Montesquieu-volvestre

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Montesquieu-Volvestre

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Montesquieu-Volvestre

Mairie
Mairie

Administration
Pays France
Région Midi-Pyrénées
Département Haute-Garonne
Arrondissement Muret
Canton Montesquieu-Volvestre
(chef-lieu)
Code Insee abr. 31375
Code postal 31310
Maire
Mandat en cours
Henri Dejean
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Volvestre
Démographie
Population 2 314 hab. (1999)
Densité 39 hab./km²
Géographie
Coordonnées 43° 12′ 31″ Nord
       1° 13′ 50″ Est
/ 43.2086111111, 1.23055555556
Altitudes mini. 208 m — maxi. 523 m
Superficie 59,82 km²

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Montesquieu-Volvestre (occitan : Montesquiu de Bolbèstre) est une commune française, située dans le département de la Haute-Garonne et la région Midi-Pyrénées.

Ses habitants sont appelés les Montesquiviens.

Sommaire

Géographie

Ancienne bastide située sur l'ancienne route nationale 627 dans le Volvestre à 50 km au sud de Toulouse, sur l'Arize limitrophe avec le département de l'Ariège.

Seconde supercie de la Haute-Garonne après Toulouse.

Véritable carrefour par tradition, à 50 km de Toulouse, de Foix et Saint-Gaudens et à 40 km de Saint-Girons. La station de ski la plus proche est Guzet (à 45 mn).

Accès : A64 de Toulouse en direction de Tarbes, sortie sortie 27 et de Tarbes direction Toulouse, sortie sortie 25 - aéroport Toulouse Blagnac (60 km) - Gare de Carbonne (12 km) puis par l'Autobus ( lignes régulières de transport interurbain réseau Arc en Ciel ancien SEMVAT)

Communes voisines

Saint-Julien-sur-Garonne Rieux-Volvestre, Mailholas Bax
Goutevernisse, Saint-Christaud Montesquieu-Volvestre Latour
Le Plan, Gouzens, Lahitère, Sainte-Croix-Volvestre
(Ariège)
Montbrun-Bocage, Thouars-sur-Arize
(Ariège)
Loubaut
(Ariège)
Blason ville fr Montesquieu-Volvestre (Haute-Garonne).svg
Carte du département Haute-Garonne
Vue générale

Blason

Blason : D'azur à la pique d'or en pal fichée dans une motte de sinople, aux trois serpents d'argent en fasce brochant sur le fût de la pique.

Histoire

Bastide créée en 1238 par le Comte de Toulouse Raymond VII, qui décide d'implanter une nouvelle ville dans une boucle de l'Arize.

Les archives ne nous ont pas laissé par écrit la preuve de l'existence d'une entité administrative, civile ou religieuse, qui aurait pu correspondre au Volvestre. Mais la présence, avérée encore en toponymie aujourd'hui, d'une forteresse (Le Castéra), construite à la romaine avec des pieux de bois, bien antérieure aux châteaux forts bâtis en dur, laisse supposer que notre Volvestre pourrait représenter un "pagus" (pays) carolingien et même, plus haut dans le temps, un "fundus" Gallo-Romain. La présence d'un pont Gallo-Romain, appelé dans les textes anciens "Pont de Tersac", connu aujourd'hui sous le nom de "Pont du Diable" qui franchissait le Volp sur une route importante qui reliait Montesquieu à Cazères et Palaminy plaide en faveur de cette hypothèse, tout comme la puissance agraire que représentait les seigneurs de Tersac avec des terres qu'ils tenaient en fief, dans le Volvestre de la part des puissants comtes de Toulouse, de Comminges et de Foix.

