Liste des accidents nucleaires

Liste des accidents nucleaires

Liste des accidents nucléaires

Chemins de contamination radioactive par l'air vers l'être humain.

Cette liste des accidents nucléaires recense les accidents connus impliquant du matériel nucléaire (voir Accident nucléaire). Dans certains cas, ces accidents ont causé des morts ou des blessés par contamination radioactive. D'autres cas ont causé des rejets accidentels de matériaux radioactifs, sans autres effets immédiats. D'autres encore n'ont pas causé de contamination, et sont mentionnés ici à cause des tensions qu'ils ont suscitées (collisions entre des sous-marins nucléaires, par exemple).

Il existe une échelle de gradation établie par l'Agence internationale de l'énergie atomique : l'échelle INES.

Certains accidents sont couverts par le secret défense ; leurs circonstances et leur gravité ne sont pas connues avec précision.

Sommaire

Accidents dans le domaine militaire

Cette liste est incomplète, les accidents ayant lieu dans l'ancien bloc de l'Est, en république populaire de Chine et d'autres nations possédant l'arme nucléaire n'étant pas annoncés par les autorités de ces États.

Catégorisation des accidents

Voici les noms de code des incidents et des accidents d'armes nucléaire par le Département de la Défense des États-Unis :

  • NukeFlash (en français, « flash nucléaire ») : lancement accidentel et non-autorisé d'une arme nucléaire créant un risque de guerre.
  • Broken Arrow (en français, « flèche brisée ») : accident d'une arme nucléaire américaine qui ne crée pas un risque de guerre;
  • Bent Spear (en français, « lance pliée ») : incident significatif (non catégorisé comme Broken Arrow et NukeFlash)
  • Dull Sword (en français, « sabre émoussé » : événement ou déficience sur une arme nucléaire non-catégorisé comme incident, impliquant une arme nucléaire ou une ogive nucléaire, des composants nucléaires, ou véhicule transportant une arme nucléaire;
  • Empty Quiver (en français, « carquois vide ») : saisie, vol ou perte d'une arme nucléaire américaine;

