Marthe Vassallo

Marthe Vassallo (1974) est une chanteuse traditionnelle et figure connue de la culture bretonne.

Elle commence à chanter dans les festoù-noz et les veillées dans les années 1990. Son parcours s’inscrit dans une double volonté d’apprentissage et de respect du savoir traditionnel (au contact des autres chanteurs et à travers l’étude de collectages), et d’ouverture à toutes les expériences. Elle est inscrite en licence de breton en 1994. Elle est présentatrice à la TV en breton pour France 3 Ouest de 1991 à 1996, comédienne depuis 1991, elle participe aussi à l’écriture, à la traduction et à l’édition (Carnets de collectage de Luzel, avec Françoise Morvan aux PUR, etc.).

En 1997, elle donne entière priorité au chant et à la scène : chant lyrique, fest-noz, expérimentation scénique débridée. Elle continue également à se produire a cappella (seule ou avec Nolùen Le Buhé).

Elle fait aussi partie de deux groupes de musique bretonne : Loened Fall et Bugel Koar.

Attaques personnelles

Affirmant être victime d'une campagne de diffamation en 2000, elle se défend de ces attaques dans une tribune libre de l'hebdomadaire Le Trégor du 17 août 2000.

La rumeur me prête, ces temps derniers, des intentions de 'campagne de médisance' et de 'chercher à atteindre' certaines associations militantes bretonnes.[…] Les propos qui me reviennent aux oreilles et que l'on m'attribué étant dénaturés voire inventés, plusieurs mises au point s'imposent : […] J'ai déclaré ce jour-là que je ne distinguais pas un attentat sans victime d'un attentat avec victime^[1] parce que dès lors qu'on place une bombe on ne peut plus être certain que personne ne soit là au mauvais moment ; et enfin, que je retirais mon soutien à toute organisation qui ne condamnerait pas l'usage de la violence.

Lien externe

• [1] L'Internationale en breton chantée a cappella par Marthe Vassallo .

Note

1. ↑ Marthe Vassallo fait ici allusion à la bombe qui a tué une employée du restaurant MacDonald's de Quévert le 19 avril 2000 ; cette explosion, immédiatement attribuée par la police française, des magistrats et les media français à l'Armée Révolutionnaire Bretonne n'est toujours pas élucidée: Affaire de Quévert.