Massy (Essonne)

Massy (Essonne)
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48° 43′ 51″ N 2° 16′ 17″ E / 48.7309455, 2.2713161

Massy
L’hôtel de ville.
L’hôtel de ville.
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Canton Massy-Est & Massy-Ouest (chef-lieu)
Code commune 91377
Code postal 91300
Maire
Mandat en cours
Vincent Delahaye (PR)
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération Europ'Essonne (siège)
Démographie
Population 40 545 hab. (2008)
Densité 4 300 hab./km²
Gentilé Massicois
Géographie
Coordonnées 48° 43′ 51″ Nord
       2° 16′ 17″ Est
/ 48.7309455, 2.2713161
Altitudes mini. 55 m — maxi. 110 m
Superficie 9,43 km2

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Massy (prononcé [masi] Prononciation du titre dans sa version originale) est une commune française située à quinze kilomètres au sud-ouest de Paris dans le département de l’Essonne et la région Île-de-France. Elle est le chef-lieu des cantons de Massy-Est et Massy-Ouest, le siège de la communauté d'agglomération Europ'Essonne et le siège du doyenné de Massy-Verrières.

Villa rustica dès l’an 300, élevée au rang de baronnie au Xe siècle, scindée entre les domaines de Massy et de Vilgénis au XIIe siècle, à la fois village agricole et site d’accueil d’une ancienne tuilerie d’Île-de-France depuis 1640, Massy fut ensuite la commune d’adoption de savants prestigieux comme Nicolas Appert et Fustel de Coulanges, mais aussi du prince impérial Jérôme Bonaparte. Le XIXe siècle vit l’installation de deux lignes ferroviaires d’importance régionale. Bourg partiellement détruit par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, parsemé de bidonvilles dès les années 1950, il fut transfiguré avec l’installation d’un des premiers grands ensembles de la région, et équipé avec, par exemple, l’implantation du centre de formation Air France au château de Vilgénis, du site de l’école AgroParisTech, de la gare de Massy TGV et de l’opéra de Massy, qui en fait aujourd’hui, avec ses 40 000 habitants en 2006, le premier pôle économique du département, le premier carrefour ferroviaire régional hors de Paris et la seule commune disposant d’un opéra en banlieue parisienne. Elle est en outre connue à l’étranger pour accueillir chaque année depuis 1993 le Festival international du cirque de Massy.

Ses habitants sont appelés les Massicois[1].

Sommaire

Géographie

Situation

Occupation des sols en 2008.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 65,2 % 614,13
Espace urbain non construit 15,2 % 143,14
Espace rural 19,6 % 184,13
Source : Iaurif[2]
Position de Massy en Essonne.

Massy est située dans la région Île-de-France, à l’extrême nord du département de l’Essonne, en totalité intégré à l’agglomération parisienne, au cœur de la région naturelle du Hurepoix. La commune occupe un territoire approximativement trapézoïdale orienté d’ouest en est, les côtés parallèles faisant respectivement un et trois kilomètres, les deux autres côtés faisant chacun cinq kilomètres, elle occupe une superficie de neuf cent quarante trois hectares. L’institut géographique national donne les coordonnées géographiques 48°43'57" N et 02°16'36" E au point central de ce territoire[3]. Près de 65 % de ce territoire sont urbanisés et construits, auquel il convient d’ajouter plus 15 % de domaine urbain non construit, soit un total de sept cent cinquante quatre hectares urbanisés, ne laissant que cent quatre vingt sept hectares libres, soit un peu moins de 20 % ayant conservé un caractère rural. Cet espace préservé est en quasi totalité implanté au sud-est du territoire, en bordure de l’autoroute A10 et de la route nationale 20, et exclusivement consacré à l’agriculture maraîchère et céréalière. Au nord de la commune coule la rivière la Bièvre, affluent de la Seine, en partie recouverte dans sa traversée du territoire municipal. Un étang et trois bassins agrémentent les parcs municipaux. Le point le plus bas de la commune est placé dans le creux de la vallée, à proximité d’Antony, à une altitude de 55 mètres tandis que le territoire s’élève doucement vers l’est à Wissous et le sud-ouest sur le plateau de Saclay où se trouve le point culminant à 110 mètres. L’espace municipal est traversé par un important maillage de voies de communication, routières et ferroviaires. Ainsi, la ligne B par la ligne de Sceaux traverse du nord-est au sud-ouest, en parallèle de la ligne C qui utilise deux branches distinctes, les deux venant du sud-ouest et s’orientant, la première vers le nord-est et la seconde vers le sud-est par la ligne de Grande Ceinture. S’ajoute la LGV Atlantique qui coupe en souterrain du nord au sud. La commune est en outre à la croisée de routes importantes, légèrement en aval de l’échangeur autoroutier des autoroutes A6 et A10, elle accueille à l’est de son territoire l’échangeur entre cette dernière et la route nationale 20, l’intersection entre la dernière citée et la route départementale 188. Au sud-ouest se trouvent aussi la route départementale 444 et la route départementale 117, au nord passe la route départementale 60 et du centre-ville partent les routes départementales 120 et 156. Ces obstacles naturels ou artificiels morcellent la commune en dix-sept quartiers et lieux-dits, mêlant secteurs pavillonnaires, grands ensembles et zones d’activités industrielles ou commerciales.

Troisième commune du département par sa démographie, Massy y est pourtant excentrée, elle est ainsi située à quinze kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, mais dix-sept kilomètres au nord-ouest d’Évry, trois kilomètres au nord-est de Palaiseau, vingt kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, trente-quatre kilomètres au nord-est d’Étampes, dix kilomètres au nord de Montlhéry, seize kilomètres au nord d’Arpajon, vingt-huit kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, vingt-neuf kilomètres au nord-est de Dourdan, trente-neuf kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt et seulement treize kilomètres au sud-est du chef-lieu yvelinois Versailles. En outre, la commune est située à cent vingt-quatre kilomètres au sud-est de son homonyme haute-normande Massy et à trois cent cinq kilomètres au nord-ouest de son homonyme bourguignonne Massy.

Hydrographie

La commune de Massy est implantée sur le versant sud de la vallée de la Bièvre, sur la rive droite de la rivière affluent de la Seine. La rivière entre sur le territoire par l’ouest, venant de Verrières-le-Buisson juste après la confluence avec le ruisseau de Vauhallan sur son bras droit. Deux petits étangs se forment dans le parc de Vilgénis puis la rivière se regroupe pour couler à couvert vers le nord et quitter le territoire municipal, juste après la traversée souterraine de la voie à grande vitesse pour ressortir sur le territoire d’Antony dans le parc du Breuil et de la Bièvre. Diverses pièces d’eau sont réparties sur le territoire, trois vastes bassins furent creusés lors de la reconstruction de la ville, le premier derrière l’hôtel de ville, le bassin des Goachères, un second derrière le centre commercial en bordure de l’avenue de l’Europe, le bassin de la Tuilerie, le troisième dans le parc urbain Georges Brassens, le bassin de retenue des eaux. Subsiste l’étang naturel de la Blanchette en bordure de la route départementale 188 et du parc des sports.

