Maurice II de Craon

Maurice II de Craon

Maurice II de Craon, seigneur de Craon, gouverneur d'Anjou et du Maine sous Henri II d'Angleterre, personnage militaire et poète Anglo-Normand du XIIe siècle. Maurice II possédait aussi des fiefs en Angleterre qu'il tenait de la munificence d'Henri II.

Sommaire

Biographie

Chevalerie

Maurice II, fils de Hugues Ier de Craon et de Marquise, sa seconde femme, succéda à son frère vers 1150. Il n'était pas majeur et ne fut reçu chevalier que postérieurement à la prise de possession de son fief[1]. L'acte militaire le plus ancien de Maurice II est sa participation au siège mis par Henri II d'Angleterre devant la ville de Thouars, qui fut prise le 10 octobre 1158[2].

Croisade

Quelques années plus tard, Maurice II partit pour la croisade. Ce fait, connu par la mention que contient la charte 231 de L'abbaye de la Roë de la première cour tenue par lui à Poiltrée au temps de Noël, après son retour de Jérusalem, est en outre attesté par dix pièces du Cartulaire de Craon[3]. Maurice II rentra donc en France après le mois de mars 1170. Il avait couru quelques dangers en Orient et, en exécution d'un voeu fait outre-mer, in Egypto, il constitua au profit de la collégiale Saint-Nicolas de Craon une rente de deux sous destinée à contribuer à la lampe de la chapelle[4].

Mariage

Il épousa Isabelle de Meulan[5], fille de Galéran IV de Meulan, veuve en premières noces de Geoffroy III de Mayenne qu'à son retour de Terre-Sainte vers 1170[6]. Cette alliance lui apportait le double appui des seigneurs de Meulan et de ceux de Mayenne.

De son mariage, contracté vers 1170 avec Isabelle de Mayenne, Maurice II eut quatre fils et trois filles :

Henri II d'Angleterre

L'époque de Maurice II vit s'accomplir l'élévation de la maison d'Anjou. Les seigneurs de l'Anjou devinrent à partir de 1152 vassaux d'Henri II d'Angleterre et, sous ses étendards, doivent combattre la France. En 1174, lors de la révolte des fils d'Henri II contre leur père, on trouve Maurice II au nombre des seigneurs restés fidèles au roi. Chargé de commander les Angevins, il s'empara de Chantoceau et de Sablé, détruisit les deux forteresses voisines de Sablé, Saint-Loup et Saint-Brice[14], et reçut le gouvernement de l'Anjou et du Maine, ainsi que de la forteresse récemment construite à Ancenis.

Article détaillé : Révolte de 1173-1174.

Il figure cette même année parmi les témoins de la pacification signée au Traité de Falaise entre Henri II et ses fils[15].

En 1177, lors de la convention passée entre Louis VII et Henri II, il est d'avance désigné par ce dernier comme l'un des arbitres qui statueront en cas de difficultés[16]. Il en est de même le 28 juin 1180 pour la paix signée à Gisors entre Philippe-Auguste et Henri II[17].

Troisième croisade

Richard Coeur de Lion, successeur d'Henri II, avait emmené avec lui un grand nombre de ses vassaux mais d'autres n'allèrent le rejoindre que plus tard; Maurice II fut du nombre de ces, derniers car, en 1191, il était encore en Anjou. On ne rencontre aucun acte émané de lui au moment de son départ pour son premier voyage en Terre-Sainte. Pour le second, au contraire, on en connaît plusieurs[18] dont un testament datant de 1191[19].

Article détaillé : Troisième croisade.

Testament

Le testament permet de se rendre compte de l'état de la famille de Maurice II en 1191. Il possède six enfants : trois filles, les aînées, et trois fils. La plus âgée de ses filles, Avoise de Craon, est mariée à Guy VI de Laval; la seconde n'est pas nommée, mais Pierre de la Garnache, qui y tient son rang, est évidemment son mari la troisième, Agnès est nommée, sa dot sur Craon et Chantocé est spécifiée, mais le nom de son mari n'est pas donné; quant aux fils ils figurent tous trois dans leur ordre de primogéniture.

