Macintoche

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Macintosh

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Les Macintosh, ou Mac, sont des ordinateurs personnels fabriqués et commercialisés par la société Apple depuis janvier 1984. Ils cohabitaient sur le marché des ordinateurs personnels avec les compatibles PC jusqu'en 2005, où Apple intégra des processeurs Intel dans ses ordinateurs, et adapta son système d'exploitation à l'architecture x86, ce qui en fit des compatibles PC.

Les premiers Macintosh ont tiré leur succès de l'interface graphique WIMP (fenêtre et souris) de leur système d'exploitation. Ils ont d'abord été équipés des microprocesseurs de la famille 680x0 de Motorola, puis des PowerPC d’IBM et Motorola et enfin des microprocesseurs x86 d'Intel. Les Macintosh n'ont jamais été très répandus, sauf dans quelques marchés de niche : professionnels de la vidéo numérique, de l’infographie, de la presse, de la musique, ainsi que par les universitaires, les architectes, les médecins. Certains utilisateurs, surnommés Applemaniaques, éprouvent une véritable passion pour leur Mac, voire une aversion corollaire pour les PC d'autres marques.

Un iMac fonctionnant avec un processeur Intel Dual Core

Les Macintosh sont habituellement gérés par le système d’exploitation Mac OS, reconnu pour son interface ergonomique et sa fiabilité. Les dernières versions du système (Mac OS 10, qui s'écrit Mac OS X) sont construites autour d'un noyau UNIX. Il est possible d'utiliser des systèmes qui ne proviennent pas d'Apple, comme GNU/Linux, FreeBSD et Microsoft Windows. Il est également possible d'utiliser des logiciels de virtualisation pour faire fonctionner simultanément plusieurs systèmes d'exploitation.

Sommaire

Logo Apple du temps du lancement du Macintosh

Le nom Apple vient de la pomme tombée sur la tête de Newton (si l'on se réfère au premier logo d'Apple avant 1976). Selon un autre reportage, que le nom Apple vient du fait que les 2 Steves étaient à l'époque de véritables hippies. Se nourrissant presque exclusivement de pommes, ils auraient choisi Apple comme nom[réf. nécessaire]. Lorsque l'Apple II fut commercialisé, le logo devint une pomme multicolore. Le nom de cette pomme est « McIntosh », d'où le futur nom des ordinateurs de l'entreprise[réf. nécessaire]. À force de dire Macintosh (nom plutôt long), le nom a été réduit à « Mac » au retour de Steve Jobs dans l'entreprise[réf. nécessaire]. Une troisième hypothèse suggère que le logo de la pomme "croquée" serait en fait un hommage au pionnier de l'informatique Alan Turing, qui, ayant des différends avec son gouvernement, à l'époque de la Seconde Guerre mondiale, aurait décidé de se suicider en mangeant une pomme empoisonnée de cyanure ; d'où le logo de la pomme "croquée". La couleur de la pomme ferait quant à elle allusion au Rainbow Flag, drapeau symbole de la communauté gay, Alain Turing ayant été persécuté pour son homosexualité à la fin de sa vie.

Histoire

Le projet Macintosh

Le projet Macintosh naquit début 1979 avec Jef Raskin, qui envisagea un ordinateur facile à utiliser et peu cher pour le grand public. Ses idées furent répertoriées dans Le Livre du Macintosh.

En décembre 1979, Jef Raskin fut autorisé à lancer le projet Macintosh et se mit en particulier à la recherche d’un ingénieur qui soit capable de réaliser un premier prototype. Bill Atkinson, un membre du projet Lisa, lui présenta Burrell Smith, un technicien qui venait d’être recruté la même année. Selon certaines sources, Bill Atkinson aurait dit à Jef Raskin : « Jef, voici Burrell. Il est le gars qui va réaliser le Macintosh pour toi. »[réf. souhaitée]

Jef Raskin demanda à Burrel Smith et au reste de l'équipe alors composée de Chris Espinosa, Joanna Hoffman, George Crow, Jerry Manock, Susan Kare, Andy Hertzfeld, et Daniel Kottke, de réaliser un ordinateur qui puisse être commercialisé à 500 $. Le premier prototype embarquait 64 Kio de mémoire vive, utilisait le peu puissant microprocesseur 6809E de Motorola, et avait un affichage de 256 par 256 pixels en noir et blanc. C’est alors que Bud Tribble, un programmeur sur le Macintosh, eut l’idée d’adapter les programmes graphiques du Lisa pour les faire tourner sur le Macintosh. Il demanda aussi s’il était possible d’intégrer le microprocesseur Motorola 68000 du Lisa dans le Macintosh tout en maintenant un faible coût de production. Dès décembre 1980, Burrell Smith mit au point une carte qui embarquait non seulement un microprocesseur 68000, mais qui de plus le faisait tourner à une fréquence de 8 MHz au lieu de 5 MHz. Ce deuxième prototype avait aussi un affichage de 384 par 256 pixels. Cette machine utilisait moins de contrôleurs mémoire que le Lisa, ce qui la rendait bien moins chère à fabriquer.

