Musique de film

Musique de film
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La musique de film est la musique utilisée pour un film, voulue par le réalisateur et/ou le producteur. Il peut s'agir de musique pré-existante (compilations, reprises)[1], de musique composée spécifiquement pour le film[2] : on parle alors de « Bande originale » (BO), en anglais d'Original SoundTrack (OST). Elle peut aussi être constituée de chansons[3], ou de morceaux instrumentaux qui constituent la partition du film (en anglais film score).

Sommaire

Histoire

L'origine de la musique au cinéma

La musique de film a fait sa première apparition le 17 novembre 1908, jour de sortie du film L'Assassinat du duc de Guise, d'André Calmettes et Charles Le Bargy. La musique de ce film fut composée par Camille Saint-Saëns, qui devint ainsi le premier compositeur de renom à composer une musique spécialement pour un film.

Du simple pianiste dans la salle obscure aux bandes originales spécialement composées, la musique est très vite devenue une composante essentielle de la dramaturgie cinématographique.

À l'aube du cinéma, le son n'existait pas. Cependant, la projection de film était souvent accompagnée par un piano ou même par un orchestre, pour des raisons multiples : couvrir le bruit du projecteur (cette raison relève plutôt du mythe car, aucun des témoignages de l'époque n'a laissé entendre que le bruit était gênant), rassurer les spectateurs dans le noir, distraire l'oreille, renforcer le découpage mais aussi le lien entre les différentes scènes du film, prolonger la tradition des spectacles "audiovisuels" antérieurs au cinéma muet(spectacles de cirque, de magie, ballet, lanterne magique...). Mais cet accompagnement renforçait aussi le rythme et l'émotion. C'est ainsi qu'en 1909, les films Edison éditent Suggestion for Music, un catalogue dans lequel chaque action ou émotion est associée à une ou plusieurs mélodies extraites du répertoire classique. De même, Playing to Picture (W.T. George, 1912), Sam Fox Moving Picture Music Volumes (J.S. Zamacki, 1913), Motion Pictures Moods for Pianists and Organists : A Rapid-Reference Collection of Selected Pieces (Ernö Rapee, 1924) sont des ouvrages musicaux qui classent minutieusement les pièces classiques et les compositions originales. Mais les musiciens jouant pendant la projection d'un film sont exposés à de nombreux problèmes : fluctuations dans la vitesse de déroulement des films, état des copies qui se détériorent très vite, etc. Ceci oblige les musiciens à achever, changer voire sauter précipitamment un morceau. La synchronisation entre le son et les images est un problème majeur au début du siècle.

L'arrivée du son optique

Dès 1903, le Français Lauste, puis l’Américain Lee De Forest tentent de rassembler musique et images sur un même support. C'est en 1923 que les premières démonstrations des Phonofilms de Lee de Forest émergent : l'industrie du cinéma ne réagit pas. En 1926, le procédé Vitaphone, qui enregistre le son sur un disque et le synchronise avec le projecteur est un triomphe, tout comme le célèbre film sonore Le Chanteur de jazz (1927) d'Alan Crosland qui impose par son succès le cinéma parlant. Cinéastes, producteurs et musiciens prennent conscience du rôle de la voix, des bruits et de la musique dans un film.

Les pouvoirs de la musique

Sa fonction expressive se situe à plusieurs niveaux associés ou non, dramatique, lyrique, esthétique ou symbolique dans un rapport plus ou moins distancié avec ce qui se passe sur l'écran, que ce soit pour caractériser ou illustrer musicalement la scène, lui conférer un pouvoir émotionnel sur le spectateur, voire lui faire jouer le rôle d'un personnage ou un évènement symbolique par l'usage d'un leitmotiv.

Les premières partitions écrites spécifiquement pour le cinéma jouent généralement le même rôle que les morceaux du répertoire classique qu'elles remplacent : elles ne font que soutenir le discours cinématographique, souvent avec emphase et redondance. Cette réduction de la musique à une fonction de doublage amènera le compositeur Igor Stravinski à la considérer comme du papier peint 1.