Années 1950

B-47

Années 1960

  • 7 juin 1960, McGuire Air Force Base de New Egypt, New Jersey. Une cuve d'hélium explose et fissure les réservoirs d'un missile de défense anti-aérienne BOMARC-A, muni d'une tête nucléaire. Le feu fait fondre peu à peu le missile et le plutonium, libéré de l'ogive nucléaire, contamine le complexe et les eaux souterraines.
  • 1961. Le sous-marin USS Theodore Roosevelt (SSBN-600) tente de se débarrasser de la résine usagée de son système de déminéralisation (utilisé pour éliminer les particules et minéraux radioactifs dissous dans les circuit de refroidissement primaire). Le navire est contaminé quand le vent renvoie la résine dans sa direction.
  • 24 janvier 1961, près de Seymour Johnson Air Force Base, Goldsboro, Caroline du Nord. Un bombardier B-52 explose en plein vol, relâchant deux bombes nucléaires Mark 39. Une des bombes tombe dans un champ boueux et s'enfouit à sept mètres de profondeur ; l'autre tombe en douceur après avoir ouvert son parachute. Après étude, il est établi que cinq de ses six dispositifs de sécurité n'ont pas fonctionné : un simple commutateur a empêché l'explosion de cette bombe nucléaire de 2,4 mégatonnes. Une portion enfouie de l'arme contenant de l'uranium n'a pu être récupérée : l'armée a acquis le terrain et fait régulièrement des tests[1].
  • 14 mars 1961, près de Yuba City, Californie. Un bombardier B-52 transportant deux armes nucléaires s'écrase durant une mission d'entraînement. Aucune explosion ni contamination n'a lieu.
K-19
  • 4 juillet 1961. Au large de la côte de la Norvège, un sous-marin soviétique de la classe K-19 provoque un accident majeur après une défaillance du système de refroidissement. L'incident contamine l'équipage, tuant plusieurs marins. Le cœur du réacteur atteint 800 °C, presque suffisant pour faire fondre les barres de combustible. L'équipage reprend le contrôle grâce à des procédures d'urgence. [3]
  • 10 décembre 1961, Nouveau-Mexique. Un test souterrain d'explosion nucléaire libère des nuages imprévus de vapeurs radioactives, ce qui entraîne la fermeture de quelques autoroutes du Nouveau-Mexique.
  • 1962. Une étude montre que la mine d'uranium près de České Budějovice en Tchécoslovaquie a causé la mort de 80 % du bétail par leucémies et difformités.
  • 1962, accident de Béryl. Le 1er mai 1962, la France réalise son deuxième essai souterrain dans le Sahara mais la montagne Taourirt devant contenir l'explosion se fissure suite à l'essai précédent et libère un nuage radioactif contaminant plusieurs militaires et officiels.
  • 10 avril 1963, à l'est de Boston, Massachusetts. Le sous-marin nucléaire d'attaque USS Thresher (SSN-593) coule avec 129 hommes à son bord durant des essais en mer.
  • Mai 1963, Mandan, Dakota du Nord. On enregistre la plus haute concentration jamais enregistrée de strontium-90 dans du lait aux États-Unis, jusqu'à 2003. Cela était probablement dû au site secret de Hanford.
  • 13 janvier 1964, près de Cumberland, Maryland. Un bombardier B-52, avec deux missiles nucléaires à bord, s'écrase au sol.
  • 21 avril 1964. Un satellite de navigation américain manque sa mise en orbite et rentre dans l'atmosphère à 150 000 pieds au-dessus de l'océan Indien. Le générateur nucléaire du satellite contenait 17 kCi de plutonium 238, qui brûla au moins partiellement lors de la rentrée dans l'atmosphère. On releva d'abord une augmentation du taux de Pu238 dans la stratosphère quatre mois plus tard. On estime qu'environ 16 kCi de Pu238 se sont dispersés dans l'atmosphère jusqu'en 1970. Selon l'EPA, la contamination en Pu238 des poumons humains (0,06 mrem) due au lancement avorté est sensiblement inférieure à celle résultant des retombées des essais d'armes nucléaires dans les années 1950 (0,35 mrem).
  • Octobre 1965. Rocky Flats Plant au nord-ouest de Denver, Colorado. Un feu durant un ravitaillement en carburant d'un avion expose un groupe de 25 personnes à dix-sept fois la limite légale de radiation.
  • 5 décembre 1965. Un avion A-4 Skyhawk transportant une arme nucléaire B43 tombe à la mer, avec son pilote, à près de 350 km des côtes japonaises. Il ne fut jamais retrouvé.
  • KC-135 et B-52
    17 janvier 1966. Au cours d'un ravitaillement de carburant en vol au large de Palomares, en Espagne, le nez d'un avion-citerne américain KC-135 percute un bombardier B-52. Les deux avions explosent, tuant 8 membres d'équipage. Sur les quatre bombes H, deux sont détruites à l'impact au sol, dispersant environ 4,5 kg de plutonium sur 250 ha jusqu'aux fermes situées à 1,6 km des côtes. La troisième bombe touche le sol et reste presque intacte près de Palomares. La quatrième bombe est perdue au large des côtes. Le Département de la Défense des États-Unis dément avoir perdu des bombes, alors que la presse est au courant. Une fouille de 80 jours impliquant 3 000 hommes et 38 vaisseaux de l'US Navy permet à un sous-marin ALVIN de retrouver la bombe à 869 mètres de profondeur, à 8 km du rivage. Durant la décontamination, 1 400 tonnes de sol légèrement contaminé sont expédiées vers le centre de retraitement de Savannah River Plant à Aiken en Caroline du Sud. Les plants de tomates contaminés sont enterrés ou brûlés. L'Espagne n'ayant pas édicté de mesures en cas d'accident nucléaire, les États-Unis, en concertation avec l'Espagne, appliquent les recommandations utilisées au site d'essais du Nevada concernant le plutonium et les autres substances radioactives. En 1971, seuls 100 villageois (6 % de la population) ont été examinés. 29 tests de contamination positifs sont écartés car jugés « statistiquement insignifiants ». En date de 2008, certaines zones restent encore contaminées. Selon un rapport de la Defense Nuclear Agency (DNA) de 1975 : « Palomares demeure l'un des quelques sites dans le monde servant de laboratoire expérimental, probablement le seul offrant un regard sur une zone agricole ».
  • 21 janvier 1968, Accident de Thulé. Un bombardier B-52 de l'USAF contenant quatre bombes H s’écrase près de la base de Thulé AFB en Arctique, détruisant les bombes sans explosion nucléaire et dispersant le contenu radioactif. L'accident pulvérise des fragments de plutonium et d'autres substances radioactives le long d'un couloir large de 100 mètres de part et d'autre de la trajectoire de l'avion. Un membre d'équipage est tué dans l'écrasement. Se diffuse l'histoire selon laquelle une bombe H portant le numéro de série 78252 est manquante : elle aurait traversé la croûte de glace et se serait retrouvée au fond de l'océan Arctique. Ce crash conduit à une crise diplomatique entre les États-Unis et le Danemark, car, à l'époque, le Danemark était responsable des affaires étrangères, de la sécurité et de la défense du Groenland, et avait interdit les armes nucléaires sur son territoire. Quelques jours après l'incident, Robert McNamara, le Secrétaire à la Défense américain, ordonne le retrait des armes nucléaires lors des missions d'alerte aéroportées. Les exercices d'alerte eux-mêmes sont par la suite écourtés et plus tard suspendus, réduisant les risques d'accident. Un rapport danois de 2009 nie fermement la perte d'une bombe.[2],[3],[4]