Le Volvestre constituait donc une sorte de marche, ou de "limen" qui en faisait un pays partagé, lieu de passage et d'échanges entre les 3 Comtés et donc étroitement convoité. Ch. Higounet dans son Histoire du Comté de Comminges nous donne la clef de l'énigme de la fondation de la nouvelle bastide de Montesquieu. Analysant un document d'archives (Archives Nationales J.326 n°28 et 29) il écrit : "Dans cet acte, Gentile de Gensac déclare que le domaine qu'elle tenait de son père sur Rieux et Montesquieu était tombé en commise pour n'avoir pas reçu de Raymond VII d'investiture dans l'an et un jour (11 mai 1238) Page 284 note 295. C'est à cette date que Raymond VII décide d'implanter une cité nouvelle dans une boucle de l'Arize, sur des terres récupérées sur les Tersac par suite de la "tombée en commise". Dès cette époque Montesquieu s'inscrit dans le Volvestre comme métropole, ville la plus importante par sa démographie et par le développement économique. Elle est encore dans un recensement de 1880 la 7ème ville en peuplement du département de la Haute-Garonne. Les 7 moulins fariniers ou à batan (foulon), témoignent d'une activité liée d'une part aux productions agricoles et d'autre part à la fabrication et à la commercialisation du drap. Aujourd'hui, la vocation agricole n'a pas disparu mais l'industrie drapière n'est plus qu'un lointain souvenir. La dernière "usine" occupant une vingtaine d'ouvriers ayant disparu dans les années 1880. Mais une nouvelle vocation s'est fait jour, celle du tourisme. Située au centre de tout, elle nourrit ses ambitions de cette capacité à offrir au touriste tout ce qu'il peut souhaiter: des vieilles pierres (archéologie) aux paysages verts, de la préhistoire à l'histoire sans compter la qualité de vie, le sens de l'accueil (gîtes et chambres d'hôtes) et bien sûr la gastronomie.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
2001 2014 Henri Dejean PS -
1990 2001 Patrick Lemasle PS Député
1972 1990 André Massat PS Conseiller général
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Commune faisant partie de la septième circonscription de la Haute-Garonne

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[1])
1962 1968 1975 1982 1990 1999
1915 1924 1950 2088 2117 2314
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Économie

Monuments et sites touristiques

Personnalités liées à la commune

  • Raymond VII, dernier comte de Toulouse de la lignée des Saint-Gilles, fondateur de la cité en 1238. Il octroie aux habitants de Montesquieu une charte de coutumes en mai 1246.
  • Jean Froissart, chroniqueur du XIVe siècle raconte son passage à Montesquieu lors de son voyage de Mazères d’Ariège à Orthez en Béarn pour rencontrer Gaston Fèbus (orthographe occitane).

Citation de Jehan Froissart : « Nous avons, dit-il, passé le château d’ortingas (Artigat)… Ainsi chevauchâmes-nous jusqu’à Montesquieu, une bonne ville fermée qui est au comte de Foix (Gaston Phoebus suzerain de Montesquieu), ville que les Armanageois prirent et emblèrent (pillèrent) une fois… »

  • Jean Bertrand, capitoul de Toulouse en 1498, 1er Président au Parlement de Toulouse, 1er Président au Parlement de Paris. Garde des sceaux de Henri II en 1551 (le premier à porter ce titre). Cardinal, Evêque de Comminges, Archevêque de Sens. Ambassadeur à Venise. C’est un ancêtre (branche aînée) de la famille des Bertrand dont deux descendants seront seigneurs de Montesquieu au XVIIIe siècle.
  • Barthélemy Donadieu de Griet, seigneur de Villepinte né à Montesquieu le 24 août 1592. Après une courte carrière militaire il entre au séminaire Saint Magloire à Paris et est ordonné prêtre en 1624. Ami d’hommes d’église célèbres, abbé de Saint-Cyran, Vincent de Paul, Bérulle, Olier… et bénéficiant de hautes protections il est fait évêque de Comminges en 1625. Il veillera à la formation des prêtres et sera à l’origine de la fondation du séminaire de Polignan. Il meurt le 12 novembre 1637 et est enseveli dans la cathédrale de Saint-Bertrand de Comminges. (Sources : Histoire de Montesquieu E.Abeille, H.Ménard - Histoire de Polignan par J.Ducos)
  • Antoine de la Loubère, né à Montesquieu en 1600, mort à Toulouse en 1664. Elève des Jésuites et entré dans l’ordre il professa les humanités (grec et latin), la rhétorique, l’hébreu et les mathématiques. Il fut un des seuls (ils étaient deux) à répondre et à proposer une solution au problème que Pascal avait posé aux savants de l’Europe. Pascal qui n’aimait pas les Jésuites se moqua méchamment de la solution de la Loubère qu’il condamna comme un raisonnement juste sur des bases fausses. Les mathématiciens modernes qui ont analysé la réponse du père Antoine de La Loubère y voient le travail d’un homme de génie condamné par un autre mathématicien, de génie certes, mais aveuglé par sa haine pour les Jésuites.
  • Les Trois Seigneurs:

1.Simon de la Loubère, neveu du précédent. Né à Toulouse en 1642. Étudie chez les Jésuites. Puis part pour Paris où il se fait une bonne réputation d’homme d’esprit. Il entre dans la diplomatie (Suisse, Strasbourg, terre d’empire, puis au Siam). Il fait un rapport sur son ambassade au Siam qui sert encore de référence aux historiens modernes. En 1693 il entre à l’Académie Française et en 1694 à l’Académie des Inscriptions. À cette date il est chargé de rétablir dans sa splendeur première l’Académie des jeux floraux de Toulouse. Il propose une méthode de réalisation de « Carré magique ». (C’est lui qui inventa le nom). La charte des Coutumes octroyée en mai 1246 par Raymond VII prévoyait que les habitants de Montesquieu eux-mêmes seraient chargés de l’organisation de la cité en élisant leurs édiles. À la fin du XVIIe siècle à cause de Versailles peut-être ou des guerres multiples, le roi soleil cherche à remplir les caisses vides du trésor. Toutes ces fonctions éligibles vont se transformer en biens à vendre donc à acheter. Simon qui est un homme cultivé et un bon diplomate est aussi habile financier. Sans qu’il n’ait rien à débourser, simplement en échangeant quelques lopins de terre qu’il possédait à Marly, il va devenir le Seigneur omnipotent de quelques seigneuries : Montesquieu, la Bastide de Besplas, le Carla, le Plan, Saint-Christaud et même Saverdun et Salies du Salat. Des historiens spécialistes d’économie reconnaissent aujourd’hui que Simon avait fait une bonne affaire et qu’il avait roulé Louis XIV, le roi soleil, dans la farine. Mais que n’aurait fait ce dernier pour réaliser la féerie aquatique de son château !! Le nouveau seigneur fut d’abord mal reçu à Montesquieu mais parvient à maintenir avec les habitants la paix civile. (Source : « La seigneurie de Montesquieu au XVIIIe siècle », édition Office du Tourisme - « Le carré magique de Simon de la Loubère. Édition O.T »). 2.Marc Antoine de Bertrand de Molleville, héritier du précédent dont il était le neveu par alliance. Seigneur de 1729 à 1774. Son manque de sens politique et sa morgue de grand seigneur contribuèrent à son échec. 3.Antoine de Bertrand de Molleville (voir la notice le concernant à Antoine François Bertrand de Molleville), troisième et dernier seigneur à Montesquieu-Volvestre (et autres lieux). Il ne s’occupa à aucun moment de Montesquieu mais exercera au niveau national les plus hautes fonctions. Intendant de Bretagne, Ministre de la Marine et ami du roi Louis XVI, auteur de mémoires et de livres d’histoires (Histoire d’Angleterre, de la Révolution…).

