Liste des marionnettes des Guignols de l'info

Liste des marionnettes des Guignols de l'info

Cette liste répertorie les personnages régulièrement parodiés dans l'émission Les Guignols de l'info, actuellement ou dans le passé. En mars 2009, dans le cadre des festivités des 20 ans des Guignols, Canal+ revendique un nombre de 314 personnalités « guignolisées ». Dans cette liste figurent aussi des personnages dont la marionnette n'est autre que la réutilisation d'une autre précédemment utilisée pour représenter une autre personnalité.

Sommaire

Personnalités politiques françaises

Extrême-droite

Front national (FN)

  • Bruno Gollnisch (2011) : S'est présenté à l'élection du président du FN de 2011. Une estimation dit qu'il serait troisième avec 18%; Brice Hortefeux étant le premier.
  • Jean-Marie Le Pen (1992 - présent) : Dans les années 1990, Jean-Marie Le Pen apparaît régulièrement sur le plateau : avant de pouvoir ouvrir la bouche, il se prenait un coup de batte de baseball dans la figure. Les Guignols réalisèrent aussi des parodies de ses célèbres affrontements télévisuels avec Bernard Tapie : le plateau de télévision était changé en ring de combat de catch et Jean-Marie Le Pen combattait sous le pseudonyme de « Méga Pork ». Plus tard, et particulièrement lors de la campagne pour l'élection présidentielle de 2002, estimant que ces apparitions lui donnaient trop d'importance, la rédaction des Guignols décide de ne plus le faire intervenir sur le plateau, ou, le cas échéant, en censurant ses réponses, en brouillant l'image de façon « cryptée » (système de pay-per-view de Canal+) lorsqu'il s'exprime[1]. Entre 2002 et 2004, après les évocations de l'actualité politique, PPD remarquait sa présence impromptue et Jean-Marie Le Pen répondait par une phrase laconique : « Moi ? Rien ! J'attends... ». Le gag s'est raréfié par la suite puis a été abandonné définitivement à l'arrivée comme Premier ministre de Dominique de Villepin. Il apparaît quelquefois dans un accoutrement de skateboardeur, tentant d'instaurer une image « cool et branchée ». Depuis la succession de sa fille à la tête du FN, il la « coache » en racisme et xénophobie, l'appelant « Marine, ma divine ! ».
  • Marine Le Pen (2006 - présent) : Elle a été représentée par la même marionnette que son père ornée d'une perruque blonde jusqu'en décembre 2010. Depuis, elle a sa propre marionnette. Elle cherche à provoquer des scandales avec des propos extrémistes. Or, elle n'y parvient pas du tout, PPD lui rétorque en effet qu'il est plus qu'habitué à ce genre de phrases avec le gouvernement Sarkozy, en particulier Brice Hortefeux[2] et que ce ne sont pas des propos nouveaux mais commun aux gouvernements de Sarkozy. Ce sur quoi elle part du plateau en s'adressant à son père en disant « Papa, Hortefeux, il a encore pris mes jouets ! ». Depuis qu'elle est coachée par son père, celui-ci cherche à lui redonner le sourire après ses déconvenues verbales face à PPD. Pour ce faire, J-M Le Pen invite sa fille à un thé ou une soirée crêpes avec une personnalité ayant fait scandale publiquement quant à des propos extrémistes : Zemmour, Duchaussoy....

Mouvement national républicain (MNR)

  • Bruno Mégret (1996 - 2002) : À l'époque de la scission du FN et de la fondation du MNR, il butait et ne parvenait pas à prononcer le mot « démocratique » lorsqu'il disait « le MNR est un parti démocratique »[3]. À son personnage s'attache également la réplique « Ayez confiance ! » qu'il prononce d'une posture et d'une voix sournoises[4].
  • Catherine Mégret (1996 - 1998) : Apparue lorsqu'elle était maire de Vitrolles, sa marionnette ne pouvait s'exprimer que par des borborygmes (« Gna gna gna... »)[5].

Droite

Union pour un mouvement populaire (UMP) (ou RPR avant 2002)

  • Michèle Alliot-Marie (2000 - présent) : marionnette sérieuse et un peu hautaine. Elle cherche à parler distinctement mais ne fait que manier la langue de bois. Elle prévoit aussi des crimes avant qu'ils n'arrivent et en informe la police[6]. Depuis la révolte des pays arabes et les scandales la concernant, elle est présentée comme une fan inconditionnelle des dictateurs comme Ben Ali, voir l'une de leurs proches. François Fillon essaye de la faire taire sur le sujet, en l'assommant par exemple avec une pelle. Lorsque PPD lui pose une question en rapport avec ces affaires, elle répond avec récurrence « je ne peux pas répondre » et lorsqu'il demande pourquoi, elle dit « parce que je déglutis »[7].
  • Fadela Amara (2007-présent)
  • Roselyne Bachelot (2002 - présent) : Présentée comme une femme candide, limite idiote, ne sachant pas faire la part des choses[8] et ignorant presque toujours ce qui lui arrive, ce qui la conduit très souvent à prononcer : « Ah bon ? » dès que ses actions sont décrites par PPD ou dans des reportages[9]. Elle a souvent tendance à oublier quel est ( ou a été ) son poste ministériel[10]. Elle ne nie jamais les faits qui lui sont reprochés, et va même jusqu'à les raconter au lieu de les garder secrets, et ainsi elle ne comprend pas particulièrement sa bourde[10]... Cependant, lorsqu'elle y parvient, elle s’esclaffe en riant : « Oh la la, la boulette ! ». Elle a beaucoup aimé insister sur les manœuvres (prétendument) illégales de Bernard Laporte lorsque celui-ci se trouvait au gouvernement. De plus, elle a longuement prétendu que " les médecins ne connaissent rien à la santé " - comme si elle en comprenait quelque chose elle même ... - [11] Lorsqu'elle était ministre de l'Écologie, elle a été comparée à une bête poule découvrant ce qu'est un couteau. Enfin, elle est plus qu'incapable de comprendre les dires d'Alain Juppé et il lui est nécessaire de devoir correctement réapprendre l'alphabet, rien de moins... D'autant que placée dans une salle de jeu pour nouveau-né; elle ne sait pas se reconnaître dans une glace: "Oh regarde, c'est rigolo, y'a une grosse dame là-dedans"[12].
  • Isabelle Balkany (2007 - présent) : Elle est présentée comme une femme hautaine, colérique, mesquine. Elle est continuellement très orgueilleuse et elle ne supporte surtout pas d'être remise en cause. De fait, elle forme un tandem avec son mari puisque tous les deux cherchent à se protéger l'un l'autre de ce dont on les accuse. Elle prend ainsi continuellement son mari Patrick Balkany à témoin. Elle a de plus la certitude qu'il est dans son bon droit de mentir de manière complètement grotesque et elle ne fait que se ridiculiser alors qu'elle cherche à paraître crédible. Expression fétiche : « Cette polémique me fait bien marrer ! Mon mari (ou autre) est innocent ! Et j'ai un témoin qui peut le prouver... »
  • Patrick Balkany (2007 - présent) : Représenté constamment en compagnie de sa femme, il témoigne pour elle en confirmant systématiquement ses allégations - toutes complètement hors de propos et inutiles - Il est défaitiste quant aux découvertes qu'il fait lui-même apparaître; en rendant par exemple un photocopieur ou une machine Nespresso, croyant que ces objets volés soient recherchés alors qu'il n'en est rien. De cette manière, il est en dépeint comme un kleptomane compulsif (d'où les nombreux objets qu'il rend) et un escroc impénitent. Expression favorite (en réponse immédiate à la phrase de sa femme) : « ...Oui, moi Patrick Balkany. Ma femme est innocente... »
  • Édouard Balladur (1993 - présent) : Grand rival de Jacques Chirac qui l'appelait « couille molle » lors de l’élection présidentielle de 1995, il a souvent été montré comme un homme de la Haute Société, parlant avec langueur et monotonie et n'ayant aucune notion de la vie réelle. Au début de sa campagne 1995, il se faisait aider par Nicolas Sarkozy, en vain, pour paraître plus moderne afin de monter dans les sondages. Dans les Guignols il vacille dans un comportement d'homme bourgeois et un comportement négligé dans son apparence et son élocution en notant des expressions dites par les jeunes de banlieue. A la suite de l'affaire Karachi, il apparait souvent dans un sous-marin dont on ne voit que le périscope. Jacques Chirac lui donne des conseils pour qu'il se fasse passer pour "toc-toc".
  • Michel Barnier : Présenté comme un ministre des affaires étrangères incompétent à l'époque des négociations pour la libération de la journaliste Florence Aubenas en 2005, retenue alors en otage en Irak. Il tentait de négocier dans un anglais plus qu'approximatif.
  • François Baroin (1995-présent) : Représenté comme un adolescent dont la voix est en train de muer[13], il part régulièrement en escapade avec « Marie » en fuyant ses responsabilités politiques.
  • Dominique Baudis : Surtout visible pendant l'Affaire Alègre, il était présenté comme quelqu'un cherchant des boucs émissaires pour réfuter les accusations portées contre lui.
  • Nora Berra (2011-présent) : Montrée comme une femme de ménage de l'Élysée[14].
  • Xavier Bertrand (2007 - présent) : Présenté comme hypocrite et enjôleur : gentil et sensible en apparence[15], mais dur, fourbe et nettement hypocrite sur le fond[16]. Il ajoute l'adjectif « gentil » devant tous les noms communs ou noms propres[10]. Il emploie toujours un ton doucereux qu'il ne croit pas décelable[10]. Il n'a aucune hésitation pour critiquer l'air de rien le Premier ministre François Fillon ou Roselyne Bachelot (laquelle a déjà été frappée en plein direct, faisant passer cela pour un malaise). Depuis 2010 - 2011, il apparaît comme idolâtrant Nicolas Sarkozy et se disputant avec Luc Chatel pour déterminer qui des deux sortira la réplique la plus flatteuse sur le Président. De fait, sa langue a été employée comme serpillère pour laver le sol ou comme brosse à reluire pour cirer les chaussures compensées du Président. Puis il apparaît dorénavant en compagnie de Nicolas Sarkozy en chantant des cantiques[17].
  • Jeannette Bougrab (2011-présent) : Montrée comme une femme de ménage de l'Élysée[14].
  • Chantal Brunel (2011-présent) : Dépeinte comme raciste telle Marine Le Pen. Cette dernière la jalouse, d'ailleurs[14].
  • Luc Chatel (2007 - présent) : Représenté en porte-parole du gouvernement défendant bec et ongle les ministres attaqués ou Jean Sarkozy avec des arguments douteux. En tant que ministre de l'Éducation Nationale, il interroge des gens soi-disant pris au hasard, qui se révèlent être des militants U.M.P. ou alors Jean-Pierre Raffarin déguisé en écolier, professeur...Depuis le débat sur la laïcité, il apparaît en compagnie de Nicolas Sarkozy en chantant des cantiques[17]. Placé dans une salle de jeu pour nouveau-né; le Ministre de l'éducation ne sait pas du tout reconnaître les couleurs et se trompe invariablement en jouant avec un jeu électronique où la couleur bleue lui est demandée. Le ministre, en effet, ne fait que taper sur l'objet sans comprendre la consigne[12].
  • Bernadette Chirac (1995 - présent) : Présentée comme une femme quasi-muette, réservée, agrippée à son sac à main qu'elle ne quitte jamais. Fervente catholique, elle entre en transe quand elle se trouve à proximité du pape. De plus, dès lors qu'elle croise David Douillet, elle lui court après en hurlant : « Daviiddd !! ». Durant la période 2002-2007, elle est présentée comme une femme froide, méprisant le peuple et manipulant les médias (on la montre membre le no 2 du SPECTRE (agence criminelle des premiers James Bond), Ernest-Antoine Seillière étant le no 1). Ses cheveux sont très souvent objets de gags. Son époux, Jacques Chirac, la nomme : « Maman », et tente assez souvent de la laisser en plan sur le plateau ou chez lui. Elle est membre d'un Club clandestin de soutien à Dominique de Villepin, tenant des ballons de baudruche dans ses mains[18].
  • Jacques Chirac (1990 - présent) :
Article détaillé : Guignol Chirac.
  • Jean-François Copé : En 2005, à la suite de l'affaire Gaymard où il est mis en cause pour son logement de fonction, Jean-François Copé est présenté comme un aristocrate dédaigneux, mesquin, vivant aux frais de la République et orgueilleux d'agir de la sorte. À cette époque; il se plaint souvent de PPD parce qu'il « décrédibilise la politique » à parler des logements de fonction ou globalement du luxe; puisque Copé craint en fait de changer son mode de vie. Porte parole du gouvernement, il adopte également une attitude servile et infantile de « premier de la classe », levant la main pour prendre la parole et rapportant les mesquineries de ses camarades du gouvernement.
  • Rachida Dati (2007 - présent) : Représentée comme une femme aimant ostensiblement le luxe, les bijoux tout particulièrement et les vêtements de grande marque, la rédaction la dépeint également comme une femme qui a inventé de toutes pièces ses diplômes et son cursus (Le Canard enchaîné l'avait affirmé et prouvé par la suite; L'Express démontre qu'elle n'a pas eu son diplôme de MBA HEC-ISA à cause d'un problème lié à son mariage, l'empêchant d'aller à un séminaire obligatoire[19] ) et par conséquent conclut certaines phrases par une justification : « parce que moi, on ne m'a jamais rien donné ». Lorsque Cécilia Sarkozy était encore l'épouse du président ; elle apparaissait dans une caricature de la série télévisée Sous le Soleil, où elle était présentée comme la grande amie de Cécilia Sarkozy. Leur amitié puérile était symbolisée par le « bracelet d'amitié » qu'elles avaient acheté ensemble. Quand Cécilia Sarkozy a divorcé de Nicolas Sarkozy, son mari, Rachida (surnommée « Dada ») s'est retrouvée sans amie. Alors, depuis l'apparition de Carla Bruni dans la vie de Nicolas Sarkozy, c'est avec Carla Bruni que Rachida Dati a acheté un nouveau bracelet de l'amitié. Pendant les élections européennes, elle rit grossièrement à chaque fois qu'on lui explique ce qu'elle doit faire « pour aller à Strasbourg » et se moque car elle n'estime pas glamour de s'y rendre.
  • Jean-Louis Debré (1995 - 2009) : Tout d'abord présenté comme un fasciste proche des idées du Front national, notamment à l'époque de l'évacuation de l'église Saint-Bernard, il est maintenant présenté comme le meilleur ami de Jacques Chirac, mais également comme un homme benêt et candide. Il a été représenté en tant que valet de Jacques Chirac en 2005. Membre de Conseil constitutionnel; il est au premier plan pour assister aux farces que Jacques Chirac ne manque pas de faire à l'encontre des autres membres de ce Conseil, et tout particulièrement à l'encontre de Valéry Giscard d'Estaing.Il est membre d'un Club clandestin de soutient à Dominique de Villepin, où il distribue des tracts à l’effigie de ce dernier[18].
  • Jean-Paul Delevoye (2000) : Il a fait une courte carrière aux Guignols quand il était le candidat officiel de Chirac pour diriger le RPR et qu'il a été battu par Michèle Alliot-Marie.
  • Philippe Douste-Blazy (1998 - 2006) : Montré comme un homme incompétent, ignorant tout du domaine dans lequel il est affecté et éternel apprenti du rôle de ministre, qu'il s'agisse de la Santé ou des Affaires Étrangères. Il commence et ponctue ses phrases par un « Anéfé » qui est une prononciation de la formule « En effet » avec son célèbre accent toulousain[20].
  • Guy Drut (1995 - 1997) : Guignolisé à l'époque où il est ministre des Sports sous Juppé. On le voit tenter de remonter le moral de Chirac après l'échec de la dissolution en 1997.
  • Christian Estrosi : Représenté sur son trial ou sa moto, toujours avec un casque (en référence à son ancienne carrière de pilote).
  • François Fillon (2007 - présent) : Montré en 2007 d'abord comme très sûr de ses compétences supérieures puis comme extrêmement pessimiste, annonçant la mort et la faillite chaque fois que l'occasion se présente. Ainsi constamment présenté dans un état d'esprit déprimant avec d'imposantes cernes violettes sous ses yeux et dormant même dans un cercueil, il parle alors aux chauves-souris et aime intensément se faire siffler par tout le monde. Et depuis mi-2010, il doit de plus en plus souvent expliquer soit l'inactivité, soit les frasques (scandales, affaires judiciaires…) de ses ministres. Il s'y prend alors de deux façons : ou bien lorsqu'il fait une déclaration, un jingle lance « C'était une déclaration de François Pas-de-recul ! », ou bien il enfonce encore plus la personne, déclare qu'il est entouré d'incapables. Lors de la réunion du Conseil des Ministres dans le sketch intitulé "Le Discours de la Méthode"; il devient le « traducteur » d'Alain Juppé, celui-ci s'exprimant dans un langage soutenu qu'aucun autre membre du Gouvernement ne parvient à comprendre, hormis Fillon lui-même. Ses traductions sont particulièrement tranchées : « Alain dit que les vacances gratos chez les potes dictateurs, c'est fini » ou « Il faut qu'on arrête de les prendre pour des bouffeurs de couscous habillés comme des clodos », par exemple[21].
  • Charles de Gaulle (1995 - 2010) : Dans les premières années du mandat présidentiel de Jacques Chirac, ce dernier le voyait comme une égérie de son parti politique, voire un dieu, à tel point qu'il récitait le Notre Père en commençant par « Notre Général...Jacques Chirac prenait même son apparence lorsqu'il enfilait un masque inspiré du film The Mask. Lors du mandat de Sarkozy, une parodie du film La Nuit au Musée fait revenir de Gaulle et Mitterrand des morts. Tous deux se trouvent à l'Élysée. Le Général répète continuellement « c'est quoi cette chienlit ? » dès lors qu'il remarque une babiole (Rolex, lunettes Ray-Ban...) démontrant le côté Bling-Bling de Sarkozy. De fait, il est présenté n'appréciant absolument pas le comportement tape-à-l'œil de l'actuel président.
  • Claude Guéant (avril 2011) : Il est représente en tant qu'homme timide, dévoué à Sarkozy et prêt à tout pour stopper l’immigration.À ses débuts, il ajoutait des (euh...) entre pratiquement tous les mots[22].
  • Brice Hortefeux (2007 - présent) : Il est représenté comme un adepte de toujours à la chasse aux sans-papiers pour atteindre son quota de 25 000 expulsés par an fixé par Nicolas Sarkozy. Il utilise toutes les stratégies les plus ignobles pour les débusquer et les renvoyer dans leurs pays. Il est dépeint comme un personnage froid et cynique (il se moque souvent des personnes qui tombent dans ses pièges), comparé à Lord Voldemort, sans aucune pitié pour ceux qu'il traque. Il s'essuie régulièrement le front avec son mouchoir. La peau de son visage est rougie de telle manière que l'on distingue la marque plus claire laissée par des lunettes de protection après un passage aux cabines d'U.V. Lorsqu'il est interviewé par Harry Roselmack, il se plaint d'abord de l'absence de PPDA, avant de lancer blagues et quolibets racistes à l'encontre du présentateur en ricanant. Depuis son éviction et l'arrivée de Claude Guéant au ministère de l'Intérieur, il a peur d'être gauchiste et s'enfuit de frayeur en voyant un immigré. Il ricane sans jugeote, bêtement, lorsque le Président lui demande de corroborer ses dires[18].
  • Didier Julia : Présenté comme un agent secret loufoque et raté ayant des informations sur les deux journalistes français retenus en Irak en 2004. (ancienne marionnette de Jacques-Yves Cousteau)
  • Alain Juppé (1993 - présent) : Présenté comme un personnage particulièrement fermé au dialogue, cassant, rugueux et désagréable. Il estime être encore plus compétent que tous ses collègues politiques du même bord. La marionnette dénigre tout ce qu'elle voit et n'apparaît jamais sur le plateau de PPDA de gaîté de cœur. Depuis son retour au gouvernement sous Sarkozy, il se vante de son intelligence, de sa capacité d'analyse faisant souvent références à ses brillantes études à l'ENARC (école alors fréquentée par la majorité de ses collègues). Il emploie un langage plus que soutenu qui dénote avec le maigre vocabulaire de tous les autres membres du gouvernement qui sont tous complètement incapables de le comprendre, Fillon mis à part. Il en vient à nécessiter l'aide de ce dernier lorsqu'il a besoin de faire traduire sa vision géopolitique du Monde lors du Conseil des Ministres[21]. Ainsi, les deux personnages se respectent maintenant. Il est membre d'un Club clandestin de soutient à Dominique de Villepin, bien que sa présence soit furtive, près d'une caisse enregistreuse[18].
  • Frédéric Lefebvre (2011) : Comme les autres membres du gouvernement, il ne comprend pas les explications d' Alain Juppé. Ce dernier estime d'ailleurs qu'il lui est nécessaire de réapprendre l'alphabet. Placé dans une salle de jeu pour nouveau-né; il est incapable de s'ôter la tête d'un seau de plage et se cogne continuellement avec contre un pourtour de parc en bois[12].
  • Jean-François Mattei (2003) : Dépeint comme un croque-mort et accompagné par un vautour lors de la canicule de 2003.
  • David Martinon Lors que son éviction à l'élection municipale de Neuilly; il a été présenté de prime abord comme le dauphin auquel la Mairie était donnée puis, lors de sa disgrâce, comme un jeunot incompétent et se faisant botter les fesses par n'importe quelle personne frustrée (et pour n'importe quelle raison).
  • Francis Mer : Représenté en ministre des Finances méprisant les pauvres et ne cherchant pas à comprendre les droits qui leur sont accordés[23].
  • Nadine Morano (2011) : Comme les autres membres du gouvernement, elle ne comprend pas les explications d'Alain Juppé. Alain Juppé trouve nécessaire qu'elle doive réapprendre l'alphabet. Elle aime faire la fête jusqu'au petit matin, au grand désespoir de Patrick Sébastien. Lorsque PPD lui pose une question sur Sarkozy, elle devient "l'incroyable Nadine" qui s'énerve et insulte le présentateur en défendant le président. Placée dans une salle de jeu pour nouveau-né; elle tente de mettre des boules dans un jeu de formes à ouvertures carrées. S'énervant, elle s'exclame : "Mais pourquoi ça rentre pas cette connerie ?" L'observant; Sarkozy se fait la réflexion : "C'est clair, si Morano n'y arrive pas; c'est que ce n'est pas premier âge..."[12] Elle emploie un langage très virulent et rempli d'injures envers quiconque dénigre le Président.
  • Françoise de Panafieu (2008) : Durant les élections municipales de 2008, elle agissait de manière à décrédibiliser Bertrand Delanoë comme en sabotant des vélibs.
  • Georges Pompidou : Il apparaît quand les Guignols parlent de l'histoire de la Ve République.
  • Jean-Pierre Raffarin (2002 - présent) : Montré comme un VRP, puis comme un homme usé par le poste de Premier ministre en raison de sa forte impopularité, répétant souvent à l'époque du référendum la phrase faussement anglaise « Win the yes needs the no to win against the no ». Il est également un fan particulièrement assidu de la chanteuse Lorie, en référence à son discours sur la « positive attitude » (puisqu'il possède des posters, effigies, vêtements et même un vocabulaire identique à celle-ci). Il est surnommé « El Gringo » par Jacques Chirac, en référence à son ancien emploi de commercial chez Jacques Vabres ; dans le même esprit, chacune de ses interventions se terminait par une imitation du jingle sonore du café « Grand-mère »[24]. Il a été représenté en fou du roi période 2005. Il est depuis lors présenté déguisé en professeur ou écolier, aidant Luc Chatel pour faire croire que les réponses qu'il donne soient spontanément celles d'une personne lambda.
  • André Santini
  • Jean Sarkozy (2008 - présent) : Apparu lors de l'affaire des candidatures à la mairie de Neuilly en 2008, il est représenté avec la marionnette de son père, Nicolas Sarkozy, avec des cheveux longs et blonds. La voix, les expressions et les attitudes sont calquées sur celles de son père. Il est surtout caractérisé par sa traîtrise atavique. Il parle de sa femme, Jessica Sebaoun-Darty, à la manière dont son père parle de Carla Bruni. Dans l'affaire de sa candidature à la présidence de l'EPAD, il a nié avoir parlé au président, mais reconnaît que toute cette affaire a été décidée par son père[25]. Lors de ses interventions, il a tendance à reprendre les paroles de PPD à son compte, en utilisant une expression du type « Vous voulez que je vous dise, d'Arvor », ou en se moquant de lui avant de répéter intégralement les paroles de PPD[26].
  • Nicolas Sarkozy (1993 - présent) : Au départ, il est le lèche-bottes de Jacques Chirac, puis d'Édouard Balladur, toujours en accord avec leurs idées et fier d'être gaulliste. Cette image est restée jusqu'en 2002, année où il fut nommé au ministère de l'Intérieur. Il est alors présenté (jusqu'en 2007) comme un homme extrêmement nerveux, bourré de tics (soulevant les épaules par saccades, inclinant fortement et rapidement la tête), tressautant à tout-va, percevant chaque discussion comme une menace extérieure (« Bon, qu'est-ce que t'as, t'es pas content ? »), et répétant des termes ayant fait polémique (« Racaille, Kärcher, Allez hop hop hop !!! En taule les jeunes !! »)[27]. Pendant la campagne présidentielle de 2007, il est présenté comme un agité quasi-incontrôlable se dopant au Lexomil, un très puissant décontractant musculaire, pour (tenter) de se calmer et répétant sans cesse « calme, cool, zen » pour chercher vainement à se détendre. Pour se valoriser, il commence plusieurs de ses phrases par « Tellement (que) ». Depuis son élection en 2007, pour éviter de parler des sujets sensibles, il ne parle que de lui et de Carla Bruni, qu'il considère comme la plus belle femme du monde... parce qu'étant la sienne. Il est souvent représenté en membre de la jet-set qui collectionne les objets de luxe, tels des Ray-Bans, des stylos brillants, des montres... Par conséquence, il est tape-à-l’œil quant à sa collection de montres Rolex, dont il vante les mérites pour chercher à détourner les conversations embarrassantes. Un gag est devenu récurrent en 2008 : vantant les mérites d'un objet de luxe qu'il possède, il refuse d'abord de révéler le prix qu'il a payé, PPD ne faisant qu'acquiescer, puis aussitôt après l'annonce fièrement. Ensuite, il cherche à se croire plus fort qu'Obama depuis l'élection de ce dernier et il étale son orgueil en prétendant avoir sauvé la France de la crise. Rapidement, en effet, il est présenté nerveux et irritable dès lors qu'il entend parler du président américain. Lors de l'année 2009, il est présenté comme utilisant diverses techniques de relaxation pour se calmer à l'initiative de Carla Bruni, mais s'énerve toujours en pensant à Dominique de Villepin. Il présente toujours Carla Bruni comme la plus belle femme du monde, meilleure dans tout ce qu'elle fait (alors qu'elle est bien souvent très mauvaise) et ponctue « elle est pas belle ma femme ? » ou « tellement elle est belle, tellement c'est ma femme ». En 2010, il interrompt souvent PPDA après que sa femme a elle aussi interrompu PPDA pour démentir une rumeur, Nicolas Sarkozy demande alors si c'est Rachida Dati qui a lancé les rumeurs (qui sont futiles qui plus est) et poursuit en disant qu'une enquête est en cours (et ponctuant par « ça fait des clapotis, ça fait clapi-clapo… »). En 2011 , depuis son interview sur TF1 où il a proclamé qu'il aurait souhaité que Borloo « restât » au gouvernement, son double n'a de cesse de placer (souvent à tort) l'imparfait du subjonctif dans ses phrases, pour tenter de faire croire qu'il puisse être un président cultivé avec un langage soutenu[28]. Accompagné de Brice Hortefeux et d'Eric Besson, il cherche à intimider et à humilier Dominique de Villepin en paraphrasant la célèbre réplique de Gérard Jugnot dans Papy fait de la résistance : « Pas de panique, c'est Français, c'est la police française »[18]. Le Président nargue son adversaire, le croyant entouré de peu de soutients alors qu'une pièce cachée est remplie de personnalités opposées à Sarkozy, parmi lesquelles les époux Chirac, Alain Juppé, Jean-Louis Debré[18]...
  • Philippe Séguin (1993 - 2010) : Présenté autrefois comme l'acolyte de Jacques Chirac, notamment dans Pol Fiction, un thriller parodique imitant le film de Quentin Tarantino Pulp Fiction, où la cible primordiale à abattre était Édouard Balladur)[29], puis présenté comme un véritable perdant entre 1997 et 1999 (sketches récurrents où plus rien ne marchait dès qu'il s'en approchait)[30], puis sado-masochiste à l'époque des élections pour la mairie de Paris[31].
  • Jean Tiberi (1996 - 2010) : Maire de Paris, successeur de Jacques Chirac à la mairie et à ses "affaires", refusant de quitter son poste malgré les ruses de Chirac pour que celui-çi ne se représente pas à la Mairie de Paris[32]. Il est régulièrement accompagné de sa femme et de son fils, représenté comme un autiste au vocabulaire limité à trois mots.
  • Xavière Tibéri (1996 - 2008) : Autrefois présentée comme une femme nettement peu douée en orthographe, autoritaire et impulsive, entravée par un sigmatisme appuyé, défendant corps et âme son mari qu'elle juge être un « saint » (Reprenant alors les paroles d'une interview où son alter ego réel l'affirmait effectivement). Il lui arrivait d'entonner des complaintes désuètes comme Les Roses blanches pour secourir son époux : elle parvenait ainsi à susciter la miséricorde de PPD.
  • Dominique Tibéri (1996 - 2001) : Fils des précédents, représenté comme un abruti fini et incapable de dire plus de trois mots à la suite.
  • Jacques Toubon (1993 - 2009) : Il était montré comme un homme plutôt fantasque dans ses actes et inculte[33] pendant la période où il était ministre de la Culture et comme un homme incompétent aux ordres de Jacques Chirac pour annuler les procédures judiciaires à l'encontre de ce dernier. Sa fébrilité le faisait souvent soupirer; il s'écriait alors un « Fouyayayaya » calme mais rapide. Son poste de ministre de la Culture lui a fait connaître un sketch le montrant avec des jeunes « ados » le traitant de « bouffon » au lieu de son nom « Toubon » apparemment trop compliqué - quoique crédible - pour les jeunes gens[34]. De plus, dès lors qu'une personnalité mourait lors de son poste de ministre, il s'empressait d'apparaître en tenant fébrilement des fiches dans ses mains. Il était cependant incapable de parler de la personne décédée n'étant jamais assez renseigné sur elle. Il se trompait souvent de personnalité sur base de noms ressemblant, ou bien étant surmené, à toujours noter les noms et rechercher des info dans un dictionnaire.
  • Georges Tron (2011) : Montré comme un adorateur des pieds prêt à tout pour être à leur contact au point d'être fou de joie lorsque Nicolas Sarkozy et François Fillon le piétinent pour le ridiculiser.
  • Éric Woerth (2010 - présent) : Dépeint comme un menteur totalement compulsif en référence à l'affaire Woerth-Bettencourt

