Antibes Juan les pins

Antibes Juan les pins

Antibes

Antibes Juan-les-Pins

Vieille ville vue du cap d'Antibes.
Vieille ville vue du cap d'Antibes.

Antibes#Héraldique
Détail
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Arrondissement de Grasse
Canton Chef-lieu de 2 cantons :
Antibes-Centre et Antibes-Biot
+ rattachement au canton de Vallauris-Antibes-Ouest
Code Insee abr. 06004
Code postal 06600
Maire
Mandat en cours
Jean Leonetti (UMP)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Sophia Antipolis
Site internet Ville d'Antibes Juan-les-Pins
Démographie
Population 75 820 hab. (2006)
Densité 2 863 hab./km²
Gentilé Antibois
Géographie
Coordonnées 43° 34′ 51″ Nord
       7° 07′ 26″ Est
/ 43.580834, 7.123889
Altitudes mini. 0 m — maxi. 163 m
Superficie 26,48 km²

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Antibes Juan-les-Pins (en occitan provençal [aⁿˈtibu], Antíbol selon la norme classique ou Antibo selon la norme mistralienne) est une commune française, située dans le département des Alpes-Maritimes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Antibois ou Antipolitains (en occitan provençal Antibolencs / Antiboulen).

Sommaire

Géographie

Situation

Antibes est située au bord de la Méditerranée, à 205 km à l'est de Marseille (chef-lieu de région), 23 km au sud-ouest de Nice (chef-lieu de département), 15 km au sud-est de Grasse (chef-lieu d'arrondissement) et environ 10 km à l'est de Cannes. Sa population la place en deuxième position du département des Alpes-Maritimes après Nice.

La ville se situe au nord du cap d'Antibes, avec une façade maritime tournée vers la baie des Anges et Nice bien visible à l'est, d'où l'origine du nom Antipolis. A l'ouest de ce cap, Juan-les-Pins, articulée sur le golfe Juan, est orientée vers le sud.

La Brague se jette dans la Méditerranée sur le territoire de la commune d'Antibes.

Communes limitrophes

Rose des vents Valbonne Biot Villeneuve-Loubet Rose des vents
Vallauris N
O    Antibes    E
S
Enclave: {{{enclave}}}

Climat

La ville dispose d'un climat méditerranéen marqué par la douceur de ses hivers et la chaleur de ses étés ensoleillés. Les pluies brutales et courtes se produisent le reste de l'année.
En hiver les chutes de neige sont exceptionnelles, mais pas impossibles. Le 25 novembre 2008 la ville s’est réveillée sous 15 cm de grêle et de neige roulée tombée dans la nuit, à l'occasion d'un phénomène très local[1].

Relevé météorologique d'Antibes
mois jan. fév. mar. avr. mai. jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 8,8 9,4 10,9 13,3 16,7 20,4 23,6 23,6 20,9 17,0 12,4 9,7 15,6
Précipitations (mm) 81,7 84,6 72,2 62,7 47,1 33,4 13,0 29,2 58,3 110,2 107,8 78,4 778,5
Ce tableau est sujet à caution car il ne cite pas ses sources.

Quartiers

La commune est constituée de plusieurs quartiers bien distincts, dont les principaux sont :

  • Vieille Ville
  • Centre Ville
  • Cap d'Antibes
  • Laval
  • Bréguières
  • Fontmerle
  • Semboules
  • Fontonne
  • Super-Antibes
  • Saint-Maymes
  • Rastines
  • Groules
  • Juan-les-Pins

Antibes a donné son nom antique, Antipolis, à une importante zone d'activités, Sophia Antipolis, située dans ses environs (principalement sur la commune de Valbonne), où sont regroupées des entreprises de recherche et développement dans le domaine des nouvelles technologies.

Histoire

Les origines

Le fort carré

D'après les travaux anciens, Antibes aurait été fondée au Ve siècle av. J.-C. ou au IVe siècle av. J.-C. par des Phocéens de Marseille, lesquels, selon le géographe Victor Adolphe Malte-Brun, lui auraient donné son nom, Antipolis (la ville d'en face en langue grecque), en raison de sa « situation sur la côte en face de Nice ». Cette interprétation est erronée dans la mesure où Antipolis a été fondée avant Nikaia. D'après Paul Mejan, qui s'appuie sur les textes du IIe siècle de Scymnos de Chio et de Scylas, ce nom signifirait « ville sur la côte en face de la Corse », les Phocéens étant censés avoir emprunté une voie maritime passant par la Corse pour parvenir sur le littoral provençal[2]. Cette hypothèse ne semble pas plus vraisemblable que la précédente.

Des traces d'occupation remontant au premier âge du fer ont été identifiées dans les secteurs du château et de la cathédrale. Sous la chapelle Saint-Esprit ont été mises au jour les restes d'habitat en terre crue[3]. Le rocher d'Antibes semble indéniablement être à cette période le siège d'une communauté indigène entretenant des liens avec les populations méditerranéennes, notamment les Étrusques, comme le montre la présence de nombreuses amphores et de l'épave de la Love au large d'Antibes[4]. Cependant, c'est avec le monde grec, par l'intermédiaire des Phocéens de Marseille, que les échanges restent les plus importants.