Années 1970

USS Dace
  • 12 décembre 1971. Dans la Thames River près de New London, Connecticut, de l'eau de refroidissement radioactive est transférée du sous-marin américain USS Dace à l'USS Fulton lorsque 1 900 L d'eau contaminée se répandent dans le cours d'eau.
  • Décembre 1972. Un feu important et deux explosions dans une usine de fabrication de plutonium à Pauling, New-York, provoquent la contamination du complexe et des sols, et entraînent la fermeture définitive du site.
  • Octobre-novembre 1975, dans l'Apra Harbor de l'île de Guam. L'USS Proteus, un navire décharge de l'eau de refroidissement contaminée.
  • 1977, près des côtes de Kamtchatka, en Russie. Le sous-marin soviétique K-171 largue accidentellement une ogive nucléaire. Après une fouille impliquant des douzaines de navires et avions, l'ogive fut retrouvée.
  • 24 janvier 1978, nord-ouest du Canada. Le satellite de surveillance soviétique à propulsion nucléaire Cosmos 954 s'écrase. À la suite du crash, une grande quantité de matériaux se répand sur une surface d'environ 124 000 km² dans une zone qui s'étend du grand lac des Esclaves jusqu'au nord de l'Alberta et de la Saskatchewan.
  • 22 mai 1978, près de Puget Sound, Washington. À bord de l'USS Puffer, un sous-marin nucléaire, une soupape fut ouverte par erreur, relâchant 1 900 litres d'eau radioactive.

Années 1980

  • 10 août 1985, dans la baie de Chazma, près de Vladivostok. Explosion du réacteur nucléaire d'un sous-marin expérimental soviétique (projet 570) lors de sa recharge. Dix hommes d'équipage meurent sur le coup. L’explosion projeta des particules de matériel à plusieurs kilomètres. Plus de 100 000 curies de radioactivité furent mesurés alentours et il fallut plus de deux heures pour éteindre l’incendie. Un vaste secteur reste non dépollué et est toujours ouvert aux activités humaines. Les 2 000 habitants de la baie n'ont jamais été évacués. Le sous-marin et ses matériaux radioactifs reposent toujours au fond de la baie, sous plusieurs mètres de sédiments.

Années 2000

Accidents dans le domaine de la recherche

Années 1940

  • 24 juin 1942. Leipzig, Allemagne: la pile atomique Leipzig L-IV, sous la responsabilité de Werner Heisenberg et Robert Dopel, prend feu et explose. Cela s'est produit peu de temps après que cette pile L-IV démontre la première propagation de neutron contrôlée en Allemagne. L'appareil était en phase de révision ; pendant l'inspection, de l'air s'est introduit dans le cœur du réacteur, conduisant à l'allumage de la poudre d'uranium présente à l'intérieur. Le feu fit bouillir l'eau de refroidissement, créant suffisamment de pression pour faire exploser le réacteur. Un jet de particules d'uranium enflammées a traversé le laboratoire, allumant un grave incendie. [4]
  • 2 septembre 1944. Laboratoire national de Oak Ridge (Tennessee, USA). Un récipient d'hexafluorure d'uranium a éclaté dans la salle de transfert du laboratoire, tuant deux personnes et en blessant trois autres. Un tuyau de vapeur a explosé et la vapeur arrivant s'est combinée avec un composé à base d'uranium pour former du fluorure d'hydrogène, qui a été inhalé par les cinq personnes.
  • 21 août 1945. Harry K. Daghlian, Jr., un employé du site Omega du Laboratoire national de Los Alamos Nouveau-Mexique (USA), a accidentellement créé une masse surcritique quand il a laissé tomber une brique de carbure de tungstène sur un noyau de plutonium. Il a rapidement enlevé le morceau, mais a été fatalement irradié dans l'incident. Il meurt le 15 septembre.[5]
Dessin de Louis Slotin et des personnes présentes dans la pièce au moment de l'accident du 21 mai 1946.
  • 21 mai 1946. Laboratoire national de Los Alamos, Nouveau-Mexique (USA). Le physicien canadien Louis Slotin a manuellement assemblé une masse critique de plutonium au cours d'une démonstration. Son appareil était constitué de deux demi-sphères de plutonium recouvertes par du béryllium, qui pouvait être déplacées lentement pour mesurer la criticité. Normalement les sphères auraient dû être manipulées par une machine, mais Slotin les a manipulées manuellement en plaçant son doigt dans un trou, comme dans une boule de bowling. Un certain nombre de butées auraient dû empêcher les deux hémisphères de tomber, mais il les avait enlevées. Il a utilisé un tournevis pour contrôler l'écart entre les sphères. À un moment le tournevis a glissé et l'ensemble est devenu critique pendant qu'il le tenait. Aucun des sept observateurs n'a reçu une dose mortelle, mais Slotin meurt le 30 mai 1946 d'un empoisonnement massif, avec une dose estimée de 1 000 rads, ou 10 gray (Gy).