Mouvement pour la France (MPF)

  • Philippe de Villiers (1994 - 2007) : Représenté comme un catholique traditionaliste et aux mœurs moyenâgeuses. Son vocabulaire, son maintient, ses manières sont inspirées de façon caricaturales du temps de l'Inquisition. Ses insultes sont des plus fournies : « Sacrebleu ! », « Christ-Roy ! », « Cuistre ! », « Maraud ! », « Ladre ! » et autres variations[35]. Il arbore continuellement une cravate bleu-roi où se trouvent imprimées de fleurs-de-lys. Son nez est proéminent. Il rejette toute libéralisation de la société, qu'il considère comme un produit du Diable. En 1995; il est représenté plusieurs fois en « Neuneu » [36]. Lors d'un sketch où l'homme politique est invité sur Soir 3, il est pris à parti par Philippe Alexandre qui a abusé de l'alcool de poire; le journaliste l'insulte copieusement et affirme que sa présence va faire perdre la crédibilité de l’émission. Ouvertement homophobe, De Villiers devient totalement paranoïaque le temps d'un reportage dans lequel il voit des « homos » partout, même sous les traits d'une innocente grand-mère[37].

Rassemblement pour la France (RPF)

  • Charles Pasqua (1990 - 2006) : montré comme un homme du pays, parle avec un fort accent méridional avec cette drôle de façon de parler lance des insultes comme « Bougre d'âne ». Il a été rebaptisé « Ultramenteur » et est parfois représenté comme le professeur de Jacques Chirac à l'époque à laquelle ce dernier était appelé « Supermenteur ».

Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT)

Centre droit

Union pour la démocratie française (UDF)

  • Valéry Giscard d'Estaing (1990 - présent) : Il est représenté comme un vieillard totalement dépassé par les événements. Au départ, il s'exprimait avec un fort accent auvergnat en raison de ses fonctions de maire de la ville de Chamalières, dans la banlieue de Clermont-Ferrand. En 1992 il était l'objet d'un sketch culte où PPD lui posait une question et où Jacques Chirac faisait l'interprète avec « Le Monsieur te demande ... ». Il semblait aussi n'avoir toujours pas digéré sa défaite de 1981 et rêvait de redevenir président, ce qui provoquait les moqueries de Chirac. Ses propos sont devenus incompréhensibles du fait que la rédaction considère sa mort politique comme une mort également physique. Pour justifier ses pensées, il prenait à parti « les Français ». Son roman Le Passage a aussi été l'objet de railleries où la rédaction avait imaginé une adaptation pornographique de son œuvre. Il faisait également partie du groupe des Neuneus, décrit plus bas. Il apparaît à François Bayrou pour l'aider à rester au centre dans une parodie du film Looking for Eric.
  • Simone Veil (1993 - 1997)
  • Raymond Barre (1990 - 1997) : Représenté comme un gros bonhomme ahuri avec un œil à moitié ouvert, toujours assoupi. La rédaction l'avait considéré un temps comme un « gaz » : insaisissable, toujours présent dans l'air et saluant naïvement les personnes qu'il voulait bien hanter au moment où elles s'y attendaient le moins. Il prononce souvent « couucouuuuuu » d'un ton endormi, lent, grave et presque agaçant.
  • René Monory : Ancien président du Sénat.
  • François Léotard (1993 - 2008) : Au moment de son apparition dans les Guignols en 1992, la seule évocation de son nom faisait éclater de rire Chirac et Giscard d'Estaing. Après sa nomination au sein du gouvernement Balladur en 1993, il est présenté comme un « neu-neu ». Il commence toutes ses phrases par « Alors moi je dis ... » et quelquefois « et j'ajoute que ... » pour essayer de justifier sa présence au sein du paysage politique français et prend souvent en note ce qu'on lui dit en commençant par « Très-bien-je-le-note ».
  • Gérard Longuet (1994-1995) (2011-présent) : D'abord soutien de Jacques Chirac jusqu'à son élection en 1995, il réapparaît en 2011 après avoir été nommé ministre de la Défense. Il cherche à venir en aide aux Libyens sans intervenir au sol car c'est interdit par l'ONU. Il est également montré en Afghanistan et Ben Laden se moque de lui.
  • Alain Madelin (1995 - 2008) : Représenté comme une personne ultra-libérale, ultra-atlantiste. Il finit toutes ses phrases par « gueyeu ».

Les marionnettes de Longuet, Léotard et Madelin, ainsi que celle de Philippe de Villiers, étaient un temps regroupées sous la dénomination « Les Neuneus ». Ils étaient présentés comme des hommes politiques avec de fortes ambitions politiques mais incapables de fédérer leurs propres troupes, la rédaction des Guignols faisant même une analogie avec les Les Shadoks-Shadoks.

Parti radical (Rad)

  • Jean-Louis Borloo (2004 - présent) : Durant le quinquennat de Chirac, on l'a présenté comme un homme de droite voulant à tout prix faire une politique très sociale (donc de gauche) [38]. Ensuite présenté comme un homme particulièrement peu soigneux de sa personne et de ses habits[39], et grand amateur d'apéritifs alcoolisés; au point qu'il ne fait qu'en parler[40] et comme tous les ministres de l'écologie, Borloo est montré comme un homme ne travaillant pas[40]. Puis lorsque beaucoup de médias parlent de son accession au poste de Premier Ministre, il commence à moins se négliger (il se lave, lave ses vêtements, se coiffe...), jusqu'à ce que cette information devienne de moins en moins crédible (de moins en moins relatée par les médias), et qu'il reprenne ces habitudes en annonçant lui-même : « Le retour de Borloo, le crado »[41].
  • Rama Yade (2008 - présent) : distinguée et moquée[42]. Elle dément ses propos avant de les avoirs tenus, car il s'agit à chaque fois de l'opinion du plus grand nombre, mais réfutée par le gouvernement. Elle est souvent représentée dans un bocal à tourner en rond, comparée à un poisson rouge changeant continuellement d'avis. Après son éviction du Gouvernement, elle est souvent montrée en compagnie de Fadela Amara où elles vivent tant bien que mal après leur renvoi. Elle apparait actuellement en duo avec Jean-Louis Borloo où elle participe à la campagne de ce dernier. Elle fait ce que Borloo ne peut pas faire à cause de l'alcool.

République solidaire (RS)

  • Dominique de Villepin (2003 - présent) : Il est dépeint comme un poète grâce à son discours à l'ONU, en 2003, contre l'invasion américaine de l'Irak. Il est capable d'envolées lyriques avec une tessiture de voix très reconnaissable. Puis présenté comme un sex-symbol, sur un piédestal, avec une pose avantageuse et une musique assortie jusqu'aux manifestations étudiantes contre le CPE en 2005. Il est ensuite un homme renfermé sur lui-même après avec sa réplique « J'entends ceux qui disent que x, mais j'entends aussi ceux qui ne disent pas que x », approximativement à la même époque. Lorsque Nicolas Sarkozy devient Président de la République; les deux personnages sont dépeints comme des ennemis coriaces et acariâtres pour lesquels la cible à abattre est l'autre, impitoyablement. Dès lors; De Villepin ne peut pas finir une phrase parce qu'il se fait toujours interpeller par la police. Il s'essaye révolutionnaire tentant de renverser le régime sarkozyste en compagnie de Jacques Chirac. Il a été mis en scène dans une parodie de la scène du chevalier noir de Monty Python : Sacré Graal !, où il continue de vouloir se battre alors qu'un garde du corps de Nicolas Sarkozy lui a coupé bras et jambes[43]. Ensuite, à chaque fois qu'il est invité, il parle de Nicolas Sarkozy en termes peu élogieux en se cachant derrière un discours transparent sur Napoléon, d'où le gimmick de PPD : « Napoléon a fait ça ? » auquel Villepin répond « En premier, oui ! ». Lors de l'ouverture du procès Clearstream ( affaire Clearstream 2 ) au printemps 2010; la Rédaction des Guignols présente la tirade : « Je suis ici par la volonté d'un seul homme, Nicolas Sarkozy » comme un suicide politique[44] et comme le début d'une déchéance en prison tant il apparaît évident à l'époque que Sarkozy cherche à faire condamner son ennemi. Jacques Chirac, par ailleurs convaincu de la culpabilité de son ancier Premier Ministre; cherche à le faire s'évader du tribunal ou de chez lui de bien des manières[45],[44]... Lorsque le jugement est rendu en faveur de De Villepin; ce dernier diffame maintenant directement Sarkozy, sans se cacher derrière Napoléon, en l'accusant de tous les crimes (comme l'assassinat de Ghislaine Marchal, ou le cambriolage de l'appartement de Ségolène Royal[46]). La petite taille de son adversaire est la clé de voûte de ses insultes : Sarkozy est copieusement raillée grâce à un vocabulaire tel que « nain sournois », « nabot » ou « demi-homme », par exemple. De fait, et ce quels que soient la question posée et le thème abordé, le Président est allègement déprécié. Depuis la dérouillée des cantonales (mars 2011), l'ancien Premier Ministre se sent en position de force face à Sarkozy; qu'il continue d'autant plus à injurier. Ainsi, De Villepin ne manque pas de présenter à son avantage le fait qu'en lieu et place d'un « croc de boucher » où N. Sarkozy s'était vanté de le suspendre lors de l'affaire Clearstream ( pour le punir et le railler ); le mis en cause est en fait devenu « le Maître » du président dont il a fait sa « chose », ce dernier lui cirant les chaussures par exemple. Par ailleurs; accompagné de Brice Hortefeux et d'Eric Besson, le Président cherche à intimider et à humilier Dominique de Villepin en paraphrasant la célèbre réplique de Gérard Jugnot dans Papy fait de la résistance : « Pas de panique, c'est Français, c'est la police française »[18]. Le « nain sournois » nargue son adversaire, le croyant entouré de peu de soutiens alors qu'une pièce cachée est remplie de personnalités opposées à Sarkozy, parmi lesquelles les époux Chirac, Alain Juppé, Jean-Louis Debré[18]... Ces personnes, à l'insu complet du Président, complotent contre lui en se trouvant être membres actifs d'un club de soutiens pour l'ancien Premier Ministre.

Parti chrétien-démocrate (PCD)

  • Christine Boutin : Présentée un temps, à l'époque de la discussion à l'Assemblée Nationale du PACS, de façon repoussante avec comme seule réponse pendant ses interviews : « Les homosexuels, ce sont tous des pédés ! ».

Les Progressistes

  • Éric Besson (2007 - présent) : Nouveau ministre de l'Immigration, présenté comme un traître en référence à son ancienne appartenance au PS.