  • Bernard François Balssa, secrétaire particulier d’Antoine François Bertrand de Molleville séjourna avec son maître à Montesquieu-Volvestre en 1771. Plus tard Bernard-François Balssa transformera son nom de Balssa en Balzac et son fils Honoré Balzac prendra la particule pour devenir Honoré de Balzac. (Source : Jean-Louis Dega : Le séjour inconnu du père de Balzac à Montesquieu-Volvestre dans Revue du Comminges, 1999-2-pp.177-187)
  • Girodet: grâce à Antoine François Bertrand de Molleville une œuvre de Girodet occupe une travée de l’église Saint-Victor : « Le christ mort soutenu par la vierge » (1789). Cette peinture monumentale a été récemment exposée d’abord au Louvre puis aux États-Unis et au Canada.
  • Pierre Alard, né et mort à Montesquieu (1745-1826). Elu maire de Montesquieu-Volvestre en décembre 1789, élu suppléant à l’Assemblée Législative, élu troisième suppléant à la Convention, il siègera dans cette assemblée à partir de 1793. Jacobin de conviction et ami de Vadier, député de l’Ariège et président du comité de sûreté générale, il fut nommé commissaire politique pour épurer les autorités constituées d’abord dans le district de Rieux puis dans celui de Saint-Girons où il laissa le souvenir d’un dangereux terroriste. Décrété d’arrestation le 17-12-1793 son ami et protecteur Vadier fit reporter le décret. Un peu plus tard, après la disparition des derniers montagnards il fut arrêté comme ami de Vadier. L’amnistie du 4 brumaire an IV, lui rendit la liberté. Il retourna vivre à Montesquieu où il ne s’occupa plus de politique. (Sources : Histoire de Montesquieu. E.Abeille, H.Ménard - Révolutionnaires et terroristes. P.Casteras)
  • Germain Théodore Abolin, (1757-1842) né à Montesquieu-Volvestre et mort à Noé (31). Député des Cinq Cents le 25 vendémiaire an IV, élu secrétaire de cette institution en l’an VI. (Il avait proposé dans une résolution le rattachement au canton de Montesquieu des communes de Fornex, la Bastide de Besplas, Loubaut et Méras transférant à l’Ariège les communes de Montbrun, Canens, Castagnac et Massabrac). (Source Histoire de Montesquieu. E.Abeille.H.Ménard )
  • César Metge, né à Toulouse en 1798. Après des études de médecine il s’installe à Montesquieu-Volvestre et se marie avec Marie Hélène Guichou issue d’une famille qui occupera l’avant-scène politique dans la deuxième partie du XIXe siècle et au XXe siècle jusqu’en 1919. Très dévoué à ses concitoyens (« abnégation et charité » est sa devise) il sera maire de 1830 à 1847, puis de 1848 à 1851. Dans le même temps il est élu au Conseil Général. Ses convictions républicaines l’opposeront au préfet Bonapartiste de la Haute-Garonne. Il sera un opposant au coup d’état du 2 décembre 1852 et poursuivi par la police. Quand la police vint l’arrêter la foule s’amassa devant son domicile, délivra le maire et le cacha. César Metge vécut chez les uns et chez les autres en continuant à exercer son métier de médecin jusqu’à l’armistice de 1853. (Source : « Histoire de Montesquieu. E.Abeille, H.Ménard » «L’interdit A. Berthoumieux, édition de O.T » « Le feuilleton d’une révolution. Histoire et traditions centenaires. p.51.p58 »)
  • Jean Baptiste Merly, (1828-1885) chanteur d’opéra. Né à Toulouse le 19 mars 1828 au numéro 38 de la rue de Montoulieu. Son père originaire de Montesquieu, était propriétaire de la Tuque. Jean Baptiste Merly était capable de chanter tous les rôles de ténors, barytons et même les basses. Il dirigea le capitole de Toulouse. Il meurt à 57 ans, au numéro 7 de la rue Lakanal. Une rue à Toulouse porte son nom. (Source : Nos artistes lyriques. Édition de O.T)
  • Michel Delrat, baryton d’opéra. Né à Montesquieu-Volvestre le 24 avril 1843 (numéro 47 Porte de Rieux). Entre au conservatoire de Toulouse en 1868 puis au conservatoire de Paris. Sa carrière se déroula d’abord à Paris puis à Amiens, Lyon, Marseille et Toulouse. Après une tournée en Amérique il revient à Toulouse en 1888 pour diriger le Capitole. Il s’y ruina et terminera sa vie à Toulon. (Source : Nos artistes lyriques. Édition de O.T )
  • Guillaume Ibos, (1860-1952) ténor. Né à Muret le 10 juillet où son père était gendarme, mort à Montesquieu-Volvestre au numéro 9 rue des Olières. Il interprète les plus grands rôles sur les scènes internationales. Ami de Massenet, ce dernier modifia la partition du personnage de Werther prévue préalablement pour un baryton. Ce qui valu un beau succès à la création pour Guillaume Ibos le ténor et Massenet le compositeur. (Source : Nos artistes lyriques. Édition de O.T)
  • Stella Blandy, Stella Boué dite Blandy est née le 24-12-1835 à Montesquieu-Volvestre dans une famille aisée qui possédait alors la mairie actuelle. Education soignée. Très vite attirée par l’écriture, elle quitte toute jeune Montesquieu, fait un séjour en Angleterre et revient en France où les plus grands éditeurs se disputent ses romans (Hetzel, Didot, Delagrave, Hachette, A.Colin). On se souvient par exemple de l’adaptation que Stella Blandy a faite de «  l’Habitation au désert » de Mayne Reid sous le titre des « Robinsons de terre ferme ». La « Teppe aux merles » fait rêver le héros d’Alain Fournier «  Le grand Meaulnes ». Elle meurt à Montesquieu en 1925. (Source Stella Blandy une femme de lettre à Montesquieu Volvestre A.Berthoumieux et Catherine De Lagabbe)
