Les Petits Hommes

Les Petits Hommes
Les Petits Hommes
Série
Scénario Albert Desprechins
Mittéï
Pierre Seron
Dessin Pierre Seron
Couleurs Studio Leonardo
Genre(s) Franco-belge
Humour
Personnages principaux Régis Renaud
Cédille
Dimanche
Lieu de l’action Rajevols
Époque de l’action 1967-présent

Pays Belgique
Langue originale française
Éditeur Dupuis
Soleil
Jourdan
Collection Okay
Junior
Première publication janvier 1974
Format Couleur
Format normal cartonné
Nb. d’albums 48

Prépublication Spirou no 1534 du 7 septembre 1967

Les Petits Hommes est une série de bande dessinée humoristique franco-belge réalisée par Pierre Seron au dessin-scénario, Albert Desprechins et Mittéï au scénario. Éditée par les éditions Dupuis, elle est apparue pour la première fois sur le journal Spirou no 1534 du 7 septembre 1967 avec Alerte à Eslapion–sous–Rajevols qui sera transformé en Alerte à Eslapion pour la première parution en album en 1972 dans la collection « Okay ».

Sommaire

Descriptions

Synopsis

C'est dans le petit village de Rajevols que commence l'aventure des petits hommes. Un chercheur trouve un fragment de météorite dans son jardin. Ce qu'il ne sait pas encore, c'est que sa découverte va bouleverser la vie de tous les habitants du village. Ce morceau de météorite, lorsqu'il est touché, a pour effet de réduire la taille de celui qui le touche. Mais ça ne s'arrête pas là, puisqu'un simple contact physique avec une personne contaminée entraîne les mêmes effets.

Ainsi, le lendemain, ce sont tous les êtres humains du village qui ont rapetissé ! Les petits hommes n'ont alors plus d'autre choix que de créer une nouvelle ville à leur taille : Eslapion.

Grâce au docteur Joachim Hondegger, les petits hommes bénéficient rapidement d'une technologie très avancée, qui leur permettra de venir à bout de toutes les péripéties auxquelles ils seront confrontés.

Personnages

  • Régis Renaud est le héros de la série. Affublé d'un gros nez à la Gaston Lagaffe et d'une curieuse chevelure noire et blanche surmontée d'un unique cheveu en forme d'antenne (objet de gags occasionnels), il porte la plupart du temps des tenues futuristes que ne renieraient pas les héros de Star Trek. Occupant l'emploi de héros à plein temps, il se caractérise naturellement par sa droiture, sa générosité et son courage… ce qui ne l'empêche pas d'être volontiers pantouflard, potache, coureur, fêtard, et colérique. Au sein de la communauté des PH, il est préposé à la sécurité des grottes d'Eslapion et de ses habitants. Accessoirement, il est un as de l'aviation.
  • Cédille, apparue dans l'album Petits hommes et hommes-singes, elle devient aussitôt l'incontournable second rôle féminin qui collera désormais aux basques de Renaud dans toutes ses aventures. Sexy, ingénue (voire complètement gourde), colérique, rancunière, crampon au possible, fleur bleue… elle est à la fois adorable et insupportable. Sa grande spécialité est de s'incruster en jouant les passagères clandestines.
  • Dimanche, apparu en même temps que Cédille, il incarne l'archétype du Noir cultivé. Instruit, philosophe, fataliste, il joue parfois le rôle de la conscience du groupe et offre un contrepoint à Renaud la tête brûlée et à Lapoutre le râleur. Quant à Cédille, qui représente tout son contraire, il la supporte tant bien mal, et ces deux-là ne ratent pas une occasion de s'envoyer des petites phrases aigres-douces. Il s'exprime dans un langage châtié mais ne prononce pas les “R”.
  • Lapoutre, ami fidèle des quasi débuts de la série, il passe par divers emplois au cours de celle-ci. Au début ce n'est que « le brun » dans le tandem du blond et du brun Lapaille et Lapoutre, les deux pilotes de chasse ailiers de Renaud qui s'adressent à celui-ci avec un obséquieux « M’sieur Renaud » plein d'une naïve vénération. Lapaille ne changera pas tellement par la suite, alors que Lapoutre développera au fil des albums un caractère de plus en plus affirmé, pour ne pas dire occasionnellement un caractère de cochon ! À côté de cela c'est un bon camarade, courageux (même s'il faut le pousser un peu au départ), jovial, et apparemment séducteur car, bien qu'on ne le voie guère à l'œuvre, on apprend par la bande qu'il a mis à son tableau de chasse certaines des plus jolies Petites Femmes.
  • Lapaille, alter ego de Lapoutre au début de la série, leurs deux noms rappellent une célèbre parabole énoncée par Jésus lors du sermon sur la montagne, dans l’Évangile selon Matthieu : « Comment peux-tu dire à ton frère : “Frère, laisse-moi ôter la paille qui est dans ton œil”, toi qui ne vois pas la poutre qui est dans le tien ? ». Comparé à Lapoutre, Lapaille ne développera jamais une psychologie très fouillée et restera toujours un adjuvant de second ordre. On le voit néanmoins revenir de façon récurrente comme un compagnon sympathique et jovial, quoique ne brillant pas toujours par un courage exemplaire.
  • Le docteur Joachim Hondegger, d'abord prénommé Lucien[1], ce personnage clé de la série joue un rôle déterminant dans la résolution des catastrophes… dont il est à l'origine, bien souvent ! Parfait archétype de l'apprenti sorcier, il est toujours mis à contribution pour inventer des potions aux effets incroyables et plus ou moins contrôlés. Plein d'énergie, farfelu, plaisantin, occasionnellement soupe au lait, c'est un personnage très attachant qui tient bien moins du savant fou que du savant lourdingue !
  • Le duc de la Fourrière est un peu l'anti-docteur Hondegger. Contrairement à son alter ego, il est mauvais, acariâtre, ambitieux, mégalomane et sadique. Son génie s'exprime de façon très différente du docteur Hondegger, plutôt doué pour la chimie et la biologie, et c'est pourquoi la série ne les oppose pas de façon directe et explicite. Le talent de La Fourrière s'exprime plutôt dans les domaines de la nouvelle technologie et nombre d'albums le voient monter des traquenards hi-tech pour piéger les petits hommes, et en particulier Renaud dont il a fait sa bête noire en raison des multiples échecs, humiliations et blessures que celui-ci lui a infligées. Bien qu'il paie occasionnellement de sa personne, le duc est avant tout une éminence grise. Son plus grand talent consiste à instrumentaliser avec brio les technologies (caméras de vidéo-surveillance, détecteurs, radioguidage…), les individus (il sait employer à son profit hommes de main, savants frustrés, puissances étrangères et même peuplades d'hommes-singes !) et jusqu'aux animaux (avec une prédilection pour le dressage des mygales, les seules créatures envers lesquelles il semble avoir des sentiments).
    Increvable, il subit de nombreux avatars qui auraient réduit définitivement n'importe qui à l'impuissance, mais qui ne font que renforcer sa détermination et le voient revenir chaque fois plus coriace : il est réduit au dixième de sa taille, fait une chute vertigineuse dans un précipice, se retrouve paralytique, avant de réapparaître comme par miracle de nouveau entièrement intact.