Centre

Nouvelle UDF et Mouvement démocrate (MoDem)

  • François Bayrou (1996 - présent) : Il est présenté comme un naïf chronique, attachant, peut-être un peu simple d'esprit. Il était représenté comme quelqu'un obsédé par le « milieu » durant ses premières années d'existence dans l'émission, puis comme ayant un esprit d'enfant de huit ans enfermé dans un monde proche de l'Île aux Enfants du dinosaure Casimir. Pendant la campagne présidentielles de 2002, il donnait une gifle à toute autres personnalités le contrariant, faisant référence à la gifle donnée à un enfant lors de sa visite en banlieue ayant été surpris en train de fouiller dans les poches du ministre. À noter que son gimmick « Méheuuu ! » est passé dans le langage courant. Il ne cesse de changer le nom de son parti, passant du MoDem au Bingo, avec toujours une couleur différente : violet, gris... Peu après, suite au succès de Obama, il tente par tous les moyens de l'imiter et de le copier, comme par exemple en répétant sans cesse: « Yes, we can ! », phrase du candidat démocrate. Depuis quelque temps, il est accompagné d'un ordinateur car il s'est inscrit sur Facebook qu'il prononce « Féïceuboukeuheuu ». Il fait souvent référence à sa « mémé de Bagnères-de-Bigorre » et présente depuis peu son nouvel ami sur Facebook: René la Taupe
  • Alain Dolium (2009 - 2010) : Le guignol de François Bayrou rabâche sans cesse sa ressemblance physique avec Barack Obama, ce qui l'énerve un peu. Il lui prodigue souvent aussi des conseils plutôt douteux pour réussir en politique.

Centre-gauche

Parti radical de gauche (PRG)

  • Jean-Michel Baylet (2011) : Le fait qu'il dise son nom fait rire tout le monde. Son QG de campagne pour la Primaire Socialiste de 2011 serait une voiture.
  • Bernard Tapie (1990 - présent) : Dans les années 1990, c'était Bernard Tapie (dit « Nanard ») l'homme d'affaires plus que Bernard Tapie la personnalité politique qui passait sur le plateau. Il apparaissait comme extrêmement vulgaire et dépourvu de morale. Les Guignols réalisèrent aussi des parodies de ses célèbres affrontements télévisuels avec Jean-Marie Le Pen : le plateau de télévision était changé en ring de combat de catch et Bernard Tapie combattait sous le pseudonyme de « Big Balls ». Il est présenté comme un homme ayant un franc-parler cru et direct ; lorsqu'il arrive sur le plateau, PPD se fait continuellement surnommer : « Joe la Fiotte » !
  • Jean-François Hory (1995) : l'éphémère président du PRG, qui s'est présenté à la présidentielle de 1995 et qui n'a jamais vu sa candidature décoller. Même s'il concluait l'ensemble de ses interventions d'un tonitruant « je sens un frémissement », dans les sondages : il retira finalement sa candidature.
  • Christiane Taubira (2002) : Mauvaise élève à l'élection présidentielle de 2002[1].

Mouvement républicain et citoyen (MRC)

  • Jean-Pierre Chevènement (1995 - 2002) : Surnommé, pendant la campagne présidentielle de 2002, « le candidat des morts, des vivants et des morts-vivants » à cause de son accident d'anesthésie, il a été décrit comme appartenant à l'aile droite de la Gauche plurielle du gouvernement de Lionel Jospin en raison de son poste de ministre de l'Intérieur et du terme « sauvageon » que son alter ego réel avait utilisé pour décrire certains jeunes de banlieue.

Gauche

Parti socialiste (PS)

  • Claude Allègre (1997 - présent) : Il est présenté comme un homme au parler franc, voire méprisant lorsqu'il était ministre de l'Éducation nationale. Aujourd'hui, presque anti-écologiste, il apparaît comme un grand ennemi de Nicolas Hulot, persuadé de détenir l'unique vérité concernant l'avenir climatique de la planète[47].
  • Martine Aubry (1997 - présent) : Souvent critiquée sur sa loi des 35 heures et pendant le gouvernement Jospin comme une de ses plus proches amies. Depuis son élection au poste de 1re secrétaire du PS, elle et Ségolène Royal se montrent fâchées l'une contre l'autre. Elle rappelle souvent que c'est elle la patronne au PS (surtout à Ségolène). Elle dénonce mollement le régime de Nicolas Sarkozy. Elle est constamment narguée par la marionnette de Ségolène Royal qui s'amuse pour sa part à voyager ou à se trouver là où « on » (Martine en l'occurrence ) ne l'attend pas et en la narguant de la sorte : « Salut Martine !! Tu vois je suis là !! ». Depuis peu, dans les séquences enregistrées, elle est en présence de Delanoë, Fabius, Hollande et Emmanuelli et valorise le Nord avec plusieurs arguments en disant « C'est pour ça que le Nord c'est bien ! » « Mais depuis quand le Nord c'est bien ? » rétorque ensuite Delanoë furieux[48]. Depuis l'annonce d'un problème oculaire concernant la véritable Martine, la marionnette est constamment présentée avec une paire de lunettes noires et presque aveugle, ne reconnaissant personne, confondant tous les objets (elle prend une agrafeuse pour son portable ou un four à micro-ondes pour sa télévision) et se retrouvant dans des endroits anodins (un placard à balai où elle se croit en compagnie de Ségolène et DSK, en fait un aspirateur et une serpillière). Hésitant à se déclarer candidate aux Primaires Socialistes, elle est en duo avec Bertrand Delanoe qui la menace de déclarer sa candidature ce que Martine ne veut pas faire pour "respecter le calendrier". Pendant sa campagne pour les Primaires Socialistes, elle est montrée comme manquant de dynamisme, ce qui fait que les gens la croient morte où la confondent avec un objet.
  • Pierre Bérégovoy : Bernard Tapie se moquait de lui et de son absence de diplômes quand Bérégovoy se présentait comme autodidacte. Il était également montré comme n'ayant pas la valeur des choses et les surestimant énormément (une pizza pour quelques milliers de francs). Certains ont par la suite montré du doigt les Guignols et autres médias satiriques après son suicide.
  • Christine Bravo (1991 - 2007) : Pendant l'élection prèsidentielle de 2007, elle se dit incapable de devenir ministre, ce que Roselyne Bachelot ne pense pas en lui disant qu'il n'y a pas besoin de s'y connaitre.
  • Édith Cresson (1990 - 2000) : Durant son mandat de Premier Ministre, elle fut montrée enracinée irrésistiblement à son poste. Les Guignols ont surtout retenu d'elle son incompétence magistrale, employant tous les moyens imaginables pour parvenir à son éviction comme par exemple, la changer en fusée Ariane.
  • Bertrand Delanoë (2001 - présent) : Présenté durant les municipales de 2001 comme quelqu'un qui ne parvenait pas à se faire entendre, il fut ensuite montré très susceptible si on critiquait Paris-Plage, ou tout autre aspect de Paris en général, en appuyant souvent sa réponse par « Si vous n'êtes pas content de vivre à Paris, vous pouvez allez vivre à Montluçon ». Depuis 2005, il est toujours représenté amer de la défaite de Paris à la candidature des Jeux olympiques de 2012, revenant systématiquement sur le sujet. Il est aussi représenté comme quelqu'un de fermé à tout débat, stigmatisant toute personne qui émet des critiques à son encontre ou à l'encontre de la ville de Paris. Il est également présenté comme refusant de quitter Paris. Il s'énerve devant les membres du PS qui hésitent à se présenter comme candidats aux Primaires Socialistes et menace Martine Aubry pour qu'elle se déclare candidate ce qu'Aubry ne veut pas faire pour "respecter le calendrier".
  • Jacques Delors (1993 - 1995) : Il est présenté comme un europhile qui parle toujours en anglais pour exprimer son désir d'internationalisation, mais avec une forte prononciation française.
  • Harlem Désir
  • Henri Emmanuelli (1993 - 2009) : Souvent présent au milieu des années 1990, il était dépeint assez blasé sur les capacités de la gauche et Lionel Jospin à rebondir après leur échec à la présidentielle, il se fit plus rare après les élections législatives de 1997.
  • Laurent Fabius (1990 - présent) : Il est représenté comme un autiste qui parle souvent de lui de manière saccadée et à la troisième personne en s'appelant « Lolo », et qui vénère François Mitterrand comme un dieu[49]. Durant la campagne de Ségolène Royal, il reprenait souvent la formule de son alter ego « Qui va garder les gosses ? »
  • Élisabeth Guigou (1998 - présent) : Représentée comme défenseur de Jacques Chirac lorsqu'elle était garde des Sceaux, après qu'elle s'est opposée à ce que la Justice puisse attaquer pas un président de la République en fonction. Lors d'un sketch, elle est restée bloquée et sans voix après que Chirac lui a fait un « chat minou » (l'équivalent du chat-bite pour les femmes)[50].
  • François Hollande (1998 - présent) : Représenté à l'origine par un flan avec une paire de lunettes[51], il est maintenant représenté comme un homme rondouillard et plutôt naïf, émettant à chaque intervention un rire de grand bêta. Depuis la présence du véritable homme politique sur le plateau du Grand Journal en février 2009 où ses cheveux étaient d'un noir d'encre; la marionnette est depuis lors présentée avec des perruques, de diverses formes, d'un noir d'encre elles aussi. Puis à partir de fin 2010, à chaque interview, il détourne chaque question ou chaque sujet pour parler de son physique (régime, cheveux, dents...) ou de sa nouvelle femme. Depuis 2011, chaque intervention sur le plateau le montre au bord de l'inanition, il est systématiquement pris d'évanouissements suggérant le caractère drastique de ses régimes[52]. Il apparait ensuite comme un ami de Jacques Chirac depuis qu ce dernier a annoncé qu'il voterait pour lui. Chirac l'aide pour parcourir le même chemin pour être président que lui en 1995[53].
  • Lionel Jospin (1995 - 2009) : Tout d'abord montré comme extrêmement naïf, incarnant le personnage de Io-Io (par référence à Oui-Oui), avant l'élection présidentielle de 1995[54]. Pendant son mandat de premier ministre, il est présenté comme un homme compétent, travailleur et intègre, mais dépourvu de toute sympathie (il représente pour cela l'opposé de Jacques Chirac). À partir de 2002, il se montre extrêmement aigri par sa défaite à l’élection présidentielle et son retrait de la vie politique, terminant toutes ses interventions par un tonitruant « Pays de meeeeeeeerde ! ». François Hollande, Dominique Strauss-Kahn Et Laurent Fabius essayent de lui changer les idées en lui faisant faire d'autres activités, mais Jospin se retire de chaque discipline dans lesquelles il ne connait pas de succès en tenant le même discours que celui de son retrait de la politique[55]. Jusqu'en 2009, où lors de la débâcle socialiste aux élections européennes, il se fait un plaisir de les traiter de « Loooooseer ! ».
  • Bernard Kouchner (2005 - présent) : Il est toujours représenté avec un sac de riz sur l'épaule (en référence à son action fortement médiatisée en Somalie en 1993). Depuis qu'il est ministre des affaires étrangères, il est représenté comme un intermittent du spectacle, tour à tour acteur, metteur en scène ou réalisateur, à cause de ses envolées lyriques lors d'un discours de mise en garde contre l'Iran ou alors en faisant référence à sa participation en tant que chanteur lors de l'enregistrement d'un titre de rap germano-turc. Il est également prompt à renier ses propres idées et peut à la demande critiquer ou soutenir la politique du gouvernement. Il se demande toujours : « Ça filme, là ? » et prend toujours des poses et des discours théâtraux.
  • Jack Lang (1990 - présent) : Il est dépeint comme le représentant de la gauche caviar embourgeoisée et élitiste, toujours avec une coupe de champagne, répétant inlassablement l'expression « Formidable ! », même s'il s'agit de choses négatives. Il s'emploie à être grandiloquent.
  • François Mitterrand (1990 - 2009) : Il était représenté comme un vieillard sénile, acariâtre, prétentieux. En ponctuant ses phrases de « ...bécile » ou « andouille », entre autres[56], il faisait étalage du profond mépris ressenti pour autrui. Afin de souligner le caractère secret et scrutateur du personnage, le téléspectateur avait souvent accès aux pensées du Président, exprimées par la voix-off lointaine de la marionnette ; pensées qui traditionnellement, évoquaient sa répulsion envers son interlocuteur[57]. Dans les dernières années de sa vie, un couinement se faisait entendre dès lors qu'il se déplaçait; suggérant qu'il était monté sur roulettes pour se déplacer vu son faible état physique[58]. (Ce stratagème a également été employée pour la marionnette de Jean Paul II, pour les mêmes motifs). Il est apparu en sorte d'esprit frappeur qui hante Jacques Chirac à l'Élysée la nuit en allumant le lustre, déplaçant la couverture, jetant Chirac sur une pointe, montrant sa tête exploser dans son miroir et écrivant « Imbécile » en lettres de sang, sur le mur, avec un ricanement aisément reconnaissable[59]. Le président est présenté sur son lit de mort[60]. Il prend conscience d'être un fantôme, il découvre avoir une âme. Ayant trouvé le moyen de surprendre un quidam qui sursaute à une insulte et se cogne à un lampadaire; François Mitterrand est extatique de « pouvoir avoir l'éternité pour emmerder le monde »[60]. Lorsqu'il ressuscite et effectue une visite à l'Élysée, en 2007, accompagné du général de Gaulle, il qualifie la montre Rolex de Nicolas Sarkozy de « montre des imbéciles »[61].
  • Michel Rocard (1990 - 2011) : Montré en homme rabougri, les yeux cerclés de cernes violacées, grimé en une sorte d'extraterrestre doté d'une intelligence supérieure. Ses discours se résumaient à des logorrhées interminables, ponctuées de néologismes destiné à accentuer la complexité de ses paroles, et des célèbres grommellements « mhm...» ou « manahacapuf... » ; des formules incompréhensibles qui agaçaient jusqu'à ses amis politiques qui l'en conjuraient de « faire simple ». Capable de raisonnements arithmétiques et philosophiques extrêmement complexes, il était surnommé le « Petit Gris » par le personnage de Bernard Tapie[62]. Il était parfois représenté par une marionnette en version miniature et est aussi le seul à l'avoir en plus de sa caricature d'origine[63]. Cette petite marionnette est par ailleurs employée par François Mitterrand dans un sketch où le Président l'emploie comme poupée vaudou, plantant des aiguilles aux noms de personnalités dépréciées par lui[64].
  • Ségolène Royal (2005 - présent) : D'abord représentée comme une femme extrêmement patriotique, elle est ensuite décrite comme une femme pédagogue considérant l'électeur français comme un enfant en bas âge en se servant de Henri Dès pour lui expliquer son programme électoral[65]. Depuis la rentrée 2008, la marionnette de Ségolène Royal adopte l'attitude de son modèle lors du meeting du 27 septembre 2008 au Zénith, scandant à plusieurs reprises et à tout propos « Fraternité !» et par extension tout autre mot qu'elle veut souligner. Actuellement, elle est représentée comme s'opposant à Martine Aubry depuis que cette dernière est devenue la 1re secrétaire du PS. Ainsi elle s'ingénie à voyager ou bien à se trouver là où on ne l'attend pas et s'amuse à narguer Martine Aubry par « Salut Martine !! Tu vois je suis là !!». Elle est souvent accompagnée par Dominique Besnehard qui lui sert d'agent, très protecteur, qui la chouchoute avec tendresse. Récemment, elle est représentée très écolo, vantant les mérites de sa Heuliez électrique même si celle-çi n'a pas que des avantages[66].
  • Dominique Strauss-Kahn (1997 - présent) : Il a été, à ses débuts, montré très amoureux de sa femme Anne Sinclair, de laquelle il ne se séparait jamais[67]. Ensuite représenté en 1997 comme un socialiste aux idées de droite, ne jurant que par la Bourse, il devient, après le scandale de la MNEF, un homme facturant tous les conseils qu'il donne, même les plus anodins. Longtemps montré comme un passionné de mathématiques, à cause de ses anciens postes de ministre de l'Économie puis au FMI, il finissait toujours ses phrases par des opérations arithmétiques en relation avec des chiffes dit précédemment ( 25 ... 5x5 ! ...). Désormais il a surtout tendance à mélanger le français et l'anglais dans ses phrases. Fume souvent un cigare, surtout quand Martine Aubry tente de lui rappeler les valeurs de gauche. Depuis certaines crises ces derniers temps dans certains pays, il critiques des personnalités françaises en faisant croire qu'il parle des présidents de ces pays (par exemple en parlant de Nicolas Sarkozy en faisant croire qu'il parle du président portugais ou en critiquant la candidature de François Hollande en faisant croire qu'il parle du président grec) et quand on lui demande s'il parle de politique française, il déclare « Ah non, pas du tout, je n'en ai pas le droit ! » Depuis l'affaire de l'hôtel Sofitel de New-York, il est présenté comme un maniaque sexuel, compulsif et sans aucun tabou, continuellement vêtu d'un peignoir à imprimé léopard à moitié ouvert qu'il dit porter car il "sort de la douche". Dès lors, cette expression est devenue pour lui une salutation à part entière, puisqu'il ne débute maintenant une conversation qu'après avoir précisé être sortit de sa douche.
  • Manuel Valls (2011) : Il était soutenu par des hommes politiques de Droite pour la Primaire Socialiste de 2011.

Front de gauche (FG)[68]

Parti communiste français (PCF)

  • Robert Hue (1994 - présent) : D'abord montré comme un nain de jardin (ou alors en compagnie de ceux-ci) à cause de sa ressemblance physique avec ces objets, il est rarement pris au sérieux, tant par ses adversaires que par ses alliés. Il est ensuite représenté comme un retraité constamment vêtu d'un peignoir après l'échec du PC à l'élection présidentielle de 2002 ; l'accent est alors mis sur son caractère dépassé.
  • Marie-George Buffet (2007- présent) : essayant de sauver le PC à tout prix, elle était représentée, durant l'émission spéciale du soir du 1er tour de l'élection présidentielle de 2007 avant son maquillage, par une marionnette de Staline.

Parti de gauche (PG)

  • Jean-Luc Mélenchon (2011 - présent) : préfère critiquer les journalistes que Sarkozy, il est montré comme un homme grincheux passant son temps à s'énerver seul devant sa télévision, en général en tricotant, ce qui lui valu le surnom de « Mémé Lenchon » [69]. Il est dégoûté par tout, même de simples choses comme le café ou l'essence, mais aussi par les nouvelles technologies comme les ordinateurs, Internet ou Facebook[70].

Extrême-gauche

Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) (ou LCR avant 2009)

  • Olivier Besancenot (2002 - présent) : auparavant dépeint comme un benêt inexpérimenté en politique à cause de son jeune âge (sa première marionnette représentait d'ailleurs un bébé en pleurs), il est aujourd'hui caricaturé comme un porteur d'idées folles ou comme un « adulescent » utopiste, toujours prêt à faire la révolution sur la place de la Bastille, mais à condition que son emploi du temps de facteur à La Poste le lui permette ou quand il n'a pas ses activités d'ados le soir après le travail[70]. Il se compare souvent au Che.

Lutte ouvrière (LO)

  • Nathalie Arthaud (2008 - présent) : Révolutionnaire comme Arlette l'était dans le temps. Elle doit supporter une Arlette Laguiller presque sénile qui ne cesse de lui raconter ses souvenirs de mai 68.
  • Arlette Laguiller (1994 - présent) : Répétant inlassablement son « Travailleurs, travailleuses, on vous ment, on vous spolie... », elle est aussi enthousiaste à l'idée de faire la révolution contre le grand Capital[71]. Elle est aussi décrite comme une femme ayant des idées morbides sur le patronat français ; par exemple, elle rêve de leur « arracher les boyaux ». Récemment, elle est présentée comme beaucoup plus pessimiste, vivant recluse comme une grand-mère et se nourrissant de raviolis en boîte. Elle a également trouvé une jeune femme ayant le même comportement qu'elle à ses débuts, Nathalie Arthaud, pour prendre sa relève. Elle fustige également les pauvres car elle ne comprend pas qu'ils ne votent pas tous pour elle parce qu'ils sont pauvres. Depuis l'arrivée de Nathalie Arthaud, Arlette est un peu sénile et ne cesse de raconter les mêmes souvenirs de mai 68. Mais depuis 2011, elle s'est modernisée en s'inscrivant avec Olivier Besancenot sur Facebook, au grand dam de Jean-Luc Mélenchon[70].

Écologie

Europe Écologie Les Verts (EELV) (ou Les Verts avant 2010)

  • José Bové (2000 - présent) : Représenté avec des moustaches lui cachant la figure, il ne pense qu'à parler de champs et d'agriculture. Lorsqu'il y avait de nombreux sketchs de la World Company (aux environs des années 2000), il y apparaissait en homme intègre, logique et déterminé; ainsi il tranchait abruptement avec les personnes se trouvant avec lui (J-M Messier principalement) et qui étaient invitées à « apprendre à penser World Company ». Il a ainsi rétorqué à M. Sylvestre, qui était interloqué de la qualité de ses réponses : « Je suis comme mes bêtes, je sais quand on m'emmène à l'abattoir ». De fait, il représentait le sursaut de logique qui fait cruellement défaut aux économistes ou à de nombreux politiciens. Il fut également présenté tel Superman, exhortant les foules par sa simple présence, après s'être changé en lui-même dans une cabine téléphonique - il aurait alors, en réalité, le visage d'un individu lambda - Enfin, il est souvent fait référence à son attaque du McDonald de Millau, par exemple en montrant le pape Benoît XVI flanqué de la moustache de José Bové et lançant : « Habemos foutus en l'air McDonald » !
  • Daniel Cohn-Bendit (1999 - présent) : De Europe Écologie, présenté comme un « traître » ayant rejoint Sarkozy. Désormais, « grâce » à lui, il trie maintenant ses Rolex. Plus récemment, il parle toujours de l'Allemagne et de ses interventions là-bas, disant toujours « En 78 avec les Grünen... »
  • Eva Joly : Elle est dépeinte comme une femme lucide, d'où un apparent catastrophisme. Elle s'obstine à vouloir dévoiler la vérité sur les catastrophes écologiques et sanitaires. Elle est des plus pessimistes quant à l'avenir de la planète, affirmant « qu'il est trop tard » avec un ton détaché, à l'accent germanique. Elle a été présentée comme une opposante farouche de Nicolas Hulot, tous deux s'invectivant lorsqu'ils se trouvaient au même moment sur le plateau, d'autant que chacun cherchait à avoir le dernier mot sur l'autre[72].
  • Alain Lipietz : Ses camarades écologistes, même avec la plus grande volonté, ne parviennent pas à retenir son nom, l'écorchant sans cesse, le travestissant en des sonorités humoristiques comme la célèbre marque de produits alimentaires Liebig.
  • Noël Mamère (1999 - présent) : Il est dépeint comme un homme franc, cynique et amer, complètement dépité par la désorganisation apparente des Verts jusqu'à approximativement les années 2006. Il est toujours prompt à critiquer Dominique Voynet[73]. Il tente maintenant de faire passer le pessimisme d'Eva Joly comme étant une blague hilarante, lançant des cotillons et autres serpentins, tout en soufflant dans un sifflet en papier.
  • Dominique Voynet (1995 - 2011) : Elle est présentée comme une femme persuadée de mener tambour battant son parti politique alors qu'elle est incapable de fédérer les différents courants de pensées au sein de celui-ci. Elle est systématiquement discréditée par la marionnette de Noël Mamère.