Années 1950

  • 1952 Chalk River, en Ontario (Canada). Une perte subite de l'eau de refroidissement au cœur d'un réacteur expérimental NRX provoqua une grande impulsion de puissance. Des explosions en série s'ensuivirent, elles propulsèrent le toit de l'enceinte de confinement des gaz qui demeura enfoncé dans la superstructure. Des fuites de gaz et de vapeurs radioactives dans l'atmosphère se produisirent, elles furent accompagnées par le déversement de 4 000 mètres cubes d'eau dans des tranchées peu profondes non loin de la rivière des Outaouais. Le cœur du réacteur étant totalement anéanti, il fallut l'enterrer en tant que déchet radioactif.
  • 1959 Un réacteur refroidi au sodium a subi une fusion partielle du cœur au Santa Susana Field Laboratory près de Simi Valley, en Californie. Selon Makhijani, Président de l'Institute for Energy and Environmental Research, « les mesures d'iode-131 ont été environ 80 à 100 fois plus importantes que les relevés provenant de Three Mile Island. » [6] et [7]

Années 1960

Réacteur SL-1 retiré de la National Reactor Testing Station.
  • 3 janvier 1961, National Reactor Testing Station à Idaho Falls, Idaho. Trois techniciens (John Byrnes, Richard McKinley et Richard Legg) sont tués alors qu'ils effectuent une manœuvre de routine dans le réacteur expérimental SL-1 : une explosion a lieu vers 21h, de cause encore inconnue. Les corps sont si sévèrement irradiés qu'il est nécessaire d'enterrer leurs mains séparément dans une décharge pour déchets radioactifs.Le réacteur est démonté, puis le noyau de 13 tonnes et la cuve sont retirés quelques mois plus tard.
  • Janvier 1965, Livermore, Californie. Un accident au Lawrence Livermore National Laboratory libère 300 kCi de substance radioactive.
  • Septembre 1966. Feu de plutonium à Livermore, Californie.
  • 5 octobre 1966. Sur le rivage du lac Érié près de Monroe, (Michigan), un dysfonctionnement du système de refroidissement au sodium du réacteur nucléaire de démonstration d'Enrico Fermi cause une fusion partielle du cœur. La radiation est contenue. Personne n'est à l'intérieur à ce moment-là. Les employés réussissent à éteindre manuellement le réacteur de 200 MW. Il est remis en service en octobre 1970.
  • 21 janvier 1969, réacteur Lucens en Suisse. L'éclatement d'un tube de force provoque une impulsion de courant et le réacteur (un petit appareil expérimental construit dans une caverne rocheuse) explose. Il est totalement détruit. La majeure partie des substances radioactives est contenue dans la caverne.

Années 1970

  • 30 novembre 1975, Snovosi Bor, en Russie, le réacteur n°1, le prototype du réacteur RBMK 1000, subit une défaillance de la machine de chargement, un début d'excursion de puissance et une fusion à 50 % du cœur, la ventilation rejette 131 000 curies d'iode contaminant un territoire de 25 km², aucune action de protection des habitants n'est entreprise.

