Mouammar Khadafi

Mouammar Khadafi

Mouammar Kadhafi

Mouammar Kadhafi
معمر القذافي
Président du Conseil de la Révolution
de la République arabe libyenne
populaire et socialiste
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Mouammar Kadhafi

Actuellement en fonction
Mandat
1er septembre 1969 - 1er mars 1979
Depuis le 1er septembre 1969
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Parti politique Indépendant
Premier(s) ministre(s) Mahmud Sulayman al-Maghribi
Lui-même
Abdessalam Jalloud
Abdul Ati al-Obeidi (Secrétaire du Comité général populaire)
Prédécesseur Idriss Ier
(roi de Libye)
Successeur Abdul Ati al-Obeidi
(Secrétaire général du Congrès national du peuple)
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Autres fonctions
Premier ministre libyen
Mandat
16 janvier 1970 - 16 juillet 1972
Président Lui-même
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Prédécesseur Mahmud Sulayman al-Maghribi
Successeur Abdessalam Jalloud

Guide de la Grande Révolution
Mandat
1er septembre 1969 - Aujourd'hui
Président (Secrétaires généraux du Congrès national du peuple)
Abdul Ati al-Obeidi
Muhammad az-Zaruq Rajab
Mifta al-Usta Umar
Abdul Razzaq as-Sawsa
Zentani Muhammad az-Zentani
Muftah Kaïba
Mubarak al-Shamikh
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Premier ministre (Secrétaires du Comité général populaire)
Jadallah Azzuz at-Talhi
Muhammad az-Zaruq Rajab
Jadallah Azzuz at-Talhi
Umar Mustafa al-Muntasir
Abuzed Omar Dorda
Abdul Majid al-Kaud
Muhammad Ahmad al-Mangoush
Mubarak al-Shamikh
Shukri Ghanem
Baghdadi Mahmudi
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Prédécesseur Fonction créée

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Biographie
Nom de naissance {{{nom naissance}}}
Naissance 7 juin 1942 (67 ans)
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Décès
Nature du décès {{{nature}}}
Nationalité libyenne
Conjoint(s)
Enfant(s) Muhammad Kadhafi
Seif el-Islam Kadafi
Saadi Kadafi
Moatessem Billah Kadafi
Hannibal Kadafi
Aisha Kadafi
Seif el-Arab Kadafi
Khamis Kadafi
Diplômé Université de Libye
Académie militaire de Benghazi
Profession
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Résidence(s)
Religion Islam
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Chefs d'État libyens

Mouammar Kadhafi (arabe : معمر القذافي, Muʿammar Al-Qaḏâfî, aussi écrit Algathafi, Kadafi, al-Kadhafi, al-Gaddafi, Al Qadafi[1], Gueddafi, El-Gueddafi[2]), né le 19 juin 1942 à Syrte, en Libye, est un colonel et de facto le dirigeant de la Libye depuis 1970, à la suite du coup d'État du 1er septembre 1969, bien que laissant à d'autres personnalités politiques libyennes le titre officiel de chef de l'État. Officiellement, Kadafi est désigné comme le Guide de la grande révolution de la Grande Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste[3], titre plus généralement raccourci en « frère guide » [4].

Sommaire

Biographie

Jeunesse

Kadafi est le plus jeune enfant d'une famille de bédouins. Il grandit dans la région désertique de Syrte, reçut une éducation primaire traditionnelle et religieuse, puis suivit les cours de l'école préparatoire de Sebha dans le Fezzan, de 1956 à 1961. Kadafi et un petit groupe d'amis qu'il rencontra dans cette école vinrent à former le noyau d'un groupe de militants révolutionnaires ayant pour but de s'emparer du pouvoir. Kadafi s'inspira du président égyptien voisin, Gamal Abdel Nasser, qui se hissa au pouvoir en prônant l'unité arabe. En 1961, Kadafi fut exclu de Sebha à cause de son activisme politique.