Autres écologistes

Ces deux marionnettes étaient présentées en duo comique, Antoine Waechter, le nerveux, tyrannisant Brice Lalonde, et lui déniant toute initiative sous prétexte que ses actes ne sont pas assez écologiques pour lui. En 2004, la marionnette de Brice Lalonde est réapparue sporadiquement pendant l’élection présidentielle américaine, mais seulement pour rappeler que John Kerry et lui sont cousins.

Personnalités politiques étrangères

Europe

  • Allemagne
    • Helmut Kohl : Il est dégoûté du comportement nerveux et indécis de Jacques Chirac pendant un entretien avec lui dans son bureau, et regrette ses contacts avec François Mitterrand, avec qui il s'entendait bien.
    • Gerhard Schröder
    • Angela Merkel: lors de la crise de 2011, c'est elle qui décide du sort de la France. C'est toujours à elle que Sarkozy s'adresse pour avoir une réponse lorsque PPD lui parle de la crise. Elle est même présentée comme nouvelle véritable présidente de la république lors d'élocutions officielles où elle annonce de sévères mesures de rigueur aux français.
  • Italie
    • Silvio Berlusconi (2002 - présent) : Il est présenté comme un beau parleur, nostalgique du fascisme et revendiquant ses actes politiques de ce courant. Il lui arrive même d'imiter le guignol Nicolas Sarkozy et de lancer des « Vaffanculo !» à quiconque se montre trop insistant dans ces questions (les journalistes en particulier). En ce moment, il est présenté comme un pervers ne s'intéressant qu'aux jolies femmes mineures et à celles qui sont blondes à forte poitrine.
  • Royaume-Uni
    • Tony Blair (2002 - 2008) : Affublé d'oreilles proéminentes, comme pour le Prince Charles. Avant la seconde guerre d'Irak, il est présenté comme chaleureux et avec un fort accent anglais. Il est présenté durant la seconde guerre en Irak ayant le comportement d'un caniche - et le QI d'un caniche - en aboyant et ayant des mimiques canines, suivant Bush comme son ombre, sans fierté ni analyse.
    • Prince Charles (1988 - présent) : Il est souvent représenté avec une grande paire d'oreilles et un gros nez.
    • Élisabeth II du Royaume-Uni
    • Lady Di : Représentée avec une grande paire d'oreilles et un gros nez
    • Margaret Thatcher : Vieille dame à l'accent anglais très appuyé, se disant l'alliée de Jacques Chirac et dont la fermeté et l'intransigeance mettait l'intéressé mal à l'aise.
    • John Major
  • Grèce
    • Georges Papandréou : Lors de la crise grecque en 2010, il est montré comme un soumis aux autres États européens, ainsi qu'à Barack Obama.
  • Russie
    • Staline : Lors de sketches sur le Parti communiste français, il est présent aux côtés de Lénine et Mao Zedong. Marie-George Buffet est présentée sous une marionnette du dictateur soviétique, lors de l'élection présidentielle de 2007.
    • Boris Eltsine : Il était représenté comme un grand alcoolique.
    • Vladimir Poutine (2000 - présent) : Il est représenté comme un homme parlant très peu particulièrement glacé, sûr et certain de sa supériorité; d'un simple regard, avec de gros yeux, il fait taire le journaliste qui l'interroge[75]. Il est énormément orgueilleux d'être russe. Depuis 2008, et l'élection présidentielle en Russie, il est nommé premier ministre. Il apparaît avec une perruque brune de manière à ressembler à Dmitri Medvedev, le président, suggérant ainsi que ce dernier n'est qu'une marionnette et que Poutine a toujours le pouvoir. Il est très obsédé à l'idée d'exterminer tous les terroristes (toujours tchétchènes, selon lui).
    • Mikhail Gorbatchev

Amérique

  • États-Unis :
    • George Bush père (1990 - 2009) : Toujours déçu des actions de son fils à la tête des États américains.
    • George W. Bush (2000 - présent) : Il est présenté encadré par ses conseillers Sylvestre qui sont les réels dirigeants (qui le surnomment "Deubeuliou", prononciation anglaise du "W"), lui-même étant dépeint par la rédaction comme un attardé mental particulièrement lourd. Un gag récurrent, lors d'un interview du président des États-Unis par PPD, apparaît sous la forme des sous-titres dont étaient affublés les deux personnages : par exemple, « Mr Sylvestre - Président des États-Unis, Georges W. Bush - Résident des/aux États-Unis ». Bush fils a le comportement, le vocabulaire et les mimiques d'un gamin idiot et simplet. Il commence quelquefois les sketches par Où il est mon zizi ?. Son cerveau est retrouvé par hasard lors des préparatifs de fin de mandat, collé à l'intérieur d'un casque de pilote. Effarés par la maturité qu'il possède avec son cerveau, (Il n'hésite pas à dire que c'est stupide de partir en Afghanistan après que les Russes y ont perdus) les Sylvestre décident de le lui enlever puisqu'ils n'ont connu de lui qu'un parfait imbécile.
    • Bill Clinton (1992 - 2000) : Pendant l'affaire Monica Lewinsky, de nombreux sketches mettant en scène la marionnette du président américain le font passer pour un véritable obsédé sexuel.
    • Hillary Clinton (1996 - 2009) : Présentée comme incompétente et incapable de faire face à Barack Obama, le sourire toujours aux lèvres.
    • John Kerry (2004) : commençant la plupart de ses phrases par « Quoi ?! Y'en a qui disent ça ? » et cherchant à déstabiliser George W. Bush sans réels succès, il achevait la plupart de ses réponses par un « Et toc ! » faussement vainqueur.
    • Barack Obama (2008 - présent) : Pendant la campagne, il apparaît ironiquement comme un sauveur providentiel, parfait sous tous les plans, en raison de son plébiscite par les Français. Les clips de campagne le montrent souvent en compagnie de Georges Clooney, WALL-E ou d'autres stars d'Hollywood. Il est vénéré par PPD et ne cesse d'utiliser son expression « Yes we can », faisant de nombreuses rimes avec son slogan (« John McCan », « Je ricane »...). Un gag récurrent consistait à transformer le plateau télé en cinéma lorsqu'il racontait ses souvenirs. Récemment, il est montré comme hypnotisant son public par le procédé du storytelling. La Maison Blanche d'Obama est parodiée comme étant « La Maison de Mickey » dans laquelle Obama prend toutes ses décisions, accompagné de la célèbre souris de Disney pour ramener le bien partout dans le monde. Il termine toujours par ce gimmick « C'est du bon boulot, Mickey ! »[76]. Depuis son discours sur les armes nucléaires, il prétend que les hommes sont tous des « Brothers », quelle que soit la couleur de peau, et que la paix est possible en détruisant les armes de destructions massives, et en réglant tous les conflits pacifiquement. Mais en revanche, l'Amérique doit garder les leurs. Il est représenté comme un pantin entre les mains des Sylvestres, qui le menacent de retarder encore son projet d'assurance maladie s'il n'envoie pas des troupes supplémentaires en Afghanistan. Récemment, il est représenté comme un « gars cool », totalement refait par les Sylvestre, qui s'exprime avec une voix à la Eddie Murphy et fait du stand-up pour promouvoir sa politique. Les Sylvestre affirment que la politique étrangère de Obama est similaire à celle de Bush, mais que « ça passe comme une lettre à la poste » avec cet homme. Lors de la marée noire de 2010, il est très remonté contre les Britanniques et la compagnie pétrolière BP et a parfois animé des « Top Five des idées les plus débiles de BP pour régler la marée noire »[77]. L'idée des Top Five est depuis reprise pour répondre à des questions de politique; par exemple concernant le Top Five de sa candidature à un second mandat[78].
    • Condoleezza Rice : Elle est représentée par la rédaction comme une femme froide avec des canines de vampire, autoritaire et dont la sévérité se ressent même dans ses passions musicales.
    • Arnold Schwarzenegger : parle souvent d'une voix tonitruante qui effraie PPD.
    • John McCain (2008) : obsédé par la guerre du Viêt Nam, il relate à chaque fois une anecdote en commençant la phrase par « en 67 à Da Nang au Viêt Nam... », ses arguments de campagne se réduisent à l'énumération de ses blessures de guerre. Il est capable de se « démonter » littéralement car tout chez lui a été remplacé pendant la guerre du Viêt Nam, ainsi, il n'y aurait plus que les yeux qui soient d'origine. À la fin de la campagne présidentielle, les Sylvestre le démontent.
  • Cuba :
    • Fidel Castro : Il a des difficultés à se déplacer, dues à son âge avancé. Arlette Laguiller en est fan[70].

Afrique

  • Libye
    • Mouammar Kadhafi : Présenté en véritable pique-assiette, très envahissant, lors de sa visite en France en 2007. Pendant la première partie de la révolution Libyenne de 2011, il est montré comme un fou dangereux, capable des pires atrocités envers son peuple[79].
    • Zine El-Abidine Ben Ali : Apparaît ponctuellement lors de la révolte tunisienne de janvier 2011. Il tente d'abord de mâter la révolte et nie tous problèmes, et après sa fuite en Arabie, il est représenté comme un riche client d'hôtel qui dépense avec sa femme (représentée elle-aussi) l'argent qu'il a détourné et volé dans son pays[81].
    • Boris Boillon (2011-présent) : Ambassadeur de France en Tunisie, montré comme un strip-teaseur musclé après que de véritables photos du diplomate français en maillot de bains furent publiées en février 2011 dans la presse française[82].
    • Rached Ghannouchi.

Asie et Proche-Orient

  • République populaire de Chine
    • Hu Jintao : Le président chinois, souvent curieux des réactions des occidentaux. Il parle avec un très fort accent chinois exagéré. Il impose souvent sa volonté à Obama, car il a acheté tout le système américain. Ils sont comparés au couple Jackie Chan/Chris Tucker de Rush Hour, « Quand un mec cool ruiné, fait équipe avec un mec pas cool blindé ». Obama admet avec dépit qu'il est devenu le big boss. Toutes les grandes puissances lui demandent de leur donner de l'argent, et sont prêtes à se ridiculiser pour ce faire.
    • Li Peng
  • Afghanistan
    • Mollah Omar (2002 - présent) : Souvent représenté en train de s'enfuir sur une mobylette. Il est borgne et est souvent accompagné de Ben Laden avec qui il aime se moquer des occidentaux.
  • Arabie saoudite
    • Oussama Ben Laden (2002 - 2011) : Passe son temps à se moquer de la naïveté occidentale, à vouloir détruire les États-Unis et surnomme les femmes « ispices di counasses ». Certaines personnes n'avaient pas apprécié que le terroriste islamiste soit décrit comme une personne plutôt sympathique. Depuis peu, PPD commente chacune de ses phrases en rappelant le fait qu'il soit un terroriste et en ayant une mine plutôt effrayée à chacune de ses interventions. À noter que c'est l'ancienne marionnette de Harlem Désir. On le reconnaît également à son rire caractéristique. Après sa mort, Oussama Ben Laden est représenté au paradis en compagnie de Jean-Paul II, puisqu'il est mort sans procès. Il reconnaît de lui-même mériter l'enfer.
  • Corée du Nord
    • Kim Jong-Il (2002 - présent) : Il insulte tout le temps les américains et veut les exterminer. Il a la particularité d'être l'un des rares personnages à pouvoir effrayer le tout puissant Mr Sylvestre. Il fait preuve d'un grand mépris envers les Américains, ne craignant nullement de chercher la guerre; et Sylvestre, devant lui, ne fait que tenter de minimiser l'impact de ses paroles - sans remarquer sa dangerosité -.
  • Irak
    • Saddam Hussein (1990 - 2004) : Dépeint comme un homme las ironisant la venue et la raison de la venue des américains, menaçant de « balancer ses missiles sur ses puits de pétrole » et se plaignant que « ses chars étaient en carton ». Finissant sa phrase par « Quelle connerie la guerre ! »
  • Iran
    • Mahmoud Ahmadinejad : Il apparaît notamment dans un sketch où, en négociation avec la France et les États-Unis il se moque de Nicolas Sarkozy qui le menace de lui envoyer l'armée française, « Envoie-la moi, il n'y a pas de raison qu'il y ait que les Afghans qui rigolent », ce qui finit par provoquer les rires de Barack Obama[84].

Ces deux marionnettes, lorsqu'elles étaient ensemble, passaient leur temps à se disputer même sur le plateau devant PPD, sauf lorsqu'il s'agit de faire taire Harry Potter qui vient leur proposer la paix. Yasser Arafat a été montré peu avant sa mort sous un jour plus sympathique, comme un fataliste habitué aux attentats mais conservant un mince espoir d'avoir un « chez-moi ».

  • Pakistan
    • Ahmed Shuja Pasha : chef des services secrets pakistanais, il s'étonne d'apprendre que Ben Laden vivant dans son voisinage, et justifie le fait qu'il n'ait jamais été repéré par les Pakistanais par une phrase qu'il répète souvent : « plus c'est gros, plus ça passe ! »

Sportifs

Football

  • Nicolas Anelka (2000 - présent) : Présenté comme un gamin gâté et rivé à sa console de jeux, à l'époque où il jouait au PSG. Avec Luis Fernandez, il parodiait la série Marc et Sophie (« Nico et Luis »). Puis, il est présenté comme un joueur courant dans tous les sens, ne sachant pas où se placer sur le terrain (référence à ses actuels problèmes de placement en équipe de France). Et enfin, depuis la défaite française à la coupe du monde de 2010, il est représenté habillé en noir avec des lunettes de soleil et il insulte tout le monde.
  • Fabien Barthez (2000 - présent) : Souvent représenté en train de fumer et de raconter des blagues, après avoir demandé au préalable s'il peut « dire une connerie » et même si on lui répond par la négative.
  • Éric Cantona (1993 - présent) : Souvent présent en duo avec Jean-Pierre Papin, il était alors représenté en artiste, surnommé « Picasso » par Jean-Pierre Papin. Il est aussi très nerveux et a quitté maintes fois le plateau en disant « Si c'est ça je m'en vais ! Et je t'emmerde ! ». Fin 2009, il force PPD à donner ses vêtements pour l'association Petit frères des pauvres. En gag récurrent, il fait tout pour accumuler de l'argent pour l'association, passant souvent par le racket. Il a souvent des «révélations» spirituelles qui se révèlent n'être que des phrases aux conclusions enfantines et douteuses : «Si on est peu à faire beaucoup, ça fait peu, mais si on est beaucoup à faire peu, ça fait beaucoup». Cantona n'hésite pas à afficher son opposition envers le gouvernement de Sarkozy traitant François Fillon de « tête d'angoisse » ou de « trompette ».
  • Marcel Desailly (1997 - 2002) : Représenté comme très suffisant et imbu de lui-même, se prenant pour le seul défenseur digne de ce nom au sein de l'équipe de France.
  • Thierry Henry (2010 - présent) : joueur de hand.
  • Bernard Lama (1997) : Souvent représenté avec un joint dans la bouche.
  • Hugo Lloris (2010 - présent) :Représenté pour la première fois avec Fabien Barthez, il s'affiche comme une personne timide, maigrichonne, continuellement affamé par Raymond Domenech. Son jeûne forcé permet de s'assurer qu'il attrape le plus possible de fruits lancés lorsqu'il s'entraîne dans les buts[86].
  • Diego Maradona : Représenté comme une personne bouffie et minée par la drogue.
  • Jean-Pierre Papin (1992 - présent) : Souvent représenté avec Éric Cantona, il est amateur de jeux vidéo, de films de kung fu en cassettes et de boisson Cacolac. Surnommé « Patator », épelant son nom « P-A-P-1 », ses tirs au but avaient toujours des surnoms divers : la « praline », la « cacahuète », etc. Quand un détracteur ne lui plaît pas, il lui ordonne de se taire en s'écriant « Camembert ! ». Il a de grandes difficultés à dormir avant de débuter un match en équipe de France, et ne cesse de réveiller Cantona, tant il gigote dans la chambre. Il a fait une réapparition surprise le 7 décembre 2010 suite à l'appel à la course au dépôt d'Éric Cantona.
  • Michel Platini (1992 - présent) : Représenté bouffi et blasé, et très souvent jaloux des prouesses de Zinedine Zidane.
  • Franck Ribéry (2006 - présent) : Représenté à l'origine comme une personne hyperactive, riant à chaque blague ou vanne qu'il fait. Il affiche à tout propos une attitude de « beau gosse ». Depuis son retour dans l'équipe de France (mars 2011), il a un vocabulaire des plus limité, très imparfait puisqu'à peine compréhensible. De ce fait, il se plaint naïvement d'être incompris. Maître Capello est même mort d'une attaque en l'entendant s'exprimer si maladroitement.
  • Ronaldinho (2006 - présent) : Finit ses phrases par « ...inho. ». Cette particule qui fait le parallèle avec le surnom de Ronaldo montre la nationalité brésilienne du joueur. Très fêtard, il n'est pas du tout choqué quand on lui parle de joueurs qui « vont aux filles », précisant qu'il y va fréquemment.
  • Ronaldo : Souvent représenté avec une jambe bionique à cause de ses problèmes musculaires récurrents à cette partie du corps. Cet implant est si perfectionné que le joueur parvient à créer un superbe dessin d'architecte avec un simple crayon posé entre ses doigts de pieds.
  • Cristiano Ronaldo (2009 - présent) : Représenté comme un mannequin métrosexuel ne se préoccupant que de son look. Une crête de cheveux pliée sur le terrain est même synonyme pour lui d'une grave blessure, nécessitant du plâtre[87]...
  • Jerome Rothen (2005 - 2006) : Métrosexuel, tout comme Cristiano Ronaldo. Souvent présenté avec un peigne pour coiffer ses cheveux longs.
  • David Trezeguet : Parlant à la troisième personne, il est représenté comme un joueur « très perso ».
  • Zinedine Zidane (1997 - présent) : Représenté comme timide et humble, énumérant à chacune de ces représentations la liste (interminable) de ses sponsors, il est très adroit lorsqu'il faut parler de « business ». Lorsque PPD le questionne sur le côté sportif, il répond « désolé, ce n'est pas mon domaine ». Depuis l'agression dans la finale de la coupe du monde 2006 et du fameux « coup de boule » donné à Materazzi, il y a souvent eu des remakes de ses pulsions à frapper de la tête. Ainsi, afin d'expliquer la raison des deux buts marqués par Zizou lors de la finale de 1998, un sketch présente Didier Deschamps, le Capitaine des Bleus de l'époque, qui fait croire à son coéquipier que le ballon a « insulté sa mère de grosse vache » et « dit que sa sœur a un œil qui dit merde à l'autre... »[88]. Un détournement de la pub Volvic indique quant à elle l'exaspération du joueur face à toutes les sollicitations qu'il reçoit; d'où la frappe sur Materazzi[89] Depuis l'attribution de la coupe du monde au Qatar, il est représenté comme quelqu'un qui peut tout faire pour avoir de l'argent. Il est depuis lors commun de le voir apparaître sur le plateau prenant fait et causes pour ce pays, même si les raisons sont futiles. Également représenté comme ne donnant que des analyses très superficielles des matchs.

Tennis

  • Amélie Mauresmo : Représentée avec un physique et une voix d'homme.
  • Mary Pierce : Représentée avec un physique et une voix d'homme.
  • Yannick Noah : Représenté comme un amateur de drogues douces.

Athlétisme

  • Yohann Diniz : Montré comme une nouvelle star du sport français, plus célébré que Anelka ou Ribéry, par exemple.
  • Manuela Montebrun : Montrée comme une nouvelle star du sport français, plus célébré qu’Anelka ou Ribéry, par exemple.
  • Marie-José Perec : Toujours cachée de façon ridicule, atteinte de paranoïa, fuyant les « chinois du FBI ». Avant de partir, elle s'écrie « Cours, Pérec, Cours ! » à la manière du fameux encouragement entendu dans le film Forrest Gump, précédé souvent d'un « Mon mari, il va te péter ta gueule ! » (référence à l'agression dont a été victime un journaliste suite à la désertion de l'athlète des Jeux olympiques de Sydney). Elle a aussi, comme beaucoup de marionnettes sportives, beaucoup de sponsors qu'elle se doit de sans cesse citer.

