Luis Fernandez

Luis Fernandez
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Luis Fernandez
Luis Fernandez
Biographie
Nom Luis Miguel Fernández Toledo
Nationalité Drapeau de France France
Naissance 2 octobre 1959 (1959-10-02) (52 ans)
à Tarifa (Espagne)
Taille 1,81 m (5 11)
Période pro. 1978-1993
Poste Milieu de terrain
Parcours junior
Saisons Club
1969-1970 Drapeau de la France AS Minguettes
1970-1978 Drapeau de la France AS Saint-Priest
Parcours professionnel *
Saisons Club M. (B.)
1978-1986 Drapeau de la France Paris SG 237 (35)
1986-1989 Drapeau de la France Matra Racing 59 (3)
1989-1993 Drapeau de la France AS Cannes 96 (3)
Sélections en équipe nationale **
Années Équipe M. (B.)
1982-1992 Drapeau de France France 60 (6)
Équipes entraînées
Années Équipe Stats
1993-1994 Drapeau de la France AS Cannes
1994-1996 Drapeau de la France Paris SG
1996-2000 Drapeau de l'Espagne Athletic Bilbao
2000-2003 Drapeau de la France Paris SG
2003-2004 Drapeau de l'Espagne Espanyol Barcelone
2005 Drapeau : Qatar Al Rayyan Club
2005-2006 Drapeau : Israël Betar Jérusalem
2006-2007 Drapeau de l'Espagne Betis Séville
2009 Drapeau de la France Stade de Reims
2010- Drapeau d'Israël Israël
* Compétitions officielles nationales et internationales.
** Matchs officiels.

Luis Fernandez, né le 2 octobre 1959 à Tarifa (Espagne), est un ancien footballeur français évoluant au poste de milieu défensif. Il est actuellement le sélectionneur de l'équipe d'Israël de football. Il anime, avec Florian Genton, Luis Attaque sur RMC et le Luis Football Tour sur Orange Sport.

Sommaire

Biographie

Jeunesse

Natif de Tarifa (Andalousie) et fils d'immigrés espagnols, Luis Fernandez s'installe en France avec sa mère et ses 5 frères et sœurs en 1968, en banlieue lyonnaise, à Vénissieux dans le quartier des Minguettes, une de ces zones à urbaniser en priorité (ZUP), symbole de la modernité, chargées de résorber la crise du logement qui accompagne les Trente Glorieuses.

Dans ce qu'il définit lui-même comme "une tour de Babel" qui reçoit, aux côtés des Espagnols et des Portugais, le flux migratoire croissant de Nord-Africains, Luis Fernandez apprend difficilement le français. Dans ces conditions, au collège, comme nombre d'enfants de migrants, il entre en sixième de transition avant d'être orienté rapidement vers une filière technique. Dans le même temps, il commence à jouer au football à l'AS Minguettes puis à l'AS Saint-Priest où il signe une licence portant la mention étranger. Cette référence à son altérité, le jeune Luis l'a subit sur les terrains de football où il est fréquemment traité d'espinguoin, quolibet auquel il réagit violemment et sera même suspendu six mois.

Il n'en reste pas moins que, par la suite, sa nationalité constitue un obstacle à l'épanouissement de sa passion au niveau professionnel. Ainsi, alors qu'il occupe un emploi d'aide-électricien dans une chaudronnerie, ses qualités de joueurs de football lui permettent d'effectuer un stage dans le club de l'AS Nancy-Lorraine. En dépit de la bonne impression laissée aux dirigeants lorrains, le président Claude Cuny lui indique qu'il ne peut l'intégrer à son effectif car il est étranger.

Il fera un autre stage dans un club professionnel, au Paris Saint-Germain, le club de la capitale. Cette fois-ci, il sera conservé par les dirigeants parisiens et signe un contrat de stagiaire en 1978 et non un contrat professionnel car au même moment, le PSG recrute deux étrangers le portugais João Alves et le brésilien Abel Braga. Il est victime du règlement de la Fédération française de football qui n'autorise que deux étrangers par équipe.

Carrière de joueur

Le chouchou du Parc (1978-1986)

Malgré un contrat amateur, il effectue tout de même ses débuts professionnels en 1978 lors d'un match contre Nancy que le PSG gagne 2-1 grâce à une penalty concédé par Luis Fernandez suite à une faute de Jean-Michel Moutier. Son entraîneur Pierre Alonzo, convaincu par ses performances, ne lui en fait pas mystère. Certes la blessure d'une des recrues étrangères lui permet d'être incorporé à l'équipe, cependant il décide, afin de lever l'hypothèque que peut représenter sa nationalité pour la suite de sa carrière, de demander la naturalisation qu'il obtient sans difficulté en janvier 1981.

Rapidement, il s'affirme comme un solide milieu de terrain défensif, une condition physique exceptionnelle le rend redoutable dans la récupération du ballon, mais également capable de relances précises. Il paraphe son premier contrat professionnel en 1980 puis remporte ses premiers succès en 1982 et 1983 avec deux coupes de France consécutives.

Le club de la capitale vit ses premières épopées européennes en 1982-1983 qui se finit en quart de finale contre l'équipe belge de Waterschei. Ce PSG-Waterschei en Coupe des coupes est considéré comme le premier grand rendez-vous européen du PSG. Le PSG, vainqueur 2-0 à l'aller à domicile, part favori pour la qualification. C'est en effet lors de cette confrontation contre le vainqueur de la Coupe de Belgique que le record d'affluence au Parc des Princes reste le plus élevé avec près de 49575 spectateurs. Mais lors du match retour, les belges gagnent 3 à 0 après prolongations et se qualifient.