La série

L'évolution de la série

Née au début des années 1970, la série n'est qu'une série de plus dans le paysage fourni de la bande dessinée de jeunesse franco-belge de l'époque : personnages à gros nez dans le style de Franquin, histoires humoristiques et gentillettes… Une série sympathique mais qui ne sort pas spécialement du lot et se cherche une personnalité. Entre Alerte à Eslapion et L’Exode, le dessin de Seron s'est éloigné du style Attanasio pour se rapprocher de celui du Franquin des Gaston, auquel il emprunte les proportions de ses personnages et la plupart de ses effets de modelé (visages et vêtements).

Heureusement, dans les années 1980, Pierre Seron prend la direction artistique complète de sa série et ne laisse plus à d'autres le soin d'écrire les scénarios. Finies les histoires un peu bateau, l'évolution est saisissante ! Même le dessin se modernise et les personnages trouvent leur aspect quasiment définitif vers cette époque.

Personnages dont le stock se renouvelle d'ailleurs à cette occasion, avec l'abandon des comparses caricaturaux des débuts aux mentalités stéréotypées (Gilbert, Tarzan…). De Lapaille et Lapoutre, les coéquipiers dont les noms forment un bon mot, Pierre Seron choisit de ne garder que Lapoutre dont il fait le fidèle (et râleur !) compagnon d'aventures de Renaud. À part en tant qu'adjuvant très occasionnel, le pusillanime Lapaille n'apparaîtra plus dans la série. Par contre, Dimanche et Cédille font leur entrée et deviendront des compagnons incontournables aux personnalités délicieusement antagonistes. Ces personnages démontrent discrètement mais clairement l'ambition de Pierre Seron de prendre ses distances avec une conception très traditionaliste de la bande dessinée, appelée à tomber en désuétude : un personnage de couleur occupe un rôle de premier plan et n'est nullement le subalterne du héros blanc (ce type d'idéologie est au contraire volontiers égratignée dans les albums, toujours avec une savoureuse ironie), et Cédille caricature à ce point le faire-valoir féminin sexy sans un sou de jugeote qu'elle préfigure avec des années d'avance le stéréotype péjoratif de la blonde ! En contrepoint de ces nouveaux héros modernes, machiavélique, sadique, mégalomane et increvable, le duc de la Fourrière offre enfin un méchant à la hauteur de la série.

