Mouvement lyceen contre la loi Fillon

Mouvement lyceen contre la loi Fillon

Mouvement lycéen contre la loi Fillon

La loi Fillon sur l'éducation a provoqué un mouvement de protestation en France entre décembre 2004 et avril 2005, notamment de la part de lycéens.

Suite à ce mouvement le projet de loi fut partiellement modifié : annulation de la réforme du baccalauréat. Ce mouvement aura aussi frappé les esprits, suite aux agressions crapuleuses de lycéens manifestants (le 8 mars) par des voyous, sans que ni le service d'ordre ni la police ne contrôle suffisamment le problème.

Sommaire

Contexte et prémices ; le mouvement des enseignants

Depuis plusieurs années, l'Éducation nationale était au centre de vifs débats. En septembre 2003, Claude Thélot avait été chargé d'organiser un débat national sur l'avenir de l'école[1].

En octobre 2004, après plus d'un an, la synthèse du rapport Thélot est remise au Premier ministre Jean-Pierre Raffarin[2]. Dès ce moment, l’UNL et la FIDL, les deux principaux syndicats lycéens, sont « pour le moins réservés sur ce texte, première étape de la future loi d’orientation sur l’école[3] ».

Le SNES-FSU, rejoint par la FERC-CGT, appelle à une journée d'action le mardi 7 décembre, avant l'annonce par François Fillon du contenu de son projet de loi sur l'école[4], pour répondre aux « attaques contre le service public »[5].

Le 6 janvier 2005, des policiers et gendarmes effectuent des fouilles dans 1 200 collèges et lycées dits « difficiles ». Des lycéens commencent à manifester sur Paris contre le projet de loi en même temps que des professeurs, le 20 janvier ; les principaux points de contestations sont la réforme du baccalauréat, la suppression des travaux pratiques encadrés (TPE) et, plus classiquement, les « restrictions budgétaires ». Le 1er février, 3 000 personnes (selon les organisateurs : la FIDL et une coordination de lycéens) manifestent autour du ministère de l'Éducation nationale[6].

Manifestations lycéennes

Les coordinations se renforcent et l'UNL participe aux appels à manifester. Le 10 février, 100 000 lycéens défilent à travers la France. Après cette journée de fortes manifestations des lycéens, François Fillon assure sur France 3 qu'il « ne ferait pas une réforme du bac » tant que les craintes n'auront pas été dissipées à ce sujet[7]. Les organisations de lycéens maintiennent néanmoins leur manifestation du 15 février, qui selon les organisateurs réunit 150 000 participants. Après quoi la FIDL, satisfaite, quitte la coordination et cesse d'appeler à manifester.

Parallèlement, le Premier ministre décide une procédure d'urgence sur le projet de loi, modifié comme annoncé par F. Fillon[8].

Des manifestations moins importantes, à l'appel des coordinations et de l'UNL rassemblent plusieurs dizaines de milliers de lycéens, toujours selon les organisateurs. Le 5 mars, une coordination nationale est organisée dont les votes élargissent les revendications : en plus du retrait du plan Fillon, sont demandées, entre autres, la gratuité des trousseaux professionnels, la « restitution » de 90 000 postes dans l'éducation, etc. Le 8 mars : 200 000 lycéens auraient défilé, 165 000 selon la police.

Cette manifestation du 8 mars marque un tournant : les violences que commettent des "jeunes", selon la terminologie utilisée, contre des manifestants, déplacent le débat et perturbe l'état d'esprit des participants (Cf. infra). Le mouvement était a son apogée, et commence à décliner.

L'UNL cesse alors d'appeler à manifester. Le 10 mars est, selon les organisateurs, un succès, puisque l'atmosphère de grève lancée par le mouvement lycéen et l'appel à la grève interprofessionnelle lancé par les principaux syndicats de salariés pour le pouvoir d'achat entrainent des manifestations dans toute la France, avec un million de salariés. Les manifestations diminuent ensuite progressivement.