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Relief et géologie

Massy est implantée à l’extrémité nord du plateau de Saclay, en bordure de la rivière la Bièvre. Le territoire s’étage entre une altitude de 110 mètres au sud-sud-ouest et 55 mètres au nord-ouest en suivant le cours de la rivière vers le nord. Le vieux Massy était ainsi installé dans une cuvette en bordure de la rivière, au pied de ce qui est encore appelé le « Mont Gaudon » qui culmine à 101 mètres. Les quartiers pavillonnaires modernes furent bâties sur deux monticules vers le sud-ouest et les frontières avec Palaiseau ou Igny, les grands ensembles communs avec Antony furent eux construits sur le plateau nord séparant les vallées de la Bièvre de celle de la Seine plus à l’est. Située au nord du pays Hurepoix, la commune est installée sur un sous-sol typique du bassin parisien, composé de diverses couches, de sable de Fontainebleau et de meulière, puis de marne mêlée au gypse et enfin de calcaire, mis au jour lors des travaux de la tranchée du TGV Atlantique[4].

Communes limitrophes

Le territoire de Massy est installé au sud de la rivière la Bièvre. Celle-ci matérialise la frontière nord-nord-ouest avec Verrières-le-Buisson. Au nord-est est implantée la sous-préfecture des Hauts-de-Seine, Antony, en partie séparée de Massy par le tracé de la route nationale 20 qui prend l’appellation d’« Avenue du Maréchal Leclerc » et se poursuit vers le sud en traversant la commune. À l’est, Massy partage une zone d’activités commerciales avec Wissous implantée en bout des pistes de l’aéroport Paris-Orly entre les autoroutes A6 et A10 et qui se poursuit vers le sud-est sur la frontière avec Chilly-Mazarin. Le sud de la commune est totalement limitrophe du village de Champlan, le sud-ouest, composé pour partie d’une zone industrielle et de quartiers résidentiels est à la frontière avec la sous-préfecture de l’Essonne, Palaiseau et l’ouest est pour une petite partie limitrophe de la commune voisine d’Igny.

Climat

Article détaillé : Climat de l'Essonne.

Massy est située en Île-de-France, elle bénéficie d’un climat océanique dégradé. En moyenne annuelle, la température relevée s’établit à 10,8 °C avec une moyenne maximale de 15,2 °C et une moyenne minimale de 6,4 °C. La température réelle maximale intervient en août avec 24,5 °C et la réelle minimale en janvier avec 0,7 °C. Elle se distingue de Paris par un écart constant négatif de 2 °C, qui s’explique notamment par la différence de densité urbaine entre la capitale et sa banlieue. L’influence du climat continental engendre des records extrêmes avec --19,6 °C relevés le 17 janvier 1985 et 38,2 °C enregistrés le 1er juillet 1952. L’ensoleillement est comparable aux régions du nord de la Loire avec 1 798 heures en moyenne sur l’année, et les précipitations sont également réparties avec une moyenne de cinquante millimètres par mois et un total de 598,3 millimètres de pluie sur l’année. Le record de précipitations a été établi le 17 juin 1970 avec 78,9 millimètres tombés en vingt-quatre heures.

Données climatiques à Massy.
mois jan. fév. mar. avr. mai jui. jui. aoû. sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,0 2,8 4,8 8,3 11,1 13,0 12,8 10,4 7,2 3,5 1,7 6,4
Température moyenne (°C) 3,4 4,3 7,1 9,7 13,4 16,4 18,8 18,5 15,6 11,5 6,7 4,3 10,8
Température maximale moyenne (°C) 6,1 7,6 11,4 14,6 18,6 21,8 24,5 24,2 20,8 15,8 9,9 6,8 15,2
Ensoleillement (h) 59 89 134 176 203 221 240 228 183 133 79 53 1 798
Précipitations (mm) 47,6 42,5 44,4 45,6 53,7 51,0 52,2 48,5 55,6 51,6 54,1 51,5 598,3
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Brétigny-sur-Orge de 1948 à 2002[5],[6].


Transports

Village agricole jusqu’au début du XXe siècle, Massy est aujourd’hui un nœud de communications routières et ferroviaires majeur au plan départemental et régional. Au XIXe siècle, la commune était ainsi à l’intersection entre la route nationale 20 de Paris à Orléans et la route nationale 188 qui menait à Chartres au départ de Massy. S’ajouta en 1886 la ligne de Grande Ceinture dont la gare de Massy - Palaiseau assurait la liaison avec la ligne de Sceaux et la ligne Paris - Chartres par Gallardon. De fait, deux gares sont implantées sur son territoire : la gare de Massy - Verrières, ouverte en 1854, est aujourd’hui desservie par la ligne B du RER et la ligne C ; la gare de Massy - Palaiseau, ouverte en 1883, s’intègre actuellement dans un pôle multimodal relié aux lignes B et C du RER et complété depuis 1991 par la gare de Massy TGV desservie par les cinq lignes à grande vitesse françaises, Atlantique vers Rennes, Nantes et Bordeaux, Sud-Est vers Lyon puis Méditerranée vers Marseille et Montpellier, Nord vers Lille et Bruxelles et maintenant Est européenne vers Strasbourg.

En 2017 devrait s’ajouter le tram-train Évry - Massy utilisant jusqu’à Épinay-sur-Orge l’ancienne ligne de Grande Ceinture puis fonctionnant en mode tramway jusqu’à Courcouronnes et Évry en suivant l’autoroute A6[7]. Il complètera une offre déjà riche de transports en commun routiers, la commune étant desservie par les lignes RATP 119 et 196 vers Antony, 197 vers Paris, 199 vers Longjumeau, 299 vers Morangis, 319 vers Rungis, 399 vers Juvisy-sur-Orge, 495 et 496 vers Vélizy-Villacoublay et Vauhallan, les lignes du réseau de bus Albatrans 91.03 vers Dourdan, 91.05 vers Évry, 91.06 vers Saint-Quentin-en-Yvelines et 91.10 vers l’aéroport Paris-Orly, les lignes du réseau de bus Daniel Meyer DM10B et DM11C vers Marcoussis, DM11A et B vers Sainte-Geneviève-des-Bois, DM11D vers Montlhéry, DM12 vers Longjumeau et DM153 vers Arpajon, les lignes 50, 51, 111 et 144 du réseau de bus e-Zybus vers Meudon et Viroflay, la ligne 06.02 du réseau de bus Les Cars d'Orsay vers Les Ulis, la ligne 20.07 du réseau de bus Scientibus vers Palaiseau, la ligne 51exp du réseau de bus Sénart Bus, les lignes N21, N63 et N122 du Noctilien vers Paris, les lignes 9 et 10 du réseau de bus Paladin vers Antony et la ligne 10.07 du réseau de bus CEAT vers Paris et La Ferté-Alais[8].

Ce réseau de transports en commun utilise en partie le maillage de routes important sur le territoire massicois, traversé par plusieurs grands axes. Historiquement la route nationale 20 à l’extrême est et la route départementale 188 de l’est au sud-ouest, complétées par l’autoroute A10 qui fait une boucle au sud-est pour passer de l’est vers l’ouest du territoire, la route départementale 444 et la route départementale 117 au sud-ouest, la route départementale 60 au nord, la route départementale 59 à l’est et les routes départementales 120 et 156 en centre-ville. Ainsi, un échangeur autoroutier entre l’autoroute A10 et la route nationale 20 fut construit à l’est du parc Georges Brassens, quelques kilomètres en aval de l’échangeur entre les autoroutes A10 et A6 sur la commune voisine de Wissous. Ce parc urbain est en outre implanté en bout des pistes de l’aéroport Paris-Orly distant de seulement six kilomètres de la mairie, l’aviation d'affaires étant dirigées vers l’aéroport de Toussus-le-Noble, douze kilomètres à l’ouest, l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle est lui à trente-huit kilomètres au nord-ouest.