Antipolis : une colonie de Marseille

Les recherches actuelles semblent montrer que la fondation d'Antipolis est relativement tardive. Elle s'inscrit dans le contexte du redéploiement colonial de Marseille (à partir du IVe siècle av. J.-C. qui cherche à assurer ses routes commerciales le long des côtes en installant des places fortes, comme Olbia à Hyères, ou des comptoirs, comme Antipolis et un peu plus tard Nikaia (Nice).

L'emplacement exact de la ville grecque est mal connu. Compte tenu des pratiques coloniales grecques, il est probable qu'elle ait été implantée au pied du rocher d'Antibes, sous la vieille ville actuelle[5]. Des traces d'occupation d'époque hellénistique ont été identifiées autour du château et de l'église paroissiale (ancienne cathédrale)[6], rue du Bateau, sous le cours Masséna et dans le jardin du presbytère, rue de la république notamment[7]. Le mobilier mis au jour durant toutes ces fouilles montre la prépondérance de produits importés de la région de Marseille, associés à des céramiques campaniennes et des céramiques indigènes.

Au début du IIe siècle av. J.-C.), les tribus ligures de la région, les Déceates et les Oxybiens, lancent des attaques répétées contre Antipolis et Nikaïa. Les Grecs de Marseille font appel à Rome, comme ils l'avaient déjà fait quelques années plus tôt contre la fédération des Salyens. En -154, le consul Quintus Opimius défait les Déceates et les Oxybiens et prend Aegythna, oppidum des Décéates. Malgré toutes les hypothèses émises depuis plus d'un siècle par les érudits locaux, on ne connait ni le lieu de rencontre de la bataille de 154 av. J.-C. ni le site d'Aegytna.

Les territoires "conquis" par les Romains sur les populations indigènes sont donnés aux Phocéens et administrés par l'intermédiaire de ses colonies, Antipolis et Nikaïa jusqu'en -49. En effet, Marseille ayant pris le parti de Pompée, César victorieux lui enlève ses colonies.

Antipolis à l'époque romaine

À la suite de la prise de Marseille, Antipolis comme Nikaïa sont détachées de leur métropole, Marseille. Sous l'administration de Lépide, Antipolis accède au statut de communauté autonome, probablement dès -43, puis, un peu plus tard sous Lépide ou Auguste, à celui de cité (civitas) de droit latin et est intégrée à la province de Gaule narbonnaise[8]. De minuscules monnaies de bronze sont émises à Antibes au nom de Lépide. Elles présentent sur une face la tête d'Athéna et au revers une allégorie de la Victoire avec les légendes LEPI pour Lépide, et ANT, ou ANTI, pour Antipolis[9].

Romanisation d'Antipolis

L'octroi du droit latin à Antipolis signifie l'accès des élites ou des notables locaux chargés de l'administration de la cité, à la citoyenneté romaine quelle que soit leur origine, Grecs de Marseille ou indigènes celtes ou ligures. S'y agrège en outre une part de citoyens italiens ou originaires d'autres provinces. L'épigraphie rend compte d'une rapide imposition du latin comme langue officielle dans le territoire d'Antipolis dès l'époque d'Auguste. La quasi-totalité des noms de personnes et de divinités gravés dans la pierre sont de consonance latine. Ceci ne signifie pas le remplacement des Grecs et des indigènes par des Italiens ou des Romains, mais la fusion des populations et l'adoption de noms latins et de la culture romaine[8].

Les limites de la ville et extension des nécropoles à l'époque romaine

On connaît tout aussi mal la ville romaine que la ville grecque en l'absence de travaux de grande ampleur. On peut toutefois envisager une extension un peu plus importante qu'à l'époque hellénistique et à peu près équivalente à celle de la ville moderne. En effet, lors de la destruction de l'enceinte Vauban à la fin du XIXe siècle, on a découvert des sépultures du Ier siècle au niveau du bastion Saint-André et de la rampe des Saleurs, des sépultures du IIe siècle au Ve siècle depuis la rive occidentale du port et autour de la chapelle Saint-Roch jusqu'au fort Carré, depuis la gare jusqu'au Châtaigniers.

L'extension des nécropoles donne, en négatif, les limites de l'urbanisation antique d'Antipolis. Elle montre, en outre, la vitalité de la cité jusqu'au Ve siècle, au plus tôt[10].

Une ville romaine type

Antipolis se pare de tous les monuments constitutifs d'une ville de l'époque romaine.