  • La famille de Sers, cette famille est étroitement liée à l’histoire de Montesquieu. Gentilshommes fermiers ils ont jusqu’à nos jours perpétué cette tradition avec l’actuelle famille de Balorre. Par ailleurs on retrouve des de Sers ou des apparentés dans l’armée comme Victor Marc Antoine, mousquetaire en 1758, François, capitaine de cavalerie (+1764), un autre lieutenant-colonel de dragons de Condé ou dans la magistrature… (Source : Histoire de Montesquieu –Volvestre p.180-184 H.Ménard-E.Abeille)
  • Marie Hippolyte de Lartigue de Goueytes, Général de division, né à Montesquieu en 1815, militaire de carrière : Algérie, guerre de Crimée (Sébastopol), guerre de 70 (Frœschwiller)… Il quitte le service en 1879 et se retire à Toulouse où il meurt en 1893.
  • D’Escat de Goutevernisse, en 1849, Paul Roze d’Escat fait un legs à la communauté : une maison située rue des Olières numéro 7 donnant sur la rue des Mellès pour loger des frères des écoles Chrétiennes et un jardin entre la rue des Mellès et la rue Saint-Victor. En 1905 à la séparation des Églises et de l’État l’ensemble du legs revint à la communauté. La maison avant d’être revendue à un particulier (notaire) fut occupée par l’école primaire des garçons et le logement des maîtres. Le garage abritait la voiture de secours incendie des pompiers. Quant au jardin, entouré d’une muraille, il fut d’abord exploité comme potager. Dans les années 1960 commença son urbanisation, d’abord par un court de tennis et des bains douches municipaux qui disparurent pour laisser place aux réalisations actuelles : poste, dispensaire, perception, école maternelle et dernièrement restaurant scolaire.
  • Cizy Cany, André Guichou, maire de Montesquieu-Volvestre, décide en 1895 d’acheter à messieurs Péchou, Vivès et Rives la maison qui va devenir l’Hôtel de Ville actuel (coût 11600 francs). Le devis de remise en état et des transformations nécessaires s’élève à 10332 francs. Somme très importante. Un emprunt bancaire aurait pesé lourdement. Cizy Cany, conseiller municipal, proposa d’avancer cette somme sans intérêt à rembourser pendant 10 ans. Cizy Cany était propriétaire de la maison rue des Olières et du jardin attenant où on a pu installer aujourd’hui une crèche.
  • Marcel Brindejonc des Moulinais, né à Plérin (22), le 8 février 1892. Le 11 août 1911 le célèbre et jeune aviateur Brindejonc des Moulinais a participé au meeting aérien qui eut lieu à Montesquieu-Volvestre et s’est posé par erreur et en catastrophe, dans le pré du Poumaret, près de Daumazan. L’appareil, dont l’hélice était brisée et le moteur endommagé, fut amené par la route jusqu’à Montesquieu grâce au cheval de M.Castet. Il fut réparé quelques jours plus tard, par le mécanicien de Brindejonc, aidé par un mécanicien montesquivien, M.Grenier, qui remit le moteur en état de marche. Un menuiser, M.Gilarès, fabriqua une nouvelle hélice. Toute cette animation se faisait sous les yeux ébahis des Montesquiviens. Il reprit son vol le 13 août 1911. Décéda à la guerre le 18 août 1916, chute de l’avion par suite de la rupture totale d’une aile.
  • Jean Castet, né à Montesquieu. Il est l’origine de l’Association Sportive Montesquivienne. Il faisait partie de l’équipe de rugby en 1908. Décédé à la guerre de 1914. En son honneur le stade de Montesquieu-Volvestre porte son nom.
  • Alphonse Laveran, contre l’avis de Pasteur, démontre l’existence du protozoaire responsable du paludisme. Cette découverte lui vaut le Prix Nobel de Médecine en 1907. Une salle de l’institut Pasteur porte son nom ainsi que l’hôpital d’instruction des armées à Marseille. (Source : « Archives O.T de Montesquieu-Volvestre » et « Encyclopédie Universalis »)
  • Abbé Claude Reynaud, Inventeur du rétropédalage. Ses descendants vivent encore à Montesquieu. (Source : « Le musée Art et Industrie de Saint Étienne »)
  • Antoine Jean Paul Dessort, général de division, né le 24 décembre 1862 à Amiens de parents Ariégeois. Son père, maître bottier de l’armée, est tué au siège de Verdun en 1870. La veuve s’installe avec son fils à Montesquieu en 1871. À 19 ans, il est reçu à Saint-Cyr. C’est l’époque du colonialisme. On le retrouve en Indochine, au Sénégal, au Bénin, en Algérie. Breveté de l’école supérieure de guerre, il se retrouve en Afrique Chef d’État Major de l’Afrique Occidentale Française. Après son mariage avec Marie Julienne Guichou, fille du maire de Montesquieu, il revient au Tonkin en 1914 mais il est rappelé en France. Quitte l’armée en 1924 et se retire à Montesquieu où il meurt le 3 janvier 1950.
  • Jean Neylies, né à Montesquieu le 21 décembre 1869. Apprenti coiffeur, monte à Paris et s’inscrit à l’école des Beaux-Arts. Il rencontre au Louvre le professeur roumain Marinescu qui l’amena à Bucarest pour illustrer sa thèse de doctorat. Il devint le peintre officiel de la cour royale et enseigna à l’école des Beaux Arts de Bucarest. Il revient en France en 1914 retournant de temps en temps en Roumanie. Il meurt à la suite d’une baignade au moulin d’Hebra. (Source : « Histoire de Montesquieu. E.Abeille, H.Ménard » « Nouvelles de Roumanie numéro 46 »)
  • Pierre Jourda, (1932-2007). Artiste peintre. Le garçon pétillant qui animait dans les années 1950 le comité des fêtes est devenu un artiste inquiet, torturé qui cherche à travers une géométrie imaginative à traduire une angoisse divine. Une peinture qui semble défier le malheur en le dénonçant. Une œuvre qui n’est pas encore connue mais qui commence à intéresser la critique.