Décès

Maurice II revint en France et fonda le prieuré des Bonshommes de Ballots près de Craon. Il mourut le 12 juillet 1196[20], ainsi qu'il résulte de l'obituaire de la Haye-aux-Bons-Hommes[21]. On ne sait où eut lieu sa sépulture, mais on sait que son coeur fut porté à l'abbaye de Savigny[22].

Poète Anglo-Normand

Maurice II ne fut pas seulement un grand guerrier et un homme de foi; il fut encore poëte et parmi les chansons des trouvères de la Langue d'oïl, qui sont venues jusqu'à nous, il en est une qu'on peut légitimement considérer comme son œuvre[23] c'est celle qui commence par ce vers :

A l'entrant del doux termine.

Cartulaire de Craon

Notes et références

  1. La charte 72 de L'abbaye de la Roë est ainsi datée primo an no quo Mauricius credonensis dominas, factus est miles. L'âge de la majorité variait selon la condition des personnes. Dans presque tout l'ouest de la France, le roturier était majeur à quinze ans, le noble dans sa vingt-et-unième année seulement la fille roturière «probablement» à douze ans, la fille noble à quinze ans (Voir Viollet, Etablissements de Saint-Louis, t. I, p. 158, et d'Arbois de Jubainville, Recherches sur la minorité et ses effets dans le droit féodal français, dans la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, t. XII, p. 415-440 t. XIII, p. 136-168, 533-551). Quant à l'âge où on pouvait devenir chevalier, il concordait généralement avec la majorité. Mais pour les orphelins possesseurs de fiefson en devançait souvent l'époque. – Comme exemple d'un grand seigneur fait chevalier longtemps avant sa majorité on peut citer Geoffroy Plantagenet, qui n'avait que quatorze ans lorsque, en 1127, le lendemain de ses fiançailles, la chevalerie lui fut conférée (Voir Célestin Port, t. II, p. 254).
  2. Ce fait est attesté par la charte 185 de La Roë, qui raconte sa vaine tentative pour faire contribuer la Roë aux tailles dues par ses hommes.
  3. Elles se prêtent un appui mutuel et appartiennent toutes à l'année 1169. En outre, à leurs copies sont jointes les descriptions des sceaux qui les accompagnaient et qui ne sont pas tous connus. Ce sont les authentiques des reliques rapportées par Maurice II, et remises par lui à la collégiale Saint-Nicolas de Craon et au prieuré de la Haye-aux-Bons-Hommes de Ballots. Un seul est daté, celui du 20 mars 1169, v. s., donné par le patriarche latin de Jérusalem. Les autres émanent de Philippe de Milly, grand maître du Temple, de Rainauld, abbé du Mont-Sion, de Renaud, évêque d'Hébron, de Raoul, évêque de Bethléem, de l'évêque de Sébaste, de Raimond, abbé du Temple, de Stéphanie, abbesse de N.-D. la Grande, à Jérusalem, d'Amaury Ier de Jérusalem, , et enfin de Girard de Montclar, maître de Saint-Lazare (Voir N°137-146 du Cartulaire de Craon). La date du premier convient parfaitement à tous les autres.
  4. D'après M. de Bodard, p. 194, la constitution de cette rente serait postérieure à son second voyage en Orient. – II n'a pas compris que l'acte publié par lui-même, page 642, avait été fait avant cette expédition (Voir Cartulaire de Craon, n° 178).
  5. Appelée pour cela jusqu'à la fin de ses jours « Isabelle de Mayenne »
  6. M. de Bodard avance que Maurice II, lors de son premier voyage en Terre-Sainte, laissait ses quatre enfants mineurs sous la tutelle d'Isabelle de Meulan mais c'est un fait absolument contredit par tous les documents.