Kadafi étudia le droit à l'université de Libye. Il entra ensuite à l'Académie militaire de Benghazi en 1963, où il organisa avec quelques militants un mouvement secret dans le but de renverser la monarchie libyenne pro-occidentale. Après l'obtention de son diplôme en 1965, il fut envoyé en Grande-Bretagne pour suivre un entraînement supplémentaire au British Army Staff College, et revint en 1966 en tant qu'officier dans le corps des transmissions.

Le coup d’État militaire

Le 1er septembre 1969, à 27 ans, il mène avec un groupe d'officiers un coup d'État contre le roi Idris Ier, alors que celui-ci est en Turquie pour un traitement médical. Son neveu le prince Hasan as-Senussi devait s'installer sur le trône le 2 septembre 1969 lorsque l'abdication du roi Idris annoncée le 4 août devait prendre effet[5]. Dans la journée du 1er septembre la monarchie est abolie, la République est proclamée, et le prince mis en prison.

Kadafi s'octroie l'avancement du grade de capitaine au grade de colonel qu'il a gardé jusqu'à aujourd'hui.

Exercice du pouvoir

Ayant pris le pouvoir à Tripoli lors d'un coup d'État le 1er septembre 1969, il prône à ses débuts le passage à un socialisme arabe d'État teinté de panarabisme. Il nationalise certaines entreprises, notamment celles détenues par des ressortissants italiens. En 1977, il déclare la « révolution du peuple » : il change le nom du pays de République arabe libyenne en Jamahiriya arabe libyenne populaire et socialiste et met en place des « comités révolutionnaires », en lieu et place de partis.

Il demande aux États-Unis d'évacuer les bases militaires en Libye dont Wheelus Airfield. En septembre 1970, à l'aide de son ami et conseiller Abdessalam Jalloud, il réussit à imposer pour la première fois une augmentation du prix du baril de pétrole, ouvrant la voie aux autres pays producteurs[6], et déséquilibrant la géopolitique du pétrole.

En représailles, au cours des années 1980, son régime est mis au ban de la communauté internationale à cause de son soutien supposé à de nombreuses organisations usant de la violence militaire (RA, ETA, Brigades rouges) et de ses implications dans plusieurs actes terroristes : attentat dans une discothèque berlinoise fréquentée par des militaires américains en 1986, attentat de Lockerbie en Écosse contre un avion de ligne civil américain qui explose en plein vol en 1988 (270 morts), ou encore attentat contre un avion français, le vol 772 UTA reliant Brazzaville à Paris en 1989 (170 morts).

Le 15 avril 1986, Ronald Reagan ordonne un raid de bombardement (opération El Dorado Canyon) contre Tripoli et Benghazi. 45 militaires et fonctionnaires sont tués, ainsi que 15 civils, dont une fille adoptive de Kadafi, Hannah. Ce raid de représailles faisait suite à l'interception d'un message de l'ambassade libyenne à Berlin-Est suggérant l'implication du gouvernement libyen dans l'attentat à la bombe du 5 avril dans une discothèque de Berlin-Ouest, où un militaire américain avait été tué. Le colonel Kadafi est blessé lors du bombardement de sa résidence.

Deux ans plus tard, un avion de la PanAm explose au-dessus de Lockerbie, en Ecosse, puis un vol de la compagnie française UTA s’écrase dans le désert nigérien. Tripoli est accusé, et le Conseil de sécurité de l’ONU impose des sanctions en 1992, dont l’embargo sur les installations pétrolières.

À partir du milieu des années 1990, Kadafi œuvre pour que son pays retrouve une place moins inconfortable d'un point de vue diplomatique. Ainsi en 1999, les agents des services secrets suspectés de l'attentat de Lockerbie sont livrés à la justice écossaise, ce qui provoque la suspension des sanctions de l'ONU envers le pays et le rétablissement des relations diplomatiques avec le Royaume-Uni.

Par la suite, en 2003, la Libye reconnaît officiellement « la responsabilité de ses officiers » dans l'attentat de Lockerbie — ainsi que dans celui du Vol 772 UTA — et paie une indemnité de 2,16 milliards de dollars aux familles des 270 victimes de Lockerbie, ce qui a pour conséquence la levée définitive des sanctions de l'ONU et (partiellement) des États-Unis à son encontre.