Le volet sur le baccalauréat avait été rapidement retiré alors que le mouvement était encore en phase ascendante. Le reste du texte fut adopté le 23 avril 2005. Le mouvement connaît ses derniers soubresauts à Toulouse. Le dernier appel à manifester contre la loi Fillon qui suit concerne la grève de l'Éducation nationale, le 12 mai. Les anciens ministres de l'éducation nationale Luc Ferry et Jack Lang utilisent la même métaphore pour caractériser les mouvements de lycéens : « Les lycéens, c'est comme le dentifrice : quand ils sont sortis du tube, on ne peut plus les faire rentrer.[9] »

La manifestation du 8 mars

À Paris, des manifestants sont agressés et détroussés (habits de marque, argent, portables, etc.), voire « lynchés ». Les agresseurs (surnommés « casseurs » dans les médias) sont au départ peu nombreux, mais finissent par être entre 700 et 1 000 dont 300 très actifs selon la police. Avec un effectif de 200 policiers en civil et 2 000 en tenue mobilisés, elle procède à 32 arrestations. Des lycéens affirment que la police les a empêché de fuir la manifestation, afin de « casser » le mouvement. La police justifiera plus tard son attitude par le risque d'un « effet de panique », qui aurait entraîné selon elle de plus graves conséquences[10]. SOS Racisme, qui assurait une partie de service d'ordre de la manifestation, avec certains syndicats étudiants, ira jusqu'à estimer que même les « agressés peuvent réagir contre la police ». La FSU et l'UNSA estimeront aussi que les agresseurs ne sont pas reconnaissables, une fois entrés dans le cortège.

La coordination lycéenne qui suit accuse la police de passivité et affirme qu'il ne faut pas stigmatiser les casseurs. Selon elle, leur comportement est dû au fait qu'ils sont souvent pauvres et victimes de racisme. Il s'agirait, plus ou moins consciemment de vengeance sociale. Un article du journaliste Luc Bronner paru dans le quotidien français Le Monde[11] a provoqué une controverse médiatico-politique en France quant à la labellisation « anti-Blancs » de ces violences. Dans cet article, un agresseur affirmait « se venger des Blancs ». À la suite de cet article, sept personnalités réputées « proches » de la gauche ont lancé, le 25 mars 2005, un « Appel contre les "ratonnades anti-Blancs" », appel soutenu et relayé par le mouvement sioniste de gauche Hachomer Hatzaïr et la radio communautaire juive Radio Shalom. Une commission d'enquête sénatoriale a été proposée, destinée à trouver des explications sur le nombre, la violence et le racisme supposé des casseurs, ainsi que sur le rôle de la police[12]. La résolution n'a néanmoins pas été adoptée.

Autres actions

Une coordination nationale lycéenne se déroule le 12 mars et appelle à des blocages de lycées et des « actions d’éclat[13] ». Les occupations de lycées ou d'autres bâtiments de l'Éducation nationale (rectorats, annexe du ministère, etc.) se multiplient. Il arrive que des élèves décident de rester à l'intérieur de leur lycée après les cours. D'autres vont alors chercher de la nourriture, des guitares, etc. Ces occupations durent généralement une soirée, parfois toute une nuit, voire plusieurs nuits, avec un équipement de couchage. Selon eux, l'occupation a un rôle symbolique, permettant d'affirmer que le lycée appartient aux lycéens. Des tracts sont parfois réalisés avec le matériel du lycée occupé.

Des blocages ont lieu : le verrouillage de l'entrée d'un lycée, le but étant de « se faire entendre » par une action forte, et de faire en sorte que les lycéens et professeurs qui ne se sentent pas concernés par la loi Fillon le soient, pour leur proposer de rejoindre le mouvement. Des lycéens viennent très tôt avec des chaînes et cadenassent quelques portes, faisant ensuite barrage devant l'entrée principale. Quand les autres lycéens et les professeurs arrivent, ils ne peuvent passer et reçoivent des tracts. Dans certains lycées, des brutalités interviennent entre ceux qui bloquent l'entrée et ceux qui, politiquement ou non, tiennent à rentrer ; en particulier lorsque la période du baccalauréat se rapproche. Des blocages partiels interviennent : les terminales peuvent passer mais pas les secondes et les premières. La coordination assure que 700 lycées ont été bloqués.

