Neuchâtel-Urtière

Neuchâtel-Urtière
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47° 22′ 32″ N 6° 43′ 52″ E / 47.3755555556, 6.73111111111

Neuchâtel-Urtière
Armoiries
Administration
Pays France
Région Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Montbéliard
Canton Pont-de-Roide
Code commune 25422
Code postal 25150
Maire
Mandat en cours
Gérard Blanc
2008-2014
Démographie
Population 155 hab. (2008)
Densité 25 hab./km²
Géographie
Coordonnées 47° 22′ 32″ Nord
       6° 43′ 52″ Est
/ 47.3755555556, 6.73111111111
Altitudes mini. 373 m — maxi. 828 m
Superficie 6,21 km2

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Neuchâtel-Urtière est une commune française, située dans le département du Doubs et la région Franche-Comté.

Sommaire

Géographie

Communes limitrophes : Vermondans, Rémondans-Vaivre, Dambelin.

Neuchâtel-Urtière est situé dans une impasse : en voiture, on ne peut y accéder que par une route adjacente à la route D73. En modes doux, on peut y accéder par la route VC3 arrivant à Vermondans, réservée aux vélos, piétons et riverains.

Le village est traversé par un petit ruisseau qui rejoint la Ranceuse, ruisseau affluent du Doubs.

Toponymie

Le nom est attesté sous les formes latinisées Novo Castro en 1136, Novo Castello en 1148 dans des documents rédigés en latin médiéval, puis en langue romane : Nef Castel en 1255, Nuz Chestel en 1260, Nuef Chestel en 1280[1],[2]. En 1237, il est fait mention de Novum castrum et Novum castellum dans une charte rédigée en latin de l'empereur Frédéric II[3].

Formation romane semblable aux différents Neuchâtel et Neufchâtel, dans le second cas, la graphie avec F marque un retour à l'étymologie, mais ne correspond(ait) plus à la prononciation locale, tous se prononçaient « Neuchâtel » (neucâtel en zone normanno-picarde). L'adjectif antéposé est le signe une influence syntaxique du germanique. Aussi ne rencontre-t-on ces formes qu'au nord du domaine d'oïl, plus au sud, seul prévaut le type châteauneuf.

On peut traduire par « nouveau village fortifié »[4], « nouveau château » ou « château neuf ».

Histoire

Il semble que ce soit Amédée de Montfaucon qui bâti le château vers 1139[5] avec le concours de son frère Hugues dit Hugues d'Azuel, (Amédée pris le nom de Neuchâtel et fut la souche des grands sires de Neuchâtel-en-Bourgogne[6]) afin de protéger les villages de la fermetey qui formèrent les premières possessions de la seigneurie de Neuchâtel[3]. Peut-être qu'il lui a donné ce nom en guise d'hommage envers sa mère qui descendait de la maison de Neufchâtel outre-Joux ou pour signifier sa construction récente[5].

Description du château

Une haute tour occupait la partie septentrionale, à l'opposé il y avait deux édifices carrés côte à côte qui étaient le manoir féodal. Sur le côté oriental se trouvait la prison, creusée dans le roc. Un mur crénelé ceinturait l'ensemble. le château occupait une surface de quarante mètres sur vingt-cinq, il sera démantelé sur les ordres de Louis XIV en 1675, les matériaux seront utilisé pour la réfection du pont de Pont-de-Roide et la construction d'une écluse et des forges à Bourguignon (Doubs)[3]. Au pied de l'édifice se trouvait le village composé de quelques maisons groupées. les murailles qui protégeaient le bourg étaient percées de deux portes et flanquées de six tours. Sous les habitations avaient été creusé de vastes caves et des souterrains qui conduisaient jusqu'au donjon. Sur la colline proche au bout d'un chemin partant des portes de Neuchâtel et donnant sur la vallée de Dambelin il avait été construit une maison de plaisance appelée château de la Bombance qui a été détruit dans le courant du XVesiècle. Un second chemin menait au hameau des Orcières situé au fond du vallon. Ce hameau portait à l'origine le nom d'Hortières ou Orcières qui donna Urtière et qui était aussi ancien que Neuchâtel[3].