En parallèle, le colonel Kadafi entame des négociations diplomatiques, pendant toute l’année 2003, entre responsables libyens, britanniques et américains, et annonce en décembre de la même année qu’il renonce officiellement à son programme d’armes de destruction massive. Enfin, en mars 2004, il signe le protocole additionnel du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP). Selon Jean-François Daguzan, la Libye s’efforce de renouer les fils avec l’Occident, mais « Il n’est pas sûr que ce soit Kadhafi, mais le cercle de pouvoir autour de lui a pris conscience que jouer au grand perturbateur n’était pas forcément payant. L’Irak en a été la démonstration ».

Il instaure par ailleurs une politique d’assouplissement de la réglementation libyenne en matière économique permettant l’ouverture du marché local aux entreprises internationales, ce qui aide à la survie du régime. Il parvient par là même à se rapprocher des puissances occidentales et particulièrement de certains pays européens, comme le Royaume-Uni, la France, l’Espagne et l’Italie. Ainsi, le colonel Kadafi déclare désormais qu’il entend jouer un rôle majeur dans la pacification du monde et la création d’un Moyen-Orient sans armes de destruction massive.

De 1999 à 2007, l'affaire des infirmières bulgares, qui auraient été torturées et jugées par les autorités libyennes pour la contamination d'enfants libyens par le virus du sida est fortement médiatisée à travers le monde.

Idéologie

Il a écrit le Livre vert, en référence au Petit Livre rouge écrit par Mao Zedong, dans lequel il explique de manière succinte ses solutions aux problèmes posés par la démocratie et l'économie. Il y fait l'apologie de la démocratie directe. Il y ôte toute légitimité aux autorités religieuses et exclut l'usage des hadiths et de la sunna pour le droit musulman, consacrant ainsi le Coran comme son unique source[7]. En plus de provoquer un conflit entre lui et les milieux traditionalistes libyens, ces pensées lui ont valu d'être déclaré « hérétique » (kafir) par les oulémas d'al-Azhar et d'Arabie saoudite[7].

Kadhafi désapprouve le statut de la femme dans le monde[8], plus récemment il se focalise sur les pays arabes et à majorité musulmane[9]. Son interprétation personnelle de l'islam, contraire à la vision traditionnelle, le pousse à interdire, sauf dans des cas particuliers, la polygamie et de permettre la création d'une académie militaire pour femmes dont la première classe est promue en 1983[8]. Il entretient une garde personnelle constituée exclusivement de femmes, ses « amazones ». Certains progrès existent tels que la condamnation des mariages arrangés et la possibilité d'accéder à l'éducation pour les femmes.

Kadafi repris à son compte la portée nationaliste du nassérisme en souhaitant d’abord la réunification du monde arabe, fragmenté par les colonisations occidentales selon lui. François Burgat estime qu'il préoccupé et obsédé de « laver l’affront de la présence coloniale en terre arabe ». De ce fait, il a bien sûr toujours jugé illégitime Israël, dans lequel il voit une réminiscence des occupations coloniales.

Suite aux échecs successifs [toutes les formes d’associations qu’il a proposées] avec l’Egypte, la Syrie ou à la Tunisie, Kadafi prône le concept encore plus ambitieux de l’Union africaine (UA) sous forme fédérale. Élu par ses pairs à la tête de l’organisation panafricaine, il s’était aussitôt autoproclamé “roi des rois traditionnels d’Afrique”.

Un dictateur

Selon l'organisation Human Rights Watch, « des dizaines de personnes se trouvent en prison pour s’être livrées à une activité politique pacifique, et certaines ont "disparu". La Loi 71 interdit toute activité politique indépendante et les contrevenants sont passibles de la peine de mort ». « Au fil des ans, les autorités libyennes ont emprisonné des centaines de personnes pour violation de cette loi, et certaines ont été condamnées à mort. » [10]

Les « États unis d’Afrique »

Kadafi tente de convaincre les dirigeants des autres pays de créer des « États unis d'Afrique ». Il considère en effet que c'est le meilleur moyen de développement pour le continent africain. Ce projet passerait par la création d'une monnaie unique et une seule armée de 2 000 000 de militaires. Kadafi porte souvent un badge représentant l'Afrique sur son uniforme.