Les aqueducs d'Antibes

La cité est alimentée en eau par deux aqueducs :

  • l'aqueduc de Fontvielle prend sa source à Biot et longe le littoral en contrebas de la Route nationale 7, le terre-plein de la voie de chemin de fer au niveau du fort Carré. On peut encore en voir un tronçon conservé dans une résidence au fond de l'anse Saint-Roch[11]. Il a été retrouvé et restauré au XVIIIe siècle par le chevallier d'Aguillon pour alimenter la ville moderne en eau[12].
  • l'aqueduc dit de la Bouillide ou des Clausonnes prend sa source dans la commune de Valbonne. Des vestiges monumentaux de ponts-aqueducs se trouvent au quartier du Fugaret dans la forêt de la Valmasque et dans la commune de Vallauris. Il débouche vraisemblablement rue de la république. Il devait notamment alimenter la fontaine romaine du jardin du presbytère. Les travaux récents ont montré des parallèles avec l'aqueduc de Fréjus[13].
Théâtre et amphithéâtre d'Antibes

Comme la plupart des villes romaines, Antipolis possédait les indispensables bâtiments de spectacles et divertissements. Un théâtre romain est attesté par la stèle funéraire de l'enfant Septentrion. L'inscription indique, de façon explicite, qu'il dansa et fut très apprécié sur la scène du théâtre d'Antipolis[14].

Les restes de l'amphithéatre étaient encore visibles la fin du XVIIe siècle lors de la restructuration des fortifications de la ville d'Antibes.

Un réseau de domus

Quelques fouilles dans la vieille-ville ont permis la mise au jour de structures d'habitat bien conservées et montrant un certain luxe. Parmi elles, les plus monumentales sont celles du jardin du presbytère de la rue Clemenceau. Celle-ci montre un plan comparable à celui des domus gallo-romaines telles que celles de Saint-Romain-en-Gal. De vastes pièces autour au sol en mosaïque s'organisent autour d'une cour intérieure possédant une fontaine de marbre. L'ensemble du mobilier permet une datation de la fin du IIIe siècle, bien qu'un état de la fin de l'époque hellénistique ou de la fin de la République romaine ait été identifié[15]. Une autre demeure pavée de porphyre et de pierre verte semble aussi avoir été fouillée et rue des Palmiers et rue de la Blancherie. Le mobilier conservé au Musée d'Archéologie d'Antibes semble indiquer une occupation principale entre l'époque d'Auguste et le IVe siècle et au IIe siècle et du IVe siècle pour la seconde. On doit noter que le mobilier de la fin de l'époque hellénistique ou de la fin de la République romaine est présent sur les deux sites.

Antipolis durant l'Antiquité tardive

Antibes fut le siège d’un évêché depuis le IVe siècle jusqu'en 1244, date à laquelle le siège épiscopal fut transféré à Grasse. Les fouilles sous la chapelle Saint-Esprit ont permis d'identifier une église paléochrétienne remontant au Ve siècle. Elle semble avoir subi de nombreux remaniements jusqu'à l'époque carolingienne. Le bâtiment actuel a été totalement reconstruit au XVIe siècle[3].

C'est du Bas-Empire que l'on date habituellement la muraille qui sépare le sommet du rocher d'Antibes du reste de la Vieille-ville, ainsi que la porte encadrée de deux tours cours Masséna. On ne peut, pour autant, conclure à une rétraction de l'habitat urbain. En effet, les différentes fouilles dans la Vieille-ville ont livré d'importantes quantités de mobilier de l'Antiquité tardive. C'est notamment le cas de la domus du jardin du presbytère de la rue Clemenceau qui semble occupée jusqu'au Ve siècle, au plus tôt[15], ainsi que celles de la rue des Palmiers et de la rue de la Blancherie.

Malgré la présence de quelques sépultures tardives isolées mises au jour dans le centre ville, près du cours Masséna ou dans le jardin du presbytère, l'espace sépulcral privilégié autour du port continu de s'étendre autour de la chapelle Saint-Roch, comme l'ont montré les fouilles des années 1950. La présence de caveaux riches en mobilier et d'une sépulture contenant un coutelas autour de la cathédrale est à mettre en relation avec les pratiques funéraires paléochrétiennes : les morts ne sont plus rejetés hors du monde des vivants, mais enterrés au plus près des lieux sacrés autour desquels se regroupe aussi l'habitat[10].

Activités économiques d'Antipolis

Un relais commercial

On connaît assez peu de choses sur l'économie d' Antipolis durant l'époque grecque. La fondation de cette agglomération a certainement eu plus de raisons militaires (protéger les routes commerciales de Marseille) que coloniales. Il n'empêche qu’Antipolis a pu jouer un rôle certain dans la diffusion des productions des Grecs de Marseille ou des produits transportés par leurs navires. Cette fonction commerciale semble d'ailleurs précéder la fondation même d'Antipolis.

En effet, les différentes fouilles effectuées dans les secteurs du château Grimaldi, de la chapelle Saint-Esprit et de la cathédrale, dans des contextes indigènes, ont livré la plus importante collection de céramiques importées du VIe siècle av. J.-C. au IIIe siècle av. J.-C. de la région (amphores étrusques, amphores de Marseille, céramiques grecques archaïques, céramiques attiques...). Ces produits se retrouvent dans des quantités extrêmement faibles sur les autres sites indigènes.