La saison suivante, le PSG se qualifie une nouvelle fois pour la Coupe des coupes et se fait encore éliminer de justesse en huitième de finale par la Juventus de Platini (2-2 à domicile et 0-0 à l'exterieur).

Lors de la saison 1984-1985, le PSG vit une saison catastrophique avec une modeste 13e place en championnat, une finale de Coupe de France perdue contre l'AS Monaco et une élimination au 2e tour de la Coupe UEFA contre les hongrois de Videoton. Gérard Houllier remplace alors l'entraîneur Georges Peyroche dès la saison suivante et le PSG accède au titre de champion de France lors de la saison 1985-1986 pour la première fois de son histoire. La formation de la capitale est emmenée par la nouvelle idole du Parc des Princes et nouveau capitaine Luis Fernandez. Le PSG parvient à rester invaincu pendant 26 matches. Safet Susic est le nouvel artiste de l'équipe, il illumine de toute sa classe le championnat de France.

Passage laborieux au Racing (1986-1989)

Luis Fernandez choisit à l'été 1986 de signer au Racing Club Paris (devenu Matra Racing en 1987), club résident à Colombes (92) au mythique Stade Yves-du-Manoir qui vient tout juste d'accéder à la première division. Il touche à cette époque l'un des plus gros salaires du football français.

Présidé par l'industriel Jean-Luc Lagardère, le club est très ambitieux et met beaucoup d'argent pour son recrutement : outre Fernandez et Maxime Bossis venu un an plus tôt, Lagardère fait venir à Paris cet été-là Pierre Littbarski, Thierry Tusseau et le génie uruguayen Enzo Francescoli, rejoints la saison suivante par Pascal Olmeta, Sonny Silooy et l'entraîneur Artur Jorge qui vient de gagner la Coupe des clubs champions avec le FC Porto puis par David Ginola et Bernard Casoni lors de la troisième saison. A l'image du club malgré la pléiade de stars (13e lors de la saison 1986-1987, 7e lors de la saison 1987-1988 et 17e lors de la saison 1988-1989), les performances de Luis sont plutôt décevantes sous le maillot du Racing.

Personnellement, il connaîtra une grosse blessure au genou qui l'empêchera de jouer pendant plusieurs mois et on craint à une fin de carrière prématurée.

Fin de carrière à Cannes (1989-1993)

Luis Fernandez rejoint alors l'AS Cannes de Jean Fernandez et Albert Emon en 1989, formation modeste, qui mise essentiellement sur la formation. Cannes est le seul club à croire qu'il est définitivement guéri de sa blessure au genou.

Lors de sa première saison, le club termine dans le ventre mou du championnat. La saison suivante, Boro Primorac remplace Jeannot Fernandez, les cannois finissent à une inattendue quatrième place obtenue lors de la saison 1990-1991 par les coéquipiers de Luis Fernandez avec notamment le buteur Amara Simba et le petit prodige Zinedine Zidane qui permet au club de se qualifier pour la première fois en coupe d'Europe. Malheureusement cette première participation en Coupe UEFA voit l'AS Cannes échouer en 16e de finale contre le FC Dynamo Moscou et s'accompagne d'une saison complétement manquée en championnat, terminée à une 19e place synonyme de D2.

Sa retraite sportive intervient quelques mois plus tard, lorsqu'il accepte de devenir l'entraîneur de Cannes après quelques journées de championnat.

Équipe de France (1982-1992)

Au même rythme que le club de la capitale, il connaît une progression linéaire qui lui permet d'être appelé par Michel Hidalgo en équipe de France à la fin de l'année 1982. À seulement 23 ans, Luis Fernandez s'impose immédiatement comme un titulaire indiscutable au sein de la formation pourtant demi-finaliste de la Coupe du monde 1982 quelques mois plus tôt. Au milieu de terrain, il remplace Bernard Genghini dans le « carré magique » ce milieu de terrain de rêve aux côtés de Tigana, Giresse et Platini. Avec les Bleus, Fernandez remporte l'Euro 1984 en France.

Alors qu'il achève un championnat 1985-1986 sur la plus haute marche du podium avec le PSG, il se présente en favori de la Coupe du monde 1986 au Mexique. Lors de ce tournoi, Fernandez se distingue notamment par son égalisation face à l'URSS au premier tour, mais également en inscrivant à Guadalajara le tir au but victorieux contre le Brésil en quart de finale, match rentré dans la légende du football français.

À l'issue du Mondial 1986, Giresse prend sa retraite internationale, Tigana aussi en 1987 et Platini arrête sa carrière sportive la même année. Luis est donc le nouvel homme fort des Bleus et prend le brassard de capitaine. Son but est d'épauler la nouvelle génération composée de Papin, Ferreri ou Vercruysse. Mais la France ne se qualifie pas pour le Championnat d'Europe de 1988 en Allemagne, et le sélectionneur Henri Michel est remplacé par Michel Platini à la suite d'un match calamiteux contre Chypre (1-1) lors des éliminatoires du Mondial 1990 qui compromet les chances de qualification pour cette dernière. Mais l'arrivée de Platini ne change rien et la France est absente du Mondial italien.