Ces actions se multiplient[14] au fur et à mesure de la lassitude des manifestations, dans une volonté de décentralisation et d'autonomie. On voit à partir de mi-avril des agents de la direction centrale des renseignements généraux arriver par groupe de deux ou trois devant tous les lycées mobilisés pour essayer de collecter des informations sur les actions lycéennes à venir. Après le 8 mars, les lycéens parisiens voient comme autre avantage à ces actions la prévention des vols avec violence durant les manifestations.

Le mouvement faiblit et se radicalise en même temps. Les syndicats qui avaient pris en main le mouvement, l'UNL et la FIDL, sont débordés par la coordination lycéenne (modèle de fédéralisme et d'auto-gestion de la lutte, ce mouvement débouchera sur la création des premiers SUD Lycéen ), plus politisée[15]. Les blocages connaissent leur point culminant le 7 avril par une « journée nationale de blocage » appelée par la coordination, avec 370 lycées bloqués sur 2600 selon la FIDL[16]. Les interventions des forces de l'ordre sont parfois « musclées[17] ».

Les occupations de lycées sont suivies de quelques autres occupations plus spectaculaires : le 7 avril les rectorats de Paris et de Rennes sont envahis par des manifestants ; le 12 avril, l'inspection académique à Bobigny ; le 20 avril une annexe du ministère de l'éducation à Paris (occupation qui s'est conclue par cent soixante gardes à vue[18]). Une autre action, au viaduc de Millau (Aveyron) le 28 mars, est organisée par des lycéens de Millau, Montpellier et Rodez, consistant en une opération de péage gratuit. La compagnie Eiffage assigne au tribunal de grande instance une quinzaine de lycéens, parents d’élèves, enseignants et militants, demandant 23 000 euros de dédommagements. En novembre 2005, la pression lui fait retirer sa plainte.

Affrontements

Des barrages de CRS et de gardes mobiles avec utilisation de gaz lacrymogènes se multiplient sur le parcours des manifestations lycéennes qui sortent du parcours prévu, comme à la Réunion, à Paris ou à Toulouse. À Lille, lors d'une manifestation, un lycéen est assommé, ce qui fait courir la rumeur qu'il y a un mort.

Plusieurs centaines de lycéens sont arrêtés au cours des différentes actions lycéennes, la plupart relâchés au bout de quelques heures. Des avocats de lycéens utilisent le terme de « rafles » pour ces arrestations. Des lycéens se plaignent d'avoir été humiliés par des déshabillages, insultés, ou frappés (y compris après l'arrestation). Le 31 mai, devant les caméras la gendarmerie mobile évacuent brutalement des lycéens et des avocats de l’enceinte du Palais de Justice.[réf. nécessaire]

Collectif de soutien

Des manifestations sont organisées par le Collectif de soutien, qui dénonce la « répression » dont ont été victimes les lycéens. Une pétition est signée en « soutien aux victimes de la répression du mouvement lycéen[19] ».

Des dizaines de procès suivent, dont une part importante contre des militants politiques radicaux : plusieurs JCR (dont Pauline, meneuse du mouvement, qui affirme avoir reçu des coups durant des interrogatoires nocturnes), un militant d'Alternative libertaire (Samuel Morville), un syndiqué à SUD, un militant du PCF, etc. Samuel Morville, meneur lycéen, est arrêté et condamné à cinq mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende pour « outrage à personne dépositaire de l'autorité publique » (ce militant d'Alternative libertaire a été reconnu coupable d'avoir craché sur des policiers)[20]. Au cours de son procès, assez médiatisé, deux témoignages de la défense sont refusés. Le 23 mars, deux lycéens du Mans sont condamnés en comparution immédiate à deux mois de prison ferme pour jet de projectiles[21].