Des dragages effectués dans l'anse Saint-Roch dans les années 1960[16] et lors de la construction du port Vauban dans les années 1980[17] ont permis de vérifier la présence de plusieurs épaves et dépotoirs sous-marins. Ceux-ci montrent une activité intense depuis l'époque grecque jusqu'à l'Antiquité tardive. Les importations de cette dernière période sont particulièrement importantes, comme le montrent les collections conservées au Musée d'Archéologie d'Antibes. Elles sont essentiellement représentées par des amphores et de céramiques sigillées claires et de céramiques communes provenant de l'Afrique romaine.

La pêche et la fabrication de sauces de poissons

Pline cite Antipolis comme l'un des lieux de production de saumures réputés de l'Empire :

Scombros et Mauretania Baeticaeque etiam Carteia ex oceano intrantes capiunt, ad nihil aliud utiles. Laudantur et Clazomenae garo Pompeique et Leptis, sicut muria Antipolis ac Thurii, iam vero et Dalmatia.

(On pêche les maquereaux uniquement pour la fabrication du garum lorsqu’ils arrivent du large en Maurétanie et à Cardeia de Bétique [Gadès]. Sont également réputés pour leur garum Clazomènes, Pompéi et Leptis, de même qu’Antibes et Thurii pour leur saumure, ainsi que désormais la Dalmatie.)[18]

Des amphores portant des inscriptions attestant l'origine d'une saumure Antipolitaine et la qualité du produit sont conservées à Londres.

Cette industrie semble avoir laissé des traces archéologiques dans le sous-sol d'Antibes. Dans les années 1960-1970 on pouvait encore noter la présence de structures au fond de l'anse Saint-Roch[16] interprétées comme des bassins de macération des poissons. Rue d'Aguillon, on a pu observer une série de cuves qui paraissent appartenir à une importante conserverie. Des parallèles ont pu être établis avec les conserveries ou ateliers d'Afrique du Nord[19].

Moyen Âge

Arrivent les Grimaldi, famille génoise alliée des Angevins et qui était de ce fait massivement présente en Provence orientale. Parmi ceux-ci, Luc et Marc Grimaldi, fils d'Antoine, avait avancé des fonds au Pape d'Avignon qui ne put ensuite rembourser sa dette. Par conséquent, les frères Grimaldi reçurent le fief d'Antibes - le plus beau port de la région - et y firent souche en 1384.

Époque moderne

La Dédition de Nice de 1388 amena une frontière aux portes d'Antibes. Durant les rivalités entre François Ier et Charles Quint, les efforts de fortifications s'intensifièrent. Ils furent poursuivis jusqu'à la fin du règne d'Henri IV. Ce dernier avait racheté la ville en 1608 aux Grimaldi d'Antibes, qui s'installèrent alors au château de Cagnes jusqu'à la Révolution française. Cette branche est aujourd'hui éteinte, cependant un rameau collatéral, les Grimaldi de Puget, lui survit.

Époque contemporaine

Économie à la fin du XIXe siècle

D'après le géographe Victor Adolphe Malte-Brun, la fin du XIXe siècle, la ville était peuplée de 6 752 habitants. L'économie était principalement agricole : jardins, vignes, vergers, en premier lieu tournée vers la culture du tabac, mais aussi de l'olivier, du mûrier (pour la soie), de l'oranger et des fleurs et plantes odoriférantes.

Les activités commerciales concernaient le bois, le textile, les poissons salés, les vins, la parfumerie, l'huile d'olive, les oranges, les fruits.

Il citait quelques rares activités industrielles comme la production d'huile d'olive, la distillerie d'essences de fleurs, la fabrication de vermicelles et de pâtes alimentaires, la céramique, les salaisons et les articles de marine.

Le port recevait annuellement 50 à 60 navires, et son cabotage était de 150 à 200 navires jaugeant 7 000 à 8 500 tonneaux[20].

Prémices de changements

Le démantèlement des fortifications d'Antibes commença au cours du XIXe siècle, parallèlement à une urbanisation croissante en direction de l'intérieur des terres et du cap d'Antibes. Dans le même temps se créait, en 1882, la station balnéaire de Juan-les-Pins.

Antibes reste toutefois une ville de garnison. En 1906 elle accueille encore le 112e régiment d’infanterie et le 7e bataillon de chasseurs alpins.

Pendant la Seconde Guerre mondiale le fort Carré servit de Centre de rassemblement des étrangers.

Héraldique

Blasonnement des armes traditionnelles de la ville d'Antibes :

Armoiries de la ville d'Antibes

« D'azur, à une croix d'argent cantonnée de quatre fleurs de lis d'or, au lambel à trois pendants de gueules, brochant sur la croix, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or. »
tel que rapporté par Malte-Brun, dans la France illustrée (1882).

Surmontée de la bannière « Fidei Servandae Exemplum 1815 »

L'origine des armoiries de la ville remonterait au XIe siècle, où les croisés seraient partis du port d'Antibes pour la première croisade avec un pavillon bleu à croix blanche. Le chef, le lambel de gueules et les quatre fleurs de lys sont introduites à partir des armes de la maison d'Anjou-Sicile, à la tête du comté de Provence depuis le XIIIe siècle.