Lieux-dits, écarts et quartiers

Le quartier Vilmorin.

Plusieurs quartiers composent l’actuel Massy. Approximativement au milieu du territoire se trouve le centre-ville, correspondant au centre ancien, desservi par la gare de Massy - Verrières. À l’ouest, séparé par la voie ferrée fut construit le quartier pavillonnaire et résidentiel de « Villaine » avec à l’extrême ouest le château de Vilgénis, et plus au sud les quartiers des « Graviers », de « l’Épine Montain », de « Vilmorin » et des « Vergers ». La route nationale 444 sépare le quartier commun à Massy, Palaiseau et Igny, le « Pileu ». La gare de Massy - Palaiseau les sépare de la vaste zone d'activité des « Petits et Grands Champs Ronds », eux-mêmes séparé par la route nationale 188 de la zone artisanale de « La Bonde ». À l’extrême sud-est se trouve le lieu-dit « La Maison Rouge » avec plus au nord le lieu-dit le « Buisson aux Fraises » et en bordure de la route nationale 20 la zone industrielle des « Champarts » et le quartier du « Pérou ». Le vaste parc Georges Brassens et la route nationale 188 les séparent du grand ensemble de Massy-Antony. Au nord-ouest se trouvent la zone industrielle du « Moulin de Massy » et le quartier pavillonnaire de la « Paix ». La municipalité a organisé un découpage en cinq quartiers disposant chacun de représentants et agglomérant diverses entités : Pileu-Graviers-Vilmorin-Clos de Villaine, Villaine-Bièvre-Poterne, Centre-ville-Champs ronds, Massy-Opéra 1-La Bonde et Massy-Opéra 2-Petit Massy-la Paix-Champarts[9]. L’Insee découpe la commune en quatorze îlots regroupés pour l'information statistique soit le Pileu, les Graviers, le Nouveau Villaine, le Vieux Villaine, Bièvre-Poterne, Centre-ville, Résidence du Parc, Place de France, Avenue Nationale, Avenue de Bourgogne, Descartes, Vilmorin et Atlantis-Massy Sud[10].

La croissance rapide et la construction de logements concentrés a rapidement entraîné des difficultés sociales et sécuritaires, conduisant au classement en zone urbaine sensible du grand ensemble commun avec Antony, qui rassemblait en 1999 16 629 habitants sur soixante-dix huit hectares[11], classement commun au quartier de Villaine qui rassemblait 7 840 habitants sur cinquante-huit hectares[12]. Les quartiers Bièvre-Poterne ont eux été classés prioritaires au titre de la politique de la ville[13]. Depuis une dizaine d’années, la ville a opéré de nombreuses rénovations urbaines dans ces quartiers sensibles qui permettent d’améliorer leur physionomie (square du clos de Villaine, Grand Ensemble). Parallèlement, la ville cherche à attirer de nouvelles familles et de jeunes actifs dans les nouveaux quartiers de Vilmorin et d’Atlantis, près des gares[14].

Toponymie

La commune tiendrait son nom d’un ancien seigneur gallo-romain possédant une villa rustica du nom de Matius ou Matheus[15]. Toutefois, Ernest Nègre, dans sa Toponymie générale de la France (§ 9287) assigne une même origine aux trois Massy (Saône-et-Loire, Seine-Maritime et Essonne), ils remontent à un Macciacum, composé du nom de famille romain Maccius et du suffixe d’origine gauloise -acum. Écrit avec un s ligaturé (Maßy) jusqu’au XVIIIe siècle, l’orthographe actuelle du nom était déjà retenue en 1793 et dans le bulletin des lois de 1801. L’appellation du quartier « Épine Montain » est due à sa présence sur une légère crête, « montain » s’approchant de montagne entre les deux points culminants de la commune, proches de Palaiseau et du centre-ville, formant une fine bande, une épine[16]. Le château de Vilgénis tient lui son nom de la villa rustica du troisième fils de Jean de Macy, Jean qui donna villa Johanis quand son frère donnait son nom à la villa Haymonis qui devint plus tard le quartier de « Villaine ».

Histoire

Les origines

Le peuplement originel de Massy se fit certainement sur une hauteur appelée le « Mont Gaudon », dominant la vallée de la Bièvre, où subsiste encore le centre-ville actuel. En l’an 300, à l’époque de la Gaule romaine, un légionnaire romain nommé Maccius reçut de l’empereur Maximien Hercule les terres entourant ce mont Gaudon pour y établir une villa rustica.

Les seigneuries au Moyen Âge

Le territoire de Massy fut très tôt divisé en plusieurs seigneuries, dont une dépendait, depuis la donation faite par le roi de Paris Childebert Ier en 555, de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, qui y installa la ferme du premier seigneur, Vulfredus. Au Xe siècle s’établit la lignée des seigneurs de Massy, le domaine étant élevé au rang de baronnie. Une première agglomération se développa dès l’an 600. Au XIIe siècle, le seigneur Jean de Macy partagea son domaine entre ses trois fils, Guillaume de Macy prenant la suite sur le site historique, Aymon qui fonda un domaine dans l’actuel quartier de Villaine et Jean qui développa une villa à Vilgénis. En 1216 y fut construite une ferme fortifiée, ce qui serait plus tard le château de Vilgénis. Au XIIIe siècle fut aussi construite l’église Sainte-Marie-Madeleine, dont ne subsiste aujourd’hui que le clocher.

En 1329, il y avait une léproserie. Vers 1350, la seigneurie originelle était revenue, par l’intermédiaire de Jeanne de Beauvais, dame de Massy, à Pierre de Villiers. Au XIVe siècle et au XVe siècle, le village subit les ravages de la guerre de Cent Ans. Haymond, l'un des seigneurs de Massy, parut au procès de la Pucelle d'Orléans.

En 1502, le château de Vilgénis fut reconstruit par la famille Fourquaud, parlementaires parisiens. En 1560, la seigneurie de Massy revint au connétable Anne de Montmorency. En 1575, le domaine de Vilgénis revint à la famille de Vigny qui l’agrandit sur les terres voisines d’Igny.

Agriculture et industrie

Carte de Maßy selon Cassini.

Depuis les débuts, Massy était un bourg rural d’Île-de-France, les habitants exerçant majoritairement leurs activités dans le maraîchage ou la viticulture. En parallèle, la plus ancienne industrie développée était une tuilerie, ouverte en 1640, bénéficiant de la matière première indispensable, l’argile, à domicile dans la vallée toute proche.