Petit à petit, la musique brise le cocon de simple accompagnement sonore. Elle dépasse son rôle d'illustration pour apporter une dimension supplémentaire chargée de sens. Au-delà de son apport esthétique, elle devient utile et participe au récit.

La partition de John Williams rn est un exemple révélateur; elle transforme l'attente du spectateur en véritable angoisse dans le film Les Dents de la Mer de Steven Spielberg. Le thème musical devient un leitmotiv induisant l'appréhension à lui seul à plusieurs reprises dans le film.

En 1969, le rock fait son apparition dans la musique de film. La bande originale enchaîne les tubes. La commercialisation des musiques de film devient populaire. Les ventes de bandes originales explosent en proposant une compilation de morceaux connus.

La musique devient indissociable de l'image et les réalisateurs y accordent une place croissante. Les thèmes musicaux de certains films deviennent de véritables succès populaires. Des collaborations durables s'installent entre metteur en scène et compositeur qui partagent le même univers, la même sensibilité : Alfred Hitchcock et Bernard Herrmann, Sergio Leone et Ennio Morricone, Steven Spielberg/George Lucas et John Williams, David Cronenberg et Howard Shore, David Lynch et Angelo Badalamenti, Tim Burton et Danny Elfman, Steven Soderbergh et David Holmes, James Cameron et James Horner ou en France Luc Besson et Éric Serra, Claude Sautet et Philippe Sarde.

Dans les années 1990, la musique de film interagit avec le récit et l'on peut ainsi voir les personnages de Magnolia (Paul Thomas Anderson, 1999) se mettre à chanter alors que le film n'est pas une comédie musicale.

En 1995, cherchant à renouer avec plus de simplicité et de sincérité, le vœu de chasteté du Dogme95 interdit d'utiliser toute musique qui ne ferait pas partie de l'histoire, c'est-à-dire hors-diégèse (elle ne doit pas être rajoutée au montage, elle doit faire partie de la scène : les personnages peuvent l'entendre, on dit alors qu'elle est diégétique).

Bollywood et ses productions représente un cas particulier proche de la comédie musicale, car outre la bande-son habituelle, il y a systématiquement des scènes de groupes chantées et dansées qui interrompent la trame de l'histoire, apportant fraicheur et entrain, ou mélancolie et tristesse... Ces passages sont encore plus particuliers car ils sont chantés en play-back par des professionnels alors que les comédiens font semblant de chanter à l'écran !

Rapport de la musique au film

Pour Igor Stravinski, la musique était du « papier peint[4] » pour le film ; il signifiait par là que la musique devait supporter l'image et l'histoire, mais ne pas prendre le pas. Dans les films musicaux, au contraire, la musique est souvent un facteur prépondérant puisque c'est elle qui guide le rythme du film : la diction (chant) des acteurs, leurs mouvements, les mouvements de caméra…

La musique est souvent, et curieusement en France, le « parent pauvre » du film. Les réalisateurs et les producteurs sont conscients de son importance, notamment de l'émotion qu'elle peut susciter chez le spectateur, des pleurs associés aux violons à l'excitation d'une musique saccadée avec un son saturé, en passant par l'inquiétude, l'angoisse ou l'inconfort d'une musique dissonante.

La musique est censée être un des signifiants du cinéma. Mais celle-ci ne fait pas toujours partie de l'élaboration du film. Elle est commandée, par convention et en France, sur une fin de budget[5], le compositeur devant s'arranger avec le film en cours de montage.

D'autres réalisateurs tournent et montent leur film avec une musique qu'ils aiment et écoutent avec un baladeur cette musique dite « temporaire » afin de donner du rythme aux images.

Dans certains cas, le réalisateur[6] est guidé par une musique, une chanson, un morceau qu'il a en tête, et qui pourra faire partie ou pas de la musique du film.