La bannière « Fidei Servandae Exemplum 1815 » qui surmonte le blason est accordée par Louis XVIII à sa « bonne ville d'Antibes », titre restitué à cette occasion (après avoir été retiré par Napoléon) pour avoir fermé ses portes à l'empereur, de retour de l'île d'Elbe, à son débarquement à Golfe-Juan en 1815.

Économie

  • Le portail des commerçants et artisans d'Antibes Juan-les-Pins

Dans le cadre du projet FISAC (Fonds d'Intervention pour la Sauvegarde de l'Artisanat et du Commerce) de 2005, un portail Internet des commerçants de la ville a été créé ([1]).

Ce site Internet a pour but de référencer la totalité des artisans et commerçants de la ville, de donner des informations pratiques sur Antibes (comme les parkings, les navettes qui desservent la ville ou les actualités d'Antibes et de Juan-les-Pins). Il est également possible de déposer ou de consulter gratuitement des petites annonces.

Chaque commerçant ou artisan tient à jour un "site vitrine" pour renseigner les coordonnées de son enseigne, ses horaires, son activité, des photos ou encore une géo localisation pour repérer sa boutique dans la ville.

L'intérêt économique de ce portail est de permettre d'une part aux antibois et aux touristes de retrouver toutes les informations utiles sur leurs boutiques, et d'autre part de donner un accès à Internet aux commerçants et artisans eux-mêmes.

C'est aujourd'hui le premier portail des commerçants en France en nombre de commerçants répertoriés avec un mini site.

Depuis sa mise en ligne en décembre 2005, ce site portail a été accueillit avec beaucoup d'enthousiasme par les antibois et les associations de commerçants, de plus en plus d'internautes l'utilisent ce qui permet d'en faire une vitrine dynamique de la ville.

  • Nova Antipolis

Antibes dispose d'un parc d'affaire nommé Nova Antipolis.

Administration

De même que l'ensemble de l'arrondissement de Grasse, Antibes a été détachée du département du Var en 1860, pour former avec le comté de Nice (cédé à la France par le roi de Sardaigne au cours de l'unification italienne) le département des Alpes-Maritimes : ceci explique pourquoi le département du Var est le seul département français portant le nom d'un cours d'eau qui ne le traverse pas.

La commune d’Antibes Juan-les-Pins, est la deuxième ville du département par sa population.

Antibes est divisée en trois cantons, mais n'est le chef-lieu que des deux premiers :

Antibes est constitutive, de même que huit autres communes, mais aussi le département, la région et l'État, du parc de Sophia Antipolis, créé en 1969, qui groupe 1 227 raisons sociales et 24 550 emplois directs répartis sur 2 300 hectares de zones d'activités.

Par ailleurs, sans rapport direct ni relation structurelle avec le Parc, 16 communes de l'arrondissement ont créé, en janvier 2002, la communauté d'agglomération de Sophia Antipolis.

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
1941 1944 Fabian Fuchs Installé par le régime de Vichy
1948 1950 Charles Guillaumont
1950 1953 Henri Rambaud
1953 1959 Marc Pugnaire
1959 1971 Pierre Delmas
1971 1995 Pierre Merli UDF-RAD Député des Alpes-Maritimes
25 juin 1995 réélu en 2008 [21] Jean Leonetti UDF-RAD puis UMP Député des Alpes-Maritimes élu en 1997

Démographie

Évolution démographique
(Source : Ehess[22] et INSEE[23])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
4 135 5 270 4 792 5 095 5 565 5 939 5 615 5 976 6 163
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 657 6 829 6 064 6 843 6 752 5 923 6 461 7 401 9 329
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
10 947 11 753 12 198 12 768 20 456 26 071 25 014 23 574 27 064
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
35 439 47 457 55 960 62 859 70 005 72 412 75 820 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Par ailleurs, lors du recensement de 1999, la population totale (incluant les doubles comptes), était de 73 383 habitants. Antibes est la deuxième ville du département.

En outre, dans les classifications démographiques internes de l'INSEE, Antibes est rattachée à l'unité urbaine et à l'aire urbaine de Nice.

Lieux et monuments

Vue sur les remparts de la vielle ville
Le fort carré, vu du sud
Le phare de la Garoupe
Port d'Antibes et le Fort Carré.

Patrimoine religieux

  • Église Notre-Dame de la Garoupe. Inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 29 octobre 1926, célèbre pour ses nombreux ex-voto.
  • Église paroissiale : chapelle Saint-Esprit et tour Grimaldi. Édifiée au XIIe siècle, sur l'emplacement d'une église paléochrétienne, puis remaniée au XVIIe siècle. Partiellement classée au titre des monuments historiques par arrêté du 16 octobre 1945.
  • Chapelle Saint-Jean, au croisement de la route de Saint-Jean et du chemin de Saint-Maymes, XVIIe siècle. Inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 14 décembre 1989
  • Chapelle Saint-Bernardin, 14 rue Rostand. Partiellement du XVIe siècle. Inscrite sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 13 mars 1995.