Il est alors temps de se concentrer sur les éliminatoires de l'Euro 1992, organisé en Suède. Bien qu'en fin de carrière et dans un club de seconde zone, Fernandez restera en équipe de France mais n'est plus titulaire chez les Bleus, le sélectionneur Michel Platini l'utilise comme joueur d'appoint. Luis Fernandez participe à la campagne de qualification à l'Euro 1992 (8 victoires en 8 matchs) en inscrivant un magnifique but en ciseaux contre l'Espagne. La France, favorite de l'épreuve, est éliminée au premier tour de la compétition sans une seule victoire.

Palmarès de joueur

Distinctions comme joueur

Bilan comme joueur

Saison Club Division Championnat Coupe d'Europe Équipe de France
1978 - 1979 Paris SG 1 7 matchs - -
1979 - 1980 Paris SG 1 17 matchs / 2 buts - -
1980 - 1981 Paris SG 1 32 matchs / 3 buts - -
1981 - 1982 Paris SG 1 35 matchs / 1 but - -
1982 - 1983 Paris SG 1 32 matchs / 6 buts 6 matchs / 2 buts (C2) 5 matchs / 1 but
1983 - 1984 Paris SG 1 35 matchs / 3 buts 3 matchs (C2) 12 matchs / 1 but
1984 - 1985 Paris SG 1 30 matchs / 6 buts 3 matchs (C3) 5 matchs
1985 - 1986 Paris SG 1 37 matchs / 9 buts - 12 matchs / 2 buts
1986 - 1987 RC Paris 1 26 matchs / 2 buts - 3 matchs
1987 - 1988 RC Paris 1 29 matchs / 1 but - 7 matchs / 1 but
1988 - 1989 RC Paris 1 4 matchs - -
1989 - 1990 AS Cannes 1 25 matchs / 2 buts - 1 match
1990 - 1991 AS Cannes 1 36 matchs / 1 but - 5 matchs
1991 - 1992 AS Cannes 1 24 matchs 3 matchs (C3) 10 matchs / 1 but
1992 - 1993 AS Cannes 2 8 matchs - -

Carrière d'entraîneur

Les premiers pas à Cannes (1993-1994)

Le championnat 1992-1993 en deuxième division ne démarre pas sous les meilleurs auspices, l'équipe étant rapidement détachée par les équipes de tête. Luis Fernandez quitte alors son poste de milieu de terrain pour prendre place sur le banc de touche à la place d'Erick Mombaerts. Le choc psychologique fonctionne à merveille, l'AS Cannes retrouvant finalement l'élite après une dernière victoire en barrage sur Valenciennes (2-0, 1-1).

Luis Fernandez poursuit son travail en hissant le club azuréen jusqu'en Coupe UEFA. Élu meilleur entraîneur de Ligue 1 par ses pairs à l'issue de la saison 1994, il séduit notamment par le jeu offensif qu'il fait pratiquer à ses joueurs (Madar, Micoud...).

Exploits européens avec le PSG (1994-1996)

Le profil de Fernandez intéresse tout particulièrement le Paris Saint-Germain de Canal+, dont il devient l'entraineur, remplaçant ainsi le technicien portugais Artur Jorge. Dès son arrivée, Luis ne recrute aucun joueur. Il retire le brassard de capitaine à Paul Le Guen pour le donner à Alain Roche. Il replace l'attaquant Daniel Bravo en milieu de terrain défensif titulaire lui qui était cantonné au banc de touche par le prédecesseur de Luis. La meilleure pioche de Luis est d'avoir fait confiance à Raí que la direction du PSG ne voulait pas conserver. Dans cette saison, très vite, le FC Nantes domine le championnat. Le 19 août 1994, le PSG perd contre Nantes, le seul but de la partie est inscrit par Patrice Loko à la conclusion d'un mouvement rapide et instinctif, révélateur du travail collectif de l'équipe. Au match retour, les nantais donnent un leçon aux parisiens au Parc des Princes (3-0) synonyme de fin de série pour le PSG, invaincu sur sa pelouse en championnat depuis deux ans et 29 rencontres. Les Canaris de Jean-Claude Suaudeau qui pratiquent le Jeu à la nantaise, réalisent un série de 32 matches sans défaite soit un record et récuperent le titre au Paris Saint-Germain. L'Olympique lyonnais de Jean Tigana aussi termine devant le PSG. Malgré cette frustration en championnat, le PSG brille dans les coupes nationales puisqu'ils remportent la première édition de la Coupe de la Ligue contre Bastia (2-0), 15 jours plus tard, ils gagnent la Coupe de France contre Strasbourg (1-0) en battant l'Olympique de Marseille en demi-finale. Paris SG effectue également un excellent parcours en Ligue des Champions, remportant notamment ses 6 matchs de poule qualificative contre le Bayern Munich (2-0, 1-0), le Spartak Moscou (2-1, 4-1) et le Dynamo Kiev (2-1, 1-0). En quart de finale, ils éliminent le grand FC Barcelone de Johan Cruyff en faisant un match nul (1-1) au Camp Nou et en les battant au Parc (2-1) où Luis gagne tactiquement contre Cruyff en prennant le risque de jouer qu'avec 3 défenseurs. Mais en demi, Luis Fernandez ne trouve pas la solution face au plus grand club européen du moment : le Milan AC.