Fabrication de la musique de film

On distingue en général plusieurs tendances, lesquelles peuvent se compléter :

  • B.O. classique : musique originale écrite pour le film par un compositeur de musique "classique" instrumentale, orchestrale et/ou chorale (par exemple dans les films Star Wars, Le Seigneur des Anneaux, Conan Le Barbare, Alien, Sueurs Froides, Danse Avec Les Loups, Le Bon La Brute et Le Truand, Gladiator, Predator) ;
  • B.O. par un artiste populaire : musique originale écrite pour le film par un artiste populaire (par exemple dans les films Into The Wild, Virgin Suicides, Amelie Poulain, Arizona Dream, L'Assassinat de Jesse James More, SuperFly, There Will Be Blood) ;
  • Compilation : reprises de morceaux déjà existants, classiques ou populaires (par exemple dans les films Orange Mécanique, 2001 L'Odyssée de l'Espace, Fantasia, Quatre Garçons Dans le Vent, Romeo + Juliett, Trainspotting, Pulp Fiction, The Wall, High Fidelity, Almost Famous, Sexe Intentions, Purple Rain, Tueurs Nés, Kill Bill...) ;
  • Enregistrement live : musique jouée et enregistrée pendant le tournage[7].
  • Des musiques de catalogue avec des déclinaisons dramaturgiques, composées et éditées spécialement pour être utilisées ultérieurement dans des films à venir. Ce type de production s'appelle musique d'illustration , backround music ou de façon péjorative musique au mètre.

Au moment de la sortie en salles ou juste avant ou après, la musique d'un film peut avoir une deuxième vie sous forme de CD ou sur un service d’achat de musique en ligne, devenir un produit dérivé, édité sous le nom de « bande originale » du film.

"Ces œuvres ainsi publiées, sont plus complètes que les passages utilisés pour le film, donnant l'impression que seulement une petite partie de l’œuvre a été utilisée et que le compositeur a été ainsi bridé dans son élan créatif. En réalité, c'est le contraire qui se passe. Les séquences cinématographiques sont illustrées par de courts passages composés express pour le film. Plus tard le compositeur développe pour l'édition musicale, des œuvres complètes basées sur ces mêmes passages (Mario Litwin - Le film et sa musique)".

Voir aussi : Son diégétique et extradiégétique.

Original SoundTrack ou Original Score ?

La plupart du temps, un film donne naissance à un Original SoundTrack (OST) qui regroupera les principaux morceaux utilisés dans le film, que ce soit des musiques pré-existantes ou bien composées pour le film. On voit aussi apparaître un Original Score qui regroupera uniquement des morceaux composés pour le film.

Pour les films qui n'utilisent pas de musiques pré-existantes mais uniquement des morceaux originaux, l'OST fera alors office de Score.

Dans certains cas lorsqu'il y a vraiment beaucoup de contenu, il peut y avoir aussi un Complete Score ou Expanded Score qui regroupent en général la quasi-totalité de la bande son composée pour le film[8].

L'héritage de la musique classique

Il est assez courant de vouloir lier la musique de film à la musique classique, bien que les genres adoptés par les compositeurs de musiques de films soient très divers. Une versatilité qui s'étend de la musique symphonique (par exemple John Williams et Bernard Herrmann) à la musique minimaliste (Philip Glass, Michael Nyman).

  • Les compositeurs de l'Age d'Or d'Hollywood (1930-1959), pour la plupart européens, mettent fin au cinéma parlant silencieux : la musique dialogue enfin avec l'image. Ils sont les véritables héritiers de la musique romantique de R. Wagner, J. Brahms et R. Strauss, et il est courant de trouver des structures musicales narratives proches à celles employées dans les poèmes symphoniques (Max Steiner, Miklos Rozsa, Bernard Herrmann).
  • Les décennies qui suivent (1960-1989) voient arriver l'intégration d'éléments de musique populaire, et l'utilisation diégétique de la musique. Les compositions deviennent davantage partie intégrante de l'action (John Barry, Ennio Morricone, Jerry Goldsmith, John Williams).
  • A l'ère du numérique (1990-), les moyens techniques digitaux, la prédominance des effets sonores, et les accords entre les majors et l’industrie du disque donnent parfois l'impression d'inhiber la richesse d’orchestration. Au départ fort inspirées (Hans Zimmer, Alan Silvestri, Danny Elfman, James Horner...), les partitions se ressemblent aujourd'hui de plus en plus, en particulier grâce à des sociétés de production telles que Media Venture / Remote Control. Mais l'originalité et l'ambition restent encore présentes (notamment grace à James Newton Howard, Howard Shore et Thomas Newman... ainsi qu'à la nouvelle génération constituée, entre autres, de Harry Gregson-Williams, David Arnold, Michael Giacchino, John Powell, Alexandre Desplat...) De nombreuses innovations de la musiques de film proviennent également de Hans Zimmer (utilisation des chœurs dans des musiques d'action depuis USS Alabama, mixité des musiques électronique et symphonique...). Ces innovations sont couramment reprises par des compositeurs de musique de film.