Accidents liés à l'industrie nucléaire civile

Années 1950

  • 1957 Complexe nucléaire Mayak (à Kyshtym non loin de la ville de Tcheliabinsk, URSS). Une puissante explosion dans un centre de stockage de déchets radioactifs a projeté à plus d’un kilomètre d’altitude environ deux millions de curies de produits radioactifs, et près de dix fois plus dans l’environnement de l’installation, soit environ la moitié des quantités rejetées à Tchernobyl. Au moins 200 personnes périrent, l'application des mesures d'urgence comportait l'évacuation d'environ 10 000 personnes, une zone interdite de 250 km² (niveau 6 sur l'échelle INES) et des panneaux « fermez les fenêtres et roulez le plus vite possible » installés sur les bords des routes environnantes. Le régime soviétique a maintenu le secret défense sur cet accident, les premières informations ne seront révélées qu'en 1976 par le biologiste soviétique Jaurès Medvedev immigré en Angleterre. Dans le quotidien Libération du 24 août 2000, « les matières radioactives remontent en surface avec le jaillissement des eaux souterraines », affirme Igor Forofontov de Greenpeace Russie [8].
  • Du 7 au 12 octobre 1957, incendie à la centrale nucléaire de Windscale (Grande-Bretagne). L'accident se classe au niveau 5 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES). À la suite d'un incident provoqué lors d'une opération d'entretien du graphite, des produits de fission, essentiellement de l'iode 131, sont rejetés à l'extérieur. Aucune mesure d'évacuation n'a été prise, mais les autorités compétentes prennent les mesures suivantes pour maîtriser le danger : interdiction de la consommation de certains produits et contrôle et arrêt des livraisons de lait pendant deux mois sur une zone de 500 km². Sur les 238 personnes examinées, 126 sont légèrement contaminées au niveau de la thyroïde ; la dose maximale relevée est de 0,16 sievert. En comparaison, la limite annuelle d'incorporation de l'iode 131 à ne pas dépasser pour le personnel du nucléaire correspond à une dose de 0,05 sievert à la thyroïde. Parmi le personnel de l'installation, 96 personnes présentent, malgré le port du masque, des doses à la thyroïde allant jusqu'à 0,1 sievert. 14 autres agents subissent une faible irradiation externe qui reste inférieure à celle que délivrent certaines radiographies médicales. Les doses les plus élevées mesurées sur ces agents sont égales à 0,047 sievert, soit un peu moins que la limite annuelle d'irradiation de l'organisme entier à ne pas dépasser pour le personnel du nucléaire. En 1983, un documentaire de la télévision britannique révélait que dans le village de Seascale, situé non loin de Sellafield, le taux d'enfants atteints de cancer était dix fois plus élevé que la moyenne nationale. Selon le journal Le Monde du 2 janvier 1988, l'ancien premier ministre conservateur britannique, Harold Macmillan, avait ordonné d'étouffer un rapport détaillé sur les causes d'un grave incendie qui s'était produit à l'intérieur de l'usine de retraitement des déchets nucléaires de Windscale.

Années 1960

  • 24 juillet 1964, Charlestown, Rhode Island. Un accident dans une usine de fabrication de combustible nucléaire fait un mort.
  • 17 octobre 1969, centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux, Loir-et-Cher, en France. Un accident entraîne la fusion de cinq éléments combustibles dans le réacteur A1. Lors du déchargement, les opérateurs ont ordonné de charger un canal d'Uranium et de graphite. Le réacteur est resté un an à l'arrêt pour un coût de 20 millions de francs (un peu plus de trois millions d’euros). L'événement est qualifié d'incident par EDF[réf. nécessaire] ; selon l'échelle INES actuelle, il s'agit d'un accident qui se situe au niveau 4.

Années 1970

  • 19 novembre 1971. Dans une centrale nucléaire à Monticello, Minnesota, un réservoir d'eau déborde, relâchant 190 m³ d'eau contaminée dans le Mississippi. Des matières radioactives entrent plus tard dans le système d'arrivée d'eau de Saint Paul.
  • 1972. L'usine de retraitement des combustibles nucléaires à West Valley, New York, ferme après six ans de fonctionnement. Elle laisse derrière elle des réservoirs contenant 2 300 m³ de déchets hautement radioactifs, qui contaminent par la suite le lac Érié et le lac Ontario.
  • mars 1972. En Alaska, un contrôle de routine d'une centrale nucléaire indique la présence de radioactivité dans le réseau d'eau du bâtiment (comprenant notamment le point d'eau potable) qui a été interconnecté avec un réservoir de 11 m³ de déchets radioactifs.
  • 28 mai 1974. Le Commissariat à l'énergie atomique déclare que 12 « événements anormaux » en 1973 ont libéré de la radioactivité « au-dessus des niveaux autorisés » autour de différentes centrales nucléaires.
  • 22 mars 1975. Un feu dans le réacteur nucléaire de Brown's Ferry situé à Decatur, Alabama, sur la rivière Tennessee, provoque une baisse importante des niveaux d'eau de refroidissement.
  • 28 mars 1979, Three Mile Island, Pennsylvanie. Suite à une panne des pompes d'alimentation en eau du circuit secondaire de l'un des réacteurs, un enchaînement de défaillances mécaniques, d’erreurs humaines et de défauts de conception, entraîne la fusion du cœur. L’enceinte de confinement étant restée intègre, le relâchement de produits radioactifs dans l’environnement est resté faible. L'accident de Three Mile Island est classé au niveau 5 sur l'échelle internationale des événements nucléaires (INES).
  • 16 juillet 1979, près de Church Rock, Nouveau-Mexique. Les parois d'un bassin de déchets radioactifs se brisent, laissant s'échapper une grande quantité de déchets.
  • 29 septembre 1979. Le gouverneur Bruce Babbitt en Arizona ordonne aux gardes nationaux de nettoyer l'usine American Atomics de Tucson, qui d'après lui fuyait. À la cuisine de l'école publique d'en face, 300 000 dollars de nourriture ont été contaminés par du tritium radioactif ; les gâteaux au chocolat avaient 56 nCi par litre, deux fois et demi la limite de sécurité.