L'été 1995 est celui du changement au cours de sa seconde saison au club parisien. Plusieurs joueurs majeurs quittent le club (Weah, Ginola, Valdo, Ricardo), alors que Patrice Loko, Youri Djorkaeff, Bruno N'Gotty ou Dely Valdes arrivent. Paris commence sa saison un peu timidement, avec un nul à Bastia puis un autre au Parc devant Guingamp. Mais dès le 4 aout, le PSG va marquer le coup en allant gagner à Nantes chez le champion en titre, pour ce qui ressemble à une passation de pouvoir. Après une série du 6 succès, le PSG domine le championnat et son principal rival s'appelle Monaco. Le début du mois d'octobre sera, comme le veux la légende, assez moyen avec une défaite et 2 nuls mais pas de quoi entamer le capital confiance des rouges et bleu. En effet, les parisiens vont se faire plaisir et début décembre, ils étrillent Nantes au Parc 5-0, 2 semaines après en avoir passé 3 à Bordeaux. Paris est très largement leader du championnat avec plus de 10 points d'avance sur le second à la trêve hivernale. Mais le début de l'année 1996 est difficile, la dynamique va s'arrêter nette en février. La défaite à Monaco va être le déclic d'une série noire de 3 revers consécutifs en championnat. Obnubilé par sa campagne européenne et son duel avec Monaco, le PSG ne verra pas Auxerre dans son dos. Le championnat bascule fin mars pour la 32ème journée. Ce soir là, Luis tente un coup en titularisant Cédric Pardeilhan arrière gauche qui se fera avoir par Bernard Diomède toute la rencontre et Auxerre s'impose 3-0. Le club est alors en pleine crise quand Denisot fait appel à l'ancien tennisman Yannick Noah pour remobiliser l'effectif contre le gré de Luis Fernandez. Parallèlement, le PSG réalise une belle épopée européenne en coupe d'Europe des vainqueurs de coupe en éliminant des équipes de standing comme le Celtic Glasgow en huitième de finale (1-0, 3-0), Parme en quart de finale (0-1, 3-1) et le Deportivo La Corogne en demi-finale (1-0). Paris s'inclinera en championnat mais remporte la Coupe des coupes contre le Rapid de Vienne en finale (1-0) à Bruxelles grâce à un coup franc de N'Gotty que, du banc, Luis lui aurait demandé de tirer. Il est le second club français à gagner une Coupe d'Europe. Luis Fernandez devient ainsi le premier (et toujours le seul) entraîneur français victorieux d'une coupe d'Europe avec un club français. Malgré sa victoire en coupe d'Europe mais l'échec en championnat n'est pas du goût des dirigeants franciliens, et Fernandez quitte le club à l'issue de la saison 1996.

L'exil à Bilbao (1996-2000)

Il est contacté par l'Athletic Bilbao, une formation du championnat d'Espagne. Malgré un effectif « limité » par rapport aux champions de la Liga espagnole. La politique de recrutement est un frein important. Celle-ci se base sur l'origine des joueurs. Il faut être né au Pays basque (français ou espagnol), en Navarre ou bien avoir été formé dans un club basque. Fernandez parvient à faire jouer à son club les premiers rôles du championnat, le hissant même jusqu'en Ligue des Champions. L'aventure durera au total quatre saisons.

Retour manqué au PSG (2000-2003)

En 2000, Fernandez revient en France. Rapidement pressenti pour prendre place sur le banc de touche de l'Olympique de Marseille alors en crise, il signe finalement son retour au Paris Saint-Germain en décembre 2000 qui est à la 12e place du championnat en remplacement de Philippe Bergeroo après une lourde défaite à Sedan (5-1). Le PSG était extrêmement ambitieux et avait énormement dépensé pour recruter Nicolas Anelka, Peter Luccin ou Stéphane Dalmat dans le cadre du "PSG Banlieue". Mais avec Luis, les résultats ne s'améliorent pas. Au mercato d'hiver, Luis Fernandez obtient le retour de Didier Domi et Mickaël Madar, fait venir de nombreux joueurs évoluant dans le championnat espagnol : Enrique de Lucas, Mikel Arteta ou encore Mauricio Pochettino et se sépare de Dalmat qu'il échange avec Vampeta de l'Inter Milan. Luis écarte Jimmy Algerino et Peter Luccin, donne le brassard de capitaine à Frédéric Déhu au profit d'Eric Rabesandratana et tranche enfin définitivement avec son prédécesseur en mettant fin à la suspension d'Ali Benarbia. Mais en février, le PSG perd trois matchs d'affilée et certaines tensions sont révélées dans la presse entre Luis et certains de ses joueurs comme Robert et Luccin. Paradoxalement ils réussissent à tenir en échec le Milan AC, lors de la double confrontation en Ligue des champions et envisage de se qualifier en quart de finale mais ils perdent face à La Corogne (4-3) après avoir mené 3-0. Le match face à Galatasaray est marqué par des incidents dans les tribunes. Le PSG n'a plus rien à jouer et termine finalement 9e en championnat.