Patrimoine civil

  • Fort Carré construit mi XVIe siècle sous Henri II par Jean Renaud de Saint Remy et retouché fin XVIIe siècle sous Louis XIV par Vauban. Propriété de la Ville d'Antibes depuis 1997, il est ouvert au public depuis 1998. Classé au titre des monuments historiques par arrêtés successifs des 7 novembre 1906 et 20 août 1913, modifiés par décrets des 17 octobre 1937 et 19 octobre 1976.
  • Fontaine et colonne romaine, rue Georges-Clemenceau. Inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 31 mars 1928.
  • Château des Grimaldi, abritant l'actuel Musée Picasso. XVe et XVIe siècles. Classé au titre des monuments historiques par arrêté du 29 avril 1928.
  • Vestiges de l'aqueduc de Clausonnes, dans une propriété privée, au lieu-dit « Vallon du Fuguerret », à cheval sur la commune de Valbonne. Inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 25 juillet 1936.
  • Vestiges non datés, d'une enceinte gréco-romaine, dans une propriété privée. Inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 16 février 1939.
  • Bastide du Roy et ses jardins, propriété d'une société privée, avenue Jules-Grec. Bâtiment datant du XVIIIe siècle, partiellement protégé. Inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 6 juin 1988. Jardins créés en 1927. Inscrits sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du 8 février 1990.
  • Phare de la Garoupe, presqu'île du cap d'Antibes. Édifié sur l'emplacement d'un ancien phare de 1837 détruit en 1944. Répertorié par les monuments historiques, sans être protégé.
  • Château Salé, caché au fond d'une impasse derrière l'église de l'Assomption et la cité Laval avenue Philippe Rochat. Bonaparte y séjourna en 1794 lorsqu'il commandait l'Armée d'Italie et le peintre Joseph Vernet réalisa son œuvre "Port D'antibes", visible au Musée National de la Marine à Paris et copie proposée à Marineland, de cet endroit stratégique avant l'invasion du béton sur la Côte d'Azur.

Archives

Les Archives anciennes :

  • les actes constitutifs de la commune depuis 1307,
  • les registres de délibérations du conseil de ville depuis 1412,
  • les registres paroissiaux depuis 1564,
  • les comptes trésoraires depuis 1558,
  • les acquisitions de biens communaux et leur administration depuis 1485,
  • des documents concernant les églises, chapelles et cimetières depuis 1693, ainsi que les lavoirs, fontaines et aqueducs depuis 1700,
  • des documents relatifs au passé militaire de la cité……

Les Archives modernes (allant de 1790 à 1945) :

  • les registres de l’État Civil,
  • les matrices cadastrales depuis 1824,
  • les dossiers relatifs aux bâtiments communaux(bâtiments administratifs, scolaires, hôpitaux…), aux ports, aux plages,
  • les listes électorales,
  • les recensements,
  • les délibérations du conseil municipal,
  • les budgets et comptes de la ville,
  • les documents portant sur la « Grande Guerre » et la Seconde Guerre Mondiale, l’ensemble des travaux de voirie……

Les Archives contemporaines commencent en 1946. Elles sont continuellement alimentées par les versements des services municipaux.

Personnalités liées à la commune

Culture

Festival Jazz à Juan

Article détaillé : Jazz à Juan.

Juan-les-Pins entre dans la grande histoire du Jazz le 7 juillet 1960, date de l'inauguration du « Premier Festival Européen du Jazz ». Cet évènement fut créé par Jacques Souplet en collaboration avec Jacques Hebey. Cette manifestation sans précédent rassembla les orchestres de 13 pays venu des quatre coins de l'Europe dans l'espoir d'être désigné comme la meilleure formation de Jazz européenne. En 1960 pour cette grande première les États-Unis, berceau du Jazz, participa en qualité d'invité d'honneur à ce festival.

Participa à cette première édition l'orchestre Wilbur de Paris avec le bassiste Charlie Mingus, Bud Powell, Dizzy Gillespie (créateur du be-bop) ou encore Sister Rosetta Tharpe.

À l'origine, ce festival s'étalait sur neuf soirées. Le programme comportait la Grande Finale du Tournoi de Jazz 1960 organisée par la Radiodiffusion-Télévision Française qui se déroula la veille de l'inauguration. C'est le quintette français Arrigo Lorrenzi qui remporta la coupe du tournoi amateur mais ne pouvant être présent pour recevoir leur prix ils furent classés hors compétition.

Durant le Festival les musiciens en compétition devaient se produire en deux lieux différents : dans l'enceinte du stade Fort Carré et dans la Pinède Gould. Mais dès la prestation du 10 juillet 1960 donné en hommage à Sidney Bechet dans la Pinède, les organisateurs comme les musiciens privilégièrent ce site. Ainsi toutes les prestations se déroulèrent à la Pinède.