Le concept innovant du Macintosh attira l’attention de Steve Jobs, qui quitta le projet Lisa pour se concentrer avec son équipe sur le projet Macintosh. En janvier 1981, il prit la direction du projet, forçant Jef Raskin à le quitter.

Steve Jobs avait visité les locaux de développement de Xerox PARC en décembre 1979, soit trois mois avant le lancement des projets Lisa et Macintosh. Ayant appris que Xerox développait une technologie d’interface graphique, il avait négocié cette visite en échange de stock option Apple. Cette visite influença grandement Steve Jobs pour le développement du Lisa et du Macintosh.

Le Macintosh

Le Macintosh fut finalement lancé le 24 janvier 1984, avec la célèbre publicité 1984 diffusée lors de la mi-temps du Super Bowl (championnat mondial de football américain). Réalisée par Ridley Scott, cette publicité décrivait un monde orwellien enchaîné par la technologie IBM et libéré par l’arrivée d’une nouvelle machine : le Macintosh. Élément de suspense : le produit n’y était pas montré !

Commercialisé à un prix de 2 495 $, le Macintosh avait 128 Kio de mémoire (d’où le nom Macintosh 128K) et tournait sur un nouveau système d’exploitation, baptisé simplement "système" (il deviendra Mac OS dans les années 90) -dont une grande partie était enregistrée en mémoire morte- et un lecteur de disquette 3,5 pouces. Apple prit soin de préciser que ces 128 Kio de RAM étaient épaulés par 64 Kio de ROM contenant les bibliothèques indispensables à son fonctionnement, ce qui en faisait «  une machine à 196 Kio ». Lors de sa présentation, Steve Jobs disposait d’un prototype du futur Macintosh 512k mais qu’il présenta comme le Macintosh 128k.

Selon l'équipe du McIntosh, Steve Jobs désirait au départ commercialiser cette machine à 1 995 $, prix assurant une marge normale à Apple, et en faire ainsi le standard de l'informatique personnelle. John Sculley, récemment embauché, insista pour monter son prix de lancement à 2 495 $, invoquant que « ceux qui en avaient vraiment envie l'achèteraient de toute façon ». Jobs céda, mais cette décision - bien qu'apportant nettement plus de revenu pour Apple - cantonna dans un premier temps la machine à un marché de niche d'utilisateurs fortunés.

Sa mémoire limitée et son absence initiale de disque dur limitèrent aussi son implantation. La machine n’étant utilisable qu’à travers son interface graphique, tous les programmes devaient être complètement repensés, et les outils de développement étaient pratiquement absents. Cela rebuta plusieurs développeurs de logiciels, mais pas Microsoft, qui développa Word, traitement de texte WYSIWYG, ainsi qu’un nouveau tableur, Excel, qui tirait parti des polices typographiques. La première version alpha de Windows naquit sur un prototype du Macintosh offert gracieusement par Steve Jobs à Bill Gates, lequel aurait dit, en le voyant « De toutes les machines que j'ai vues, le Macintosh est le seul qui dégage une certaine originalité », s’attirant ainsi (temporairement) les faveurs des fans d'Apple.

La fin de l’année 1984 vit une chute des ventes : la faible évolutivité de la machine (pour brancher un disque dur externe notamment, mais surtout par sa faible quantité de mémoire) avait eu un écho dans la presse, y compris non-informatique. 128 Kio de mémoire paraissaient énormes lors de la disponibilité du Mac en mars 1984, mais la technologie (y compris pour les IBM PC) avait rapidement fait augmenter les standards.

Apple lança alors le Macintosh 512K, évolution du Macintosh original possédant 512 Kio de mémoire vive.

La famille s’élargit : l’ère des Macintosh 68k

À partir de 1986 les nouveaux modèles se succédèrent à un rythme plus soutenu. En janvier 1986 sort le Macintosh Plus, qui vise à corriger le plus gros défaut des deux premiers Macintosh : le manque d’évolutivité. Il intègre ainsi quatre emplacements mémoire lui permettant d’embarquer jusqu’à 4 Mio de mémoire vive, ainsi qu’un port SCSI standard. Un peu plus tard sort le Macintosh 512Ke, petite évolution du Macintosh 512K, et qui forme l’entrée de la gamme.

