

  • dans la névrose d’angoisse où elle est angoisse flottante ;
  • dans la phobie où elle est liée à des représentations déterminées mais dont l’ampleur est disproportionnée ;
  • dans l’hystérie où elle se focalise sur une partie du corps.

Les symptômes sont créés pour éviter l’irruption de l’angoisse. Dans la phobie, le déplacement du danger interne vers un danger externe permet l’évitement par la fuite - aussi de donner une matérialité à des angoisses diffuses comme dans la phobie du vide. En fait, il explique que c’est l’angoisse, devant un danger extérieur mais dont le danger pulsionnel interne est une condition et une préparation, qui provoque le refoulement. Il ajoute que le danger externe est la castration pour le garçon et la perte d’amour chez la fille, dont le prototype est la douleur du nourrisson générée par l’absence de la mère. Autrement dit, le risque est de perdre quelque chose d'essentiel à l'équilibre du sujet. En 1926, Freud émit aussi l’hypothèse que la situation de danger pourrait être gonflée d’une certaine quantité d’angoisse pulsionnelle de nature « masochiste » car provenant de la pulsion de destruction dirigée contre la propre personne. Liée à la pulsion de vie et mise au service de la réalisation d'un objectif, cette pulsion se traduit par des traits de caractère comme la combativité, la ténacité, la persévérance, l'ambition, etc. Le retournement des pulsions agressives contre soi est quelque chose de fréquent, surtout quand l'ambivalence (sentiments positifs et négatifs) à l'égard d'une personne aimée est ressentie comme condamnable ou dommageable.

Freud affirme également que le refoulement originaire découle d’angoisse détresse née d’un trop-plein d’excitations débordant le moi. Cet état où le principe de plaisir échoue à maintenir l’homéostasie constitue le facteur traumatique. En 1923, il définissait déjà le traumatisme de la manière suivante : « Nous appelons traumatiques les excitations extérieures assez fortes pour rompre la barrière représentée par le moyen de protection. Je crois qu’il n’est guère possible de définir le traumatisme autrement que par ses rapports, ainsi compris, avec un moyen de défense, jadis efficace, contre les excitations »[13]. Les refoulements secondaires résultent de l’angoisse signal. Ces considérations autorisent à penser que les traumatismes archaïques subsistent à l’état de traces dans l’image du corps, sortes de sensations sans sens parce que déliées de toutes représentations. En cela, nous ne nous éloignons pas de Freud quand il écrivit : « […] les traces mnésiques refoulées, se rattachant à ses toutes premières expériences psychiques, n’existent pas chez lui à l’état lié et sont même dans une certaine mesure incompatibles avec les processus secondaires »[14]. Ce constat est la base sur laquelle Winnicott (1974) se fonde dans son article « La crainte de l’effondrement »[15].

Caractères des symptômes

En 1939, Freud note clairement que « la genèse des névroses se ramène partout et toujours à des impressions infantiles très précoces »[16] et que la conjonction de cette condition étiologique avec une constitution plus fragile concourent à la pathologie. Il dégage ensuite les caractères communs de ces événements traumatiques :

  • tous ont eu lieu dans la première enfance,
  • tous sont en général oubliés,
  • « il s’agit d’impression d’ordre sexuel ou agressif et certainement aussi de blessures précoces faites au moi (blessure narcissique) [sis] »[17].

Il présente aussi les deux caractères des symptômes névrotiques :

  • Le premier résulte des effets du traumatisme qui sont de deux ordres :
    • les effets positifs « constituent des tentatives pour remettre le traumatisme en valeur, c’est-à-dire pour ranimer le souvenir de l’incident oublié ou plus exactement pour le rendre réel, le faire revivre »[18].
    • les réactions négatives ou réactions de défense telles que les inhibitions et les évitements phobiques ont un but opposé.

Ces deux effets qui sont des fixations au traumatisme ou aussi appelés automatismes de répétition, contribuent également à la formation du caractère. « La névrose peut être considérée comme la manifestation directe d’une « fixation » de ces malades à une époque précoce de leur passé »[19].

  • Le second caractère des symptômes névrotiques est leur caractère compulsionnel, c’est-à-dire que leur intensité psychique rend inopérant les processus de pensée adaptés au monde extérieur et, donc, la réalité psychique interne supplante la réalité externe. Et Freud ajoute : « […] et la voie vers la psychose est ainsi ouverte' »[19].