En 1719, Claude Glucq des Gobelins, magistrat et industriel racheta le domaine de Vilgénis et l’agrandit encore. En 1765, le domaine échut à Louis V Joseph de Bourbon-Condé, qui l’équipa. En 1777, Louise d'Aumont, baronne de Massy, épousa le prince Honoré IV de Monaco, lui apportant le titre de baron de Massy. Vers 1780, le chirurgien Jacques René Tenon acheta une ferme en centre-ville. Il rédigea en 1789 le cahier de doléances et fut élu en 1791 député de Seine-et-Oise[17]. La Révolution française entraîna la déchéance des domaines de Vilgénis et Massy, le château de Vilgénis devint en 1795 une filature textile.

En 1802, c’est à Massy que Nicolas Appert installa la première fabrique de conserves au monde. En 1814, lors de la campagne de France, l’armée Prussienne ruina cette usine, qui fut revendue et lotie en 1816[18]. Il y mourut en 1841. Le château de Vilgénis fut à nouveau reconstruit et vendu en 1852 au prince impérial Jérôme Bonaparte. En 1883, Fustel de Coulanges acheta l’ancien rendez-vous de chasse. En 1884 fut créée la fanfare de Massy.

Le développement démographique puis la guerre

À la fin du XIXe siècle, l’arrivée du chemin de fer, avec la ligne de Sceaux ouverte en 1849, complétée en 1883 et 1886 par la ligne de Grande Ceinture, favorisa le développement industriel rapide et l’afflux de population, développant alors les équipements communaux, dont une mairie plus importante édifiée en 1882. Dès 1890, l’industrie Vilmorin Clause & Compagnie disposait d’une voie menant directement à la grande ceinture pour exporter sa production. À l’époque du pavillon de banlieue, des lotissements s’installèrent aux Graviers et à Villaine, nécessitant entre autres, l’installation de l’électricité en 1923[19] et l’ouverture d’une nouvelle école dès 1927.

Au cours de l’électrification de la ligne de Sceaux, une nouvelle gare à Massy-Palaiseau fut construite entre 1934 et 1937, l’école Gambetta fut achevée la même année[20].

Cette croissance fut stoppée par la Seconde Guerre mondiale, quatre bombardements importants des Alliés sur le nœud ferroviaire stratégique que constituait la gare de Massy - Palaiseau[21] détruisirent partiellement la ville, dont l’église Sainte-Marie-Madeleine, classée monument historique en 1920 et la tuilerie. Durant cette période sombre, le château de Vilgénis servit d’État-major à une unité de cavalerie de la SA du 14 juin 1940 au 28 juin 1941 et à nouveau en 1944. En août 1944, le commandant La Perrière de la 2e Division Blindée obtint leur reddition et l’Armée de l’air réquisitionna le domaine dès 1945, alors qu’Air France entamait en 1946 des négociations pour l’acheter.

La renaissance progressive

À la fin du conflit, la croissance démographique et la pénurie de logement en Île-de-France entraîna l’établissement de quatre bidonvilles au sud et à l’est de la commune, dont les plus importants étaient celui des Portugais route de Chilly ou celui des Goachères pour les Maghrébins, constitués d’habitations vite montées, notamment par le mouvement Castors. D’autres baraquements étaient construits dans le parc du château de Vilgénis, eux pour accueillir les étudiants du nouveau centre de formation Air France, dès 1951.

La construction du quartier du Petit-Massy en 1955, inauguré par Roger Duchet[22], celle des foyers de travailleurs par la Sonacotra à partir de 1956 puis la décision prise par l’État en 1958 d’implanter un Grand ensemble sur les territoires de Massy et Antony[23] modifia radicalement la morphologie urbaine durant les années 1960. En 1956 fut reconstruite l’église Sainte-Marie-Madeleine par l’architecte Pierre Pinsard, inaugurée en 1959, puis en 1963, l’église Saint-Paul dans le grand ensemble s’ajouta[24] en même temps que la synagogue. À partir de 1961 fut entamée la construction du lycée du Parc de Vilgénis. Les dix années suivantes rééquilibrèrent la répartition urbaine vers le sud avec l’édification des logements sociaux à Villaine, impliquant la construction d’équipements structuraux devenus nécessaires, dont la nouvelle poste en 1962 ou la mairie construite en 1984 mais aussi le démentèlement du vaste parc de Vilmorin en 1967. En 1969 fut ouvert le site d’entretien du matériel roulant, largement agrandi en 1977 lorsque la ligne de Sceaux fut intégrée à la ligne B du RER d'Île-de-France[25]. En 1972 se développa l’église réformée évangélique. En 1975, la commune fut ville-étape du tour cycliste de l'Essonne.

En 1991[26], l’implantation de la gare de Massy TGV redonna un nouveau souffle à l’activité économique municipale avec la possibilité d’interconnexion TGV[27], amenant la construction aux Champs-ronds d’un nouveau quartier d’affaires et l’installation de nombreuses entreprises[28] accompagné du développement du quartier Vilmorin. Cette même année, Massy était en lice pour accueillir le projet de « Grand Stade parisien » de 80 000 places[29], finalement construit à Saint-Denis. L’inauguration en 1993 de l’opéra de Massy acheva de doter la commune en équipements structurants d’envergure régionale, malgré les lourds investissements qu’elle représenta[30].

Démographie

Évolution démographique

Troisième commune du département en nombre d’habitants, Massy, comme de nombreuses communes de banlieue, a connue une croissance vertigineuse durant la seconde moitié du XXe siècle. Elle n’était ainsi qu’un gros village agricole lors du premier recensement des personnes en 1793, avec 1 056 personnes comptabilisées, connaissant même une première baisse pour ne plus compter que neuf cent soixante neuf habitants en 1800. La démographie fut relativement stable durant la première moitié du XIXe siècle, variant peu entre mille cinquante deux et mille cent onze résidents au cours des sept études menées, pour entamer une progression marquée à partir de 1856, passant de mille cent vingt et un habitants à mille deux cent trente en dix ans. Une première chute fut alors enregistrée suite aux pertes durant l’occupation prussienne causée par la guerre franco-prussienne de 1870. La progression repris lentement pour atteindre mille trois cent soixante-quatre Massicois recensés au début du XXe siècle en 1901, en partie grâce au développement dans le dernier quart du XIXe siècle du chemin de fer et des lignes de Sceaux et de Grande Ceinture. Elle se poursuivit plus rapidement, presque insensible aux lourdes pertes du premier conflit mondial puisque la commune dépassa en 1921 le cap des deux mille résidents fixes, suivit en 1926 du cap des trois mille et en 1931 du stade des quatre mille habitants. Une légère chute marqua l’année 1936, prémisse des lourdes pertes dues aux quatre bombardements alliés en juin 1944, la commune perdant quand même cent soixante-quatre personnes au cours des deux conflits mondiaux[31]. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la proximité de la capitale et les infrastructures de transports routiers et ferrés attira une population nombreuse, la commune atteignant six mille cent quatre-vingt-dix-huit habitants dès 1946 et six mille trois cent quatre-vingts en 1954, ce qui entraîna une urbanisation anarchique et l’implantation de bidonvilles à proximité du nœud ferroviaire. Face à cette problématique critique en Île-de-France, l’État décida en 1956 de confier à la Sonacotra la construction de foyers de travailleurs et l’édification sur les communes de Massy et Antony d’un vaste grand ensemble. Dès lors, la population « explosa », passant en 1962 à dix neuf mille cent trente-sept habitants, puis trente-sept mille cinquante-cinq résidents en 1968, dépassant de quinze mille habitants la sous-préfecture voisine de Palaiseau, elle atteignit en 1975 son pic démographique avec quarante-et-un mille trois cent quarante-quatre habitants. Une lente décroissance s’ensuivit pour retrouver en 1999 le niveau enregistré trente ans plus tôt avec trente-sept mille sept cent douze Massicois, chiffre porté à quarante mille cent quatre-vingt-trois personnes lors du recensement intervenu en 2006. Avec 12,2 % de la population de nationalité étrangère en 1999, l’immigration tient une part relativement importante dans la croissance démographique de la commune[32]. Parmi cette population étrangère, 2,4 % étaient originaires d’Algérie, 2 % du Portugal, 1,5 % de Tunisie, 0,8 % du Maroc, 0,3 % d’Italie, 0,2 % d’Espagne et 0,1 % de Turquie[33].