  7. Son existence est constatée par un seul document où il est dit que, en 1180, du temps de l'abbé de La Roë Lambert, Maurice II fit à l'abbaye un don pour le repos de l'âme de Renaud, son fils, et de celle d'Amaury de Meulan, frère de sa femme Isabelle. Cartulaire de Craon, N°157.
  8. Il succéda à son père en 1196 et fut seigneur de Craon jusqu'en 1207.
  9. On sait, par le testament de Maurice II, que Pierre était destiné à l'état ecclésiastique et Maurice, tout en réservant pour le cas échéant ses droits à la succession du fief, lui constituait une rente viagère de mille sols d'or, pris sur le tonlieu de la Loire à Chantocé, rente qui devait lui être supprimée s'il n'était pas ordonné. Il entra dans les ordres et c'est à cela peut-être qu'il dut de ne pas devenir seigneur de Craon en 1207, lors du décès de Maurice III, son aîné. Mais si sa position d'ecclésiastique lui interdisait d'être seigneur de Craon, il paraît qu'elle lui permettait d'être propriétaire de fiefs en Angleterre. En effet, après avoir rencontré Pierre comme témoin de quatre actes français en 1205 et en 1207, on ne le retrouve plus qu'en Angleterre où, à partir du 31 mai 1213, il est l'objet de nombreuses manifestations de la faveur royale. Enfin, en mai 1215, il est mis en possession des fiefs que Maurice II tenait en Angleterre de la munificence d'Henri II. Le dernier mandement donné à son profit par Jean Sans Terre est du 9 juin 1216. Il mourut en 1216, car le don de vingt sous de rente pour le repos de son âme, fait par Clémence de la Garnache, est daté de 1216.
  10. Cartulaire de Craon, n°196, 197, 201, 202 et 211-213, 218-230.
  11. Amaury Ier succéda à son frère Maurice III et fut seigneur de Craon depuis 1207 jusqu'au 12 mai 1226.
  12. La naissance de Clémence, qui était déjà mariée en 1185, suivit de très près celle de sa sœur Avoise. A la différence de ceux de ses frères et sœurs, son nom n'est pas prononcé dans le testament de son père; aussi son existence a-t-elle été niée par les historiens, qui n'ont pas remarqué que, dans le cas de décès de ses héritiers mâles, Maurice II, prévoyant le partage de ses fiefs, attribuait Craon et Châtelais à Avoise, Chantocé à Pierre de la Garnache et les fiefs situés en Angleterre à Agnès. Voir aussi : Notice sur les châteaux de la Garnache et de Beauvoir-sur-Mer, par Charles Mourain de Sourdeval, Nantes, 1854, in-8°, et dans la Revue de l'Ouest, dans la seconde partie du t. 1 (1885) page 18, les Documents pour servir à l'histoire des anciens Seigneurs de la Garnache, par M. de l'Estourbeillon.
  13. Comme ses deux sœurs, Agnès était mariée en 1191, lors de la confection du testament de son père. Elle avait reçu en dot deux rentes assises l'une sur Craon, l'autre sur Chantocé, et devait abandonner l'une et l'autre si ses frères étant morts elle était devenue propriétaire des fiefs situés en Angleterre. Elle avait épousé Thibaut II de Mathefelon, ainsi que le prouve le don qu'il fit à l'abbaye de Fontaine-Daniel pour le repos de son âme, don qui ne porte pas de date mais qui reçut en 1204 l'approbation de l'évêque d'Angers (Voir folios 75 et 71 du Cartulaire de Fontaine-Daniel.). Amaury Ier attendit jusqu'en 1216 pour le ratifier. D'Agnès Thibaut n'eut pas de fils, ainsi que le prouve la charte 241 du Cartulaire de Craon par laquelle, en 1218, Thibaut approuvait un don fait à Chaloché par sa fille Ysabelle à son lit de mort, don qui était ratifié par son autre fille Emma.
  14. Chronique de Saint-Aubin dans Chroniques des Églises d'Anjou, p. 43.
  15. Cartulaire de Craon, n° 149.