Alors que Canal+ devient propriétaire de 98% du PSG à l'été 2001, le club dépense encore beaucoup d'argent pour faire venir les stéphanois José Aloisio, Alex, Lionel Potillon et Jérôme Alonzo, des joueurs évoluant en Liga espagnole Gabriel Heinze, Hugo Leal et Cristobal, et la pépite brésilienne Ronaldinho. L'intersaison voit aussi de nombreux départs celui des deux derniers capitaines Ali Benarbia et Eric Rabesandratana, Laurent Robert, Peter Luccin ou Christian. Le PSG commence la saison en gagnant la Coupe Intertoto qui leur permet de disputer la Coupe UEFA. Malgré cette débauche de moyens, les résultats ne sont pas extraordinaires. Ils se font éliminer en seizièmes de finale de la Coupe UEFA contre les Glasgow Rangers. Au mois de novembre, le PSG ne gagne qu'un match contre Nantes, lors de ce match, un joueur se distingue c'est l'attaquant nigérian Bartholomew Ogbeche qui devient le plus jeune buteur de l'histoire du club et Luis le comparera à George Weah. Obgeche sera d'ailleurs le joueur du mois de décembre où le PSG gagnera contre Metz et contre Sochaux avec à chaque fois un but d'Ogbeche. Ce regain de forme du PSG lui permet d'atteindre la trêve à la 5e place. Luis Fernandez étant en froid avec Anelka, Les Guignols de l'info caricatureront la relation entre les deux hommes par la célèbre parodie « Nico et Luis ». Anelka sera bradé au mercato d'hiver suite à l'éclosion d'Ogbeche et au retour de Laurent Leroy. En contre-partie, Luis Fernandez obtiendra en janvier les arrivées de Fabrice Fiorèse et de Jérôme Leroy, lors de ce mois, le PSG monte sur le podium pour la première fois de la saison grâce à un Ronaldinho qui a fini enfin sa période d'adaptation au jeu européen. En mars, le PSG perd en quart de finale de la coupe de France à domicile contre le dernier du championnat Lorient et en perd en demi-finale de la coupe de la Ligue contre les Girondins de Bordeaux avec des erreurs d'arbitrage de Gilles Veissière (un penalty accordé pour les Girondins suite à une faute d'imaginaire et hors de la surface de Déhu sur Dugarry, penalty non sifflé, des cartons jaunes qui s'enchaînent...) qui provoquent l'enervement des joueurs notamment de Bernard Mendy qui sera expulsé, ainsi que l'entraîneur adjoint Jean-Louis Gasset puis Luis Fernandez. Au terme de la rencontre, Luis bloquera la voiture de l'officiel dans le parking du Parc des Princes pour pouvoir jeter un œil au rapport de la rencontre. Tout ceci mènera à une suspension de six mois de banc de touche. Mais la suspension de Luis et les éliminations dans les coupes nationales n'ont aucun impact sur le parcours en championnat. Puisqu'ils gagnent 5 matchs sur 7 avant l'ultime journée du championnat de D1. Lors de ce dernier match, le PSG se déplace à Lille qui est assuré de la cinquième place mais le match sera perdu par les parisiens synonyme de 4e place et de Coupe UEFA et non de Ligue des champions. D'autant plus regrettable que dans le même temps, Auxerre avait perdu à domicile contre Rennes : un match nul aurait suffi à Paris pour doubler les Auxerrois à la différence de buts.

La saison suivante est marquée par une austérité lors du mercato, parmi les joueurs importants seul Okocha quitte le club et des joueurs beaucoup moins « prestigieux » arrivent au club Martin Cardetti, Paulo Cesar, Andre Luiz, Alioune Touré ou Alex Nyarko. Luis Fernandez fait aussi venir des joueurs qui évoluent en National : Romain Rocchi et Felipe Teixeira. Paris parvient à prendre la tête fin octobre, mais ce sera son seul éclat de la saison. Le club plonge en milieu de tableau, Ronaldinho, authentique génie, est laissé sur le banc. En décembre, Luis Fernandez est alors menacé de licenciement, s'il ne gagne pas un match contre l'Olympique lyonnais, le club avait même contacter Carlos Bianchi pour le remplacer mais il gagne ce match contre le champion de France. En mars, on évite le pire : Paris accueille Troyes au Parc des Princes. Les supporters, mécontents des résultats, sont en grève. Au bout de trente minutes, le PSG est mené 2 à 0. Une bronca infernale retentit dans le stade et sonne le début de la révolte de l'équipe parisienne qui gagne finalement 4 à 2. Mais dans les moments les plus délicats, le PSG se surpasse dans les grands rendez-vous : Bordeaux, Auxerre, Monaco, Lyon, ils sont tous tombés sous la pression parisienne au Parc des Princes. La saison sera surtout marquée par les trois victoires contre le rival marseillais (2 fois 3-0 en championnat, 2-1 en Coupe de France), le succès au stade Vélodrome est le premier depuis près de vingt ans. Au total, le PSG aura marqué huit buts contre l'OM pour un seul encaissé. Finalement, Paris finira 11e, soit la plus mauvaise position depuis 15 ans et s'incline en finale de la Coupe de France face à Auxerre. Malgré le soutien des supporters auprès desquels sa popularité est toujours restée très forte, Luis est poussé dehors à l'issue de la saison 2003.

Maintien exceptionnel de l'Espanyol (2003-2004)

Six mois plus tard, on retrouve Luis en Espagne. Appelé le 4 novembre 2003 pour sauver l'Espanyol Barcelone d'une relégation quasi-certaine, étant bon dernier avec 5 points pris en 10 journées dans le championnat d'Espagne. Il remplace Javier Clemente, il vient avec son ancien adjoint au PSG Jean-Louis Gasset et fait revenir l'emblématique Thomas N'Kono dans un rôle d'entraîneur de gardiens. Mais juste avant la trêve hivernale, il ne fait guère mieux que precedesseur en prenant que 3 points en 7 journées, avec surtout une série catastrophique de 5 défaites consécutives. Il profite de ce mercato pour faire venir le défenseur de Bordeaux Mauricio Pochettino qu'il a connu au PSG et qui revient à l'Espanyol, club où il a évolué 6 saisons et demie.