L'étendue du fief

La seigneurie se composait de trois éléments[7]:

Dans le courant des XIVe et XVesiècles, les Neuchâtel occupaient un des premiers rangs parmi les seigneurs de la Franche-Comté. Ils ont possédés jusqu'à 400 vassaux tant dans la région que du côté de la Suisse et de l'Alsace, dont les maisons de Cusance, Belvoir, Montmartin, Montjoie-le-Château, Uzel, Mont-Voucy, Montby, Rougemont[3]...

Les seigneurs de Neuchâtel-Urtière

Peu de traces de cette famille existes avant le XIIIe siècle, en 1139 une charte de l'Empereur Conrad confirme la fondation de l'abbaye de Lucelle par Richard II de Montfaucon issu de la maison de Montfaucon, Hugues de Charmoille et Amédée de Neufchâtel[5]. À cette époque les terres de Neuchâtel était sous la mouvance du seigneur de Montfaucon et un cartulaire de cette maison fait mention de Gérard de Neufchâtel, connétable du comté de Bourgogne[5].C'est à partie du XIIIe siècle que le nom de cette seigneurie sera connu. Jusqu'à cette époque la seigneurie de Neuchâtel-Urtière se composait du château, du bourg de Neuchâtel, de Pont-de-Roide, de Vermondans, d'Orcières, de Remondans, de Vaivre et de Dambelin. En 1298 Thiébaud, comte de Ferrette, donnait à Thiébaud de Neuchâtel le fief de Dasle dont la juridiction s'étendait sur Hérimoncourt, Beaucourt, Vandoncourt et Audincourt[9]. Grâce au mariage de Marguerite de Montbéliard avec Thiébaud III de Neuchâtel ils vont recueillir la succession de Thierry III de Montbeliard qui était composée des terres de Blamont, du Châtelot, de Clémont, de Bermont et de Cusance[5].

L'Isle et l'Abbaye de Lieu-Croissant

À la succession de Thierry III de Montbéliard vont s'ajouter en 1242 les terres que Thibaut III de Neuchâtel acheta à l'abbaye de Lucelle à savoir : Dès le lieu de Saint Hippolyte jusqu'aux roches d'Ounans et de Monéchroux et Liebvillers aux montagnes du Lomont[5]. En 1260 ils construisent un château sur une île au milieu du Doubs qu'ils achetèrent à l'Abbaye de Lieu-Croissant, ils obtiendront aussi la vicomté de Baume, la garde de l'Abbaye de Lieu-Croissant et du monastère de Lanthenans de la part des comtes de Bourgogne en 1294[5].

La vicomté de Baume

La vicomté de Baumes a permis aux seigneurs de Neuchâtel de faire de leurs fiefs des biens héréditaires, en effet c'est le comte de Bourgogne Otte-Guillaume qui supprima les comtes inférieurs (sous la suzeraineté du roi de Bourgogne qui à cette époque était trop faible pour s'opposer à Otte-Guillaume comte supérieur des deux Bourgognes) et les remplaça par des vicomtes dont il fit ses vassaux[10]. C'est ainsi que le comté de Besançon revint à la maison de Rougemont dans le XIIe siècle, celle de Faucogney posséda le comté de Vesoul au XIe siècle, Dole et Salins aux maisons de l'Hôpital et de Monsaugeon et celle de Baume aux Neuchâtel à partir de 1308 officiellement avec Thiébaud IV de Neuchâtel, bien que cette famille intervenait dès le milieu du XIIIe siècle[10]. En effet, en 1244 le comte de Bourgogne présentait Thiébaud de Neuchâtel comme homme-lige du duc de Bourgogne pour le château de Baume et en 1261 Thiébaud de Neuchâtel donnait plusieurs biens (une vigne à Launot, un meix à Villers-le-sec, des possessions à Hièvres, Esnans, Luxiol et Grosbois) à l'abbaye de Baume-les-Dames[10].

Avec ce titre de vicomte les sires de Neuchâtel s'octroyaient le droit de gouverner et de juger sur ce territoire très étendu, différents fonctionnaires dépendaient d'eux : un maire (dirigeait la localité), un châtelain (représentait le vicomte dans la forteresse) et un prévôt (magistrat) mais et surtout il veillait au bon déroulement de l'élection de l'abbesse et avait voix délibérative à l'élection de l'abbesse (Premièrement est véritey que est et doit estre viscuens de Bame et pour raison de la vycomtey doit estre appelé toutes foys que élection ou postulation d'abbesse se fait)[10].