Les vainqueurs de cette première édition furent le trio Pim Jacobs, Win Overgaauw et Rita Reys représentant la Hollande. Des prix furent attribués aussi aux orchestres de la Radio-Télévision yougoslave et hongroise. En individuel Raymond Court de l'orchestre suisse Pierre Bouzu remporta le titre de "meilleur trompettiste européen de Jazz. Le Festival de Jazz de Juan les Pins va acquérir ainsi une notoriété mondiale, devenant le plus prestigieux après celui de Newport.

Devant le succès remporté par cette première édition, le Festival de Jazz de Juan les Pins fut reconduit tous les ans. La manifestation connut une récession dans les années 1971 - 1972, période durant laquelle la ville de Nice s'octroya le festival, mais dès 1973 le festival reprit à Juan les Pins. Depuis il continue d'avoir lieu chaque année en juillet[24].

L'Orchestre d'Harmonie Antibes Juan-Les-Pins Côte d'Azur en concert.

L'Orchestre d’harmonie Antibes Juan-Les-Pins

Créé il y a plus de 130 ans, l'orchestre regroupe toutes les familles d'instruments à vent. Son répertoire comprend de la musique classique, de la musique légère et du jazz symphonique. La cinquantaine de musiciens est un mélange de professionnels (professeurs, premiers prix de conservatoires) et d'amateurs, partageant une même passion "la musique d'ensemble". Faisant partie intégrante de la vie culturelle de la cité, l’orchestre se produit surtout dans des concerts de proximité[25].

Il fit l'ouverture dans les années 1990 du Festival Jazz à Juan.

Le festival d'Art Sacré de janvier à mars

La cathédrale d’Antibes jouit, comme souvent les édifices religieux des temps passés, d’une acoustique exceptionnelle qui, dans un cadre intimiste, met tout particulièrement en situation les œuvres du répertoire sacré, tant en ce qui concerne leur vocation vocale qu’instrumentale. Placé sous la direction artistique de Philippe Depétris, le Festival d'Art sacré ne cesse de séduire un nombreux public venu découvrir ou redécouvrir quelques-uns des plus beaux morceaux et artistes d’un répertoire aux richesses souvent bien méconnues.

Autres événements culturels

  • Festival Mondial de l'Image Sous-Marine (site Web)
  • Musiques au Cœur d’Antibes (début juillet) Opéra / Musique Classique

Sport

Pôle France Natation

Cinq pôles France élites sont installés à Antibes Juan-les-Pins : la natation, la voile, la gymnastique, le trampoline et l’acrosport et la nage avec palmes.

  • La natation

Installé à Antibes Juan-les-Pins depuis 1983, le Pôle France regroupe une dizaine de nageurs d'un niveau international. Les conditions climatiques de la région propices et la mise à disposition d'un bassin olympique performant, permettent aux nageurs de s'entraîner 365 jours par an, à l'extérieur s'ils le désirent. Les résultats obtenus sont excellents puisque le Pôle France Natation d'Antibes Juan-les-Pins présente à chaque olympiade 1 ou 2 sélectionnés. De son côté, le club antibois (cercle des nageurs d'Antibes) qui n'a jamais quitté l'élite de la natation française travaille en étroite collaboration avec le Pôle, et lui propose régulièrement de nouveaux jeunes talents. Les deux figures emblématiques de ce club sont Franck Esposito, chef de file du pôle France antibois, 4e lors des derniers championnats du monde au 200 mètres papillon en grand bassin, détenteur du record du monde du 200 m papillon en petit bassin et Alain Bernard, recordman du monde sur 100 m et 50 m nage libre.

  • La gymnastique

Depuis 1973, Antibes Juan-les-Pins accueille au sein de ses installations, la gymnastique de haut niveau. Près d'une quarantaine de gymnastes fréquentent à l'année, le Pôle France d'Antibes Juan-les-Pins. Aujourd'hui la gymnastique française fait partie des plus grandes nations (la France est championne d'Europe en titre par équipes). De son côté, le club, qui fournit chaque année de nouveaux éléments à l'équipe de France est devenu, en remportant un 19e titre national, l'un des clubs français les plus prestigieux, toutes disciplines confondues. Lors des jeux olympiques à Sydney, l’antibois Benjamin Varonian a obtenu une brillante médaille d’argent. Aux derniers championnats du monde de gymnastique, la France a terminé 4e par équipe, on notait la présence de deux antibois Sébastien Tayac et Florent Marée. Le samedi 8 et dimanche 9 décembre 2001, le club de l’OAJLP Gymnastique a obtenu le 1er titre de champion d’Europe des Clubs.

  • La voile

Installé en plein cœur du C.R.E.P.S d'Antibes sur le Port Vauban, le pôle France voile dispose de structures et de conditions météorologiques exceptionnelles qui permettent la pratique de la voile tout au long de l'année. Le pôle France d’Antibes est spécialisé en match racing.

  • La nage avec palmes

Créé en septembre 2002, le Pôle France de nage avec palmes accueille une petite dizaine de nageurs. C'est, à ce jour, le seul pôle France proposant cette discipline dans tout l’hexagone. La discipline dépend de la Fédération Française des Études et Sports Sous Marins. Elle peut se pratiquer en piscine et sur plan d'eau naturel.