Basket-ball

  • Tony Parker : Se prend pour un rappeur qui vit dans une misère alors qu'il vit dans une banlieue chic de San Antonio et dans une violence quotidienne en référence aux jeux vidéo de fight de son sous-sol. Il est toujours suivi par une bande baptisée la « T.P. Family ». Il dit souvent : « Tu vois, t'as vu » et ne loupe pas une occasion pour faire « ricocher le flow sur le sofa », autrement dit, pour faire du rap.

Cyclisme

  • Lance Armstrong
  • Marco Pantani : Appelé souvent « Marco Pantaloni » par Richard Virenque.
  • Jan Ullrich
  • Richard Virenque : Au moment de l'affaire Festina, il utilisait les phrases : « On m'aurait menti ? », « Si j'ai été dopé, c'est à l'insu de mon plein gré ! ». La rédaction dépeignait son équipe cycliste comme une grande entreprise de dopage où il n'y avait pas besoin de savoir faire du vélo (ce que laissait supposer la rédaction des Guignols dans un sketch où on voit Richard Virenque faire du vélo avec des petites roues de sécurité). Il est constamment représenté comme quelqu'un de simplet.

Formule 1

  • Jean Alesi : Montré comme un pilote lamentable conduisant à l'oreille et qui termine systématiquement ses grands prix dans des bacs à graviers et ce, dès le premier virage. Il va toujours « À fond, à fond, à fond » (sa phrase favorite) pour une course, même dans les virages.
  • Alain Prost : Il est montré comme un pilote se plaignant et rejetant la faute sur les autres dès que ses courses ne se déroulent pas correctement.
  • Ayrton Senna : Ayrton Senna a eu droit à sa marionnette de son vivant. Il parlait toujours en anglais et était alors accompagné d'Alain Prost qui déformait allègrement le sens de ses paroles, ce qui avait le don de l'énerver.
  • Michael Schumacher : Il est montré comme un pilote très doué, qui adore mentir, tricher et voler à la moindre occasion.
  • Ralf Schumacher : Il est montré comme un pilote lamentable, voulant surfer sur le succès de son frère.
  • Damon Hill : Damon Hill a eu aussi le droit a sa marionnette, toujours accompagné de Ralf il lui apprenait comment piloter une Formule 1 avec les « bonnes manières » et évoquant tout le mépris qu'il a pour Michael.[réf. nécessaire]

Judo

  • David Douillet : Initialement représenté comme un homme immense dont on ne voit pas le visage, il est ensuite montré comme un fidèle soutien de Chirac et déambule couvert de tracts ou affiches « Votez Chirac ! ». Bernadette Chirac en est follement amoureuse et passe son temps à lui courir après en criant « Daviiid ! ». Depuis son élection en tant que député, il est montré évoquant à chaque fois les « suffrageurs » et les « suffragettes » qui l'ont élu et semble être devenu un politicien typique, en usant notamment la langue de bois. Placé dans une salle de jeu pour nouveau-né, il joue maladroitement du tambour et se met à détruire avec ses poings un jeu d'empilement de cubes en carton. L'observant; Sarkozy demande à Fillon : "L'empilage de cubes, c'est trop aussi ?". Le Premier ministre rétorque, blasé :"Non, là c'est Douillet; ça veut rien dire..."

Patinage artistique

  • Philippe Candeloro : D'abord montré avec la même marionnette que Jean-Pierre Papin, il est caractérisé par sa façon scabreuse de conclure ces phrases (« Il faut faire des triples sal ... comment ... tos »). À l'époque où il était patineur, il était présenté comme tout le temps en train de tomber ; à présent, il apparaît parfois en compagnie de Nelson Monfort et émet des avis volontiers graveleux sur les patineuses : « Faut dire qu'elle a vraiment un beau p'tit cul, la japonaise ! ».
  • Brian Joubert : Brian Joubert, depuis sa débâcle aux JO, est représenté comme un patineur qui tombe sans cesse par terre et n'arrivant jamais à se relever.
  • Surya Bonaly

Rugby à XV

  • Sébastien Chabal : Présenté comme un animal, un cannibale (référence à Hannibal Lecter) ou encore comme une réincarnation de Obélix, créant des menhirs et demandant de la soupe miracle. Il commence à s'énerver comme une bête féroce quand il entend ou voit tout ce qui est anglais. Il s'abreuve volontiers de sang dans les vestiaires, le dégustant dans un verre comme du bon vin. Il est ensuite présenté comme quelqu'un d'attaché à son image, tentant tant bien que mal de ne pas abimer ses cheveux pendant les matchs. Il est de ce fait très proche d'Harry Roselmack et les deux parlent de mode lorsqu'ils se croisent sur le plateau. Pendant la Coupe du Monde de rugby 2011, il apparait avec Bernard Laporte pour décrire les matchs en s'exprimants uniquement avec des grognements[90].
  • Fabien Pelous : Il apparait tel un vieillard a cause des matchs de rugby, ne sachant plus parler et entendant à peine ce qui est dit , et a peur dès que l'on parle de ce dernier.

Natation

  • Alain Bernard : Il considère la natation comme une punition et la musculation (à noter qu'il emploie le diminutif « muscu ») est son passe-temps favori.
  • Patrice Martin : Il se plaint de ne pas être médiatisé. Richard Virenque dit que c'est dû au fait que la natation est un sport inintéressant.

Les entraîneurs

Formule 1

Football

  • Laurent Blanc : Le sélectionneur des bleus est représenté comme quelqu'un d'organisé et de rigoureux qui ne veut pas ressembler à Domenech tout en souhaitant faire oublier cette mauvaise période de la Coupe du Monde 2010. Mais il est considéré comme quelqu'un qui se complique la vie en voulant bien faire. Il essaye d'être plus clair que Domenech, mais en se mélangeant les pinceaux (« Pour être propre, il faut se laver, pour se laver, il faut du Tahiti douche... »). Répète souvent « je crois que bon ». Les conclusions de son raisonnement sont souvent douteuses et aboutissent à des contresens[91]. Après l'affaire des quotas dans le football français, il est montré comme traumatisé par ces évènements et cherche constamment à ne pas paraître raciste.
  • Rolland Courbis : Souvent interviewé par Laurent Paganelli, il ne mâche pas ses mots.
  • Didier Deschamps : Utilise souvent dans ses répliques la phrase « tant sur le plan tactique que technique... » et qui reprend les affirmations des journalistes en commençant ses réponses par « Non, au contraire, je dirai que... ! »
  • Raymond Domenech : Dépeint au départ comme un homme un peu illuminé composant son équipe selon les signes astrologiques de ses joueurs, leur opérateur téléphonique ou tout simplement ses affinités avec eux ; il exclut ainsi les joueurs qu'il déteste : David Trezeguet, Ludovic Giuly et d'autres joueurs. Au fil du temps, face aux critiques de plus en plus virulentes de la presse, il s'est retrouvé dépeint comme un entraîneur vulgaire, se fichant de ce que pensent les journalistes (quelle que soit la question posée) et ne s'intéressant qu'à Estelle Denis. Lors des préparatifs du Mondial 2010, la marionnette est très souvent utilisée. Ainsi, lorsque Laurent Blanc était alors présumé devenir son successeur; Domenech apparaissait en acclamant Laurent Blanc après chaque défaite des Girondins de Bordeaux, aigri à l'idée que celui-ci lui succède à la tête des Bleus. Il est ensuite présenté comme faisant exprès de très mal composer son équipe et que cela est logique puisque tout le monde le trouve nul : Ribéry à droite, Govou titulaire... de surcroît, il répond « Pour vous faire chier » aux journalistes à la moindre critique de leur part et en rajoutant : « Bande de cons ! » De plus, de nombreuses séquences le présentent comme auxiliaire de police, utile pour obtenir de l'ADN, tant ses phrases le rendent insupportable. (il se fait tout simplement cracher dessus).
  • Luis Fernandez : Prenant toujours les questions au premier degré, il répond ainsi toujours à côté. Lorsqu'il était entraîneur au PSG, la rédaction le représentait comme quelqu'un donnant des directives uniquement par de grands gestes.
  • Vahid Halilhodžić : Parle avec un fort accent de l'Europe de l'Est (voire russe), adepte de méthodes brutales (comme par exemple exécuter un joueur au hasard après chaque défaite).
  • Aimé Jacquet : Décrié avant le mondial 1998 comme quelqu'un de toujours obnubilé par « le collectif », puis représenté lors de la victoire en Coupe du Monde supérieur à Dieu « Je suis devenu Champion du Monde ! Toi, tout ce que tu as su faire cet été, c'est noyer sept scouts ! » Depuis qu'il est commentateur de matchs de la Ligue 1 sur Canal+, il est devenu particulièrement frustré envers le peu d'attractivité du football français. Il n'a de cesse de critiquer la médiocrité des matchs de L1 soit par exemple à cause du peu de renommée des équipes ou encore des nombreux scores vierges (0-0). Son accent du terroir est un peu sur-joué. Il croit voir des matchs de L1 dès lors que l'équipe de France joue lamentablement (lors de l'Euro 2008), Quand les critiques de la presse sportive parlent d'une Ligue 1 passionnante en 2009, PPD invite Aimé pour s'informer de la situation de Ligue 1. Celui-ci répond que ça fait deux ans qu'il ne regarde plus de matchs de Ligue 1, lui et PPD lisent des magazines sportifs au long des sketches et s'informent de la situation. Selon Aimé, « la défense doit juste être plus pourrie ».
  • Roger Lemerre : Toujours hésitant, il demande des conseils au capitaine de l'équipe d'alors, Didier Deschamps. Il se présente toujours avec sa carte d'entraîneur « Roger Lemerre, entraîneur de l'équipe de France ! » en raison sa difficulté à se faire entendre, occulté par la grande notoriété qu'avait acquise Aimé Jacquet après le sacre de l'équipe de France à la Coupe du Monde de football en 1998. À la fin de sa carrière à la tête de l'équipe de France il est décrit comme un homme totalement incompris et dont plus personne ne veut
  • Guy Roux : Représenté comme quelqu'un de très avare, toujours en quête de stratagèmes pour investir le moins possible, à l'exemple d'un service à sangria découpé dans des bouteilles en plastique ou encore de sacs en plastique qui font office de protections pour chaussures), mais aussi comme quelqu'un vivant dans une atmosphère assez glauque, dans un sketch où il invite Michel Denisot à dormir chez lui.
  • Jacques Santini : PPD ne veut pas l'inviter car il parle très lentement. Fabien Barthez le fait venir pour jouer au Santini, jeu qui consiste à trouver la fin de sa phrase avant qu'il l'ait finie[92].

Natation

  • Philippe Lucas : Très musclé, il zozote un peu et est dépeint comme franc, libre penseur, cynique et presque tyrannique envers les autres sportifs ; il finit la plupart du temps ses phrases par « ...et pis c'est tout ! ». Il n'a de cesse de décrire les défauts des joueurs.

Rugby à XV

  • Bernard Laporte : Ses tirades sur le rugby se terminent souvent par l'évocation d'un bain de sang et par des répliques telles que « L'esprit rugbalystique est pleinement conservé ! Violence gratuite... Acte de barbarie... Folie meurtrière mais... Mais... Mais... Avec un ballon ovale. » Lors de son entrée au gouvernement de François Fillon, il suscitait l'admiration de Roselyne Bachelot voyant en lui un voyou à cause des affaires de détournement de fonds dont il est accusé.

Télévision

Journalistes

Journalistes politiques

  • Philippe Alexandre et Serge July : « Phiipe et Cherge », deux acolytes toujours partants pour boire une liqueur de poire et manger des « cahuètes », sous couvert de mener un débat politique (une 'nalyse). De plus, Serge July profitait de chaque débat pour faire connaître la « nouvelle formule » de son journal, Libération. Il a d'abord était présenté comme un homme soutenant François Mitterrand et écrivant toujours des dizaines de pages à son sujet. Son attitude a étrangement commencé à changer vers 1993, où il commence à parler de Jacques Chirac. Son expression favorite est « Beeeeeeeen, je crois que c'est clair... », tandis que celle de son acolyte est « Ch'uis d'accords avec Cherge ! Allez, M'ame Krissine, fais péter une poire et des cahuètes ! ».
  • Christine Ockrent : Chrissine comme l'appellent « Phiipe et Cherge ». Représentée en tenancière de bar, ayant pour client principaux Philippe Alexandre et Serge July. Elle a de grandes difficultés pour calmer les velléités des deux journalistes[93].
  • Jean-Michel Aphatie : Journaliste à l'air très sévère, il n'hésite pas à descendre la personne dont il fait la biographie. Il est orgueilleux de ne pas être un pigeon, c'est-à-dire de pouvoir déceler les possibles pièges pour sa santé. Depuis que Laurence Ferrari et Guy Lagache ont interviewé Nicolas Sarkozy, il ne peut s'empêcher de critiquer leur médiocrité par pure jalousie (PPD se contente alors de réfuter les accusations concernant Guy Lagache mais ne mentionne pas Laurence Ferrari qui le remplace au 20 heures de TF1)
  • Jean-Marie Cavada : À l'époque où il était le président de France 5, il était montré comme un instituteur qui prenait tout le monde pour ses petits élèves[33].
  • Henri Chapier
  • Jean-Pierre Elkabbach : Très sarkozyste, il qualifie Ségolène Royal de « poufiasse ». Autrefois président du groupe France Télévisions, sa marionnette était persuadée qu'il fallait oser toutes sortes de choses jamais montrées à la télévision pour pouvoir rivaliser avec TF1 (en référence à l'émission de Nagui N'oubliez pas votre brosse à dents). « JP » était également aveugle aux dépenses folles du gang des « voleurs de patates » (Jean-Luc Delarue, Arthur et Nagui). Il est maintenant souvent accompagné de Jean-Pierre Pernaut et Étienne Mougeotte. Ainsi il est une sorte de représentant de la presse radiophonique de droite tandis que Jean-Pierre Pernaut est le représentant de la presse télévisée de droite et Étienne Mougeotte représentant de la presse écrite de droite.
  • Alain Duhamel
  • Jean-François Kahn

Commentateurs sportifs

  • Denis Balbir : On le voit se faire menacer d'exécution par un Aimé Jacquet devenu fou.
  • Charles Bietry : Tourné en dérision par la marionnette de Michel Denisot lors de sa présidence du PSG.
  • Pierre Fulla : Seule personnalité à ne pas avoir de marionnette mais à être parodiée, notamment lors des JO de Nagano, où ses interventions sur le temps ou les sports les plus loufoques se terminaient généralement de manière vulgaire. Il commence toute ses interventions audio par un lent "et bieeeen en direct de Naganoooo ..." ou un simple "et bien ..." lors d'une réponse directe à PPD.
  • Thierry Gilardi : Reprenant son souffle bruyamment entre chaque mot ou presque. En rapport avec son tabagisme et ses problèmes cardiaques qui lui seront fatals
  • Gérard Holtz : Toujours représenté barbu pendant la période du Paris-Dakar, fier et orgueilleux de présenter les concurrents de cette épreuve dans leur élément. Il en devient même insupportable puisqu'il réveille tout le monde lors de ses retransmissions. Lorsqu'il présente un résumé sportif, il est fréquent de l'entendre parlé d'accident mortel, dont il est amateur. Pendant le Tour de France, il est en quasi-extase devant les chronos des sportifs, sans remettre en question les capacités sportives réelles de ces coureurs.
  • Jean-Michel Larqué : Son célèbre gimmick est « Oui, tout à fait Thierry ! ». Il est très souvent embarrassé par les propos tenus par son collègue Thierry Roland.
  • Hervé Mathoux : Il est représenté comme un homme timide et un peu hésitant. Il est toujours collé par Pierre Ménès qui l'embarrasse beaucoup et avec qui il forme le Canal Football Club. Sa marionnette remplaça celle de PPD lors de plusieurs émissions dédiées aux événements de la Coupe du monde de football de 2010, fait exceptionnel dans l'histoire de l'émission satirique.
  • Pierre Ménès : Il apparaît systématiquement à chaque fois que Hervé Mathoux est présent en chantant « Mais il est où... Mais il est où... Mais il est où Hervé Miaou ! » Il se moque continuellement de ce dernier en le dépeignant comme un chat (en référence à son nom Mathoux - Matou). C'est un amateur de jeux de mots et de blagues lourdes, cynique et amer quand il s'agit de parler de l'Olympique lyonnais, il critique ce club en chantant des chansons du genre Qui ne saute pas est ly-onnais ! Ais !, qu'il adapte à plusieurs reprises en fonction de ce dont parle la marionnette de Mathoux.
  • Nelson Monfort : Il a la particularité de traduire en anglais tout ce qu'il dit, ne suivant pas une traduction véritable cependant. Phrase récurrente : « Ouiii, Patriiick ». À noter qu'il possède un anglais des plus déplorables.
  • Laurent Paganelli : Souvent représenté avec Aimé Jacquet pour parodier la Ligue 1. Parfois aussi représenté en train d'interviewer des joueurs avant les matchs de Champions League.
  • Thierry Roland : Il appelle toujours Jean-Michel Larqué son « p'tit Jean-Mimi ». Il est représenté comme un journaliste aux propos nets et tranchés, quelquefois discriminatoires, un peu désabusé par sa lucidité. Chauvin dès que l'occasion se présente, il n'hésite pas à entretenir des clichés pour faire valoir sa position. Phrase récurrente : « On aura beau dire, on aura beau faire... ».

Présentateurs de journaux télévisés

  • Paul Amar : Vu entre autres essayant de faire un bilan du septennat de Chirac, mais celui-ci fait exploser son lecteur vidéo.
  • Jean-Claude Bourret : Fervent défenseur de la Cinq, dont il était l'un des présentateurs vedettes.
  • Claire Chazal : Présentée comme une potiche incapable de tenir un journal télévisé sans un prompteur. En 1995, elle soutenait corps et âme Édouard Balladur.
  • Laurence Ferrari
  • Philippe Gildas : Il dit tout le temps « Formidable ! ».
  • Étienne Leenhardt : Il était incapable de dire ou faire quelque chose si personne ne lui parlait dans l'oreillette.
  • Olivier Mazerolle : Durant le quinquennat de Jacques Chirac, il est présenté comme un lèche-botte à la solde de Bernadette Chirac.
  • Bruno Masure
  • Yves Mourousi : Il était présent lors des premieres émissions. Il avait un air sérieux, et se fâchait souvent, allant jusqu'à l'insulte comme dans son passage le plus celebre ou PPD demandait sans cesse confirmation à Yves Mourousi (encore sur les lieux à ce moment là), comme quoi la guerre du golfe était bel et bien terminée.
  • Jean-Claude Narcy
  • Christine Ockrent : « Ma'ame Chrissine », dont l'émission politique était surtout le prétexte de beuveries entre Philippe Alexandre et Serge July. Sa marionnette a parfois remplacé PPD à la présentation de l'émission.
  • Jean-Pierre Pernaut : Représenté comme un journaliste sarkozyste, de droite pur jus, et tenant des propos assez souvent extrêmes (« Les grévistes qui ont pourtant des privilèges exorbitants... les sans-papiers qui veulent encore toucher des allocations ... ») en les considérant comme des faits avérés. Il est souvent accompagné de Jean-Pierre Elkabbach. Ainsi il est le représentant de la presse télévisée de droite, Jean-Pierre Elkabbach étant représentant de la presse écrite de droite pro-sarkozyste.
  • Patrick Poivre d'Arvor : Présentateur de l'émission sous le nom de PPD souvent appelé « d'Arvor » par Jacques Chirac, « Poivre de » par Stéphane Bern voire « Patrick Pearl Harbor » par Nikos ou bien « mon PPD » par Johnny Hallyday. Un peu timide dans les questions délicates, il n'hésite pas à dire si quelque chose le dérange ou à qualifier des excuses de politiques comme « N'importe quoi... » Souvent surpris par certaines réponses de personnalités, il peut dire à plusieurs reprises un « Quoi ? » de manière très sèche. Il est souvent moqué pour ses implants capillaires. Dans ses interviews, il essaye toujours d'être le plus précis possible même s'il n'arrive pas toujours à suivre le bout des témoignages. Parfois présenté comme sans scrupule, il n'hésite pas à rabaisser Harry Roselmack qui le remplace le vendredi (il reprend d'ailleurs les émissions du vendredi à partir 2 septembre 2011) . Il clôture tous les jours son JT par un traditionnel « À tchao bonsoir ».
  • David Pujadas : caricaturé en un journaliste timide, maladroit et débutant qui donne des informations erronées (en raison d'une interview exclusive d'Alain Juppé sur TF1 qui annonçait son maintien dans la vie politique alors que France 2 affirmait le contraire). Il a présenté le journal à la place de Harry Roselmack le vendredi 19 novembre 2010.
  • Harry Roselmack : À partir de la rentrée 2010 et jusque'à juin 2011 , présente le journal à la place de PPD le vendredi. PPD le qualifie de jeune et encore inexpérimenté par rapport à lui-même. Il fait tout pour prendre la place de PPD et prédit prématurément sa retraite suite aux erreurs de ce dernier, comme le plagiat de la biographie d'Hemingway, mais est toujours débouté et menacé de renvoi par son collègue qui le considère toujours comme un simple stagiaire. Il aime vanter ses qualités de journaliste et particulièrement ses reportages en immersion au cœur de l'action, mais il se montre très préoccupé par son image et aime mettre en avant son corps d'athlète et son physique avant de s'occuper de son métier de journaliste. Il est toujours victime des quolibets racistes de Brice Hortefeux lorsqu'ils se croisent sur le plateau.
  • Anne Sinclair : Toujours habillée d'un pull, elle est notamment apparue au côté de son mari, Dominique Strauss-Kahn, qu'elle devait payer au moindre conseil, même le plus anodin, lors des scandales de la MNEF et d'Elf.