L'année 2004, commence bien puisqu'il gagne deux matchs d'affilée contre Majorque et Murcie autant de victoires qu'en première partie de saison ! Petit à petit, il redresse l'équipe mais en avril, Luis doit faire face en interne à une première vague de contestation. Ses joueurs se sont en effet plaint, du fait qu'il ait manqué quelques entraînements. Luis Fernandez a répondu qu'il était à Paris avec sa famille, comme d'habitude, précisant que son contrat lui permettait ces absences. On critique également ses choix tactiques, puisqu'il écarte Jordi Cruyff et à six journées de la fin du championnat, l'Espanyol est 18e de la Liga avec cinq points de retard sur le premier non-reléguable. Cette aventure se traduit par le maintien du club catalan dans l'élite espagnole en terminant à la 16e place avec 43 points et en gagnant 4 matchs dans les 6 dernières journées.

Alors qu'on pensait que Luis Fernandez poursuivra l'aventure à l'Espanyol après ce maintien exceptionnel en Liga dans la mesure où les deux parties étaient tombées d'accord pour poursuivre leur collaboration. Luis aurait formulé des exigences financières au-dessus des moyens du club espagnol, à la peine sur le plan comptable. D'une part, il souhaitait enrichir son staff technique pour mieux déceler les besoins de son groupe et, d'autre part, il aurait aimé avoir des garanties concernant le recrutement afin de viser le haut du tableau en Liga.

La pige qatarie et israélienne (2005-2006)

Après une année d'inactivité, Luis débarque en juin 2005 dans le club qatari d'Al Rayyan Club qui vient de perdre Ali Benarbia et Sonny Anderson, où il fait venir des anciens joueurs du championnat de France comme Fabrice Fiorèse et Salomon Olembé tous les deux prêtés par l'Olympique de Marseille ou encore Jacek Bak. Mais au bout de neuf journées, il décide de quitter le club au mois de novembre de la même année. Suite à une rupture de contrat avec le club qatari d'Al Rayyan Club, il a été condamné en 2009 à rembourser une indemnité de départ de 400 000 €. Le 17 février 2011, la Fédération internationale de football association annonce le suspendre de « toute activité en lien avec le football ». La FIFA a décidé de le pousser à honorer ses engagements. L'accusé se défend avec ses avocats, estimant ne rien devoir, n'ayant rien pris à personne[1].

En novembre 2005, il rejoint alors le club israélien du Betar Jérusalem en qualité de manager général après avoir été sollicité par le millionnaire russe Arcadi Gaydamak qui vient de reprendre le club. Luis Fernandez est assisté de Francis Llacer et arrive à prendre l'un de ses joueurs préférés Jérôme Leroy au RC Lens. Dès son arrivée, Luis Fernandez affirme être heureux d'entraîner une équipe en Israël et a l'intention de faire du Betar une équipe de renommée internationale. Peu après, Luis démissionne de son poste sous la pression des supporters jaunes et noirs suite à une défaite à domicile face à l'avant-dernier du classement : « Vu le comportement des fans, je préfère leur dire que l'année prochaine, je repars. Je finis deuxième ou troisième, et après bye-bye. Des insultes en me disant fils de pute, je n'accepte pas. Il n'y a pas plus de respect. Ça se termine ce soir. Comme ça les choses sont claires, comme ça vous ne poserez plus la question. La décision est prise. Je qualifie le club pour l'Europe. J'aurais fait mon travail. L'objectif sera atteint et c'est fini ».

Passage mitigé au Betis (2007)

Il reprend sa carrière d'entraîneur en décembre 2006 au Betis Séville. Le Betis Séville connaît un début de saison difficile, il est classé 18e dans le championnat espagnol, et donc en position de relégable. Après avoir commencé par une victoire à domicile contre le Celta Vigo, il prend une claque contre le week-end suivant contre Osasuna (5-1). Puis, il enchaîne les matchs sans défaite avec énormement de nuls (notamment un contre le Real Madrid à Santiago Bernabéu et un autre au Nou Camp contre le Barça) et peu de victoires. Le club sort de tout de même de la zone de relegation.

En Coupe du Roi, il fait l'exploit de qualifier le Betis pour les quarts de finale, en éliminant le grand Real Madrid de Fabio Capello en huitième de finale. Malheuresement, il sera éliminer par le club rival, le FC Seville. Les deux clubs avaient disputé à huis-clos les 33 dernières minutes de leur derby, interrompu par l'arbitre. L'entraîneur du FC Séville Juande Ramos avait été blessé, à la 58e minute, par un jet de bouteille en provenance d'une tribune, alors que son équipe menait (1-0, but de Frédéric Kanouté).

Le 10 juin 2007, il est limogé lors de l'avant-dernière journée, après une défaite 5-0 à domicile contre Osasuna, malgré le fait que le club ne soit pas relégable (alors qu'il l'était quand Luis Fernandez est arrivé). En quinze ans de carrière c'est le premier limogeage qu'il subit.