  • Le basket-ball

Le rayonnement sportif de la ville d'Antibes Juan-les-pins est également lié avec l'Olympique d'Antibes Juan-les-Pins (basket-ball), champion de France à 3 reprises et aujourd'hui en Pro B.

  • L'athlétisme

Qui fait partie de la vie des antibois avec cinq courses organisées sur la commune : les 10 km du Rotary, le cross de l'ASOA, les montées de la Garoupe, les foulées des Semboules et la plus célèbre étant "Courir pour une fleur" réunissant plus de 2000 coureurs.

  • Le sport automobile

Avec la manche française du championnat européen des rallyes : le Rallye d'Antibes avec des grands noms au palmarès tel Loeb, Jean-Joseph, Auriol, Darniche, Nicolas, Beguin, Baroni, Delecour,...

Unités en garnison

Unités ayant été stationnées à Antibes:

Jumelage

Films tournés à Antibes

Galerie

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Notes et références

  1. Antibes se réveille sous la neige !
  2. Paul Méjean, D'Antipolis à Juan-les-Pins, Bordas, 1969.
  3. a  et b Patrice Arcelin, Antibes (A.-M.). Chapelle du Saint-Esprit. In : Guyon (J.), Heijmans (M.) éd. – D’un monde à l’autre. Naissance d’une Chrétienté en Provence (IVe-VIe siècle). Arles, 2001, p. 179 (catalogue d’exposition du musée de l’Arles antique).
  4. [Exposition. Marseille, Musée d'histoire de Marseille. 2002-2003] Les Étrusques en mer : épaves d'Antibes à Marseille / sous la dir. de Luc Long, Patrice Pomey, Jean-Christophe Sourisseau. - Marseille : Musées de Marseille ; Aix-en-Provence : Edisud, 2002, 2002. - 139 p.
  5. Voyage en Massalie. 100 ans d'archéologie en Gaule du Sud. Marseille/Aix-en-Provence, Musées de Marseille/Edisud, 1990, p. 142-143 (catalogue d'exposition, Marseille).
  6. J.H. Clergues, La recherche archéologique à Antibes; Les secrets de son sol. Ville d'Antibes, Centre de Documentation du Musée Archéologique, Antibes, 1966, 62 p.
  7. Morena Maurice et Counord Dominique, Antipolis, municipe romain, Antibes, 1994.
  8. a  et b Pascal Arnaud, Antipolis à l'époque romaine : Multiculturalité et romanisation ,Cahiers de l’URMIS, n° 6, 2000
  9. Hervé Ciron, Le monnayage antipolitain, Annales du Cercle numismatique de Nice, 1985.
  10. a  et b Emmanuel Pellegrino, Localisation et essai de datation des nécropoles d'Antibes (06), MIPAAM, Tome XLVII, 2005, p. 139-156.
  11. Jean Foucras, Paul Garczynski, Aqueduc romain d'Antipolis dit de Fontvieille : proposition de restitution du tracé, échelle : 1/5000 ; communes d'Antibes et de Biot, S.l. : s.n., 2002.
  12. Mémoire sur l'état actuel de la ville d'Antibes par d'Aguillon, 1er avril 1781, Archives départementales des Alpes-Maritimes, C93 bis
  13. Paul Garczynski et Jean Foucras avec la collaboration de Michel Dubar : L'aqueduc d'Antipolis dit de la Bouillide (Alpes-Maritimes), Gallia, 62, 2005, p. 13-34.
  14. André Chastagnol, Inscriptions latines de Narbonnaise. Antibes, Riez, Digne, Paris, 1992 (Supplément à Gallia, XLIV)
  15. a  et b Sandrine Todini, Le Site du Presbytère dans la cité antique d'Antipolis, S. l. : s. n., 2000. - 2 vol., 163 p., 68 pl., Mém. de maîtrise : Histoire : Nice, Univ. de Nice Sophia-Antipolis-UFR lettres : 2000
  16. a  et b J.H. Clergues, fichier d’archéologie sous-marine du secteur d’Antibes, Cahiers d'archéologie subaquatique, I, 1972
  17. A. Pollino , J.H. Clergues, J-P. Violino, Antibes et la Mer, Archéologie du Midi Méditerranéen, 1983, p. 30-88.
  18. Pline, Histoire Naturelle
  19. Eric Delaval, Myriam Sternberg (dir.), Garum et pissalat de la pêche à la table, mémoires d'une tradition, Antibes, 2007
  20. Victor Adolphe Malte-Brun, La France Illustrée, n°52 - Alpes-Maritimes : Nice, Paris, 1881, 32 p.
  21. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
  22. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  23. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  24. Voir des vidéos
  25. Site Web de L'Orchestre d'Harmonie Antibes Juan-Les-Pins

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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43° 34′ 51″ N 7° 07′ 26″ E / 43.58083, 7.123888

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