Autres journalistes

  • Jean-Pierre Gaillard : Fanatique de la bourse, il lui arrive d'être en extase lorsque le CAC 40 monte en flèche. Focalisé sur les valeurs marchandes, il en oublie le facteur humain, que ce soit les ouvriers ou les petits porteurs, et soutient régulièrement les actions des entreprises : il qualifie notamment les licenciements massifs de « plans sociaux courageux ».
  • Alain Gillot-Pétré : Présentateur original de la météo.
  • Jean-Philippe Schaller: Journaliste de la RTBF, il est considéré comme le seul journaliste indépendant (puisque étranger) qui ose critiquer Sarkozy.
  • Yann Barthès :Présentateur du Petit Journal, dans un sketch, il est représenté comme volant la vedette à Michel Denisot avec son Petit Journal de 2 heures.

Métiers de la télévision

Animateurs de variétés et de divertissements

  • Nikos Aliagas : Il confond le people et les hommes politiques. Il anime plusieurs rubriques : la rubrique internet durant laquelle il montre exclusivement des chats gris tomber de chaises ou de tabourets et la rubrique « pipole » durant laquelle il tient le public au courant des faits et gestes de personnalités connues. Il s'exprime en ponctuant ses phrases de termes en langage de jeune et appelle souvent Harry Roselmack : « Harry Quaterback ». De fait, il ne parvient pas à se rappeler du nom de PPD et il l'appelle : « Patrick Pearl Harbor », « Patrick Labrador », « Patrick Dumbledore », « Patrick Côtes-d'Armor », « Patrick Roi-du-dancefloor », « Patrick Film-gore ».
  • Thierry Ardisson : Présenté comme un homme cynique, vulgaire, ayant peu de considération pour les personnes qui le côtoient.
  • Arthur : Au départ présenté comme un nostalgique de la télévision (en rapport avec l'émission Les Enfants de la télé qu'il présente), puis comme un homme d'affaires faisant semblant de compatir aux problèmes des gens qui participent à ses émissions (en rapport avec l'émission À prendre ou à laisser), et enfin comme un humoriste et un acteur sans aucun talent qui perce dans le show business uniquement grâce à ses relations.
  • Philippe Bouvard : Reconnaissable à son simple rire.
  • Benjamin Castaldi : Représenté comme un imbécile, sans aucune intelligence, répétant inlassablement « c'est Ténorme ! ». Grand amateur de santiags colorées jaunes ou vertes à ses pieds. Il oublie très souvent de se vêtir de son pantalon - et ne le remarque pas tant qu'on ne le lui a pas fait remarquer. Il lui est nécessaire, lorsqu'il se rend dans son bureau de TF1, qu'il suive un tracé jaune , au sol, placé là rien que pour lui tant il est incapable d'agir sans aide extérieure.
  • Stéphane Collaro
  • Christophe Dechavanne : Parlant extrêmement vite, il est généralement accompagné de porcs et d'autres animaux (en rapport avec les émissions Coucou c'est nous ! et Ciel, mon mardi !) et appelant tous les autres personnes par des surnoms ridicules comme « mon p'tit pèpère ».
  • Alexandre Devoise et Philippe Vecchi : Duo d'animateurs de Canal +, constitué d'un expansif à l'enthousiasme enfantin (Devoise) et d'un grand bafouilleur à l'articulation confuse (Vecchi). Présentés dans un sketch comme des ersatz de Jean-Luc Delarue, « à teneur garantie en Ji-L-Di de synthèse »
  • Michel Drucker : Il commente chaque phrase de ses invités par « 'gnifique ! » et ce, même si ces derniers racontent des choses horribles, à l'instar de Jack Lang. Il demande également à ses invités s'ils apprécient les chiens.
  • Jean-Pierre Foucault : Il formait autrefois le duo comique « Les Sabatier-Foucault », en raison de l'ancienne appartenance des deux animateurs à la station de radio RMC. Naïf, aux réactions puériles, à la voix nasillarde, il s'exclamait souvent « C'est qui donc, lui ? » lorsqu'une autre marionnette arrivait sur le plateau. Il avait pour gimmick « C'est foouu ! ». Depuis, on le voit aujourd'hui tout le temps représenté dans un sketch avec une ambiance rappelant celle de l'émission Qui veut gagner des millions ?. Son rire est connu ainsi que le mouvement rotatif de sa tête qu'il effectue à cette occasion. Il est capable de rire de lui-même : très peu de marionnettes en sont capables.
  • Vincent Lagaf' : Au temps de L'Or à l'appel, il ne faisait que faire le singe.
  • Jacques Martin : Représenté comme quelqu'un qui chante de façon particulièrement pénible. Lorsqu'il venait sur le plateau il n'hésitait pas à s'imposer comme le présentateur de L'École des Fans qu'il était mais il reproduisait le concept avec PPD. Un marteau venait toujours le forcer à s'arrêter de chanter. Dans les dernières années, il a souvent été montré comme l'emblème de la désuétude, répétant inlassablement son célèbre « Bon dimanche, sous vos applaudissements ! » devant un public usé.
  • Frédéric Mitterrand : Premier spécialiste du cinéma des Guignols, interrogeant entre autres Stallone sur une nouvelle série de films. Après sa nomination au poste de ministre de la Culture, on le voit décrire les situations avec lyrisme et poésie, notamment lors de l'enterrement de Michael Jackson, il semble avoir une aversion pour la télévision, car à chaque fois que PPDA lui demande de commenter des événements du milieu télévisuel, il réplique « Oh non ! pas la télévision » en clamant que ça ne fait pas partie de son ministère. Dans ses phrases, il ne cesse d'inclure le mot « trop » pour ajouter à ses discours une grandiloquence artificielle. Ainsi, lorsqu'il décrivait les téléspectateurs : « une télévision trop abstraite pour des cerveaux trop fatigués ».
  • Jean-Marc Morandini : Il est représenté au début comme un présentateur sans morale et sans intelligence, créé dans un laboratoire, dans le seul but de faire de l'audimat. Il a remplacé Patrick Poivre d'Arvor comme présentateur lors de l'émission du 19 décembre 2007, en référence à l'officialisation de la relation entre Carla Bruni et Nicolas Sarkozy, tandis que Patrick Poivre d'Arvor jugeait inutile et dispensable d'en faire un reportage.
  • Nagui : Présenté comme quelqu'un de naïf, reconnaissable à son rire. Il est en outre adepte d'un humour au « second degré », plus ou moins efficace (l'une de ses plaisanteries favorites étant « Tu l'as vu ? ... Mon cul »).
  • Bernard Pivot : Représenté comme un intellectuel désespéré par le bas niveau intellectuel de la télévision.
  • Jacques Pradel : autrefois représenté avec un téléphone portable à la main, la rédaction des Guignols avait imaginé une idylle entre lui et l'extra-terrestre de Roswell en raison de son évocation de cette affaire. Il finissait la plupart de ses phrases par « Je suis troublé ».
  • Sandrine Quétier : « Potiche » de Nikos Aliagas auprès duquel elle apparaît dans le cadre de leur émission 50 minutes inside, où elle ne parle que rarement.
  • Jean-Luc Reichmann : éternel présentateur de jeu télé. S'exprime en répétant les deux dernières syllabes de ses phrases, qui rappellent l'époque où il était la voix-off de N'oubliez pas votre brosse à dents. Lorsqu'il pose une question, il propose plusieurs solutions dont « l'autre », comme dans le jeu les 12 Coups de Midi.
  • Patrick Sabatier : Il formait autrefois le duo « Les Sabatier-Foucault » avec Jean-Pierre Foucault. Très près de ses sous, il avait pour unique obsession de gagner beaucoup d'argent et de faire du « 'dimat ». Sans scrupule, sa devise était « Kèstenanafout', tu prends le pognon picétou ». Il a une bouche imposante mettant en évidence ses dents blanches, parfois avec des effets étincelant quand il parle de pognon dans ses émissions.
  • Patrick Sébastien : Il était représenté sous forme d'un saucisson au début des Guignols, ensuite il a eu sa caricature et parait comme un homme au franc-parler très cru, toujours partant pour la « déconnade », facilement satisfait de lui-même (il dit souvent « C'est génial ! » en parlant des autres, mais aussi de ses propres plaisanteries et émissions) et prêt à ridiculiser les gens. A l'instar de Patrick Sabatier il a un rire bien à lui.
  • Marc Toesca : Il dit tout le temps « Salut les petits clous ».
  • Jean-François Zygel : Joue du piano pour tout discours.

Animateurs d'émissions de société

  • Pascal Bataille : Formant avec Laurent Fontaine le duo « Bataille et Fontaine », le duo se caractérise par leur parfaite complémentarité, chacun étant à même de compléter les phrases de l'autre. Avec son comparse, il fait preuve d'un profond mépris pour les spectateurs; recherchant le sensationnel dans le cynisme. Les deux personnes sont en réalité des siamois se partageant un cerveau pour deux[94].
  • Frédéric Beigbeder
  • Stéphane Bern : Surnomme PPD « Poivre de » et Harry Roselmack « Mon bon Harry ». À la manière d'un chien excité, il se frotte à la jambe de personnes de la noblesse, comme le prince Rainier de Monaco, avant de faire de même avec les personnalités du show business. il s'extasie avec un rire guindé tout particulier[95].
  • Emmanuel Chain : Ses épais sourcils font l'objet de railleries de la part de la rédaction. Il a par exemple été comparé à Chewbacca.
  • Julien Courbet : Présenté comme un homme voulant à tout prix connaître la vérité au moyen de lourdes enquêtes. Quand il est invité sur le plateau de PPD, il en prend le contrôle, transformant l'interview en parodie de l'émission Sans aucun doute.
  • Jean-Luc Delarue : « Transforme le malheur des gens en émission de télé », dixit son psychanalyste. Cela est le fond même de son comportement avec les personnes qui travaillent à ses côtés; principalement les invités de ses émissions[96]. Toujours représenté avec une oreillette, qu'il s'emploie à mettre en valeur via plusieurs détournements publicitaires[97]. Il est continuellement à la recherche de « crédibilité , « d'efficacité » et autres termes au participe passé. Il est particulièrement hypocrite, d'autant qu'il fait preuve d'un profond mépris pour les spectateurs; recherchant le sensationnel dans le cynisme. Depuis ses « dérapages » aux Globes de Cristal, il est présenté comme un lourdingue, faisant des allusions grossièrement sexuelles. Il est depuis vêtu d'une camisole et il porte le masque de Hannibal Lecter.
  • Michel Denisot : Il fait des blagues grotesques et s'excuse en disant « Désolé » avec une voix qui lui est très reconnaissable. Ces blagues étaient souvent précédées d'un jingle de cirque. Il s'exprime rarement sur un ton heureux, même quand il a l'occasion de l'être. Depuis peu, on le voit sur le plateau de PPD critiquant indirectement le cinéma français qui traiterait toujours des problèmes sociaux des 30-40 ans et n'aurait comme stars qu'Audrey Tautou et Clovis Cornillac. Durant le Festival de Cannes 2008; il s'extasie de la présence de « Bergueswood » (en référence à la ville de Bergues, dans le Nord, ville de tournage de Bienvenue chez les Ch'tis) dans le cinéma d'aujourd'hui. Il offre des gâteaux à tous ses invités depuis qu'il en a offert un à Jack Lang pour son anniversaire.
  • Mireille Dumas (1996-présent) : Montrée comme une femme toujours à l'écoute des autres. Quand elle est invitée, elle se transforme au cours de son interview en psychologue de PPD.
  • Guillaume Durand : Lorsqu'il présentait Nulle Part Ailleurs, il était montré comme un présentateur dilettante, une raquette de tennis à la main, constamment détendu et jamais préparé, coupant toutes ces phrases de « comment dirais-je ».
  • Marc-Olivier Fogiel : Accompagné de Zaza, sa hyène, depuis début 2006, il adore attaquer verbalement les gens jusqu'à les faire pleurer. Avant l'apparition de Zaza la hyène, Fogiel appelait toujours soit Guy Carlier soit Ariane Massenet à son aide lorsque PPDA le contrariait.
  • Laurent Fontaine : Formant avec Pascal Bataille le duo « Bataille et Fontaine », le duo se caractérise par leur parfaite complémentarité, chacun étant à même de compléter les phrases de l'autre. Avec son comparse, il fait preuve d'un profond mépris pour les spectateurs; recherchant le sensationnel dans le cynisme. Les deux personnes sont en réalité des siamois se partageant un cerveau pour deux[94].
  • Emmanuelle Gaume : Guignolisée quand elle présentait Nulle Part Ailleurs avec Philippe Vandel.
  • Ariane Massenet
  • Évelyne Thomas : Présentée comme hautaine et stupide, gardant constamment un micro à la main et ne jurant que par ce que dit le public.
  • Philippe Vandel : Guignolisé quand il présentait Nulle Part Ailleurs avec Emmanuelle Gaume.
  • Karl Zéro : Vedette autoproclamée, il est reconnaissable à sa réplique introduisant chacune de ces interventions « Mon nom c'est Karl Zéro avec un Z c'est écrit sur mes lunettes ».

Chroniqueurs

  • Ali Baddou : rendu fou par le maintien de Michel Denisot aux commandes du grand journal.
  • Laurent Baffie : Aux temps de l'émission Nulle Part Ailleurs (NPA), il était toujours représenté avec un bloc-notes Rhodia et une trousse Mickey pour inventer des vannes (il était payé « à la vanne »), mais sans jamais faire preuve d'une grande imagination. L'une de ses répliques récurrentes était : « demain j'peux pas, j'ai piscine ».
  • Jérôme Bonaldi : Plutôt connu pour ses présentations de gadgets qui ne fonctionnent jamais à l'heure du direct.
  • Steevy Boulay : Candidat de l'émission Loft Story, montré comme un sarkozyste pur et dur, très naïf et ignorant, qui qualifie le pouvoir d'achat de « pouvoir qui permettrait d'acheter n'importe quoi » et qui déforme tous les autres termes de la politique de la même manière.
  • Christine Bravo : Présentée comme une femme hystérique, qui s'attire sans cesse des gifles[33].
  • Jean-Pierre Coffe : Dit souvent « C'est de la merde ! » pour montrer son insatisfaction des produits alimentaires fabriqués dans les usines. Cultive son image de râleur en se concentrant sur ses répliques avant d'apparaître sur un plateau télé.
  • Isabelle Giordano : Bien qu'elle présente des émissions consacrées au cinéma, elle ne brille ni par sa culture cinématographique ni par la pertinence de ses critiques. En outre, c'est une grande admiratrice de Bruce Willis.
  • Raphaël Mezrahi : Vu surtout pendant sa période « faux journaliste ».
  • Éric Naulleau et Éric Zemmour : Forment un duo très critique, Les Zerics, en référence à leurs prestations dans l'émission On n'est pas couché. Éric Naulleau est plus calme, tandis qu'Éric Zemmour est plus nerveux ; ce dernier n'hésite pas, à l'inverse de son comparse, qui ne critique que sur les plateaux de télé, de critiquer tout, et tout le temps[80]. Zemmour se montre aussi raciste depuis ses propos sur les noirs et les arabes.
  • Valérie Payet : Chroniqueuse de Nulle Part Ailleurs, elle était en général montrée comme étant inutile pour l'émission et reléguée souvent en banc de touche.
  • Laurent Weil : Montré comme un journaliste de cinéma qui ne s'intéresse qu'aux chiffres du box-office, l’intérêt est tellement fort qu'il lui arrive de nommer certains acteurs par leur chiffre dans certains films sans se rappeler de leur nom. Il n’interviewe que des personnages fictifs du cinéma lors du festival de Cannes ou bien fait des interview ratés quand il s'agit de vraies personnalités du cinémas (acteurs, jury, etc).

Interviewers

Autres animateurs

  • Pierre Bellemare : Éternel vendeur de télé-achat.
  • Dorothée aujourd'hui présentée comme une hystérique fan des enfants, dans les années 1990, ils lui inspiraient au contraire de la répulsion.
  • Jamy Gourmaud : dédramatise l'actualité sérieuse par des explications scientifiques.
  • Nicolas Hulot était autrefois présenté comme quelqu'un qui réussissait des défis possibles par opposition à ses défis impossibles, comme apporter un verre de lait à la table sans hélice sur la tête ou sans patins à roulettes. Lorsqu'il se retira de la campagne de la présidentielle de 2007, il fut présenté comme un homme hésitant et incapable de prendre une décision. Depuis peu, il anime une rubrique Le Saviez-vous?, dans laquelle il informe les téléspectateurs de faits écologiques évidents (« Si on tue un dauphin, peu de temps après il meurt ») ou stupides (« Si on tue tous les lions, le roi des animaux sera le ouistiti »), rubrique qu'il termine avec une autocritique concernant sa tenue vestimentaire ou sa coupe de cheveux (« J'ai la coiffure de Jacquouille la Fripouille »), en gardant toujours le même ton neutre et sérieux. Pendant sa campagne présidentielle de 2012, il apparaît un peu naïf concernant les produits naturels et jouaient à des concours d'écologie avec sa rivale en mai et juin 2011 Eva Joly en citant des exemples de leurs vie démontrant leur passion pour la nature comme par exemple mettre un coq sur la table de chevet pour reveil, se laver que les jours de pluie, etc.
  • Maître Capello : Mort à cause du langage du guignol de Franck Ribéry[98].

Dirigeants

Finance

  • Jean-Marie Messier : Tout d'abord représenté comme un personnage exprimant ses émotions et sentiments avec un vocabulaire financier, il a la manie de racheter toute société, voire toute personne qui se présente. Après l'éviction de Pierre Lescure, il est montré comme un menteur plus ou moins doué - il endosse d'ailleurs un temps la cape de Supermenteur.

Industrie

  • Alain Afflelou : se vante d'avoir fait baisser ses coûts de production en ayant délocalisé ses usines en Chine (jeu de mot avec la collection « Tchin-tchin » lancée par l'opticien homme d'affaires)[99].
  • Jacques Calvet : à chacune de ses interventions, il excuse son manque de souffle par le fait qu'il est venu à pied, suite souvent à un problème de voiture. Il présente ainsi des innovations n'ayant aucun sens (ex : la voiture non-fumeur avec à la place du cendrier... un trou). Il est incapable de prononcer un V correctement, il parle donc de « oitures »[33].
  • Liliane Bettencourt : Représentée comme une personne très âgée et gâteuse, s'imaginant encore dans les années d'après-guerre et surnommée « Mamie Zinzin ». Elle confond souvent ses interlocuteurs avec Léon Zitrone ou Guy Lux. Des membres de l'UMP ou du gouvernement Fillon viennent très souvent lui soutirer de l'argent pour des raisons fantaisistes[100].
  • Anne Lauvergeon

Syndicalistes

Confédération générale du travail (CGT)

  • Henri Krasucki: Représenté avec un nez proéminent, ne cessant de répéter "Sinon, qu'est-ce qui se passe?" et "Qu'est-ce qu'on voit?" à longueur de phrase. Son meilleur moment aux Guignols le voit se faire embaucher par Jacques Chirac pour entraîner Alain Juppé, alors Premier ministre, à négocier avec les syndicalistes lors des grèves de 1995.

Force ouvrière (FO)

Medef

  • Laurence Parisot : présidente du Medef, qui se dit « détruite» et « scandalisée » par les actes des grands patrons (parachutes dorés), mais qui n'annonce aucune sanction, où alors ces dernières sont d'une sévérité toute relative[101]. Elle aurait été élevée par une autruche, ce qui justifierait sa politique de tête dans le sable[102].
  • Ernest-Antoine Seillière : Montré comme un baron vivant encore au Moyen Âge, il est d'ailleurs surnommé « baron du Medef ». À son départ, il se lamente de ne pas avoir réussi à faire perdre leurs emplois à plus de travailleurs, dans une parodie de La Liste de Schindler[103].