Évolution démographique de Massy.
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 1 056 969 1 060 1 052 1 080 1 111 1 081 1 074 1 076
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 1 121 1 174 1 230 1 144 1 179 1 210 1 246 1 266 1 337
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 1 364 1 455 1 745 2 566 3 540 4 589 4 480 6 198 6 380
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 -
Population 19 137 37 055 41 344 40 135 38 574 37 704 40 183 40 545 -
Notes, sources, ... (Sources : Nombres retenus jusqu'en 1962 : base Cassini de l'EHESS[34] puis à partir de 1968 : Insee[35],[36],[37].)
Histogramme
(élaboration graphique par Wikipédia)

Pyramide des âges

L’analyse de la pyramide des âges de Massy établie en 2006 montre un relatif déséquilibre des forces en présence et la comparaison avec les données départementales laissent voir une population statistiquement moins âgée et une concentration des populations nées après 1961. À l’inverse, une relative sous-représentation est marquée pour la population née entre 1992 et 2006 pouvant correspondre à la population d’enfants. De la même façon, les résidents nés avant 1932 sont légèrement moins représentés que dans le reste du département, à l’exception notable des femmes nées entre 1917 et 1931. En 1999, les moins de vingt-cinq ans représentaient 31,9 % de la population massicoise, chiffre porté à 34,9 % dans les deux zones urbaines sensibles et les familles monoparentales comptaient pour 16,1 % de la population totale[38].

Pyramide des âges à Massy en 2007 en pourcentage[39].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,2 
90 ans ou +
0,5 
4,1 
75 à 89 ans
6,9 
10,6 
60 à 74 ans
10,9 
17,3 
45 à 59 ans
18,8 
25,4 
30 à 44 ans
22,1 
22,1 
15 à 29 ans
21,3 
20,4 
0 à 14 ans
19,5 
Pyramide des âges en Essonne en 2007 en pourcentage[40].
Hommes Classe d'âge Femmes
0,3 
90 ans ou +
0,8 
4,0 
75 à 89 ans
6,4 
10,8 
60 à 74 ans
11,3 
20,0 
45 à 59 ans
20,1 
22,5 
30 à 44 ans
22,0 
20,9 
15 à 29 ans
19,5 
21,6 
0 à 14 ans
19,9 

Administration et politique

Politique locale

Le territoire de Massy est divisé en deux cantons, le canton de Massy-Est qui rassemble 18 189 habitants est représenté par le conseiller général Jérôme Guedj (PS) et le canton de Massy-Ouest qui rassemble 21 994 habitants représentés par le conseiller général Guy Bonneau (VEC). Ces deux cantons sont intégrés à la sixième circonscription de l'Essonne représentée par le député François Lamy (PS). Le maire actuel est Vincent Delahaye (PR), il préside le conseil municipal composé de trente-neuf élus dont trente-et-un de la majorité divers droite et huit pour l’opposition socialiste. Il est assisté par onze adjoints[41] et sept conseillers municipaux délégués. En outre, la municipalité a mis en place en février 2006 cinq conseils de quartier pour l’amélioration de la concertation et de l’implication des résidents[42] et un conseil municipal des enfants. L’Insee attribue à la commune le code 91 3 98 377[43]. La commune de Massy est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 219 103 777. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[44].

En 2009, la commune disposait d’un budget de 127 131 000 € dont 78 581 000 € de fonctionnement et 49 150 000 € d’investissement[45], financées pour 25,06 % par les impôts locaux[46] avec des taux de taxes fixés à 14,36 % pour la taxe d'habitation, 13,86 % et 97,39 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti, auxquelles s’ajoute une taxe professionnelle fixée par l’intercommunalité à 15,48 %[47], la dette municipale s’élevait la même année à 70 637 000 €[48]. En 2009, sur les 16 021 logements implantés sur le territoire[49], 6 676 étaient des HLM répartis entre vingt-deux sociétés immobilières[50], soit près de 42 % du parc total, bien au-delà du seuil minimal fixé par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains.

La commune est membre fondateur de la communauté d'agglomération Europ'Essonne, présidée par le maire de Massy, qui rassemble dix communes. Celle-ci dispose des compétences en matière de développement économique et social, d’aménagement de l’espace et de l’habitat, de la gestion de l'eau, des transports, de l’action sociale et du développement durable sur le territoire[51]. Elle adhère en outre au syndicat Simacur pour le traitement des déchets et le chauffage urbain[52], au Sigeif pour la gestion du gaz et de l’électricité[53], au Siavb pour la gestion de la vallée de la Bièvre[54], au Siei pour l’action en faveur de l’enfance inadaptée[55]. Elle a mis en place la Semmassy, société d'économie mixte chargée du développement urbain. L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables massicois au tribunal d’instance et conseil de prud’hommes de Longjumeau et au tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry, tous rattachés à la cour d'appel de Paris[56]. La commune s’est dotée d’un office de tourisme. En 2005, Massy a reçu le label « Ville Internet @@ »[57].

Conseil municipal de Massy (mandature 2008-2014)[58].
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Allons plus loin ensemble avec Massy pour vous » UMP Vincent Delahaye 31 Majorité
« Massy pour tous » Union de la gauche Marie-Pierre Oprandi 8 Opposition

Maires de Massy

Vingt-sept maires se sont succédé à l’administration municipale depuis l’élection du premier en 1792.

Liste des maires successifs[59].
Période Identité Étiquette Qualité
1995 en cours Vincent Delahaye UDF puis PR Expert-comptable[60], président de la communauté d’agglomération Europ’Essonne, sénateur
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Tendances et résultats politiques