  16. Cartulaire de Craon, n° 155.
  17. Cartulaire de Craon, n° 156.
  18. Cartulaire de Craon, n° 176-179.
  19. On détermine sa date par sa juxtaposition avec deux actes de Maurice II, datés de 1191 et donnés eux aussi au moment de partir pour la troisième croisade la convention avec la Roë du 22 mai et la ratification de tous les dons faits à la collégiale de Saint-Nicolas de Craon, donnée à Tours lors de son passage en cette ville, ayant déjà quitté l'Anjou, en présence de sa femme et de son fils aîné encore enfant (adhuc juvene) qui l'avaient accompagné jusque-là. En lisant ce que porte le texte, adhuc Juvene, on trouve une nouvelle preuve de la jeunesse de Maurice III en 1191 et on comprend que le seigneur qui passe par Tours pour se rendre à la croisade est Maurice II. Ces deux dernières pièces aident à dater aussi un don à l'Hôtel-Dieu Saint-Jean d'Angers, qui a vu le jour sous la date de 1215.
  20. IV id Julii, abiit dominus Mauricius de Credone, filius Hugonis,fundator dormis noslrso Bonorum hominium de foresta Credonis (F. F. 22450, fol. 233).
  21. Une autre preuve se trouve dans l'acte dressé en 1197 entre Guy VI de Laval et André II de Vitré, afin d'établir entre eux une paix durable. André, dans l'énumération de ceux de ses amis qui ont droit au bénéfice de cette paix, nomme la maison de Craon mais au lieu de Maurice II il désigne « les enfants de Maurice de Craon » donc Maurice Il n'existait plus lors de la rédaction de l'acte. On ne rencontre plus le texte de ce traité qui n'est connu que par l'Histoire de Vitré de Pierre Le Baud, p. 36; on en trouve une analyse dans la Bibliothèque de l'Ecole des Chartes, t. XXX, p. 389
  22. Cartulaire de Craon, n° 185.
  23. Gaston Raynaud, qui a fait une étude toute spéciale des chansons du XIIIe siècle, a bien voulu prendre la peine de vérifier les attributions faites aux seigneurs de Craon. Écartant trois d'entre elles, il n'en retient que deux, celle-ci pour Maurice II et celle qui commence par « Fière amour claime en moi par éritaige » qu'il attribue à Amaury II de Craon. A la page 197 des Chroniques Craonnaises on en trouve le texte in extenso, tel qu'il a été publié par Guillaume-Stanislas Trébutien en 1843 Chansons de Maurice et de Pierre de Craon, poètes Anglo-Normands du XIIe siècle, Caen, in-16 tiré à 120 exemplaires.
  24. Cet acte n'a été donné qu'en partie par M. Bonneserre de Saint-Denis qui on doit reprocher aussi d'avoir daté vers 1185 un acte rendu en présence de l'évêque Geoffroy (1162-1178) et d'avoir avancé que le sceau qui y pendait était celui d'Hamelin d'Anthenaise alors que l'acte dit formellement que la cour a pris sa décision en son absence. La sentence est de 1165. M. Beautemps-Beaupré, à la p. 262 du tome I de la seconde partie de ses Coutumes et institutions de l'Anjou et du Maine, en a déterminé la date.
  25. Rainauld était dejà abbé du Mont-Sion lorsque vers 1160 il souscrivit la renonciation du grand maître Gilbert d'Assaly. Il l'était encore en 1178. C'est de lui qu'émane l'authentique donnée à Maurice II (Voir Familles d'Outre-Mer, p. 827 et Chartes de l'abbaye du Mont-Sion, au t. XLVIII des Mémoires des Antiquaires de France et en tirage à part, où se trouve une liste des abbés).
  26. Raimond, abbé du Temple de Nôtre-Seigneur à Jérusalem, est connu par un acte de 1169 publié au Cart. Sancti Sepulcri, p. 220 (Famille d'Outre-Mer, p. 834).
  27. Stéphanie, abbesse de Notre-Dame-la-Grande à Jérusalem, n'était jusqu'ici connue que par un acte de 1174 (Familles d'Outre-Mer, p. 831)