Médias

  • Hervé Bourges : Ancien président du CSA, il était représenté avec un visage strict et impassible et tient un discours généralement moraliste.
  • Patrick de Carolis : Depuis qu'il est président de France Télévisions, il est représenté comme aux petits soins du président Sarkozy et soucieux d'apporter de la culture sur France Télévisions.
  • Gérard Carreyrou : D'abord représenté par une marionnette de cochon, il est souvent consulté avec Michèle Cotta (représentée par une vache), les deux analystes se contredisent d'ailleurs toujours. Gérard Carreyrou a obtenu sa propre marionnette en 1995. Cette même année, il est présenté comme un défenseur d'Édouard Balladur, il co-présente avec PPD la « soirée spéciale deuxième tour de l'élection présidentielle ».
  • Alexandre Drubigny : Considère que tout le monde est mou et tente de faire bouger les choses, mais il découvre que Canal n'a pas d'argent.
  • Xavier Gouyou-Beauchamps : Remplaçant d'Elkabbach à la tête de France Télévisions. Son meilleur moment aux Guignols le montre se faisant escroquer par Olivier de Kersauson, alors correspondant de France 2 sur la Route du Rhum et envoyant des films de bateaux tournés dans ses toilettes.
  • Alain de Greef : Parle souvent d'une voix inarticulée et cassée comme un vieux fumeur, rendant tout ce qu'il dit assez flou à comprendre. Il est parfois représenté dansant en discothèque sur l'air de The Rhythm of the Night.
  • Arnaud Lagardère : Représenté en grand ami de Nicolas Sarkozy, il aide celui-ci à censurer des articles ou bien à virer un rédacteur en chef gênant.
  • Patrick Le Lay : Toujours en compagnie d'Étienne Mougeotte, dénué du moindre scrupule, il méprise les téléspectateurs et avoue les décérébrer au moyen d'émissions toujours plus racoleuses. Quand il quitte la direction de TF1, il avoue que « Ma mission menée dans le but de l'audiovisuel est menée à bien… Je vous ai tous rendus complètement con ! On a produit de la merde, mais consciemment ». Tout comme Étienne Mougeotte, il répète à longueur de journée « Du cul, du cul, du cul », pour exprimer le caractère peu intelligent de ses émissions.
  • Pierre Lescure : Il était souvent représenté comme inquiet des remous politiques que pouvaient causer les émissions de Canal +. Il apparaît généralement en duo avec Alain de Greef, puis avec Jean-Marie Messier.
  • Bertrand Méheut : Il ne comprend pas pourquoi la qualité ne vient pas alors qu'il a payé une somme exorbitante pour avoir les droits d'exclusivité sur la Ligue 1.
  • Étienne Mougeotte : Toujours en compagnie de Patrick Le Lay, il tente de modérer les propos de ce dernier. Son credo fut longtemps « Du cul, du cul, du cul », qu'il répétait à longueur d'interview. Il fut montré quelquefois en faisant partie du Figaro, ou il fait publier des articles sarkozystes truqués.
  • Rémy Pflimlin : Personne, pas même ses animateurs, n'arrive à prononcer son nom de famille. Il est donc appelé Remy P.
  • André Rousselet

Informatique

  • Mark Zuckerberg : A fait fortune à partir de bric et de broc en créant Facebook, puis est présenté comme un espion pouvant tout savoir grâce à son invention (notamment sur les faits et gestes de Michèle Alliot-Marie et Zine Ben Ali)[10].
  • Steve Jobs : Toujours applaudi, quels que soient ses dires. Présente toutes ses créations comme étant des « révolutions », et clamant à qui veut l'entendre que pour chaque produit, « faut tout rach'ter ! » (applications, housses...)[52]. Phrase récurrente: "Ceci est une révolution! Nous l'avons appelé le ..., juste entre le ... et le ...". A sa mort, les Guignols le montrent arrivant au Paradis et présentant les "iAiles dans le dos" au Général de Gaulle, Yasser Arafat et Michael Jackson, entre autres.

Autres

Chanteurs

Chanteurs populaires

  • Armande Altaï : Coach vocale de Harry Roselmack.
  • Justin Bieber : Il est présenté dans un sketch où il donne un concert au Vatican, devant une nuée de prêtres pédophiles.
  • Bono : Il parle des malheurs du monde avant de commencer ses concerts.
  • Patrick Bruel : Il a d'abord été représenté comme un chanteur séduisant les jeunes adolescente, à critiquer des propos émis par les journalistes et défendant d'autres personnalités lors des interview. Il détestait aussi parler de lui lorsque PPDA lui demandait des nouvelles. A une certaine époque les premiers mots d'interview étaient Je voudrai pousser un cri étant les paroles de casser la voix, ensuite PPDA l'arrêtait pour commencer l'interview. Ensuite, depuis sa passion pour le poker, il est présenté dans les Guignols comme quelqu'un d'accros, prennant tout dialogue ou situation comme une partie de poker (visite chez le médecin, servir un verre dans le bar de l'hotel du Martinez à Cannes, voter lors des présidentielles 2007, etc.)
  • Carla Bruni : Depuis qu'elle a une relation amoureuse avec Nicolas Sarkozy, ce dernier la surnomme parfois « Carlita » et elle l'appelle « Mon amoureux ». Elle intervient souvent en chantant, d'une voix faible et difficilement compréhensible, sur l'air de l'un de ses tubes « Quelqu'un m'a dit ». Dans sa volonté de ne vouloir froisser personne, elle dit « j'aime beaucoup [...], mais j'aime aussi beaucoup [...], je suis également très curieuse de [...] ». Plus récemment, elle s'exprime souvent dans le but d'avoir l'air de s'intéresser à ce que fait son mari. Pour cela, elle répète plusieurs fois une phrase idiote, par exemple, lors du salon de l'agriculture, elle répétait en goûtant le vin d'un vigneron « C'est goutû, c'est goutû, mais qu'est ce que c'est goutû ! ». Plus récemment, elle répète trois fois un groupe de mot lorsqu'elle parle (exemple : mon mari est national, il est national, c'est national.), de plus, elle intervient tout le temps lorsque PPDA parle d'un titre en voulant démentir une rumeur, suivie de près par son mari qui demande qui a lancé la rumeur. Depuis son tournage dans un film de Woody Allen, Sarkozy la présente comme la meilleur actrice du monde, la faisant jouer tous les rôles, qu'elle interprète pourtant à chaque fois de façon plate et peu crédible. Allen se plaint d'avoir reçu des menaces du président pour qu'elle participe à son film. Lorsque son mari critique les dirigeants arabes, elle a vite fait de lui rappeler sur un ton naïf qu'ils étaient pourtant grands amis, ne se rendant pas compte qu'elle le décrédibilise.
  • Francis Cabrel : Présenté comme un homme particulièrement nostalgique, il est surnommé « la grand-mère à moustache » et termine ses chansons par « C'était mieux avant ! ».
  • Doc Gynéco : Il s'exprime toujours à la manière « rasta » et d'une voix fatiguée, comme s'il venait d'user de substances hallucinogènes…
  • Julien Doré : Présenté comme un artiste dont l'inspiration et le talent viennent au gré de ses humeurs. Il veut à tout prix être original (il dit d'ailleurs souvent « car moi je suis jamais là où on m'attend »), quitte à agir de manière complètement absurde (tourner un vidéoclip sans chanson en fond sonore ou s'habiller en robe et monter sur une autruche, par exemple).
  • Yves Duteil : S'exprime toujours en chantant accompagné de sa guitare. Il est considéré comme le troubadour de Jacques Chirac, en raison de son soutien durant l'élection présidentielle de 1995. Par la suite, il intervient avec sa guitare dans certaines interviews quelconque assez rarement.
  • Lara Fabian : Elle se vante toujours d'apporter du bonheur aux gens, bonheur qu'elle a réussi à transmettre en « stratégisant sa vie pour devenir une star internationale ». Sa marionnette est dotée d'un mécanisme plutôt élaboré : ses yeux sortent de leurs orbites au moment où elle chante en hurlant son tube phare « Je t'aime ».
  • Jean Ferrat : Dernier électeur français du Parti communiste. Arlette Laguillier en est fan[70].
  • Serge Gainsbourg : Toujours la cigarette à la bouche[105].
  • Boy George : Représenté avec des habits extravagants, dont un énorme chapeau que Johnny tronçonne pendant une projection au Festival de Cannes.
  • Chantal Goya : Dépeinte comme une abrutie.
  • Grand Corps Malade: Toujours en train de faire des slams plutôt déprimants, sur l'air des « Voyages en train ». Il est (pour l'instant?) représenté avec la marionnette d'Étienne Leenhardt.
  • David Guetta : Moqué pour la simplicité du rythme de la chanson I Gotta Feeling dont il a créé les arrangements, il est montré comme ayant pour seul instrument de musique (depuis l'enfance) le simon, limitant ainsi le nombre des sons qu'il utilise, commandant un piano à une seule touche, bref ne jouant qu'une seule note. Si bien qu'un sketch met en scène ses procès face à un four micro-ondes et à un canard nommé « Dudule », le tribunal estimant que Guetta avait plagié la sonnerie de l'appareil et les sons produit par l'animal[52]. Il risquera aussi de se faire assassiner par un homme lui tendant une boite à musique devant lui.
  • Johnny Hallyday : Il commence toujours ses phrases par « Ah que ... ». Il avait un objet fétiche, la boîte à coucou, qui l'amusait beaucoup. Il a tenté par tous les moyens de quitter la France pour payer moins d'impôts. Il termine souvent ses interventions par un tonitruant « Optic 2000 ! ». Tout comme Luis Fernandez, il ne comprend pas bien les questions qu'on lui pose et il répond toujours à côté. Oublie souvent que sa fille adoptée, Jade, est devenue sa fille et jusqu'à ce qu'il s'en souvienne, il la voit comme une étrangère qui lui fait peur.
  • Michael Jackson : Conclut souvent ses phrases par un cri inspiré de l'une de ses chansons (« Aw ! »). Il est aussi décrit comme adorant les petits enfants, en référence aux affaires de pédophilie le concernant.
  • JoeyStarr : Finissant toujours ses phrases par un « ben ouais, quoi » caractéristique d'un langage de banlieue, ses fréquents actes de violence (intentionnels ou non) l'envoyaient régulièrement au tribunal. Il constitua longtemps un tandem avec Doc Gyneco en tant que spécialistes des effets de la drogue chez les jeunes.
  • Kool Shen : Autrefois montré avec Joey Starr comme vivant ensemble (en raison de leur appartenance à NTM), il est plus posé que son acolyte, essayant (le plus souvent trop tard) de lui rappeler la conséquence de ses actes.
  • Lady Gaga : Elle chante dans les tribunes du PSG depuis qu'il a été acheté par le Qatar
  • Jean-Luc Lahaye : Il dit souvent « tête de mort » et réussit à battre Pivot à la version TF1 de Des Chiffres et des Lettres avec ta comme dans « qu'est-ce ta, ta ? », le mot de Bernard Pivot (restaurer) ne se trouvant pas dans le dictionnaire de 200 mots de TF1.
  • Lio : Représentée comme une fille « facile ».
  • Lorie : Dépeinte comme une ado écervelée adorant les vieux comme Raffarin et Bernadette Chirac.
  • Madonna : Souvent entourée de rabbins de la Kabbale, en référence à sa conversion au judaïsme. En outre, elle aime particulièrement adopter des enfants africains.
  • Marilyn Manson: reprend les paroles de Fillon dans ses chansons.
  • Gilbert Montagné: Montré en perpétuel état d'exultation, justifiant chacune de ses interventions par le refrain de son célèbre tube On va s'aimer. Constamment perdu du fait de sa cécité, les marionnettes qui l'entourent le laissent dans une certaine ignorance de la réalité.
  • Yves Montand : En parlant, il fait des transitions entre deux phrases avec des « hop, hop, hop, hop, hop, tu, tu, tu, tu, tu ».
  • Pascal Obispo : Présenté avec une voix extrêmement aiguë, à la limite du supportable.
  • Florent Pagny : Il dit toujours « man » quand il s'adresse à quelqu'un. Il a en horreur la fiscalité française à laquelle il cherche toujours à échapper (en référence à sa chanson Ma liberté de penser et à ses problèmes avec le fisc). Le look de la marionnette est très souvent changé, surtout sa coupe de cheveux et sa pilosité.
  • Vanessa Paradis : Se trompe souvent dans les noms en référence à sa bourde lors d'une remise d'un César.
  • Renaud : Il faisait partie des « Enfoirés » qui chantaient pour sauver la Cinq.
  • Ophélie Winter : Abuse des anglicismes et se fait lourdement draguer par PPD.
  • Rika Zaraï : Spécialiste en armes naturelles (comme le poireau baïonnette) pendant la guerre du Golfe.

Métiers du cinéma et du théâtre

Acteurs et actrices français

  • Isabelle Adjani : Pendant le festival de Cannes de 2009, on la voit mourir sur les marches du palais des festivals de plusieurs façons, hommage au running gag de Kenny dans South Park. En la voyant mourir, Laurent Weil s'écrie « Ils ont tué Adjani ! Les enfoirés ! »
  • Jean-Pierre Bacri : toujours représenté en bougon et enclin à critiquer le monde qui l'entoure.
  • Josiane Balasko : On la voit souvent soutenant les SDF dans les rues de Paris.
  • Guy Bedos : Pour lui, tout le monde est une sacrée « tête de con ».
  • Jean-Paul Belmondo : Présenté presque exclusivement lors de Roland-Garros avec un chien dans ses bras qu'il appelle affectueusement « mon kiki ». Tous les deux sont captivés par la balle de tennis. La marionnette emploie alors des vieux gimmiks de la grande époque « Bebel ».
  • Richard Bohringer
  • Patrick Bosso : Il apparaît dans un sketch sur Les Enfants de la télé
  • Vincent Cassel : Dépeint comme un acteur qui s'identifie trop à ses rôles.
  • Antoine de Caunes : Toujours représenté avec des saucisses, en référence à un sketch avec José Garcia, il fut longtemps l'éternel disciple de Philippe Gildas auquel il rêvait de succéder à la présentation de Nulle Part Ailleurs sans jamais y parvenir.
  • Alain Chabat : Il n’apparaît que très rarement parfois avec Arthur pour la relance de la chaîne TF1.
  • Christian Clavier : dit souvent « Okayyy ! », en référence à son film Les Visiteurs. Un moment donné, ayant le même statut dans les Guignols, il apparaît souvent avec Gérard Depardieu dans le tournage de films historique ou comique, confondant leur rôles avec d'autre joués précédemment.
  • Béatrice Dalle
  • Alain Delon : Parle de lui à la troisième personne du singulier et se prend pour quelqu'un au talent illimité tant au nombres de domaines qu'il peut pratiquer (vente de savon, de viande pour chiens, et autres produits divers portant son nom pour la marque), qu'au nombre de qualités personnelles qu'il croit posséder (par exemple sa citation la plus célèbre dans le cadre des Guignols Alain Delon a un sex ... énorme !).
  • Gérard Depardieu : Utilise toujours l'expression « ma couille » en référence à ses expressions légèrement vulgaire dans certains de ses films comme dans Les anges gardiens ou il appelait "Ma poule" son ancien amis. Il possede aussi son rire typique. Tout comme Kad Merad mais à un niveau supérieur, il est aussi pris pour un acteur à dont les réalisateurs peuvent pas s'en passer (cela ce sentait plus dans les premieres apparitions dans l'émission).
  • Dieudonné : Montré comme un homme cynique croyant voir à chaque coin de rue des attaques contre la communauté noire et qui se moque de la communauté juive sous couvert de riposte.
  • Arielle Dombasle : Affublée d'une bouche gigantesque, elle parle de façon maniérée. Elle reçoit régulièrement une tarte à la crème sur le visage lorsqu'elle accompagne son mari Bernard-Henri Lévy.
  • Dominique Farrugia : Il a un rire ressemblant au cri d'une otarie.
  • Annie Girardot : Elle est représentée comme la doubleuse de Dark Vador, en concurrence avec Jeanne Moreau
  • Gérard Jugnot : Présent depuis les débuts de l'émission. Il commentait souvent l'actualité en disant « Et dire qu'on les paie pour faire ça... ». Ses apparitions sont par la suite devenues beaucoup plus rares depuis 1990.
  • Christophe Lambert : Assimilé à un acteur limite stupide à la filmographie médiocre. Il adore les États-Unis. Sophie Marceau et lui sont présentés comme complémentaires. Lors des interview, quand ils apparaissent ensemble, toute les réponses se terminent de la même façon, Christophe prononce le nom de Sophie et vice versa se regardant dans les yeux.
  • Sophie Marceau : Cible de nombreuses moqueries faisant allusion à sa poitrine depuis un incident au Festival de Cannes en 2005. Depuis sa liaison avec Christophe Lambert, elle est représentée comme son homologue féminin.
  • Kad Mérad : Il est créé spécialement pour commenter le Festival de Cannes 2010. Des sketchs montrent que le cinéma français ne peut pas faire un film sans lui, à l'instar de Gerard Depardieu quelque années avant.
  • Jeanne Moreau : Elle est représentée comme la voix française de Dark Vador, en concurrence avec Annie Girardot
  • Paul Préboist : Il accompagnait Patrick Sébastien dans les années 90.
  • Line Renaud: D'abord soutien vieillissant mais inébranlable de Chirac (parfois au grand dam de ce dernier), elle est représentée après le succès de Bienvenue chez les Ch'tis comme une femme parlant chti avec un fort accent et finissant ses phrases par « couvre-toi, il drache dehors » (« il pleut dehors »).
  • Tomer Sisley : Représenté comme un acteur n'arrivant pas à se défaire de ses rôles (Largo Winch) depuis qu'il s'est fait arrêté par la police alors qu'il jouait en compagnie d'amis avec des armes factices dans un garage souterrain.
  • Patrick Timsit : Il apparaît traumatisé par le sujet des trisomiques, à la suite du scandale causé par un sketch de son modèle.

Acteurs et actrices étrangers

  • Monica Bellucci : Très portée sur la mode, ne parlant de ses rôles qu'en fonction des tenues qu'elle porte et de son maquillage.
  • Roberto Benigni : Respire la joie de vivre et a envie d'embrasser tout le monde.
  • George Clooney : Finit toujours ses phrases par « What else ? »en tenant une tasse dans sa main; en référence à la fameuse publicité de café Nespresso et son célèbre slogan « Nespresso. What else ? ». Propagandiste attitré de Barack Obama.
  • Daniel Craig : représenté dans son rôle de James Bond.
  • Clint Eastwood : Lors du 62e festival de Cannes, il apparaît comme un tueur qui protège sa Ford Gran Torino.
  • Sean Penn : Apparu lors du 61e Festival de Cannes, représenté en grand humanitaire, utilisant l'expression « Take a kayak ! » pour se rendre dans les pays sinistrés. (ancienne marionnette de Vincent Lagaf')
  • Arnold Schwarzenegger : Avant tout représenté dans son rôle de gouverneur de Californie ou en Terminator. Bodybuildé à l'extrême.
  • Sylvester Stallone : Sa salutation consiste en un rôt très bruyant et des plus vulgaires : « Beuuuuaaaah ». Il s'agit de la marionnette de Monsieur Sylvestre, toujours en costume de Rambo. Il fini les sketch par l'affirmation "Tu vas l'avoir ta putain de guerre" d'un ton frustré et colérique.
  • Jean-Claude Van Damme

Réalisateurs

  • Woody Allen : Durant la majorité des apparitions, la conversation porte sur les Juifs et PPD peine à discerner l'ironie de ses propos. Sa marionnette est aussi réutilisée pour parodier le tournage du film Minuit à Paris, dans lequel joue (ou pas ?) Carla Bruni, là est une des questions de PPD, sujette à de multiples moments comiques.
  • Luc Besson : Ses scénarii sont présentés comme simplistes et interchangeables, Besson se contentant d'écrire des resucées de Taxi. L'un des sketches les plus marquants avec sa marionnette est peut-être celui où il distribue des scripts comme dans un restaurant de fast-food. Il a aussi été souvent montré aux côtés de Bertrand Delanoë lors de la candidature de Paris pour les JO de 2012.
  • Emir Kusturica : Souvent représenté avec son orchestre No Smoking Orchestra jouant la bande originale de Chat noir, chat blanc, lequel rend inaudible toute parole du réalisateur.
  • Quentin Tarantino : Montré comme un homme parlant vite et direct.
  • Tim Burton : Montré comme quelqu'un aimant le « gore », toujours entouré d'un décor macabre (corbeaux, tombes...), il est difficile de l'interviewer, sans se faire agresser.
  • Lars von Trier : Déclare avoir aimé la prestation de Carla Bruni dans le film de Woody Allen Minuit à Paris.

Autres personnalités

Domaine religieux

  • Benoît XVI : Présente au départ comme quelqu'un qui, même pape, garde ses origines des Jeunesses hitlériennes dans sa manière de parler, il ne s'exprime dorénavant plus que dans un langage vaguement proche du latin (en référence aux catholiques intégristes qui considèrent que les messes se doivent d'être récitées dans cette langue). À noter que Canal+ a présenté ses excuses à la communauté catholique quand la rédaction l'a rebaptisé « Adolf II ». Depuis la levée de l'excommunication de son alter ego; la marionnette le représente comme un chef d'armée prêt à pardonner à des évêques intégristes et/ou négationnistes tant que ces derniers soient « dans l'armée du Seigneur ».
  • Le dalaï-lama : Toujours appelé « Monsieur Lama » par PPD, il croit fermement que la France et tous les autres pays vont l'aider à obtenir l'indépendance du Tibet. Pas spécialement pacifique
  • Dieu : En général barbu en robe blanche, Il a été aussi représenté une fois par rien ou une fois par Zinedine Zidane. Suite à la coupe du Monde 1998; Aimé Jacquet était venu Le voir dans les cieux, pour « prendre la relève ».
  • Jean-Paul II : Représenté comme un fervent pourfendeur de l'usage du préservatif, mais aussi à la fin de sa vie comme un homme tellement fatigué qu'on ne peut pas comprendre ce qu'il dit et que les cardinaux Sylvestre s'efforcent de maintenir en vie par tous les moyens.
  • Jésus
  • Mahomet : Représenté par un imberbe ou par un maghrébin typique.
  • Monseigneur Gaillot
  • Abbé Pierre : Caricaturé comme un vieillard aux pensées généreuses mais rude et borné, qui répète obstinément les expressions « tête de con !» et « mais c'est pas potible ! », il est particulièrement malmené par Nicolas Sarkozy, qui se méprend sur lui en l'accusant de démagogie et d'incompétence. À noter que malgré sa mort, sa marionnette est toujours utilisée.