Ancienne commune de la « Ceinture Rouge » de Paris, Massy est traditionnellement ancrée à gauche. Elle fut ainsi dirigée par deux maires socialistes successifs durant près de quarante ans avant d’être remportée en 1995 par le maire actuel Vincent Delahaye de centre-droit. Cependant, tous les derniers scrutins ont placés des candidats de gauche en tête, exception faite de l’élection présidentielle de 2002 où Jacques Chirac (RPR) obtint 88,12 % des voix, soit six points de plus qu’au niveau national[61], bénéficiant d’un fort report de voix des électeurs de Lionel Jospin (PS), arrivé à Massy en tête avec 22,88 % des suffrages au premier tour. Cette même année, le député socialiste François Lamy était d’ailleurs largement sorti vainqueur du duel face à la candidate de la majorité présidentielle avec plus de dix points d’avance, score encore accru en 2007 où il l’emporta avec près de 60 % des suffrages contre à peine moins de 42 % pour Véronique Carantois (UMP). Ce dernier chiffre correspond aussi approximativement au score de Nicolas Sarkozy (UMP) à Massy alors qu’il remportait dix points de plus au niveau départemental[62], régional[63] et national[64]. L’année 2004 fut aussi une année faste pour la gauche massicoise avec les larges victoires d’Harlem Désir (PS) aux élections européennes avec vingt-et-un points d’avance sur la seconde, Marielle de Sarnez (UDF), la victoire importante de Jean-Paul Huchon (PS) avec près de 60 % des suffrages face à Jean-François Copé (UMP) et les deux victoires des conseillers généraux Jérôme Guedj (PS) et Marie-Pierre Oprandi (PS) avec respectivement 56,96 % et 51,74 % des suffrages. Les électeurs massicois ont en outre rejeté en 2005 le traité de Rome de 2004 à 50,80 % mais avait très largement approuvé le traité de Maastricht en 1992 à 59,86 % des voix[65]. Des sections du parti communiste français[66] et du parti socialiste[67] sont présentes dans la commune.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours 
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours 
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores 
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores 
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours (Canton de Massy-Est) 
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours (Canton de Massy-Ouest) 
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours 
Élections référendaires 

Enseignement

Les établissements scolaires de Massy sont tous rattachés à l’académie de Versailles. La commune dispose sur son territoire des écoles maternelles Paul Langevin, Jules Ferry, Jean Jaurès, des Petits Champs Ronds, des Coquelicots-Myosotis et des Bleuets, des écoles élémentaires du Pileu, Léon Gambetta et Jean Macé, Jean Jaurès et Romain Rolland, René Descartes, Jean Moulin et Louis Pasteur et des écoles primaires Louis Moreau, Nicolas Appert, Albert Camus, Paul Painlevé, Docteur Tenon et Docteur Roux[83]. Les élèves poursuivent leur scolarité dans les trois collèges présents dans la ville, Blaise Pascal, Gérard Philipe et Denis Diderot, puis dans les trois lycées, Fustel de Coulanges pour les sections générales et technologiques, le polyvalent Parc de Vilgénis et le professionnel Gustave Eiffel[84].

S’ajoutent l’école de langue française Les Cèdres[85] à destination des adultes, le centre d’instruction Air France doté d’un centre de formation d'apprentis et d’un centre de formation continue pour le personnel[86], l’Institut francilien de formation en alternance (IFFA). Le Greta est implanté au lycée du Parc de Vilgénis, à proximité d’un institut médico-éducatif[87]. Un centre d'information et d'orientation est implanté à Massy. Neuf structures accompagnent les élèves en difficulté scolaire, pour certaines au sein de maisons de quartier. Quatorze centres de loisirs sont installés dans les écoles de la commune. Cinq crèches collectives et deux crèches familiales accueillent les jeunes enfants. Quatre foyers socio-éducatif animent les établissements du second degré, la Peep et la Fcpe sont représentés dans les établissements.

Enseignement supérieur

Le centre AgroParisTech.

La commune accueille les locaux de l’École nationale supérieure des industries agricoles et alimentaires (ENSIA), intégrée au programme AgroParisTech. Le lycée du Parc de Vilgénis dispose de classes préparatoires aux grandes écoles, de sections de technicien supérieur et d’une licence professionnelle en partenariat avec l’IUT d’Orsay[88].

Santé

L’Institut hospitalier Jacques Cartier.

Massy accueille depuis 1996 l’institut hospitalier Jacques Cartier, suite à la fusion des cliniques de Massy, Vigier de Savigny-sur-Orge et Francilienne des Ulis. Avec deux cent soixante-douze lits, vingt et un mille hospitalisations, mille cent cinq naissances et le traitement de dix sept mille urgences en 2007, c’est un pôle de santé majeur du sud-francilien spécialisé entre autres en cardiologie et chirurgie cardiaque, géré par la Générale de Santé[89]. En outre, sont installés sur commune différents dispensaires, un centre départemental de prévention et santé, trois centres médico-psycho-pédagogique pour adultes, adolescents et enfants, un centre médico-social. Un centre de protection maternelle et infantile est installé dans le quartier de Villaine, avec une succursale dans le Grand-Ensemble[90]. Un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et un foyer pour personnes âgées sont installés dans le Grand-Ensemble et à Villaine[91]. Outre ceux pratiquants au centre hospitalier, soixante-treize médecins[92], trente-six chirurgiens-dentistes[93] et treize pharmacies[94] exercent sur la commune.

Services publics

Principal centre urbain au nord-ouest du département, et bien qu’elle soit située entre deux sous-préfectures, Massy accueille un certain nombre de représentation du service public. La population a ainsi accès à la permanence du délégué du médiateur de la République en mairie[95], à une antenne de la caisse d’allocations familiales[96] et de la caisse primaire d'assurance maladie[97], une agence du pôle emploi[98], anciennement l’agence nationale pour l'emploi et l’Assedic, quatre agences postales en centre-ville[99], à Opéra[100], Villaine[101] et Vilmorin[102], une trésorerie principale[103] et une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de l'Essonne. Six avocats[104], une étude de notaire[105] exercent dans la commune.

Sécurité

Le commissariat de police.

La commune, longtemps confrontée aux difficultés sociales et sécuritaires antérieures aux émeutes de 2005, a signé un contrat de ville en 2000 commun avec les communes de Palaiseau et Antony[106] et en 2007 un contrat urbain de cohésion sociale[107]. Elle dispose d’un conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance et d’une commission locale d’insertion. En 1997 fut créée une police municipale, elle dispose aussi d’un commissariat de police et est le centre d’une circonscription de police couvrant Massy et Wissous. Elle accueille aussi la compagnie républicaine de sécurité no 5[108]. Enfin, elle dispose aussi d’un centre de secours mixte[109]. Ces dispositifs, les actions de prévention et les rénovations urbaines ont participer de l’améliorer des questions de sécurité[110].

Jumelages

Massy a développé des associations de jumelage avec [111]:

Elle a en outre fondé en 1990 le réseau « Cinte » qui regroupe sept villes européennes pour des accords de coopération décentralisée[114]. En plus de Massy et Ascoli Piceno, sont liées :

Vie quotidienne à Massy

Culture

Le principal lieu de culture de Massy est son opéra construit en 1993, dirigé par Jack Henri Soumère[115]. Elle dispose de deux salles, la grande disposant de huit cent places et l’auditorium de cent trente-trois places[116]. La compagnie Georges Momboye et l’orchestre ont leur résidence dans ce lieu. L’opéra s’intègre dans un vaste centre culturel de quatorze mille deux cent mètres carrés, où se trouve aussi la salle de cinéma CineMassy, disposant de trois salles pour un total de quatre cent vingt places et la médiathèque Jean Cocteau, complétée dans le quartier de Villaine par la médiathèque Hélène Oudoux pour un total de deux cent mille documents et ouvrages[117]. S’ajoute le centre culturel Paul Bailliart qui propose divers spectacles pour enfants et adultes[118] et organise le festival de musique Les Primeurs de Massy, dont les onze éditions depuis 1997 permettent aux jeunes artistes de se produire. Le centre Paul-Bailliart et l’opéra de Massy sont tous deux conventionnés par le ministère de la Culture[119]. L’espace Lino Ventura propose des cours et représentations de théâtre et d’art plastique et accueille une ludothèque, complétée en centre-ville par la ludothèque « Ludo Pinocchio ». Le conservatoire de musique fondé en 1966 permet lui l’apprentissage musical et historique avec quarante-huit professeurs. La commune organise chaque année depuis 1993 le Festival international du cirque de Massy[120].

