Louis De Carné

Louis de Carné

 Cet article concerne l'académicien (1804-1876). Pour son fils (1844-1870/71), membre de l'Expédition française du Mékong, voir Louis de Carné (fils).

Louis-Marie de Carné, comte de Carné Marcein (17 février 1804 à Quimper - 11 février 1876 à Plomelin) est un homme politique, journaliste et historien français.

Fondateur du journal le Correspondant en 1829, conseiller général du Finistère, député de 1839 à 1846, il est collaborateur au Journal des débats et à la Revue des deux mondes et l'un des fondateurs de la Société d'économie charitable et de la Société internationale des études pratiques d'économie sociale. Soutenu par les opposants au Second Empire (Montalembert, Dupanloup, Guizot), il est élu membre de l'Académie française le 23 avril 1863, au troisième tour de scrutin, contre Émile Littré.

Il était président de la Société archéologique du Finistère à sa mort^[1].

Son fils, Louis de Carné (1844-1870/71) participa à l'Expédition française du Mékong de 1866 à 1868. Gravement malade à son retour, il ne put achever la rédaction de ses notes de voyage. Après sa mort, c'est son père qui se chargea de la préface et de la publication du livre en 1872^[2].

Œuvres

Voir sur Wikisource : Louis de Carné.

• Vues sur l'histoire contemporaine (1833)
• Guiscriff, scènes de la Terreur dans une paroisse bretonne, précédé d'une notice historique sur la chouannerie (1835)
• Des Intérêts nouveaux en Europe depuis la révolution de 1830 (1838)
• Du Gouvernement représentatif en France et en Angleterre (1841)
• Études sur les fondateurs de l'unité nationale en France (1842)
• Études sur l'histoire du gouvernement représentatif en France, de 1789 à 1848 (1855)
• Les Fondateurs de l'unité française : Suger, saint Louis, Duguesclin, Jeanne d'Arc, Louis XI, Henri IV, Richelieu, Mazarin. Études historiques (1856)
• La Monarchie française au dix-huitième siècle, étude historiques sur les règnes de Louis XIV et de Louis XV (1859)
• L'Europe et le second Empire (1865)
• Les États de Bretagne et l'administration de cette province jusqu'en 1789 (1868)^[3]
• Souvenirs de ma jeunesse au temps de la Restauration (1872).

Note et références

• En Bretagne, au moins six rues portent son nom (Louis-Marie de Carné-Marcein), d'après Les Noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, 1997.

1. ↑ Les Noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, Coop Breizh et Institut culturel de Bretagne, 1997, p. 76.
2. ↑ Voyage en Indo-Chine et dans l'empire chinois, Éd. originale, Paris, E. Dentu, 1872 ; réimpression : Genève, Olizane, 2003, 444 p. (ISBN 2880862965).
3. ↑ Son ouvrage fondamental [...] toujours apprécié aujourd'hui (cf. Les Noms qui ont fait l'histoire de Bretagne, Coop Breizh et Institut culturel de Bretagne, 1997, p. 76.)

Lien externe

• Notice biographique de l'Académie française

Précédé par Jean-Baptiste Biot

Fauteuil 12 de l’Académie française 1863-1876

Suivi par Charles Blanc

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