Échec pour son retour en France (2009)

Début 2009, Luis Fernandez accepte le poste d'entraîneur du Stade de Reims. Il s'engage pour un an et demi et a pour but de maintenir le club en Ligue 2. La première partie de saison avec Didier Tholot est mauvaise avec seulement 12 points.

Renforcé par Cédric Fauré, Brahim Thiam ou encore Younousse Sankharé, Luis Fernandez reprend alors l'équipe et malgré un bilan honorable (27 points en 18 matchs), il ne peut empêcher le club de sombrer en National et subit le premier échec de sa carrière d'entraîneur.

Première expérience de sélectionneur (2010-)

Le 14 janvier 2010, Luis Fernandez annonce qu'il est officiellement candidat au poste de sélectionneur de l'équipe de France[2]. Mais en mars 2010, il signe un contrat de deux ans avec la Fédération d'Israël de football pour devenir sélectionneur de l'équipe d'Israël de football.

Son but est de qualifier, Israël pour l'Euro 2012. Les éliminatoires ne débutent pas sous les meilleurs auspices, après une victoire poussive contre Malte et un match nul contre la Géorgie, Israël perd deux matchs consécutifs contre les deux favoris du groupe, la Croatie à domicile et contre la Grèce. Luis commence à se faire critiquer par la presse israélienne qui lui reproche son attitude face aux médias, il avait fermé les entraînements aux journalistes.

Il ne réussi pas à qualifier la sélection d'Israël pour le championnat d'Europe mais reste toujours en poste.

Palmarès d'entraîneur

Distinctions comme entraîneur

Bilan comme entraîneur

Équipe Saison Div Cla M.J Vic Nul Déf Coupe nationale Coupe de la Ligue Coupe d'Europe
AS Cannes 1992-1993 Division 2 2e 34 19 8 7 1/16e f. NC
AS Cannes 1993-1994 Division 1 6e 38 16 12 10 1/32e f. NC
Paris SG 1994-1995 Division 1 3e 38 20 7 11 Vainqueur Vainqueur 1/2e f. (C1)
Paris SG 1995-1996 Division 1 2e 38 19 11 8 1/8e f 1/16e f. Vainqueur (C2)
Athletic Bilbao 1996-1997 Primera División 6e 42 16 16 10 1/32e f. NC
Athletic Bilbao 1997-1998 Primera División 2e 38 17 14 7 1/32e f. NC 1/16e f. (C3)
Athletic Bilbao 1998-1999 Primera División 8e 38 17 9 12 1/16e f. NC 1e tour (C1)
Athletic Bilbao 1999-2000 Primera División 11e 38 12 14 12 1/16e f. NC
Paris SG 2000-2001 Division 1 9e 16 5 4 7 1/16e f. 1/16e f. 1/8e f. (C1)
Paris SG 2001-2002 Division 1 4e 34 15 13 6 1/4e f. 1/2e f. 1/16e f. (C3)
Paris SG 2002-2003 Ligue 1 11e 38 14 12 12 Finaliste 1/16e f. 1/16e f. (C3)
Espanyol Barcelone 2003-2004 Primera División 16e 27 11 2 14 1/16e f. NC
Real Betis Balompié 2006-2007 Primera División 16e 22 4 12 6 1/4e f. NC
Stade de Reims 2008-2009 Ligue 2 20e 21 5 9 7

Activités médiatiques

Luis Fernandez
Date de naissance 5 octobre 1959
Lieu de naissance Tarifa
Drapeau d'Espagne Espagne
Nationalité Française
Émission(s) Luis Attaque
Luis Football Tour
Chaîne(s) RMC
Orange Sport
Site internet luisattaque.rmc.fr

Animateur radio

En septembre 2003, il fait de la radio pour présenter une émission quotidienne nommée Luis Attaque sur RMC Info qu'il continue toujours à présenter bien qu'il ait pu habiter à Barcelone, au Qatar, à Jérusalem, à Séville ou à Reims pour ses fonctions d'entraîneur.

Son émission est radiodiffusée depuis 2003 du lundi au jeudi, d'abord de 18h à 19h avec François Pesenti et Christophe Cessieux (1re saison). Puis de 18h à 19h30 avec Jean Rességuié (2e et 3e saison), Florian Genton (4e et 5e saison). En 2007, l'émission change d'horaire et passe l'après-midi de 16h à 18h avec ce dernier, de 2008 à 2010, Karim Bennani (6e et 7e saison) accompagne Luis. Florian Genton fait son retour pour la 8e et 9e saison de l'émission.

Depuis le 25 avril 2009, il co-anime Les Paris RMC chaque samedi à 10h avec Vincent Moscato, Rolland Courbis et Éric Di Meco. Passionné de sports hippiques, il co-anime Les Courses RMC avec Brahim Asloum, Sébastien Darras et Florent Gautreau à partir de janvier 2010 chaque samedi à 11 h 30[3].

Pendant la coupe du monde 2010, Luis Fernandez anime Le Grand Show de la Coupe du Monde aux côtés de Jérôme Sillon avec Éric Di Meco et Jérôme Rothen en direct du quartier général RMC-Adidas aux Champs-Élysées à Paris.

Consultant TV

Luis Fernandez a débuté sa carrière de consultant sur Canal+, pendant la période où il n'avait pas de club, juste après son aventure à l'Athletic Bilbao mais cette aventure s'arrête quand il devient entraîneur au Paris SG en décembre 2000.