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Sport

La commune est résolument tournée vers la promotion de la pratique sportive, diffusant même un écran publicitaire sur la chaîne de télévision Eurosport avec le slogan « Plus qu’une ville, un (e)sprit »[121]. Elle dispose ainsi d’un nombre important d’infrastructures à caractère sportif, la plus importante étant le parc des sports, avec le stade Jules Ladoumègue avec un terrain de rugby d’honneur, une piste d'athlétisme et deux tribunes de huit cent places dont une couverte, le stade Maurice Lamarre avec un terrain de rugby et une tribune couverte de trois cent places, le stade Paul Nicolas avec un terrain de football stabilisé et une tribune couverte de trois cent places, une piste de roller quatre courts de tennis et un terrain de pétanque. Le centre omnisports Pierre de Coubertin, équipé d’un bassin olympique de cinquante mètres et d’un de vingt-cinq mètres, d’une salle omnisports de cinq cent cinquante-huit places, d’une salle de boxe, d’un dojo, d’une salle de musculation et de deux courts de tennis. Le complexe sportif de Villaine dispose d’un bassin de vingt-cinq mètres, d’un gymnase de cent soixante-dix places assises, de huit courts de tennis et d’un fronton de pelote basque. Le complexe sportif de la Poterne est équipé d’un gymnase de cent quatre-vingts places, d’une salle de judo, d’un terrain de football synthétique et d’un skatepark. Il est attenant au centre régional d’escalade offrant une surface de quatre cent mètres carrés sur une hauteur de quinze mètres avec deux cent quarante places assises pour les spectateurs. S’ajoutent les gymnases Albert Camus, Jean Moulin, Léon Gambetta, René Descartes, le terrain Montésouris équipé de deux terrains de football et d’une aire de tir à l'arc et cinq « city stades » permettant la pratique quotidienne. Le parc urbain Georges Brassens dispose lui aussi de trois terrains engazonnés, deux terrains synthétiques, une piste de bicross et un practice de golf[122]. Au total, cinquante-sept clubs assurent la formation et la pratique sportive dans la commune, dont certains renommés tel le Rugby club Massy Essonne évoluant en Fédérale 1 et le Massy Essonne HB évoluant en Pro D2. La commune fut ville-étape du premier tour cycliste de l'Essonne en 1975.

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Lieux de culte

Les paroisses catholiques sont rattachées au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes et au secteur pastoral de Massy-Verrières. Elle dispose pour le culte des églises Sainte-Marie-Madeleine construite par l’architecte Pierre Pinsard, Saint-Fiacre-Saint-Esprit et Saint-Paul[123]. Les israélites disposent d’une synagogue depuis 1965, l’église évangélique luthérienne dispose du temple Saint-Marc, les églises évangéliques baptistes et réformées disposent elles aussi de lieux de culte.

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Médias

La commune est située dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif. La commune a développé sa propre télévision associative, MassyTV[124] accessible en ligne. L’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales dans son édition Nord-Essonne comme la station de radio EFM. La radio Zénith FM émettait depuis le centre commercial -X % dans la commune.

Économie

Le siège de Thales Raytheon Systems.
Les Franciades.

La commune de Massy a longtemps été principalement tournée vers l’agriculture. En 1988, cinq exploitations agricoles étaient encore en activité, occupant une superficie de quarante-huit hectares et employant dix-neuf personnes à temps plein[125]. En 2007 encore, quarante-quatre personnes travaillent la terre à Massy. Quatre marchés sont organisés dans la commune, les mardis et vendredis allée de Narbonne et aux Graviers, les mercredis et samedis dans le quartier de Villaine et les mardis et vendredis matins en centre-ville[126].

Elle est aujourd’hui intégrée par l’Insee au bassin d'emploi de Boulogne-Billancourt qui regroupait en 1999 huit cent vingt mille habitants, les Massicois représentant 4,6 % du total[127]. Près de trois cent mille personnes occupaient un emploi salarié dans le secteur privé, dont 76,9 % dans le secteur tertiaire et 17,5 % dans l’industrie, soit respectivement moins trois et plus trois points que la moyenne régionale. Aucune des vingt plus grandes entreprises des quarante mille implantées dans ce secteur ne se trouve à Massy, mais des établissements importants ont néanmoins élut domicile dans les zones d’activités municipales, dont Areva T&D, Bull[128], Fnac Logistique[129], Thales Raytheon Systems[130], Sagem Défense Sécurité[131], d’autres y ont leur siège social comme CGGVeritas, Converteam[132], Ericsson France[133], Reckitt Benckiser France[134], Bridgestone France[135], Alstom Power Systems[136] entre autres[137]. S’ajoutera en janvier 2011 le nouveau siège social de Carrefour[138]. Ces grands groupes trouvent, outre des infrastructures de transports nombreuses, diverses zones d’activités réparties sur le territoire, parmi lesquelles les Champs-Ronds, la Bonde, le parc du Moulin ou la zone du Pérou[139]. Parmi ces entreprises, la Curma, le centre d’incinération des déchets ménagers est recensé par le registre français des émissions polluantes pour ses prélèvements en eau importants (741 m3 par an en 2004)[140] et pour ses rejets en dioxyde de carbone, dioxyde d'azote et dioxyde de soufre[141].

Au total, ce sont 1 932 entreprises de toutes tailles qui sont implantées à Massy dont 1 464 sièges sociaux, 65,5 % du total ayant leur activité principale dans le secteur des services, entreprises qui employaient en 2004 plus de vingt-quatre mille personnes alors que la population active communale n’était estimée qu’à 19 046 personnes[125]. Cette présence importante d’entreprises et les nombreux moyens d’accès présents s’accompagnent d’infrastructures dédiées au tourisme d'affaires avec la présence de cinq hôtels pour un total de trois cent cinquante huit chambres dont cent seize classées trois étoiles au Novotel[125]. L’importance économique qu’elle représente dans le département vaut à Massy de disposer d’une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Essonne. Le commerce représente une part importante de l’activité économique dans la commune avec trois centres commerciaux d’importance, par ordre de taille le centre E.Leclerc dans le quartier du Pileu, le centre des Franciades réalisé par l’architecte Jean Balladur dans le quartier du grand ensemble et le vaste centre conjoint à -X %, Cora et Leroy Merlin en bordure de l’autoroute A10. Depuis novembre 2005, la commune est au cœur de l’opération d'Intérêt National de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines[142].