Lorsque l'on se livre à une comparaison, il apparaît que la construction est très différente. Ainsi, le « classique » dispose d'une relative liberté de construction — même s'il y a des normes telles que le nombre de mouvements dans une symphonie — alors que le musicien de film doit parfois « coller » à la scène à l'image près. Les auteurs de musique de film sont parfois tenus à une certaine récurrence voire une certaine redondance. Ainsi, la même phrase musicale (thème) peut être déclinée de différentes manières tout au long du film, souvent avec des instruments différents. On se souviendra par exemple du thème du film Les tontons flingueurs de Michel Magne, décliné version « grand siècle », mais également « yéyé années 1960 » et avec un banjo, lors du très fameux « bourre-pif » asséné à — Bernard Blier par Lino Ventura.

Certains des compositeurs de musique de films ont été simultanément des compositeurs de symphonies, de concertos et/ou de ballets — Igor Stravinski, Jerome Moross, Arthur Honegger, Aaron Copland etc.. Comme tels, ils ont été classés comme musiciens classiques. Pour les autres, il est indéniable que la plupart d'entre eux, souvent de par leur formation classique — ainsi par exemple Georges Delerue fut l'élève de Darius Milhaud[9] —, ou Philippe Sarde, l'élève de Noël Gallon[10]

Exemples :

  • Ron Goodwin est sans doute le plus proche d'Edward Elgar des musiciens de films et en même temps, c'est probablement l'un des plus martiaux musiciens de films. On retrouve par ailleurs, Pomp and circumstance dans les Miss Marple ou la Bataille d'Angleterre. Dans Quand les aigles attaquent s'est inspiré de Musique pour Cordes, Percussions and Celesta de Béla Bartók. Il mélange à merveille les instruments baroques et la guitare électrique dans Miss Marple.
  • Miklós Rózsa pour la musique de Ben-Hur reprend Les nocturnes de Claude Debussy (notamment pour le morceau intitulé La maison de Hur), Pierre et le loup de Sergueï Prokofiev et Fantaisies de Ralph Vaughan Williams. Pour Le Cid et Ivanoe, il s'est inspiré de la Symphonie N°3 de Joly Braga Santos. Pour le Cid, on reconnaît des inspirations provenant du 4e mouvement de la Musique pour Cordes, Percussions and Celesta de Béla Bartók. Les nocturnes de Claude Debussy avaient déjà quelques années plus tôt inspiré Leigh Harline pour la musique de Blanche Neige (le fameux morceau intitulé Magic Mirror où la reine se contemple dans le miroir).

Certains réalisateurs préfèrent même ne pas s'embarrasser de compositeurs et reprendre directement des pièces classiques : c'est le cas de Stanley Kubrick — on peut citer par exemple les films Barry Lyndon (où des airs traditionnels irlandais côtoient des pièces de Bach, Haendel, Mozart, Paisiello, Schubert et Vivaldi) et 2001, l'Odyssée de l'espace (avec notamment la célèbre ouverture d'Ainsi parlait Zarathoustra, de Richard Strauss). Il fait cependant appel à Wendy Carlos pour arranger les pièces de Rossini, Purcell et surtout Beethoven pour Orange Mécanique.

Il y a parfois également des filiations entre musiciens de films de générations différentes. Par exemple, Danny Elfman est à l'évidence très proche de Jerry Goldsmith et un passage de la musique de Dominic Frontiere dans Brannigan est également très proche d'un des passage de la musique de Jerry Goldsmith dans Planète des singes, tandis que Bill Conti est proche de la musique de Miklos Rosza — on retrouve la thématique de Ben-Hur dans la série des Rocky. On reconnaît l'empreinte de la musique de Jerry Goldsmith — un auteur que beaucoup de personnes connaissent sans le savoir puisque sa musique avait été prise pour le générique des fameux Dossiers de l'écran — dans certains passages de Gary Chang Piège en haute mer.