En 2007, il s'est ainsi rendu à Bamako, Abidjan ou encore Accra, pour présenter son projet d'un gouvernement unique pour l'Afrique, un État fédéral. Le projet reste embryonnaire[11].

Le 2 février 2009, il est élu président de l'Union africaine lors du sommet d'Addis-Abeba, en Éthiopie.

Fusion avec la Tunisie

Il tente d'établir une union tuniso-libyenne, véritable fusion des deux pays. Après l'accord initial donné par Bourguiba, rencontré au pied levé par Kadafi, cette union ne se fera pas.

Famille

Kadafi a huit enfants, parmi lesquels :

Mohamed Kadafi 
Aîné, fils d’un premier mariage, président de l’organisme libyen des télécommunications.
Seif el-Islam Kadafi 
Architecte-urbaniste de profession, il est le plus impliqué sur le plan politique. Il est surtout connu pour son rôle dans l’indemnisation des familles des victimes de l’attentat de Lockerbie et du DC-10 d’UTA abattu par des Libyens en 1988. Il dirige la Fondation Kadafi pour le développement (FKD)[12]. Il est le premier enfant qu'a eu Kadafi avec sa deuxième femme, Safia.
Saadi Kadafi 
Ancien footballeur professionnel (attaquant du club de Pérouse, Italie, condamné en 2003 pour dopage[13]). Actionnaire de la Juventus, il a réussi en 2002 à faire jouer la Supercoupe d’Italie à Tripoli (capitale de la Libye).Il a fait carrière dans l'armée, où il dirige aujourd'hui une unité d'élite.
Moatassem Billah Kadafi 
Colonel de l'armée, il préside depuis 2007 le conseil de sécurité nationale.
Hannibal Kadafi 
Médecin et militaire de formation, il fait régulièrement parler de lui dans la rubrique des faits divers des journaux occidentaux.
Aisha Kadafi 
Fille du colonel, née en 1977, elle est avocate et préside la fondation caritative Waatassimou.
Seif el-Arab Kadafi
Khamis Kadafi

Accusation de tentative de viol

En 2003 sur le plateau de On ne peut pas plaire à tout le monde, puis lors de la visite du colonel en France en décembre 2007, la journaliste et grand reporteur à France 3, Memona Hintermann accuse Kadafi d'avoir tenté de la violer en 1984, au cours d'une entrevue accordée en Libye[14],[15].

Notes et références

  1. Orthographes utilisées sur le site officiel de Mouammar Kadafi
  2. Orthographes en usage dans la presse francophone maghrébine et conformes à la prononciation libyenne
  3. Ministère des affaires étrangères
  4. Le terme "frère guide" est utilisé dans les documents officiels comme sur Site officiel de Mouammar Kadafi
  5. (en) Royal Ark
  6. Le défi mondial Chapitre 3 - Jean-Jacques Servan-Schreiber
  7. a  et b René Otayek, Jalel Bahri, Le Radicalisme islamique au sud du Sahara: Da'wa, arabisation et critique de l'Occident, KARTHALA, 1993, 264 p. (ISBN 2865374041), p. 39 
  8. a  et b (en) Mahmoud Ayoub, Islam and the Third Universal Theory: the religious thought of Muʻammar al-Qadhdhafi, Taylor & Francis, 1987, 155 p. (ISBN 0710302606), p. 55-56 
  9. Jean-François Le Mounier, « Mouammar Kadhafi à Rome: on a frôlé l'incident diplomatique ». Consulté le 14.6.2009
  10. http://hrw.org/french/docs/2007/12/10/libya17525.htm Kadafi en France, site Internet d'Human Rights Watch
  11. Afrik.com, 4 juillet 2007
  12. site officiel
  13. Kadafi sur la touche. Trois mois de suspension pour dopage, Afrik.com, 9 janvier 2004
  14. Entrevue avec Memona Hintermann, L'Édition spéciale, Canal +, 10 décembre 2007.
  15. « Je revois Kadafi devant moi, menaçant de me flinguer », Libération, 12 décembre 2007.

Voir aussi

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