Né à Montesquieu-Volvestre dans une famille de maçons et de bâtisseurs, Pierre Jourda fut étudiant à l'École des Beaux-Arts de Toulouse et de Paris. Après avoir obtenu les félicitations du jury en 1953, il choisit la carrière de professeur de dessin qu'il exerce au lycée de Bellevue puis à l'École Normale des Instituteurs de la Ville Rose. Personnalité modeste, il exposa très rarement de son vivant car il affectionnait surtout la solitude de son atelier à Saint Paul de Jarrat en Ariège et la fréquentation d'un cercle restreint d'amis. Héritier du cubisme, il voua une admiration particulière à Fernand Léger avec lequel il partageait l'attachement à une peinture "témoin de son temps" qui transcrivait dans un langage clair et robuste les images optimistes de notre civilisation technicienne et le dynamisme de la machine (cf. le Cycliste, le Chemin de fer). Les objets traités sans anecdote présentent toutes les caractéristiques essentielles des compositions stables, géométriques et colorées. Certains sujets cependant traduisent aussi la vivacité de ses émotions, les inquiètudes de sa vie intérieure et de sa foi chrétienne. Les formes deviennent alors imprécises, tourbillonnantes ; ce qui compte est le mouvement des lignes et des couleurs. Esprit libre et curieux, Pierre Jourda a mis sa peinture en accord avec l'architecture dont il aurait pu faire son métier à l'image de Fernand Léger. Mail il est aussi un artiste gestuel dans la mesure où il se laisse guider par l'élan créateur et la poésie du monde. L'art est à ses yeux la trace du Divin.

