Marie-Louise Petiet

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Marie-Louise Petiet, de son nom complet Eulalie Juliette Marie Louise Petiet, est née le 20 juillet 1854 à Limoux, et décédée le 16 avril 1893 à Paris. Elle a été un peintre français de tendance portraitiste, et aussi une des rares femmes peintres reconnue du XIX^e siècle.

Biographie

Née à Limoux dans une famille de propriétaires terriens, son père était le baron Léopold Henri Petiet (1819-1885) et sa mère Marie Pauline Eulalie Maraval (1825-1854). Son grand-père Pierre Claude, était colonel de Napoléon, fait baron par décret impérial (maréchal de camp (général de brigade) à titre honorifique le 27 mars 1822)^[1].

Elle se marie le 4 février 1886 à Paris avec Étienne Dujardin-Beaumetz, peintre de renom et homme politique de la Troisième République, député puis sénateur de l'Aude, il fut sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts dans le gouvernement de Maurice Rouvier. Elle décède très jeune en 1893, avant d'atteindre l'âge de 39 ans, en ne laissant aucune descendance.

Vocation & style

Le terreau familial était certainement propice à sa vocation d'artiste peintre, puisque son père Léopold était peintre amateur, son oncle François Louis l'était lui aussi.

Ses deux frères l'initient à la peinture très jeune, elle commence à exercer son art en faisant des copies de grands maîtres du XVIII^e siècle comme Vélasquez, Rubens, ou encore Frans Hals. Elle découvre alors la peinture dans la région Toulousaine, où elle exécute des tableaux à peine âgée de 13 ans.

Après avoir été dans un premier temps l'élève d'Hector Leroux, c'est finalement Jean-Jacques Henner qui la perfectionne dans son art, ce fut sans aucun doute ce dernier qui l'influença dans le domaine du portrait^[2].

L'ensemble de son œuvre est empreint de réalisme, de charme, de fraîcheur et de sensualité, mettant en scène la vie et les acteurs de la vie provinciale de l'Aude. Son plus célèbre tableau est sans aucun doute Les Blanchisseuses ^[3].

Le Musée Petiet

En 1880, Léopold Petiet, père de Marie-Louise et maire de La Bezole fait don de son immeuble/atelier de peinture de Limoux à la Mairie pour y installer une école de dessin qui deviendra par la suite le Musée Petiet. Ce don est complété par Marie Pétiet et son époux et oblige le musée à maintenir une école de dessin, et les peintures de l'artiste dans ce lieu.

Quelques œuvres

• Guignol au village, 1886, huile sur toile 168x206 cm, Musée Petiet (Limoux)
• Jeune fille lisant une lettre, Musée Petiet (Limoux), don de la famille Moulis en 2003
• Jeunes filles à l'église, Musée Petiet (Limoux)
• La jeune fille aux oies, Musée Petiet (Limoux)
• La liseuse, Musée Petiet (Limoux)
• La marchande d'oranges
• Le repos du modèle, 1882, Musée de l'échevinage (Saintes), don de l'auteur
• Les blanchisseuses, Musée Petiet (Limoux)
• Les trois sœurs, 1879, Musée Petiet (Limoux), acquit en 2003
• Marchandes

Divers

• La ville de Limoux a donné le nom de Marie Petiet à son Musée

Bibliographie

• Marie Petiet, Francoise Sarret, Musée Petiet, 1989, (ISBN 2950286232)

Notes et références

1. ↑ Généalogie Petiet
2. ↑ Bio sur le petit futé
3. ↑ Musée Petiet

Voir aussi

Liens internes

• Femme peintre
• Musée Petiet de Limoux
• Jean-Jacques Henner
• Étienne Dujardin-Beaumetz
• Paul Petiet
• Limoux

Liens externes

• Galerie de quelques oeuvres
• Ministère de la Culture
• Conseil Général de l'Aude