Années 1980

  • 13 mars 1980, centrale nucléaire de Saint-Laurent, en Loir-et-Cher, en France. Un accident conduit à la fusion de deux éléments combustibles du réacteur A2 filière UNGG (uranium naturel, graphite-gaz) d'une puissance de 515 MWe. La plaque métallique de maintien des capteurs de pression du réacteur vient, à la suite de phénomènes de corrosion, obstruer une douzaine de canaux du bloc de graphite, ce qui empêche le bon refroidissement du cœur et provoque la fusion de deux éléments combustibles. Gravement endommagé, le réacteur est indisponible pendant deux ans et demi environ. C'est l'accident nucléaire le plus grave jamais répertorié pour un réacteur en France (niveau 4 selon l'échelle INES).
  • Janvier 1981, centrale de Tsuruga au Japon, un incident irradie 278 personnes.
  • 1981, incendie d'un silo à l'usine de retraitement de La Hague, en France. L'accident est classé au niveau 3 de l'échelle INES.
  • à partir de 1982, à (Taiwan), des immeubles sont construits avec un ferraillage contaminé par une source de cobalt 60. L'affaire devient publique lorsqu'un employé de la compagnie électrique découvre à l'été 1992 que son compteur geiger indique chez lui des niveaux de contamination dépassant largement la limite[5]. On découvre alors que l'affaire concerne des centaines d'immeubles, des milliers de logements, et plus de 10 000 personnes, avec des doses allant de 20 à 500 millisieverts par an (9 à 20 fois la dose naturelle) pendant 9 à 20 ans. Elle se double d'un scandale, car l'agence gouvernementale Atomic Energy Council (AEC) avait déjà decouvert le problème dès 1985, à la suite d'un contrôle de l'appareil radiographique d'un dentiste dans un de ces logements, et étouffé l'affaire. Le fabricant du ferraillage en ayant perdu la trace, tous les immeubles concernés ne sont pas découverts : selon RSPAT (Radiation Safety and Protection Association Taiwan), seuls 7000 tonnes sur les 20 000 fabriquées ont été identifiés, et peuvent se trouver n'importe où dans l'île. De plus, les habitants ont continué à vivre des années dans les mêmes lieux, notamment faute d'indemnisation (pour les propriétaires) ou d'autres logements (pour les locataires). Un suivi médical de 4100 personnes concernées, de 1995 à 2000, a permis de mesurer certains effets. En 2001, 89 d'entre elles avait un cancer, mortel pour 39. Une autre équipe a fait valoir en 2003[6]que, pour 10 000 personnes (non exposées), la mortalité par cancer attendue serait de 214, ce qui impliquerait un effet protecteur des faibles doses d'irradiation.
  • 26 avril 1986, catastrophe de Tchernobyl, en Ukraine. Accident de niveau 7 selon l'échelle INES. L'accident est survenu dans la centrale nucléaire Lénine située sur les rives de la rivière Pripiat, un affluent du Dniepr à environ 15 km de Tchernobyl et 110 km de Kiev, près de la frontière avec la Biélorussie. Suite à une série d'erreurs humaines et en raison de défauts de conception, le réacteur n°4 subit une fusion du cœur puis une explosion provoquant la libération de grandes quantités de radioisotopes dans l'atmosphère. Les autorités évacuent environ 250 000 personnes de Biélorussie, de Russie et d’Ukraine. Plusieurs centaines de milliers d'ouvriers (600 000 environ), les « liquidateurs » sont venus d'Ukraine, de Biélorussie, de Lettonie et de Russie pour procéder à des nettoyages.
  • 1987, dans la ville de Goiânia (État de Goiás, Brésil). Un appareil de radiothérapie, abandonné dans un ancien hôpital, est récupéré par des ferrailleurs pour la revente du métal au poids. Le césium 137, produit actif de l'appareil, est dispersé. Les gens jouent avec, attirés par la lumière bleue qu'il émet. Au moins quatre personnes décèdent dans les 75 jours après la découverte, 249 personnes présentent des contaminations importantes, 49 hospitalisations sont réalisées , dont 21 en soins intensifs, et 600 personnes sont encore sous surveillance médicale en 2003. Cet accident a été classé au niveau 5 sur l'échelle INES. [7]
  • 17 décembre 1987 : un incident s'est produit à la centrale nucléaire de Biblis en Allemagne. L'accident nucléaire fut divulgué seulement un an après dans un article de la revue spécialisée américaine (Nucleonic Weeks). L'accident a été évalué au niveau 2 de l'échelle INES.
  • 19 octobre 1989, à 21h39 un incendie se déclare dans la salle des turbines de la centrale nucléaire de Vandellos en Espagne, provoquant indirectement une inondation et endommageant différents systèmes, notamment la réfrigération du réacteur. Cet incident est classé au niveau 3 de l'échelle INES. Le gouvernement espagnol a décidé la fermeture définitive du réacteur en novembre 1992 après qu'une fuite d'effluents liquides radioactifs eut pollué le canal voisin. En février 1996, 15 personnes sont contaminées par inhalation d'américium 241 alors qu'elles vident les piscines de combustible de la centrale. [9]