Personnalités diverses

  • Sylviane Agacinski : La philosophe, épouse de Lionel Jospin, est présentée comme quelqu'un qui s'exprime de manière peu compréhensible, avec des phrases alambiquées.
  • Madeleine Albright : Représentée par la même marionnette que celle de Guignol Sylvestre avec des cheveux blonds. Elle est montrée très susceptible.
  • Tristane Banon : Elle éclate en sanglot dès lors qu'elle a la parole et est surnommée "Tristoune Banon".
  • Jacques Mesrine : Montré comme très dangereux, il enlève dans toutes ses phrases la lettre S, référence au film où il dit qu'il ne faut pas prononcer MESRINE mais Mérine.
  • Nicolas Bazire, Philippe Courroye, Thierry Gaubert, Frédéric Panchard et Bernard Squarcini sont en compétition entre eux et Brice Hortefeux pour savoir qui ira en prison en premier à cause de l'Affaire Karachi[106]
  • Dominique Besnehard : Représenté comme agent et véritable fan de Ségolène Royal qu'il chouchoute tendrement de 2007 à 2009 environ. Il parle avec un fort chuintement.
  • Claude Chirac : La fille de Jacques Chirac, gronde continuellement son père pour ses bêtises comme s'il était un enfant.
  • Gilbert Collard : Montré comme un avocat « à la Cour, à la radio et à la télévision » se mêlant toujours d'étranges affaires et sortant de nulle part des enveloppes censées innocenter ses clients; il est en réalité totalement incompétent. La justice ayant condamné l'émission à lui verser deux euros symboliques, les Guignols l'ont qualifié par la suite d'« avocat à deux balles ».
  • Jacques-Yves Cousteau
  • Jacques Crozemarie : ancien président de la lutte contre le cancer. Très près de ses sous.
  • Geneviève de Fontenay : Soutient Laurent Gbagbo pour les élections en Côte d'Ivoire[83].
  • Jérôme Jaffré : Représentant des instituts de sondages, il apparaît surtout durant les campagnes présidentielles. De prime abord dépeint comme un dealer fournissant sa marchandise aux journalistes, il se voit constamment reprocher le manque de précision des sondages qu'il fournit[1].
  • Jérôme Kerviel : Ayant échangé sa condamnation avec celle de Jacques Chirac.
  • Arno Klarsfeld : Représenté avec une chevelure qui lui cache les yeux. Montré comme une idole des jeunes, il circule sur des patins à roulettes et propose des plaidoiries en karaoké.
  • Karl Lagerfeld ( 1997 -présent ) : Se considérant comme un apôtre du bon goût, il ne tarit pas d'éloges sur ses créations et sur les mannequins qui les portent. Il est sûr et certain de détenir La vérité esthétique. Il s'exprime avec un vocabulaire familier, presque vulgaire, qui dénote avec sa rigueur comportementale. Il tient souvent un éventail noir à la main qu'il utilise davantage pour exprimer sa frustration lorsqu'il s'exprime que pour s'éventer. Ses mains ont de nombreuses bagues clinquantes.
  • Bernard-Henri Lévy : Reçoit souvent une tarte dans la figure à la suite de ses discours longs et pédants, hommages à ses nombreux entartages par Noël Godin. Il semble avoir conscience qu'il se fera entartrer tôt ou tard lors de ses interviews. A noter que tout ceux qui emmettaient les mêmes propos recevait aussi une tarte (par exemple Michel Rocard étant partisan de BHL pendant la polémique du livre qu'il avait publié en 1
  • Cyril Lignac : Il tient une sandwicherie au Parc des Princes
  • Loana : Sa vie de people has-been est mise en parallèle avec celle de Rachida Dati lors d'un reportage de l'émission de Nikos Aliagas 50 Minutes Inside
  • Moundir : Le candidat de Koh-Lanta, systématiquement représenté avec un sac sur le dos, est toujours énervé et s'exprime uniquement par cris[107].
  • Jean Roucas : Représenté par une chaussette mise sur un pied et portant lunettes.
  • Françoise Sagan : Elle apparaissait au début des années 1990 (les « mardis de Françoise Sagan »). Sa présence dans l'émission des Guignols avait conduit à un procès.
  • Andrée Sarkozy : Mère de Nicolas Sarkozy, essayant par tous les moyens de nuire à Nicolas et Jean Sarkozy dans sa demeure de Neuilly.
  • Cécilia Sarkozy : Lorsqu'elle était la première dame de France, elle était présentée comme la "meilleure amie" de Rachida Dati, avec laquelle elle avait le même « bracelet d'amitié ».
  • Pal Sarkozy ( 2010 - présent ) : Depuis peu de temps, il s'impose dans le journal de PPD, en répétant qu'il fait ce qu'il veut car son fils est « notre président ». Il escroque souvent PPD en lui vendant d'horribles tableaux de Nicolas Sarkozy et de Carla Bruni ou un de ses livres qu'il avoue ne pas avoir écrit. Il utilise les mêmes types de phrases que son fils Nicolas (« tellement que »), et est tout autant attiré par l'argent.
  • Jacques Servier : Présenté comme un Sorcier créant des médicaments et se servant des malades comme cobayes.
  • Jacques Séguéla : Guignolisé grâce à son slogan « La Force tranquille ».
  • Haroun Tazieff
  • Jean-Pierre Treiber : Montré camouflé de manière très simple, se moque sans cesse de la police française.

Personnages fictifs

Personnages préexistants

  • Altaïr Ibn La-Ahad : appelé uniquement « le tueur d’Assassin's Creed » qui ne rate jamais sa cible d'après Luigi[108].
  • Ao: Parodié comme « Alain Olivier le dernier soldat français en Afghanistan », il se bat avec des armes préhistoriques et tente d'attaquer Ben Laden en lui jetant une hache de fortune.
  • Bip-Bip.
  • Mr Burns : présenté comme le directeur de la centrale nucléaire de Fukushima, dont il a laissé à Homer Simpson le soin de réparer les dégâts. Prétend que la centrale en bord de mer ne présente aucun danger car il « habite à 12 000 km »[109].
  • Casimir: A servi de déguisement à Michael Jackson pour attirer des enfants.
  • Cendrillon : Elle s'est faite arracher une chaussure par Georges Tron.
  • Le lieutenant Columbo : À plusieurs reprises, il fait son enquête sur des personnalités aux réactions douteuses. Il a la particularité d'être très tenace et fait souvent des fausses sorties en partant puis revenant pour poser « une dernière question »[110]. Il qualifie sa femme de « conne » car elle regarde trop la télévision et lit trop de journaux qualifiés de droitistes[110].* Cetelem: Personnage possédant une grosse tête arrondie. Il est le nouveau président de la Grèce
  • La Créature de Roswell
  • Dark Vador : Qualifié de « Cloche de l'enfer », sa voix française est attribuée à Annie Girardot. On a pu voir un Dark Vador sans emploi obligé de doubler, en anglais, des films d'Annie Girardot, trop rares pour lui permettre de gagner sa vie, juste retour des choses entre Annie Girardot et Dark Vador dans l'univers de l'émission[111]. Il a également été confronté aux leçons de morale de Jean-Louis des Petits Mouchoirs[112]. Il confond Maître Yoda et Franck Ribéry à cause de leur mauvais vocabulaire[113].
  • ET.
  • Phileas Fogg et Jean Passepartout : utilisés pour se moquer des retards de la SNCF en les montrant comme ayant échoué à faire le tour du monde en 80 jours à cause des trains français[114].
  • Capitaine Haddock : Représenté vêtu de son pull bleu marine, de sa barbe et de sa casquette, il accompagne Tintin et Milou à la recherche du Secret de la Licorne. A leur insu, Claude Guéant a placé tous les journalistes sur écoute et ainsi parvient avant eux à prendre possession du trésor convoité[115].
  • Dr. House, lors d'une parodie sur le manque de moyens dans les hôpitaux.
  • Jean-Louis « le gars des huîtres des Petits Mouchoirs » : Apparaît dans des films connus, donnant la voie de la raison aux personnages et les invite finalement à ouvrir des huîtres.
  • Indiana Jones.
  • Mario et Luigi : plombiers, ils sont chargés de réparer la centrale nucléaire de Fukushima à la façon d'un jeu vidéo. D'abord optimistes « on a tout eu donc une centrale nucléaire ça devrait aller »[116], puis étant toujours dans la difficulté[117].
  • Ronald McDonald : utilisé pour dénoncer la mondialisation ou dénoncer la « malbouffe »[118].
  • Mickey Mouse : Il parodie « la maison de Mickey » avec Barack Obama.
  • Milou : Accompagne son maître et le Capitaine Haddock[115].
  • Mr Indestructible.
  • Nounours.
  • Paul le poulpe
  • le Père Noël.
  • Harry Potter : abattu par l'armée américaine après avoir offert son balai magique à Ben Laden[119], passé a tabac par Arafat et Sharon alors qu'il vient leur proposer la paix[120], ou vaincu par « Brice Voldemort Hortefeux »[121].
  • Monsieur Propre.
  • Tintin : Accompagné de Milou et du Capitaine Haddock. Il est placé sur écoutes par Claude Guéant, à son insu. Le ministre peut ainsi s'accaparer le trésor si convoité du Secret de la Licorne[115].
  • Terminator : envoyé du futur pour abattre Roselyne Bachelot qui n'aurait rien fait pour empêcher la Terre de se polluer. Utilise la marionnette d'Arnold Schwarzenegger[122].
  • Rambo : Dit toujours « Ouais, j'vais tous les buter, mon colonel ».
  • Luke Skywalker : réconcilié avec Dark Vador par Jean-Louis.
  • Jack Sparrow : aide les Américains à jeter à l'eau le corps de Ben Laden, puis se fait voler son trésor par Jacques Chirac.
  • Jake Sully et le Colonel Miles Quaritch : réconciliés par Jean-Louis.
  • WALL-E.

À noter que les marionnettes du virus du SIDA et de la grippe mexicaine (la même que la précédente avec une moustache) existent aussi, de temps en temps représentées avec la Mort (un squelette portant une cape noire et tenant une faux).

Personnages créés pour l'émission des Guignols

  • Denis Chalandier : Jeune journaliste d'I>Télé ; très appliqué malgré sa relative naïveté, il est accompagné par le caméraman Michel Lecomte (dont on ne voit jamais le visage) qui commente l'interview avec un certain franc-parler. Joué par Luq Hamet (le doubleur de la marionnette) à l'occasion de la soirée des 20 ans.
  • Sylvestre ou commandant Sylvestre : À l'origine caricature de Sylvester Stallone, il représente aujourd'hui le néolibéralisme (en PDG de la World Company), le néo-conservatisme (en général ou en GI envoyé en Irak), et de manière générale tout symbole du conservatisme (les religions catholique, judaïque et musulmane notamment). Parfois appelé Bob ou John.
  • Gontran Mastinguet de Rocheville : Stéréotype du patron égoïste et vaniteux, qui n'hésite pas à sacrifier ses employés pour le bon fonctionnement de son entreprise, il apparaît souvent en compagnie de Laurence Parisot.
  • Certaines marionnettes représentant des enfants sont d'anciennes effigies des Minikeums, également créées par Alain Duverne.
  • Les jeunes, Mouloud, Jean-Luc et Farid, trois adolescents issus d'un milieu populaire. Ils passent leur temps à s'insulter et à se disputer. Ils sont souvent invités sur le plateau du journal afin de discuter de l'actualité avec des hommes politiques, tel qu'Édouard Balladur qui appelle la sécurité dès qu'un des jeunes le salue. Lorsque Jacques Toubon était ministre de la culture, il était souvent montré en présence des jeunes qu'il cherchait à « éduquer », ces derniers l'appelant toujours monsieur « bouffon ».
  • Michel Philibert : Directeur de l'agence de la Société générale du 8ème arrondissement de Paris, banquier de PPD.
  • Guy Golo : Humoriste pas très doué ; il parodie la nouvelle vague d'humoristes au succès très éphémère portés uniquement par les médias.
  • Les « Tinois » : ils représentent les dirigeants chinois cherchant à dominer l'économie mondiale et à exploiter les citoyens occidentaux, assouvissant par là-même une certaine vengeance vis-à-vis de l'Occident. On les a vu imposer leur loi en Espagne et aux États-Unis notamment, où ils font peur à Barack Obama.

Notes et références

  1. a, b et c Soirée électorale de 2002 selon les guignols, vidéo ur YouTube
  2. Émission du 13 décembre 2010
  3. Extrait audio du sketch sur NPA.chez.com, consulté le 15 décembre 2010.
  4. Extrait audio du sketch « confiance » sur NPA.chez.com, consulté le 15 décembre 2010.
  5. Putain mais quel con, DVD contenant le meilleur des sketches de mars 1997 à juin 1997.
  6. Michèle Alliot Marie Report, Vidéo sur YouTube, consultée le 7 novembre 2010.
  7. Les Guignols mettent MAM et les journalistes dans le même avion !! vidéo sur krybaby-la-webradio.com, consulté le 12 février 2011.
  8. Les Guignols de l'info / Face a la grippe A, Vidéo sur YouTube, consultée le 7 novembre 2010.
  9. L'Année des Guignols 2004 - Roselyne Bachelot, vidéo sur YouTube, consulté le 7 novembre 2010.
  10. a, b, c, d et e Émission du 31 janvier 2011.
  11. Bachelot aux Guignols, Vidéo sur Dailymotion, consultée le 7 novembre 2010.
  12. a, b, c et d [1] Consulté le 19 octobre 2011
  13. [2] Consulté le 28 octobre 2011
  14. a, b et c Émission du 10 mars 2011.
  15. [3] Consulté le 28 octobre 2011
  16. [4] Consulté le 28 octobre 2011
  17. a et b [5] Consulté le 19 octobre 2011
  18. a, b, c, d, e, f, g et h [6] Consulté le 19 octobre 2011
  19. http://www.lexpress.fr/actualite/politique/rachida-dati-tempete-contre-l-express_467601.html L'Express du 01/11/2007, revenant sur la réaction de Mme Dati relative à la fausse polémique lancée sur le fond de la vérité
  20. [7] Consulté le 2 novembre 2011
  21. a et b [8] Consulté le 19 octobre 2011
  22. [9] Consulté le 28 octobre 2011
  23. [10] Consulté le 28 octobre 2011
  24. [11] Consulté le 28 octobre 2011
  25. [12] Consulté le 28 octobre 2011
  26. [13] Consulté le 28 octobre 2011
  27. [14] Consulté le 2 novembre 2011
  28. Émission du 8 décembre 2010.
  29. [15] Consulté le 28 octobre 2011
  30. [16] Con sulté le 28 octobre 2011
  31. [17] Consulté le 28 octobre 2011
  32. [18] Consulté le 28 octobre 2011
  33. a, b, c et d guignols 1992 3ème épisode, vidéo sur YouTube, consulté le 4 novembre 2010
  34. [19] Consulté le 28 octobre 2011
  35. Extrait audio du sketch : « Sainte Marie mère de Dieu » sur NPA.chez.com, consulté le 8 janvier 2011.
  36. [20] consulté le 16 novembre 2011. La vidéo n'est cependant pas d'une très grande qualité
  37. [21] consulté le 26 septembre 2011.
  38. [22] vidéo sur YouTube, consulté le 11 novembre 2011.
  39. [23] Consulté le 28 octobre 2011
  40. a et b Borloo et Bayrou vidéo sur YouTube, consulté le 13 novembre 2010.
  41. Émission du 8 novembre 2010.
  42. http://www.20minutes.fr/article/360337/Television-Rama-Yade-invitee-speciale-des-Guignols-de-l-Info.php
  43. [24] Consulté le 16 novembre 2011
  44. a et b [25] Consulté le 16 novembre 2011
  45. [26] Consulté le 16 novembre 2011
  46. [27] Consulté le 16 novembre 2011
  47. [28] Consulté le 28 octobre 2011
  48. [29] Consulté le 8 Novembre 2011
  49. [30] Consulté le 2 novembre 2011
  50. Vidéo du sketch de Jacques Chirac avec Élisabeth Guigou
  51. [31] Consulté le 28 octobre 2011
  52. a, b et c Émission du 3 novembre 2010
  53. [32] Consulté le 25 Ocotbre 2011
  54. [33] Consulté le 2 novembre 2011
  55. [34] Consulté le 8 Novembre 2011
  56. [35] Consulté le 2 novembre 2011
  57. [36] Consulté le 2 novembre 2011
  58. [37] Consulté le 2 novembre 2011
  59. [38] Consulté le 2 novembre 2011
  60. a et b [39] Consulté le 13 novembre 2011
  61. [40] Consulté le 2 novembre 2011
  62. [41] Consulté le 4 octobre 2011.
  63. [42] Consulté le 4 octobre 2011
  64. [43] Consulté le 13 novembre 2011
  65. [44] Consulté le 2 novembre 2011
  66. [45] Consulté le 2 novembre 2011
  67. [46] Consulté le 2 novembre 2011
  68. À noter que même avant la création de ce rassemblement politique de mouvements de gauche, dans l'émission ces derniers étaient avec des représentants de la véritable extrême gauche regroupés dans « la gauche de la gauche », ou encore « la gauche de la gauche de la gauche », comme le répétait, par exemple, Marie-Georges Buffet dans plusieurs sketches.
  69. Jean-Luc Mélenchon débarque aux Guignols, découvrez sa marionnette ! sur purepeople.com, consulté le 12 février 2011
  70. a, b, c, d, e et f Émission du 5 mai 2011.
  71. [47] Consulté le 2 novembre 2011
  72. [48] Consulté le 2 novembre 2011
  73. [49] Consulté le 2 novembre 2011
  74. [50] Consulté le 2 novembre 2011
  75. [51] Consulté le 2 novembre 2011
  76. [52] Consulté le 2 novembre 2011
  77. [53] Consulté le 2 novembre 2011
  78. [54] Consulté le 2 novembre 2011
  79. [55] Consulté le 2 novembre 2011
  80. a et b Émission du 17 janvier 2011.
  81. [56] Consulté le 2 novembre 2011
  82. Émission du 22 mars 2011.
  83. a, b et c Émission du 6 décembre 2010.
  84. [57] Consulté le 2 novembre 2011
  85. [58] Consulté le 2 novembre 2011
  86. [59] Consulté le 2 novembre 2011
  87. [60] Consulté le 23 octobre 2011
  88. [61] Consulté le 23 octobre 2011
  89. [62] Consulté le 23 octobre 2011
  90. [63] Consulté le 2 novembre 2011
  91. [64] Consulté le 2 novembre 2011
  92. [65] Consulté le 2 novembre 2011
  93. [66] Consulté le 20 octobre
  94. a et b [67] Consulté le 14 novembre 2011
  95. [68] Consulté le 14 novembre 2011
  96. [69] Consulté le 14 novembre 2011
  97. [70] Consulté le 14 novembre 2011
  98. Franck Ribéry et maître Capello : la vidéo buzz des Guignols ! sur dontmiss.fr, consulté le 26 mars 2011.
  99. Émission 8 juin 2011.
  100. Émission du 19 octobre 2010.
  101. [71] Consulté le 25 octobre 2011
  102. [72] Consulté le 25 octobre 2011
  103. [73] Consulté le 25 octobre 2011
  104. Émission du 18 octobre 2010.
  105. Putain, 20 ans !, DVD en l'honneur des vingt ans des guignols.
  106. Émission du 29 septembre 2011
  107. Moundir investi les Guignols de l'info sur L'infodelarealTV.free.fr, consulté le 4 novembre 2010
  108. [74] Consulté le 4 Novembre 2011
  109. [75] Consulté le 4 Novembre 2011
  110. a et b [76] Consulté le 4 Novembre 2011
  111. [77] Consulté le 4 Novembre 2011
  112. [78] Consulté le 4 Novembre 2011
  113. [79] Consulté le 4 Novembre 2011
  114. [80] Consulté le 4 Novembre 2011
  115. a, b et c [81] Consulté le 4 Novembre 2011
  116. [82] Consulté le 4 Novembre 2011
  117. [83] Consulté le 4 Novembre 2011
  118. [84] Consulté le 4 Novembre 2011
  119. [85] Consulté le 4 Novembre 2011
  120. [86] Consulté le 4 Novembre 2011
  121. [87] Consulté le 4 Novembre 2011
  122. [88] Consulté le 4 Novembre 2011

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