En mars 1987, Apple introduit le Macintosh II en haut de gamme (4 000 $ à son lancement). Il est le premier Macintosh qui n’est pas tout-en-un et offre 8 emplacements de mémoire vive, 6 slots NuBus et deux emplacements internes pour disque dur. Il est aussi plus puissant avec son microprocesseur Motorola 68020 cadencé à 16 MHz. En même temps sort le Macintosh SE qui va se positionner au-dessus du Macintosh Plus dans la gamme compacte (à écran intégré). Tout deux disposent d’une nouvelle version de Mac OS : le Système 2.

Désormais Apple dispose d’une gamme d’ordinateurs personnels complète et crédible et les ventes redécollent avec plus de 50 000 unités vendues par mois. Mais au début des années 1990 les compatibles PC occupent un tel pourcentage du marché qu'on n'imagine plus les détrôner.

La gamme Macintosh continue à évoluer en adoptant les microprocesseurs Motorola 68030 puis 68040. En entrée de gamme apparurent les Macintosh Classic et les Macintosh LC, les dérivés du Macintosh II (IIx, IIcx, IIci, IIsi, IIfx…) formant le haut de gamme jusqu’en 1991. Fin 1991 apparaissent les Macintosh Quadra, les premiers Macintosh au format tour, destinés aux professionnels. Dotés d’un microprocesseur Motorola 68040, ils reléguèrent les Macintosh II en moyenne gamme. Dans les années 1992-1993 les Macintosh LC furent très populaires grâce à leur prix très compétitif (750 $ pour un LC III à sa sortie). En septembre 1992, Apple Computer lance la famille Performa pour le grand public. Ce sont au début des Classic ou des LC vendus avec des moniteurs, à des prix réduits. En 1993 est lancée la famille Centris, des modèles de milieu de gamme à base de 68040.

Parallèlement aux Macintosh de bureau, Apple sortit des ordinateurs portables. La première tentative fut le Macintosh Portable, sorti en 1989, mais, pesant plus de 7 kg, il ne connut pas le succès. Les premiers Macintosh vraiment portables furent les PowerBook, lancé en 1991. Ils connurent d’emblée un grand succès, grâce à leur caractère novateur : ils intégraient un trackpad (contrairement à ses concurrents qui utilisaient un trackball) et, subtil détail, le clavier était positionné du côté de l’écran, laissant de la place sur le devant pour reposer les poignets (alors que tous les portables compatibles PC de cette époque plaçaient tous le clavier le plus proche possible de l’utilisateur).

De 1994 à 2006 : les PowerMac, à base de microprocesseurs PowerPC

Au début des années 1990, l’alliance Apple-IBM-Motorola annonça la série de processeurs PowerPC à architecture RISC. Ils prédisaient que les microprocesseurs CISC (Motorola 680x0 et x86 d'Intel) seraient incapables de suivre l'évolution des performances des RISC.

Les premiers Macintosh à base de PowerPC furent les Power Macintosh 6100, 7100, 8100 sortis en 1994. En termes de performance, le Power Macintosh 6100 à base de PowerPC 601 d’entrée de gamme était plus rapide que le plus puissant des Macintosh 68k. En contrepartie, du fait de l’incompatibilité entre les processeurs PowerPC et m68k, toutes les applications Macintosh durent être réécrites, y compris le système d’exploitation. Les anciennes applications fonctionnaient sur les Power Macintosh par l’intermédiaire d’un émulateur.

Dès 1995, toute la gamme de bureau Apple fut composée de machines à processeur PowerPC. Jusqu’en 1997, la gamme Macintosh était composée comme suit : les Performa et les Power Macintosh des séries 4000, 5000 et 6000 pour la gamme grand public (dotés d’un écran), les Power Macintosh 7xxx en milieu de gamme, les Power Macintosh 8xxx destinés aux professionnels du son et de la vidéo et les Power Macintosh 9xxx en haut de gamme.

Les PowerBook ne passèrent au PowerPC que fin 1995, avec le PowerBook 5300. Mais cette sortie était encore trop anticipée et le PowerBook 5300 connut de nombreux problèmes techniques. Seuls trois autres PowerBook virent le jour avant le passage au PowerPC G3 : les PowerBook 1400, 2400 et 3400c.

