- Marc Julia
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Marc Julia Naissance 23 octobre 1922
Paris (France)Décès 29 juin 2010 (à 87 ans)
(France)Nationalité française Champs Chimie Institution École normale supérieure, CNRS Diplômé de École normale supérieure Renommé pour Oléfination de Julia Distinctions Médaille d'or du CNRS (1990) modifier Marc Julia, né le 23 octobre 1922 à Paris et décédé le 29 juin 2010[1], est un chimiste français et membre de l'Académie des sciences depuis 1977.
Sommaire
Biographie
Marc Julia est le fils du mathématicien Gaston Julia et le petit-fils du compositeur Ernest Chausson[1],[2]. Il a étudié au lycée Hoche de Versailles, puis à l'École normale supérieure de Paris où il obtient son agrégation de physique en 1946[1]. Il travaille ensuite à l'Imperial College London avec Ian Heilbron (en) durant deux ans. Il décide de revenir en France dans le laboratoire de Georges Dupont pour préparer sa thèse qu'il obtient en 1949[1].
Il travaille à l'École polytechnique de 1950 à 1957, à l'Institut Pasteur de 1957 à 1970, puis devient professeur à la Faculté de Paris de 1963 à sa retraite en 1992 ainsi que directeur du laboratoire de chimie de l'ENS de 1970 à 1992[1]. Il fut nommé Professeur Émérite de l'Université Pierre et Marie Curie[3].
Apport scientifique
Marc Julia soutient sa thèse sur L'emploi des cétones béta-chlorovinyliques pour la synthèse de quelques polyènes et hétérocycles. Il fait sa carrière scientifique en synthèse organique.
Son parcours se distingue en plusieurs sujets d'études[3] :
- Synthèses de l'acide chrysanthémique (en) et de polyisoprènes naturels à partir de cyclopropanes
- Méthode sélective d'accès aux oléfines trans
- Cyclisation oxydante biomimétique de polyisoprènes. Réactions à transfert monoélectronique
- Mono ou polycyclisations radicalaires
- Synthèse de la nétropsine (en), de la psilocine et de l'acide lysergique
- Utilisation du groupe sulfonyle pour des synthèses stéréosélectives ; synthèse de la vitamine A développée industriellement par la société AEC du groupe Rhône Poulenc
- Synthèses biomimétiques des terpènes : modèles de la prényltransférase (en) et de la méthyltransférase.
Prix et distinctions[3]
- 1945 : Membre de la Société chimique de France (SCF)
- 1954 : Prix Parkin de l'Académie des sciences
- 1960 : Prix Louis Bonneau de l'Académie des Sciences
- 1961 : Avec Raymond Berr, Prix de l'Union des industries chimiques et de la Société chimique de France
- 1966 : Président de la SCF
- 1967 : Prix Albert de Monaco de l'Académie de Médecine
- 1973 : Prix Jecker et Médaille Berthelot de l'Académie des Sciences
- 1977 : élu membre de l'Académie des sciences
- 1989 : Médaille d'or du CNRS
- 1994 : Prix Humboldt
- 1994 : Président de la SCF
Il a également reçu les disctinctions suivantes:- Honorary Fellow de l'Imperial College of Science and Technology
- Membre de l'Académie des sciences de Barcelone
- Officier de la Légion d'Honneur
- Commandeur de l’Ordre National du Mérite
- Chevalier des Palmes académiques
Bibliographie
- Les mécanismes électroniques en chimie organique, Gauthier Villars (1959)
Références
- Disparition de Marc Julia communiqué de l'ENS.
- ISBN 2-86883-915-0) Itinéraires de chimistes: 1857-2007, 150 ans de chimie en France avec les présidents de la SFC par Laurence Lestel, éditions EDP Sciences Editions, 2008, p.283 (
- Fiche de Marc Julia sur le site de l'Académie des sciences
Catégories :- Chimiste français
- Naissance en 1922
- Naissance à Paris
- Lauréat de la Médaille d'or du CNRS
- Lauréat du Prix Gay-Lussac Humboldt
- Membre de l'Académie des sciences (France)
- Décès en 2010
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