Années 1990

  • 25 octobre 1992, Snovosi Bor, en Russie, près de St Pétersbourg, sur le réacteur n°3, un RBMK, une vanne d'arrivée d'eau d'un des 1 660 tubes de force se ferme, destruction de l'élément de combustible et du tube de force.
  • 30 septembre 1999, Tokaimura, à 160 km de Tokyo au Japon. Accident de niveau 4 sur l'échelle INES. L'introduction dans une cuve de décantation, suite à une erreur de manipulation, d'une quantité anormalement élevée d'uranium (16,6 kg) dépassant très largement la valeur de sécurité (2,3 kg), est à l'origine de la réaction de criticité. Cet accident de criticité a exposé plus de 600 riverains à des radiations importantes[réf. nécessaire] et tué au moins deux des ouvriers de la centrale ; à 21h, soit 11 heures après le début de l'accident, les autorités décrètent le confinement des populations dans un rayon de 10 km. L'enquête sur l'accident de Tokaimura a montré que les ouvriers de l'usine, gérée par l'entreprise JCO, violaient de façon régulière les procédures de sécurité, par exemple en mélangeant l'uranium dans des bassines pour aller plus vite (AFP, 27/04/2000)[8].
  • Le 27 décembre 1999, lors de la tempête qui frappe alors la France, les parties basses des tranches 1 et 2, et dans une moindre mesure les tranches 3 et 4 de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) sont inondées [9], forçant l'arrêt de trois de ses quatre réacteurs. Incident classé niveau 2 sur l'échelle INES.