Emplois, revenus et niveau de vie

Malgré ces atouts économiques indéniables, en 2007, 1 159 personnes étaient en recherche d’emploi, le taux de chômage en 1999 étaient fixé à 10,4 %. La commune souffre ainsi de différences sociales marquées, en 1999, les cadres sont statistiquement les plus nombreux avec 30,6 % de la population active[125], cent deux contribuables étaient assujettis à l’impôt de solidarité sur la fortune avec un patrimoine moyen fixé à 1 284 974 euros, mais le revenu moyen des ménages ne s’élevait qu’à 17 321 € par an[143], chiffre relevé à 22 838 € en 2006, 26,4 % des ménages n’étaient pas imposés, 58,8 % d’entre eux étaient locataires de leur logement dont 38,5 % dans le parc HLM en 1999[125]. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 18 943 euros, ce qui plaçait Massy au 5 114e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au cent soixante-douzième rang départemental[144].

Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Massy 0,0 % 2,4 % 34,5 % 27,2 % 22,8 % 13,0 %
Zone d’emploi de Boulogne-Billancourt 0,0 % 3,9 % 34,9 % 26,9 % 23,8 % 10,4 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Massy 0,2 % 15,0 % 4,3 % 14,0 % 28,2 % 5,2 %
Zone d’emploi de Boulogne-Billancourt 0,2 % 11,7 % 3,9 % 10,7 % 29,8 % 9,7 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[145]

Culture locale et patrimoine

Patrimoine environnemental

Le parc Descartes.

Presque 20 % du territoire municipal était en 2003 encore classé comme rural, dont une partie implantée au sud-est de la commune. De vastes espaces agricoles occupent l’espace entre l’autoroute A10, la route nationale 20 et la route départementale 188 sur près de quarante hectares. Parmi les espaces vierges comptent aussi les cent vingt hectares d’espaces verts distribués dans la commune, dont au nord-est le parc urbain Georges Brassens, le parc Descartes, à l’ouest le parc de Vilgénis prévu pour être ouvert au public, les bords de la Bièvre, classés « Espace naturel sensible » par le conseil général de l'Essonne[146], et la coulée verte du sud parisien qui s’achève à proximité du centre-ville. Afin de préserver et enrichir ce patrimoine, la commune s’est engagée dans une démarche de développement durable avec un « Agenda 21 » groupant cent actions dont l’extension des espaces verts et la revégétalisation du talus en bordure des voies ferrées[147], engagement qui lui a permit de remporter en 2010 le grand prix de l’Environnement des villes et territoires d’Île-de-France[148]. Les actions d’embellissement de la commune par la mairie lui ont valu d’obtenir trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[149].

Patrimoine architectural

Malgré les destructions importantes lors de la Seconde Guerre mondiale, le patrimoine architectural de Massy est relativement riche. Deux édifices sont classés au titre des monuments historiques, le château de Vilgénis reconstruit en 1823, dont les communs datant de 1755 furent classés le 18 juin 1948 et le bâtiment principal le 23 septembre 1977, aujourd’hui propriétés d’Air France[150] et l’église Saint-Marie-Madeleine classée le 13 septembre 1920, dont ne subsiste aujourd’hui que le clocher[151].

Dans le patrimoine non classé, l’ancienne maison de Nicolas Appert construite en 1802, aujourd’hui le centre culturel Saint-Exupéry[152] et complété par un buste du savant par le sculpteur Richard Bruyère en 1999, l’ancienne maison de Fustel de Coulanges construite au XIXe siècle[153], la maison du docteur Jacques René Tenon, construite au XVIIe siècle, aujourd’hui occupée par la Fondation d'Auteuil[154].

Depuis, le renouveau et le développement démographique ont permis l’édification de nouvelles œuvres. Furent construits, le centre commercial des Franciades par Jean Balladur, l’église Sainte-Marie-Madeleine par Pierre Pinsard, la mairie en 1984, l’« arbre de Lumière » du sculpteur Raymond Moretti en 1989, l’opéra en 1993. Les tours du 26 allée Émile Zola[155] et des 2, 4 et 6 rue Victor Hugo[156],[157],[158] dominent la commune du haut de leurs dix-sept étages.

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Personnalités

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Massy :

Nicolas Appert.
Alain Chabat lors du « Salon du Cinéma » en 2006.


Héraldique et logotype

Blason de Massy

Les armes de Massy se blasonnent : De sable au lion léopardé d’or armé et lampassé de gueules, au chef d’azur chargé de trois fleurs de lys d’or.[159]

Les ornements extérieurs de l’écu sont une couronne murale d’or à trois tours crénelées maçonnées de sable et soutenu par deux branches de chêne aussi d’or englantées d’argent, croisées et liées en pointe en sautoir.

Ce blason fut adopté par une délibération du conseil municipal le 15 mars 1955. Le lion léopardé est celui figurant au chef du sceau des seigneurs de Massy, utilisé aussi dans le blason de Palaiseau. Les trois fleurs de lys d’or sur azur symbolisent ici l’ancienne région d’Île-de-France. Il s’agit aussi du chef de France attribué aux localités ayant le statut de Bonne ville. La couronne murale à trois tours est traditionnellement utilisée par les simples villes[160]. Il apparaît sur la carrosserie de la motrice du TGV 391 au titre du parrainage du matériel SNCF par les communes[161].

Logotype de Massy

Mythes, légendes et anecdotes

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

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Bibliographie

  • Collectif d'auteurs, Hommes et Commerce Tome II : Le Grand ensemble de Massy-Antony, Siteg, 1963 
  • Jean-Marie Jacquemin et Émilienne Bejot-Montaufier, Massy Hier ; Chronique illustrée pouvant servir à l’histoire de Massy, Atmac, 1981 (ISBN B0014JZCQS) 
  • Collectif d'auteurs, Massy, Balade à travers le temps, OMF, 1991 (ISBN 9782950594907) 
  • Paul Bailliart, Histoire de Massy, Lorisse, 2004 (ISBN 9782843733291) 
  • Pascale Blin, Massy, Construire la ville ensemble, Épure, 2008 (ISBN 9782352550914) 

Sources

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  5. (fr) Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge sur le site de lameteo.org. Consulté le 9 août 2009.
  6. (fr) Climatologie mensuelle à Brétigny-sur-Orge sur infoclimat.fr. Consulté le 18 août 2009
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  9. Carte des assemblées de quartier sur le site de la commune. Consulté le 07/03/2009.
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  11. Fiche de la ZUX Le Grand Ensemble sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 08/03/2009.
  12. Fiche de la ZUS Villaine sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 08/03/2009.
  13. Fiche du QPV Bièvre-Poterne sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 08/03/2009.
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  20. Fiche de l’école Gambetta sur le site topic-topos.com Consulté le 08/04/2009.
  21. Historique de la commune sur le site topic-topos.com Consulté le 08/04/2009.
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  23. Reportage sur les nouveaux grands ensembles en Île-de-France au journal de l’Ortf du 20 novembre 1958 sur le site de l’Ina. Consulté le 19/04/2009.
  24. Fiche de Massy sur le site du Quid. (Archive, Wikiwix, que faire ?) Consulté le 08/04/2009.
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  26. Reportage sur l’inauguration de la Gare de Massy TGV au journal de midi d’Antenne 2 du 28 septembre 1991 sur le site de l’Ina. Consulté le 19/04/2009.
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  28. Histoire municipale sur le site officiel de la commune. Consulté le 08/04/2009.
  29. Article Avantage à Tremblay du 9 janvier 1991 de Jean-Claude Grivot sur le site du quotidien L’Humanité. Consulté le 25/02/2010.
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