  28. Dom Martène, Amplissima collectio, t. I, p. 161
  29. Foedera, conventiones, litlerse. inter reges Angliie et alios quovis imperatores, reges, ab anno 1101 ad nostra usqnetempora, editio terlia Hagce-Comitum, 1739-1745. 20 tomes en 10 vol. in-fol. Dans cette publication, on trouve une énorme quantité de documents classés dans un ordre rigoureusement chronologique. Malheureusement les noms français y sont le plus souvent méconnaissables. En outre la table alphabétique qui termine l'ouvrage ne contient pas tous les noms cités ne contient même pas tous les noms des auteurs ou des destinataires des pièces. II faut parcourir tous les actes de l'époque dont on s'occupe pour être certain de ne rien laisser échapper. Chaque volume est divisé en deux ou trois parties, ce qui rend les citations fort compliquées afin de les simplifier on se bornera à donner ici la date des années en y joignant la page
  30. C'est cet acte que Gilles Ménage, à la page 144 de son Histoire de Sablé, a daté de 1153.
  31. Cette charte ne porte pas de date, mais elle appartient à la période fort courte de l'épiscopat de Renault, évêque du Mans, qui, élu le 1er septembre 1187, mourut le 2 août 1190. Il est impossible d'admettre le nom d'Amaury, car le fils de Maurice II, qui s'appelait ainsi, était alors dans sa petite enfance.
  32. Dans l'analyse de cette pièce qui a été donnée dans la Commission de la Mayenne, t. II, p. 135, une singulière erreur présente le document comme date de l'année du départ de Philippe de Landivy pour Jérusalem alors qu'il y est question seulement du départ de l'auteur de la pièce, soit de Juhel III.
  33. Cette charte, qui a échappé aux recherches de M. Bonneserre de Saint-Denis, ne figure pas au Cartulaire donné par lui en pièces justificatives de sa Notice sur la Maison d'Anthenaise. Elle est importante parce que la mention qu'elle contient de Robert de Sablé oblige, en la datant avant 1190, à reconnaître que Savary III fut seigneur d'Anthenaise une vingtaine d'annees plus tôt qu'on ne le croit (Voir la Notice, p. 24)
  34. Le Cartulaire de Savigny est conservé aux archives départementales de la Manche. Il est divisé en un certain nombre de chapitres dont chacun est relatif à un évêché. Les archives de la Mayenne possèdent une copie du chapitre qui contient celles de l'évêché du Mans.
  35. Cette notice a été publiée déjà, avec quelques lacunes, à la page 642 des Chroniques Craonnaises.
  36. Célestin Port, en donnant place à cette charte dans son Cartulaire de l'Hôtel-Dieu d'Angers, l'a datée circa 1215. Il faut la restituer à 1191, comme les autres actes de Maurice II passés au moment de son second voyage en Terre-Sainte. L'acte est bien de Maurice II. comme le dit expressément Amaury Ier dans son approbation donnée en 1216. Innocent II, dans sa bulle du 14 avril 1208, a compris les revenus que l'hôpital possédait à Chantocé dans l'énumération de ceux auxquels il donnait son approbation (Voir n° XLIV du Cartulaire de l'Hôtel- Dieu d'Angers). M. de Bodard, ayant lu en tête de l'acte Mauricius de Creone,Hugonis filius, en a conclu que Maurice partait avec son fils Hugon.

Source

  • Bertand de Broussillon, Paul de Farcy, Sigillographie des Seigneurs de Craon, 1891.

Voir aussi


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Maurice II de Craon de Wikipédia en français (auteurs)

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