Années 2000

  • 15 février 2000, Buchanan, New York. Le réacteur n°2 de la centrale nucléaire d'Indian Point libère une petite quantité de vapeur radioactive. C'est un dysfonctionnement du générateur de vapeur qui en est la cause.
  • Juillet 2000, près de Richland, Washington. Des feux touchent la décharge nucléaire très radioactive « B/C » de l'Hanford Site. Les déchets ne sont pas à la surface, mais sous terre. Aucune contamination aérienne n'a été détectée en dehors des limites du site.
  • 10 avril 2003, un grave incident s'est produit à la centrale nucléaire de Paks (Hongrie), située à une centaine de kilomètres au sud de Budapest. Une fuite radioactive a vraisemblablement mis en danger la population environnante. Selon Istvan Kocsis, le directeur de la centrale, la cause évidente de ce grave incident, qui a eu lieu pendant le nettoyage des piles de combustion, est une faute de planification du système de contrôle et de refroidissement produit et opéré par Framatome ANP (AFP, 12 mai 2003). Pour réparer le réacteur endommagé, la société russe TVEL a été préférée à Framatome ANP.
  • 9 août 2004, Fukui, à 320 km au nord-ouest de Tokyo, au Japon. Un accident dans la centrale nucléaire de Mihama provoque la mort de cinq personnes et fait sept blessés. Une fuite de vapeur dans le bâtiment abritant les turbines du réacteur numéro 3. Les victimes ont été prises dans les jets de vapeurs. L'opérateur de la centrale reconnaît un défaut de surveillance de ses installations ; La canalisation rompue ne remplissait pas les normes de sécurité. Les autorités locales ont annoncé qu'il n'y avait pas de fuites radioactives hors des installations où se trouvent les turbines. C'est l'accident le plus meurtrier lié à l'exploitation civile de l'énergie nucléaire au Japon. Le réacteur 3 a été arrêté après l'accident, et une série de tests sur ce réacteur a commencé le 21 septembre 2006[10].
  • 18 avril 2005, Sellafield, Angleterre. 83 000 litres de combustible liquéfié fortement radioactif, contenant environ 20 tonnes d'uranium et de l'acide nitrique concentré se sont échappés d'une fissure dans un tuyau et se sont répandus dans une cuve en acier inoxydable contenant 200 kg de plutonium dans l'enceinte de l'usine de retraitement Thorp située à Sellafield. L'enquête a montré que la fuite est restée inconnue pendant neuf mois[11]. Voir détails de l'accident dans l'article Sellafield
  • 11 mars 2006 en Belgique, un opérateur de la société Sterigenics de Fleurus spécialisée dans la stérilisation d'équipements médicaux pénètre durant 20 secondes dans une cellule d'irradiation contenant une source scellée de cobalt 60 où aucune opération n'étant en cours, les sources radioactives auraient dû être plongées dans une piscine sous cinq à six mètres d'eau en attendant la production. Trois semaines plus tard il éprouva quelques symptômes typiques d'une irradiation (vomissement, perte de cheveux). On estime qu'il reçut une dose élevée comprise entre 4,4 et 4,8 Gy suite à une défaillance du système de contrôle-commande hydraulique assurant le maintien de la source radioactive dans la piscine (l'épaisseur d'eau servant de bouclier biologique). L'opérateur passera près d'un mois à l'hôpital avant de pouvoir rentrer chez lui. Après la mise sous scellé de la cellule concernée pendant près d'un mois, l'organisme gouvernemental de contrôle AFCN en collaboration avec les auditeurs privés d'AVN et le contrôle du bien-être au travail ont imposé à Sterigenics un programme d'actions incluant la mise en place de systèmes de sécurité hydrauliques, électriques et mécaniques redondants. Il s'agit d'un accident de niveau 4 sur l'échelle INES[12].
  • 25 juillet 2006, Suède, incident classé de niveau 2 sur l'échelle INES : défaillance d’un système de secours de la tranche 1 de la centrale de Forsmark ; par précaution, deux réacteurs de la centrale d'Oskarshamn sont fermés[13]. « C'est le hasard qui a évité qu’une fusion du cœur ne se produise », affirme, dans le quotidien allemand TAZ du 3 août, Lars-Olov Höglund qui a été responsable du département de construction dans l’entreprise Suédoise Wattenfall[14]. « C’est l’évènement le plus dangereux depuis Three Mile Island et Tchernobyl », déclare-t-il encore le 2 août au quotidien suédois Svenska Dagbladet. Ole Reistad, directeur de l’institut norvégien de protection contre les rayonnements ionisants, déclare au TAZ que l'on est « passé près de la catastrophe » et près de la défaillance de la dernière barrière de sécurité ; « une telle chose n’aurait jamais dû se produire ».
  • 16 juillet 2007, Japon, La centrale de Kashiwazaki-Kariwa a subi un tremblement de terre d'intensité 6,8 dont l'épicentre était éloigné d'environ 10 kilomètres. Le séisme a causé un incendie maitrisé deux heures après le départ du feu, ainsi que des rejets d'eau contenant des éléments radioactifs dans la mer. Des fûts contenant des déchets de faible activité ont également été renversés dans la zone de stockage, répandant pour certains leur contenu sur le sol. Des traces de radioactivité ont aussi été détectées au niveau du système de ventilation du réacteur 7 ce qui tend à prouver que de faibles quantités de ces éléments ont été rejetées dans l'atmosphère. Suite au séisme, les réacteurs de la centrale ont été arrêtés le 18 juillet 2007. Le coût total du séisme pour la centrale est évalué à plus de 600 milliards de yens (plus de 3,6 milliards d'euros) sur l'année comptable qui prend fin en mars 2008, entrainant un déficit de 95 milliards de yens (570 millions d'euros) pour cette même année.
  • 8 juillet 2008, France, une fuite de 6,25 m³ de produits radioactifs a été constatée sur le site nucléaire du Tricastin, avec 12 g d'uranium par litre (soit 75 kg)[16]. Des arrêtés préfectoraux ont été pris pour interdire l'usage de l'eau, la baignade, les activités nautique, la pèche et l'irrigation dans le secteur de Bollène.
  • 23 juillet 2008, France, lors d'une opération de maintenance réalisée sur le réacteur 4 du site nucléaire du Tricastin, des substances radioactives se sont échappées contaminant très légèrement une centaine de salariés sur le site. En 2007, 842 alertes de niveau zéro (817 en 2006) et 86 de niveau 1 ont été signalées en France [17]. Sur l'échelle INES, ce niveau 1 correspond à une «anomalie», du type de celles survenues en juillet 2008 à Romans-sur-Isère (Drôme) et le 7 juillet au Tricastin (Drôme). Aucun incident de niveau 2 n'a été répertorié en 2007 (un seul l'avait été en 2006) [17].
  • 25 août 2008, Belgique, L'Autorité belge de sûreté nucléaire et de radioprotection, l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN), a été informée le 25 août 2008 par l'Institut des radioéléments (IRE) qu'une fuite d'iode radioactif s'était produite sur son site à Fleurus en Belgique, près de Charleroi. L'IRE produit des radioéléments pour une utilisation médicale. L'iode 131 est utilisé, en particulier, pour le traitement des affections thyroïdiennes. (..] L'AFCN a classé cet incident au niveau 3 de l'échelle INES. source : site web ASN

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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