  • Henri Ménard, Général de Brigade, Commandeur de la légion d’honneur né le 26 mai 1919 à Niort. Mort à Montesquieu le 27-11-1989. Très jeune il envisage une carrière dans l’enseignement mais, attiré par la carrière militaire, il s’engage dans l’infanterie en 1937. Viennent les heures sombres de l’occupation. Il s’engage très tôt dans la résistance, est arrêté par la gestapo en 1943 et déporté aux camp de concentration de Mauthausen et Buchenwald. Après sa libération en 1945 il participe aux campagnes outre mer de l’armée Française. (Indochine et Algérie). Passant par l’école supérieure de guerre et le centre des Hautes Études Militaire il parcourt tous les grades d’officier supérieur et est nommé Général de Brigade en 1972. Il est nommé directeur de l’École d’État Major à l’École Supérieure de Guerre. Elevé au grade de Général de Division en 1975. En septembre 1976 il est admis dans la 2ème section du cadre des officiers généraux (retraite). Il avait préparé son retrait de l’armée dès 1973. C’est le hasard, une opportunité, c'est-à-dire une maison agréable avec jardin qui lui fit choisir Montesquieu. Heureux hasard qui permit sa rencontre avec Elie Abeille, un enfant du pays, qui depuis longtemps accumulait des documents pour rédiger une histoire de Montesquieu. Le Général de Division devint un historien passionné et en moins de quinze ans produisit une œuvre remarquable.
  • Elie Abeille, né le 19 février 1920 et décédé le 13 juin 1979. Instituteur à Gouzens et Montesquieu-Volvestre, se dévoue à la formation de la jeunesse sportive en particulier (rugby, natation). Il se passionna pour l’histoire de Montesquieu et contribua activement avec Henri Ménard à la publication d’une Histoire générale de Montesquieu (Un village se penche sur son passé).


ANNEXES

1. Bibliographie de Henri Ménard :

  • Histoire de Montesquieu Histoire de Carbonne
  • Lapeyrère
  • Montaut
  • Saint Christaud
  • Mailholas
  • Peyssies
  • Salles sur Garonne
  • Latrape
  • Lacaugne
  • Églises perdues du diocèse de Rieux
  • Les cloches du Volvestre
  • Plus diverses études publiées dans la presse ou les revues spécialisées, particulièrement « la Revue de Comminges »

2. Généalogies sur demande à l'Office de Tourisme

La prestigieuse généalogie de Raymond VII, fondateur de notre cité

Tableau généalogique des Bertrand

La double conjonction des familles la Loubère-Bertrand de Moleville

La descendance de Marc Antoine de Bertrand de Moleville

Tableau généalogique : de Bertrand de Moleville – de Courrège

Généalogie d’Alphonse Laveran savant et médecin militaire français

Vie locale

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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