En septembre 2004, il a intégré TF1 comme consultant pour Téléfoot et a commenté des matches pour la coupe du monde 2006 avec Christian Jeanpierre, ainsi que pour l'Euro 2008 avec Christophe Jammot. En 2007, il rejoint Eurosport (filiale de TF1) où il est un des consultants de l'émission 22h30, C l'Heure du Foot. Cependant, l'émission 22h30, C l'Heure du Foot s'arrête en mai 2008.

En août 2009, Luis rejoint Orange Sport. Il y anime le Luis Football Tour avec Florian Genton tous les vendredis à 19h20. Le 15 octobre 2010, il recommence sa deuxième saison du Luis Football Tour[4]. Le 26 août 2011, il enchaîne sa troisième saison du Luis Football Tour[5].

Luis contre-attaque

Dans un livre d'entretien (aux éditions Hugo et Compagnie) avec le journaliste Daniel Riolo qui est sorti en mars 2008, fidèle à lui-même, Luis Fernandez dit ce qu'il pense, au risque d'égratigner certains comme Paul Le Guen, Alain Perrin, Ronaldinho, Djibril Cissé, Thierry Henry ou encore Yannick Noah.

Extraits

Alain Perrin

  • « Alain Perrin et Christophe Galtier, c'est un bon duo. Je n'ai rien à leur reprocher. Mais je pense qu'il y a des entraîneurs plus huppés pour diriger Lyon. Reste qu'Aulas ne veut pas qu'on lui fasse de l'ombre »

Paul Le Guen

  • « Peux-tu me dire, ce que Paul Le Guen a de plus que moi ? Sa carrière comme joueur ou comme entraîneur est supérieure à la mienne ? Il est meilleur que moi parce qu'il s’exprime mieux, et qu'il prend des notes pendant le match comme Alain Perrin ? Ils sont bons parce qu'ils choisissent la bonne phrase et le bon verbe au bon moment ? Mais ça veut dire quoi ? ».

Ronaldinho

  • « Quand on organise une mise au vert, qu'on élabore un règlement et que lui durant cette retraite fait monter une fille à l'hôtel je dois faire quoi ? Si ça sort dans la presse, nos femmes elles vont dire quoi ? Que la mise au vert c'est une partouze ? »

Thierry Henry

  • « Tu sens chez lui un individualisme prédominant. Il est dans le "chacun pour soi". (...) Henry et Trezeguet ne peuvent plus jouer ensemble ? Leur cinéma ne prend pas avec moi. C'est une affaire d'ego, voilà tout. (...) Et puis, après ce fameux record (du nombre de buts avec les Bleus), à la fin du match, Henry a dédié ses buts à son père qui a des problèmes de santé ! A-t-il besoin d'étaler sa vie de cette façon ? Je t'avoue que ça me gêne. »

Djibril Cissé

  • « Lui quand je le vois jouer, je me dis, mais c'est pas possible ! Il a des carences énormes... Mais le pire, c'est quand je le vois s'énerver avec ses coéquipiers, ça c'est fou... En équipe de France, je ne le vois pas faire ça. C'est curieux non ? ».

Yannick Noah

  • « Il a eu tendance à s'approprier ce succès (la victoire du PSG en Coupe des Coupes 1996, alors entraîné par Fernandez, Noah étant intervenu auprès du groupe à l'époque, ndlr). Cela a alimenté sa légende de sorcier du sport. Il aurait pu être plus discret, notamment après la finale. Il ne s'est pas forcément bien comporté mais, comme c'est Noah, personne ne dit rien. Il fait partie des intouchables pour les médias français. C'est l'une des personnalités préférées des Français, mais, moi, je m'en fous de tout ça. (...) Il a aidé Mauresmo mais, corrige-moi si je me trompe, ça n'a pas très bien marché, non ? Et puis, là, il bosse de temps en temps avec Richard Gasquet, on verra ce que ça va donner. »

Jubilé de Luis

Luis Fernandez organisa son jubilé le 28 février 2010 au Stade Pierre-de-Coubertin à Cannes, retransmis sur Orange Sport.

La sélection Jubilé de Luis est l'opposition de ceux qui ont écrit les plus belles pages de l'histoire de l'AS Cannes face à une sélection d'anciens footballeurs de renom, complétée par de nombreuses personnalités plus les équipes de France : génération 1984 et génération 1998 réunies en une seule équipe.

La sélection Jubilé de Luis :

Annexes

Notes et références

  1. Agence France Presse, « Fernandez mis au ban », Site lequipe.fr. Consulté le 17 février 2011
  2. Luis Fernandez candidat au poste sur lequipe.fr.
  3. Julien Mielcarek, « RMC se lance dans les paris hippiques avec le PMU » sur Ozap.com, 27 janvier 2010
  4. (fr) Luis Fernandez en reprend pour un an sur Orange Sport brltv.blog.leparisien.fr
  5. (fr) Luis Fernandez de retour sur Orange Sport le 26 août EnPleineLucarne.net

Liens externes

Bibliographie

  • Le ballon rouge, des Minguettes au Parc des Princes, Carrere, 1986
  • Le Parc de mes passions, Albin Michel, 1995
    co-écrit avec Dominique Grimault.
  • La préparation psychologique, Savoir Gagner, 2001
  • La motivation, Savoir Gagner, 2004
  • Luis contre-attaque, Hugo et Compagnie, 2008
    co-écrit avec Daniel Riolo.



Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Luis Fernandez de Wikipédia en français (auteurs)

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