Les relations que Thiébaud V de Neuchâtel entretenait avec ses suzerains étaient tumultueuses. Au début du XIVe siècle il entra en conflit avec Eudes IV duc de Bourgogne, voyant qu'il risquait de perdre gros Thiébaud V, finalement, demandait le pardon au duc de Bourgogne et en réparation renonçait à la vicomté de Baume en 1343. Quatre ans plus tard le roi de France Philippe VI de France intervenait dans le conflit et renouvelait la garde du prieuré de Baume au Neuchâtel qui ne prendra effet qu'en 1415 pour la conduite des chemins et en 1460 pour la totalité des droits[10].

Héricourt, Blamont et Montaigu

En 1361 ils reçurent en donation les fief des terres de Montjoie et de Rougemont de Jeanne de Montbéliard et bénéficiaient des titres (les péages) sur la conduite des chemins depuis Pont-Charrot (près de Bavans) à Palente (près de Besançon)[5]. En novembre 1377 ils possédaient la seigneurie d'Héricourt à titre de "propre et franc-alleu"[12]. À la fin du XIVe siècle Thiébaud VI reprit de Philippe-le-Hardi, comte de Bourgogne les deux bourgs de Blamont, les neuf villages de la châtellenie ainsi qu'une dizaine de fiefs dont celui de la vicomté de Baume, la garde de l'Abbaye de Lieu-Croissant et du Prieuré de Lanthenans qui avaient été retiré à son père, mais aussi le château et le bourg de L'Isle avec sa châtellenie et une quinzaine de fiefs dans les environs, le fief de Montbarrey avec la forteresse de Rang, le fief important de Dampierre, la moitié des dîmes de Villars-sous-Ecot et enfin la forteresse de Montaigu avec le bourg, ses dépendances et sept villages qui en formaient le fief[3].

La fin d'un fief

En 1505, à la mort de Guillaume de Neuchâtel (dernier de la ligne directe), la seigneurie et surtout ses dépendances furent remisent à Jean de Neuchâtel-Montaigu, frère de Guillaume à défaut de descendants survivants à ce dernier[13]. Le testament de Thiébaud IX de Neuchâtel, père de Guillaume et de Jean, stipulait qu'à défaut d'héritier direct tous les biens devaient être transmis à la branche de Neuchâtel-Montaigu, à défaut à la maison de Cusance et en dernier lieu aux héritiers, homme ou femme, d'Henriette de Montbéliard[13]. Contre tous usages les époux des deux filles de Claude de Neuchâtel qui étaient les comtes de Furstemberg et de Werdemberg se saisirent à main armée des seigneuries. Héricourt, Clémont, Châtelot et l'Isle-sur-le-Doubs échurent à Guillaume de Furstemberg ; en 1525 il les vendit à Ferdinand Ier, archiduc d'Autriche qui les rétrocéda en 1527 à Gabriel de Salamanque, comte d'Ortembourg. Suite à cela les Montbéliard réclamèrent ces seigneuries. Pour se protéger les comtes se déclarèrent de l'appui de Charles-Quint qui le leur accorda le 6 août 1543[12].En 1521 s'éteignit le nom de Neuchâtel-Urtière avec le décès de Ferdinand de Neuchâtel-Montaigu. Tous ses frères étaient décédés sans postérité masculine. Par mariage la seigneurie passa ensuite dans la famille de Rye. Claude-François de Rye, né en 1542, fils de Marc de Rye et de Jeanne de Longwy, avait hérité de la seigneurie de Neuchâtel-Urtière[12]. puis en 1660 le comte de Poitiers l'acheta[5].

Généalogie[14],[3]

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2008 2014 Gérard Blanc [17]    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

En 1657 il est recensé 107 habitants pour 24 ménages. on y trouve des Bailly, Beley, Billon, Couillery, Courtot, Devaure, Devillers, Donzelot, Escarrot, Grammont (le seigneur du lieu), Henryot, Huguenin, Lambelin, Lheritier, Matatoz, Mathille, Marrain, Pance, Paulmier, Payge, Petitot, Robardey, Sylvestre et Valangin[18].