Dans ce texte, il laisse entrevoir une voie pour situer les moments de déréalisation des états-limites, sous l’hégémonie de la compulsion de répétition mortifère des traumatismes précoces, blessures narcissiques auxquelles, il rattache certaines déficiences du penser (infra).

Le traumatisme infantile provoque des modifications du moi, comme des cicatrices, qui resurgissent après une période de latence, probablement due à la latence physiologique. L’effet retardé du traumatisme apparaît quand les exigences de la réalité extérieure entrent en conflit avec l’organisation défensive du moi. « La maladie peut être considérée comme une tentative de guérison, comme un effort tenté pour rassembler les éléments du moi que le traumatisme avait dissociés, pour en faire un tout puissant en face du monde extérieur. »[20]. Freud, dans la suite de son exposé, note les conditions du retour du refoulé : - soit l’affaiblissement de la puissance du contre-investissement, - soit le renforcement des éléments pulsionnels liés au refoulé, - soit l’impression surgie de la similitude entre événements récents et anciens qui réveille le refoulé. « Dans ce cas, le matériel récent se renforce de toute l’énergie latente du refoulé et ce dernier agit à l’arrière-plan de l’impression récente et avec son concours »[21]. Lorsque nous sommes fatigués, harassés de soucis, nos forces s'épuisent, le contre-investissement cède et nos mécanismes de défense habituels sont moins opérants. Nous devenons irascibles, parfois au bord des larmes et nous craquons pour un rien. Il arrive que certaines situations, des événements particuliers suscitent une réaction dont nous ne nous expliquons pas l'intensité jusqu'à ce que nous établissions un parallèle avec un moment du passé. Quand un ou des besoins essentiels à notre équilibre ne sont pas satisfaits et qu'ils sont minimisés ou non reconnus, des images, des scènes de film ou de vie, etc. peuvent attiser le manque et déclencher une émotion difficile à contenir. Le refoulé c'est un peu comme une fragilité à fleur de peau qui n'attend que d'être effleurée pour faire surface.

Freud, dans ce texte, stipule le fait que le traumatisme provoque une dissociation du moi, une partie étant en adéquation avec l’extérieur et l’autre, meurtrie, qu’il faut protéger. Il parle de la névrose non plus comme de l’aboutissement d’un conflit pulsionnel mais bien comme une formation destinée à prévenir un éclatement du moi. Le refoulé serait cette partie retranchée du moi ou l’éprouvé de détresse qui l’a causée. Ce point de vue de Freud est très éloigné des précédents où le refoulement résultait de l’intervention du surmoi (l'instance moralisatrice) en lutte avec les exigences pulsionnelles du ça.

Les définitions en psychologie individuelle, etc.

Le terme dans sa vision large a encore donné lieu à toutes sortes d'extensions et de définitions hors de la psychanalyse ou encore dans des techniques de « développement personnel » telle que celle d'Arthur Janov oui autre ce qui fait qu'il a perdu en précision ce qui a été un des motifs pour l'évacuer des classifications americaines (CIM ET DSM).

En 1913, Alfred Adler disciple de Freud puis fondateur de la psychologie individuelle, explique :

« On peut comprendre chaque névrose comme une tentative de se libérer d'un sentiment d'infériorité pour passer à un sentiment de supériorité. Mais le chemin de la névrose ne mène pas à la ligne d'activités sociales et il n'arrive pas à la solution des questions de vie données. Il débouche dans de petits cercles familiaux et mènera à l'isolement.

Détourné en grande partie de la réalité, le névrosé mène une vie dans l'imagination. Il se sert d'un bon nombre d'astuces lui permettant de fuir des exigences réelles et de briguer une situation idéale qui lui permet de se soustraire à la responsabilité et à la performance sociale. Ces libertés et le privilège de la souffrance composent le substitut pour le but originaire (mais risqué) de la supériorité.

Ainsi la névrose se présente comme une tentative de se soustraire à chaque contrainte de la communauté par une contrainte (personnelle). Celle-ci est de telle sorte qu'elle peut effectivement rentrer en opposition à la caractéristique du cadre de la vie et à ses contraintes réelles. La contrainte contraire a un caractère révoltant. Elle va chercher sa substance dans des expériences affectives adaptées ou dans des observations. Le monde des idées et des sentiments du névrosé est préoccupé par de telles incitations mais aussi par des futilités si seulement elles sont capables de détourner le regard et l'attention du malade des questions de la vie. La logique aussi passe sous le diktat de la contrainte contraire. Ce processus peut aller jusqu'à l'élimination totale de la logique, comme dans les psychoses.