À partir de 1995, pour contrecarrer la perte de part de marché, Apple autorisa d’autres sociétés, comme Umax ou PowerComputing à fabriquer des Macintosh. Ces Macintosh sont surnommés les clones. Apple est à cette période au plus bas, enregistre des pertes et ne parvenant pas à créer son OS confie à nouveau son destin à Steve Jobs. Ce dernier avait entre-temps été évincé de la société et créé les ordinateurs et le système d'exploitation NeXT.

Fin 1997, sortent les premiers Macintosh à base de PowerPC G3 auxquels ne peuvent accéder les clones. Les PowerPC 603 et 604 sont rapidement abandonnés dans la gamme Macintosh. Cela ne suffit pas à reprendre des parts de marché mais permet à Apple de survivre.

Mais c’est à partir de 1998 que les ventes reprennent, grâce à la sortie de l’iMac. Plus de 6 millions d’iMac se vendent jusqu’en 2001. La mode colorée de l’iMac déteint sur le reste de la gamme Macintosh : en 1999 sortent les Power Mac Bleu et Blanc (au boîtier translucide), puis les PowerBook se parent d’un boîtier tout en rondeurs. En 1999 sort l’iBook palourde coloré. Le carré magique est complété : dans la gamme de bureau, l’iMac pour le grand public et le Power Mac pour les professionnels, et dans la gamme portable, l’iBook pour le grand public et le PowerBook pour les professionnels.

En 1999, les Power Mac passent au processeur PowerPC G4. Celui-ci n’apporte à la plupart des applications qu’un faible gain en puissance (à moins qu’elles soient réécrites pour tirer parti d’un jeu d’instructions spécifiques) et est marqué par les difficultés de production par Motorola.

En avril 2001, le Macintosh subit une seconde révolution (après le passage au PowerPC), cette fois-ci dans son système d’exploitation, avec le passage à Mac OS X, basé sur un noyau UNIX dérivé de BSD, auquel sont ajoutés des éléments de NEXT.

La même année, Apple lance le PowerBook G4. Celui-ci signe la fin des Mac au design coloré et arrondi : totalement en titane, il se veut très sobre et d’un aspect plus professionnel. l’iBook se pare lui d’une coque toute blanche, caractéristique de tous les futurs Mac grand public. En 2002 sort l’iMac G4, doté d’un écran plat. Il est suivi par l’eMac G4, destiné au bas de la gamme grand public. La même année, Apple commercialise parallèlement un serveur en rack 1U : le Xserve.

Dans les années 2001-2002-2003, à cause des déboires de production du G4, les Mac sont quelque peu dépassés en termes de puissance par les PC : le G4 ne peut suivre l'évolution en puissance de calcul des processeurs x86 d'Advanced Micro Devices et Intel et seuls les professionnels ayant besoin de calculs spécifiques peuvent tirer avantage des processeurs G4. Cela causa une chute des parts de marché d’Apple sur le marché grand public ces années-là.

En 2003, le Power Mac G5 sort, et ramène les Mac dans la course à la puissance. Basé autour du microprocesseur 64 bits PowerPC 970 d’IBM, le Power Mac G5 trace un avenir plus clair au Mac. Depuis septembre 2004, les iMac ont à leur tour adopté le processeur G5. Mais la promesse qu'IBM avait faite à Steve Jobs et Apple ne sera jamais tenue, et, plus de 2 ans après leur première apparition, les G5 fabriqués par IBM n'atteignent toujours pas la fréquence prévue de 3 GHz.

2006 : Changement majeur: adoption de microprocesseurs INTEL

Article détaillé : Passage de Apple vers Intel.

Réagissant à la difficulté de monter en puissance l'architecture PowerPC, Steve Jobs annonce, le 6 juin 2005 à la conférence d’Apple de la WWDC, le passage progressif de toute la gamme Macintosh vers les processeurs Intel, abandonnant ainsi IBM et Freescale. On parle de "Macintel", bien que cette appellation ne soit en aucun cas reprise par Apple. La justification donnée par Apple est qu’IBM n’est plus capable de faire évoluer son G5. La décision d’abandonner l’architecture PowerPC paraît paradoxale car elle survient à un moment où l’industrie accorde un regain d’intérêt pour le PowerPC d’IBM : Sony a choisi son nouveau processeur Cell pour la console PlayStation 3, et les Nintendo Wii et Xbox 360 utiliseront une évolution du G5. En fait, Apple est actuellement le principal acheteur de tels processeurs, et est donc un client privilégié ; avec ces nouveaux clients, Apple ne représenterait au mieux que 10 % des achats de PowerPC.