Évolution démographique
(Source : Insee[19])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007
63 73 66 83 129 149 154 151
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Sources

Bibliographie

  • Ancienne chevalerie de lorraine, ou, Armorial historique et généalogique des maisons qui ont formé ce corps souverain, eu droit de sièger aux assises, Jean Cayon, 1850, p. 146.
  • Annuaire départemental du doubs, A.Laurens, Doubs, 1844, p. 119.
  • Bourgs et villages du Doubs, Eric Coulon, Marc Paygnard, Éditions Cabedita, 2005, p. 104.
  • Dépêches des ambassadeurs milanais sur les campagnes de Charles-le-hardi duc de Bourgogne de 1474 à 1477, Frédéric de Gingins-la-Sarra (baron), 1858, p. 164.
  • Essai sur l'histoire de la Franche-Comté, volume 2, Edouard Clerc, 1846, p. 72, 74, 75.
  • Histoire généalogique des sires de salins au comté de Bourgogne, volume 1, Jean Baptiste Guillaume, 1757, p. 42, 43, 45, 121, 122, 126, 162, 164, 184.
  • La population de la Franche-comté, tome 2, ouvrage collectif, Presses univ. Franche-Comté, p. 56, 57.
  • Le pouvoir des comtés de Bourgogne au XIIIe siècle, Marie-Thérèse Allemand-Gay, Presses Univ. Franche-comté, 1988, p. 125.
  • Mémoires et documents inédits pour servir à l'histoire de la Franche-Comté, volume 1, Jacquin, 1838, p. 187, 188.
  • Mémoires historique sur l'abbaye de baume-les-Dames, Louis François Nicolas Besson, 1845, p. 49 à 60.
  • Mémoires historiques sur la ville et seigneurie de Poligny, avec des recherches relatives à l'histoire de comté de Bourgogne, François-Félix Chevalier, 1767, p. 414.
  • Mémoires pour servir à l'histoire du comté de Bourgogne, contenans l'idée générale de la noblesse et le nobiliaire du dit comté, François-Ignace Dunod de Charnage, 1740, p. 48.
  • Procès-verbaux et mémoires, P.Jacquin, Académie des sciences, belles lettres et arts de Besançon, 1838, p. 99, 100.
  • Recherches historiques et statistiques sur l'ancienne seigneurie de neuchâtel, au comté de bourgogne, Jean François N.Richard, 1840. Google livres
    • à noter que cet ouvrage est tiré du cartulaire de Neuchâtel, écrit en lettres gothiques et sur parchemin, achevé en 1423, il est divisé en trois partie. La première présente la nomenclature des villages dépendants de la seigneurie ainsi que celle des redevances des vassaux et des sujets de cette maison. La seconde présente les lettres de franchise accordées à ces villages ou à des particuliers ainsi que les traités conclus par les seigneurs de Neuchâtel avec leurs voisins. La dernière contient les reprises de fiefs et les dénombrements de terres donnés à leurs suzerains par les vassaux de Neuchâtel aussi bien en Franche-Comté qu'en Haute-Alsace ou à Porrentruy. Il réunit les chartes des 12e, 13e, 14e et début du 15e siècle.
  • Recherches historiques sur les acquisitions des sires de Montfaucon et de la maison de Chalons dans le Pays de Vaud, Frédéric Jean Charles de Gingins-la-Sarra, 1857, p. 6.
  • Recherches sur les sires de Cossonay et sur ceux de Prangins volume 5, parties 1 à 2, Louis de Charrière, 1845, p. 116.
  • Toponymie générale de la France, volume 1, Ernest Nègre, 1990.

Notes

  1. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz 1998. p. 1462.
  2. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud 1979. p. 493.
  3. a, b, c, d, e, f, g et h recherches historiques et statistiques sur l'ancienne seigneurie de Neufchâtel
  4. Ernest Nègre, Op. cité
  5. a, b, c, d, e, f, g, h et i Essai sur l'histoire de la franche-Comté
  6. Recherches historiques sur les acquisitions des sires de Montfaucon
  7. Le pouvoir des comtés de bourgogne au XIIIe siècle
  8. Bourgs et villages du Doubs
  9. Annuaire départemental du Doubs
  10. a, b, c, d et e Mémoire historique sur l'abbaye de baume-les-Dames
  11. Mémoires historiques sur la ville et seigneurie de Poligny
  12. a, b et c Mémoire et documents
  13. a et b Procès-verbaux
  14. Histoire généalogique des sires de Salin
  15. a et b Ancienne chevalerie de Lorraine
  16. Dépêches des ambassadeurs milanais
  17. Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
  18. La population de la Franche-comté
  19. Neuchâtel-Urtière sur le site de l'Insee

Liens externes


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