Toute la volonté et toutes les aspirations du malade sont sous le diktat de sa politique de prestige. Le névrosé a toujours recours à des prétextes pour laisser des questions de la vie irrésolues et se tourne automatiquement contre l'épanouissement du sentiment de communauté. »

Névroses dans les classifications CIM et DSM

Les acceptions psychanalytiques du terme ont été d'abord critiquées et relativisées avec le terme de « troubles névrotiques » puis carrément évacuées à partir de la quatrième révision du DSM[22]. On s'est alors mis à parler de « syndromes » plus généraux : les troubles obsessionnels et compulsifs, anxieux et phobiques, somatoformes et de stress post-traumatique. Les auteurs de la Classification internationale des maladies (CIM) ont suivi cet avis venant des États-Unis et de l'APA et ont donc supprimé le terme de leur nomenclature psychiatrique. Cette décision a déclenché des polémiques entre les divers spécialistes du domaine[23].

Notes et références

  1. Perdinieli et Bretagne, 2002
  2. En fait il apparaît dans son livre Neurosis or nervous deseases en 1777
  3. Philippe Pinel: Institution de médecine pratique, T. II p. 493
  4. Jean Bergeret: Abrégé de psychologie pathologique, Ed.: Masson; Édition, 10e édition, Coll. Abrégés, 2008 (ISBN 2-2947-0174-7)
  5. René Roussillon avec C. Chabert, A. Ciccone, A. Ferrant, N. Georgieff, et P. Roman, Manuel de psychologie et psychopathologie clinique générale, 2007 (ISBN 978-2-2940-4956-9)
  6. Textes de Freud : Obsessions et phobies (1895) Psychonévroses de défense (1895 et Inhibitions symptômes et angoisses (1926)
  7. Jean Bergeret (psychanalyste), La personnalité normale et pathologique , Éd. Dunod, 3e édition, 2003 (ISBN 2-1000-3007-8), La dépression et les états-limites, Payot, Coll. Science de l'homme, 1992 (ISBN 2-2288-8597-5), Abrégé de psychologie pathologique, Ed. Masson, 10e édition, Coll. Abrégés, 2008 (ISBN 2-2947-0174-7)
  8. Bosquillon (trad.), A.J. de Lens (trad.), Éléments de médecine pratique de Cullen, traduit de l'anglais sur la dernière édition et accompagné de notes dans lesquelles se trouve refondue la nosologie du même auteur, t. 2, Méquignon-Marvis, Paris, 1819, p. 302
  9. Freud, 1926, Inhibition, symptôme et angoisse. Paris, PUF, p. 96.
  10. Ibid, p. 101.
  11. André Green, A., 1970, L'affect in Revue française de psychanalyse, Paris, PUF, tome XXXIV n°5-6, sept. 1970, p. 960.
  12. XXXII°conférence : Angoisse et vie pulsionnelle in Nouvelles conférences d'introduction à la psychanalyse, Paris, Gallimard, 1984, p. 111-149.
  13. Freud, 1923, Au-delà du principe de plaisir in Essais de psychanalyse, Paris Petite Bibliothèque Payot, 1968, p. 36.
  14. Ibid, p. 53.
  15. (in International Review of Psycho-Analysis, n°1.
  16. Freud, 1939, Moïse et le monothéisme, Paris, Gallimard, 1975, p. 100.
  17. Ibid,p. 101
  18. Ibid, p. 103.
  19. a et b Ibid, p. 105.
  20. Ibid, p. 107.
  21. Ibid, p. 129.
  22. Le livre de Lane donne une idée de la manière dont les négociations ont été dirigées par *Robert Spitzer in Christopher Lane : Comment la psychiatrie et l'industrie pharmaceutique ont médicalisé nos émotions Ed.: FLAMMARION LETTRES, 2009, Coll.: La bibliothèque des savoirs (ISBN 2-0812-1233-1)
  23. Psychiatrie de l'adulte, de Thérèse Lempérière (pages 130-131)

Bibliographie

Annexes

Articles connexes

Liens externes



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