En tout, c'est une quarantaine de personnes qui sont passées en jugement, accusés de violences à agents ou de dégradations de biens[22]. En février 2006, huit personnes arrêtées (avec 200 personnes) le 20 avril lors de l'occupation de l'annexe du Ministère de l'Éducation sont reconvoquées au commissariat. Elles sont placées en garde-à-vue plusieurs heures, puis relâchées. En juin, soit un an et deux mois après les faits, elles apprennent qu'elles sont mises en examen, rejoignant les 9 personnes qui l'étaient déjà.

Pour les soutenir, un « comité de soutien aux victimes de la répression du mouvement lycéen » se constitue, mené par la FCPE de Paris (association de parents d'élèves), pour rédiger des tracts, signer une pétition et organiser des réunions et des manifestations. Le collectif de soutien contient de nombreuses organisations politiques (Alternative libertaire, JCR, JC, LCR, PCF, Les Verts, LO, etc.) syndicales (UNEF, CNT, etc.) et associatives (Justice action libertés - association de gens travaillant dans le droit, Ligue des droits de l'Homme, etc.).

Notes et références

  1. Site officiel
  2. Ouest-France, 17 novembre 2004.
  3. Ouest-France, 14 octobre 2004.
  4. Projet qui deviendra la loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école du 23 avril 2005, dite « loi Fillon ».
  5. Le principal syndicat d'enseignants des collèges et des lycées, qui dénonce les restrictions budgétaires, affirme que l'Éducation nationale a supprimé un total de 20 000 postes d'enseignants et de 30 000 postes de surveillants et d'aides éducateurs depuis 2002 ; voir par exemple Luc Bronner, « Le SNES appelle seul à la grève dans le second degré », Le Monde, 7 décembre 2004 ; « Grève relativement bien suivie dans l'éducation nationale », ibid.
  6. « Le mouvement lycéen prend de l'ampleur contre la loi Fillon », Le Monde, 2 février 2005.
  7. « Face à la mobilisation massive des lycéens, Fillon recule », Le Monde, 10 février 2005 ; « François Fillon recule sur la réforme du baccalauréat », Le Monde, 13 février 2005.
  8. Les journalistes du Le Monde qualifient ce choix de « virage politique ». Gaëlle Dupont et Christophe Jakubyszyn, « François Fillon cherche à prendre de vitesse le mouvement lycéen », Le Monde, 18 février 2005.
  9. Luc Bronner, « Luc Ferry et Jack Lang : "Les lycéens, c'est comme le dentifrice..." », Le Monde, 11 février 2005.
  10. La polémique est présentée par Luc Bronner et Piotr Smolar dans « Questions sur les violences commises lors du défilé lycéen du 8 mars », Le Monde, 14 avril 2005.
  11. « Manifestations de lycéens : le spectre des violences anti-Blancs », Le Monde, 16 mars 2005.
  12. Proposition de résolution du 8 avril 2005.
  13. Le terme est de Thierry Lefebvre, historien à l'université Paris VII qui a étudié le mouvement lycéen. « Les lycéens ne sont pas violents », L'Humanité, 14 juin 2005.
  14. « Des lycéens occupent leurs établissements et bloquent des rectorats pour obtenir le retrait de la loi Fillon », Le Monde, 3 avril 2005.
  15. Luc Bronner et Martine Laronche, « Dispersé et radicalisé, le mouvement lycéen est dans l'impasse », Le Monde, 16 avril 2005.
  16. « Climat très tendu pour la nouvelle journée de mobilisation lycéenne », Le Monde, 7 avril 2005.
  17. Martine Laronche, « M. Fillon est accusé de laisser "pourrir" le mouvement lycéen », Le Monde, 9 avril 2005 ; « Fillon, zéro pointé pour le dialogue », Libération, 9 avril 2005.
  18. « Le printemps des lycéens » : un dossier de la revue Vacarme, automne 2005.
  19. Sur le site de la FCPE du Val d'Oise
  20. « Un leader lycéen condamné à cinq mois de prison avec sursis », Le Monde, 1er juin 2005.
  21. Répression du mouvement lycéen sur le site de SUD Éducation Var.
  22. Luc Bronner et Martine Laronche, « Épilogue judiciaire pour les lycéens interpellés lors des manifestations », Le Monde, 26 mai 2005.

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