La transition vers Intel est facilitée grâce à Xcode 2.1, capable de compiler en Universal Binaries, applications capables de fonctionner sur les deux architectures, et Rosetta, émulateur PPC.

La transition a commencé en janvier 2006 avec des nouveaux iMac et le lancement des MacBook Pro disponibles en février, des Macbook, disponibles au printemps et s'est complètement achevée fin 2006 avec le lancement des Mac Pro, machines puissantes haut de gamme.

Remarquons toutefois que Mactel (ou encore Macintel) n’est qu’un surnom, Apple n’ayant jamais appelé ses anciens ordinateurs Macorola ou Macibm. Même si Apple a déposé le nom « Mactel », ce n’est sûrement pas pour l’utiliser mais plutôt pour éviter qu’il soit détourné par une autre société.

L'adoption de puces Intel x86 ouvre de nouvelles possibilités : l'architecture hardware des Mac étant maintenant identique à celle des PC, il devient théoriquement envisageable d'installer un système d'exploitation pour architecture x86, comme par exemple Windows, sur un Mac et Mac OS X, désormais compatible x86, sur un PC. Si l'installation de Mac OS X sur un PC qui n'est pas fabriqué par Apple est interdite par la licence de Mac OS, Apple permet l'installation d'une version de Windows Vista sur ses Mac à processeur Intel. Seul Windows Vista peut être installé du fait du remplacement du BIOS par le firmware EFI du Mac. Pour installer un autre système que Windows Vista, il est donc nécessaire de substituer l'EFI par le BIOS habituel des PC, ce qui fut réalisé deux mois après le lancement des premiers Mac-Intel : Windows XP s'installait en mars 2006 en faisant émuler un BIOS par l'EFI (voir BamBIOS). La communauté MacIntosh accueillit la nouvelle avec enthousiasme, car on pouvait estimer qu'une coexistence entre les deux systèmes Mac OS et Windows ferait sans doute gagner à terme le meilleur, qu'elle estimait être Mac OS. Cela leva surtout les réticences des utilisateurs PC à acheter un Mac parce qu'ils souhaitaient garder leur existant déjà sous un système x86.

Depuis le contournement de cette limitation concernant l'installation du système d'exploitation de Microsoft, Apple a sorti son propre programme en avril 2006, Boot Camp qui permet de partitionner le disque dur pour installer les deux systèmes à la fois et ainsi de démarrer alternativement sur MacOSX ou sous Windows. Disponible en version bêta sous Tiger (10.4), Boot Camp est maintenant complètement intégré à Leopard (10.5). Les reboots entre les deux systèmes constituaient cependant un frein à la productivité.

Les logiciels de virtualisation (VMWare Fusion, Parallels Desktop, …) apportèrent une réponse séduisante, puisque permettant d'utiliser simultanément plusieurs systèmes d'exploitation, tels que Windows XP, Linux ou même DOS, sur un Mac doté d'un processeur Intel, sans baisse excessive de performance : atout pour les développeurs multiplateformes, mais surtout pour les utilisateurs désirant une jonction sans couture entre Windows et Mac OS, gardant leurs anciennes applications développées uniquement sous Windows, voire sous DOS.

Le succès de Mac profite de ce renouveau, en 2007, le cabinet iSupply place la firme Apple en 6e fabricant mondial de micro-ordinateurs dans le monde avec 5 % du marché aux USA (2,5 % dans le monde). Le peu d'enthousiasme manifesté par le public pour Windows Vista, pré-installé sur la plupart des PC, a également apporté une nouvelle audience au Mac.

Le 15 novembre 2008, Apple lance de nouveau MacBook et MacBookPro, le tout en aluminium creusé dans la masse, ce qui le rend plus fin, plus solide, moins lourd (2,04 kg pour le modèle entrée de gamme) et est équipé d'une carte vidéo puissante Nvidia9400M et « 9600GT » (uniquement sur version pro). C'est un grand changement de stratégie de la part de la firme, car elle se met provisoirement à dos Intel, qui produisait les cartes vidéo 950 et 1300 GMA à mémoire partagée avec la mémoire centrale des Macbook 1re et 2e génération, en revoyant à la baisse les prix de ces machines, et en sustentant tous les possibles utilisateurs dont, surtout, une grande majorité de joueurs. Tout en voulant cependant rester le leader dans les domaines de la création et de l'éducation[réf. nécessaire].

Les modèles de Macintosh

Chronologie

Les différentes familles

Il existe plusieurs catégories de Macintosh :


Notes et références


Liens externes

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