Couples compositeur / réalisateur

Les liens entre le compositeur de la musique et le réalisateur d'un film sont parfois si forts que leurs collaborations sont régulières et que des « couples cinématographiques » mythiques se sont formés comme :

Original SoundTrack

Le terme anglais Original Sound Track (OST) est l'équivalent d'une bande originale de film en français. Le terme anglais est souvent utilisé par les amateurs de japanimation et de jeux vidéo pour désigner la bande son d'un dessin animé japonais ou d'un jeu. Le terme Original Sound Track (オリジナル サウンドトラック, orijinaru saundotorakku?) est d'ailleurs entré tel quel dans le lexique japonais, comme de nombreux mots étrangers.

Apparitions du musicien, dans le film

Certains compositeurs de musique de film ont fait une brève apparition dans des films dont ils ont composé la musique, à la manière d'un caméo :

Musiques de film célèbres

Récompenses

Les compositeurs de musique de film peuvent être récompensés par des prix tels que l'Oscar de la meilleure musique de film ou le César de la meilleure musique écrite pour un film.

Notes et références

  1. par exemple : Trainspotting, Orange Mécanique, Pulp Fiction
  2. par des compositeurs « classiques » (tels Miklos Rozsa, Bernard Herrmann, John Barry ou John Williams) ou par des artistes populaires (The Beatles pour Quatre Garçons dans le Vent, Yann Tiersen pour Amélie Poulain, Air pour Virgin Suicides, Eddie Vedder pour Into The Wild...)
  3. Les bandes-son de Hard Days Night, Pulp Fiction, Into The Wild, ou les chansons de génériques des films de James Bond 007 en sont des exemples notables.
  4. Stravinski dit aussi de la musique de film : « Le seul intérêt de la musique de films est de nourrir son compositeur ». Habitué à écrire des partitions pour ballets, il ne digère pas l'échec de sa première musique écrite pour un film.
  5. En France, la musique n'est pas incorporée au devis prévisionnel du film. Il y a plusieurs raisons à cette curiosité : la musique est censée trouver sa rémunération via des droits d'auteurs redistribués par la SACEM, les auteurs (scénaristes, réalisateurs) sont rémunérés par la SACD. Le producteur peut, par dérogation, devenir aussi Éditeur ou trouver du financement en tant que coéditeur, bref, en France et du fait du régime de droit d'auteur, la situation de la musique de film reste confuse.
  6. Claude Lelouch est coutumier de cette méthode; il travaille, avant tournage, avec un compositeur, tourne et monte avec, pour témoin, la musique pré-enregistrée, puis, peut demander au compositeur d'adapter sa musique à la durée du montage final.
  7. Dans le film The Rose les concerts filmés sont enregistrés live avec un multipiste, dans Autour de minuit de Bertrand Tavernier, la musique est interprétée, enregistrée et filmée simultanément avec la comédie
  8. Quelques exemples : - Pour le film Bruce Tout-Puissant de Tom Shadyac il existe un OST qui contient les morceaux pré-existants ainsi que les compositions originales de John Debney. - Pour le film Super 8 de J. J. Abrams il existe un OST qui regroupe uniquement les compositions de Michael Giacchino. - Pour le film Forrest Gump de Robert Zemeckis il existe un OST qui est une compilation de vieux morceaux américains mais aussi un Score qui regroupe les compositions de Alan Silvestri. - Pour le film Transformers de Michael Bay il existe un OST qui regroupe les morceaux les plus connus, mais aussi un Score puis un Expanded Score du compositeur Steve Jablonsky.
  9. Encyclopédie de la musique, Paris, Livre de poche, 1983, p.208
  10. Philippe Sarde fait des études d'harmonie, de contrepoint, de fugue et de composition avec Noël Gallon
  11. François Truffaut, Le Cinéma selon Alfred Hitchcock, 1967, p.279.

Voir aussi

Liens externes


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