Côté scénarios, on connaissait depuis les débuts l'amour de Pierre Seron pour la technologie et l'aéronautique, toujours à l'honneur dans ses albums (cf. les fameux coléoptères, entre autres). Il est donc très logique qu'en trouvant un nouveau souffle la série s'oriente vers le nec plus ultra de la modernité : la science-fiction, qui permettra à l'auteur de se lâcher complètement en imaginant des engins et des architectures plus futuristes les uns que les autres (quoiqu'il ne se soit pas privé d'en faire autant en désignant les habitations des PH et leurs véhicules). En tout cas c'est un coup de maître : avec des albums comme La Planète Ranxérox ou Le Trou blanc, les Petits Hommes deviennent véritablement une grande série du neuvième art. Les décors et les engins sont de toute beauté, les personnages au meilleur de leur forme, l'humour est ravageur, les scénarios complètement inattendus et passionnants, et les albums fourmillent de trouvailles visuelles et de concepts d'une grande originalité[2].

Cet âge d'or se poursuit d'album en album, puis à partir de Voyage entre deux mondes une nouvelle tendance s'esquisse. Quoiqu'émaillée d'albums science-fiction de moindre ambition et du jubilatoire cycle des clones, la série s'attache davantage à raconter des aventures humaines dont l'action se déroule dans les grottes des PH ou à leurs abords, et mettent en scène l'histoire personnelle de personnages secondaires : des canards boiteux de la petite communauté (Voyage entre deux mondes), deux guerriers du passé se refusant à enterrer la hache de guerre (Choucroute Melba), un bébé adopté qui se retrouve de nouveau orphelin (Bébé Tango), deux gamins imprudents et irresponsables (Bingo), une fillette qui se réveille d'un long coma (Miss Persil), un looser qui deviendra roi (Les Fourmicrabes), la jeune victime d'un coup monté crapuleux et sordide (Chiche !), deux frères ambitieux et sans scrupules (Au nom du frère), etc.

L'auteur

La touche Seron

À partir des années 1980, Pierre Seron trouve véritablement son style et les albums deviennent très fortement imprégnés de sa personnalité. L'auteur définit ses propres codes : assurant maintenant le dessin et le scénario de ses albums, il réunit les deux en un unique concept en inventant le mot-valise « desnario ». Tous les albums porteront désormais la mention « Desnario : Seron ».

Et cette mention n'est pas qu'une coquetterie ! Il y a derrière elle un véritable talent de la part de Pierre Seron pour imbriquer inextricablement le scénario et les expérimentations plastiques afin d'inventer de nouveaux modes de narration, donnant naissance à des albums ovnis qui compteront pour certains parmi les meilleurs de la série !

Citons en particulier La Planète Ranxérox qui se lit en tenant l'album non pas de la façon habituelle, mais comme un calendrier, et où nos héros en couleurs découvrent un monde photocopié en noir et blanc où ils font figure de « bugs visuels » et perturbent l'ordre établi. Ou encore l'album suivant Le Trou blanc, où le concept est poussé encore plus loin : l'album est quasiment monochrome et nos héros sont plus perdus que jamais dans un univers post-apocalyptique dantesque qui paraît sans issue… et sera en effet sans issue, d'une certaine façon.

On peut encore évoquer Tchakakahn, où en parallèle de l'aventure des PH se déroule une autre histoire entre les cases de l'album : deux enfants s'amusent à y jouer aux billes, à la voiture téléguidée ou à y lâcher une souris qui finit par dévorer complètement les cases de l'histoire en fin d'album ! Ou Melting-pot qui fait évoluer Renaud et ses amis dans un univers virtuel truffé d'images informatiques. Ou encore Duels qui présente une curieuse mise en abîme : Renaud y découvre sur les planches d'un ami dessinateur de bande dessinée l'histoire qu'il est simultanément en train de vivre…

Sans être intimement liées au déroulement de l'histoire, de nombreuses autres trouvailles visuelles émailleront les albums : l'utilisation d'images photocopiées ou scannées intégrées dans les décors, de trames, de couleurs fluos audacieuses dans Les Fourmicrabes, de légendes typographiées comme des listings informatiques inhabituelles dans ce type de bande dessinée… Bingo nous offre des cases panoramiques en traitant chaque double-page en vis-à-vis de l'album comme une unique page très large. Le début de Bébé Tango propose une magnifique ellipse du temps qui s'écoule juste après l'accident, alors que la voiture est dans le ravin. Et ainsi de suite…

Autre petite touche personnelle de l'auteur, la page de garde de l'album ne comporte pas une illustration tirée de l'album, mais une illustration inédite jouant sur un registre comique et décalé, faisant volontiers un clin d'œil humoristique au thème ou au titre de l'album[3]. Toutefois, cette pratique n'a rien d'original : la couverture de la plupart des BD franco-belges des années 1950-1960 était conçue de cette façon (par exemple celle du Gorille a bonne mine ou de QRN sur Bretzelburg de Franquin). Seron a simplement poussé l'exercice jusqu'à concevoir quelques couvertures n'ayant plus de rapport avec le récit lui-même.

Apparaît également au cours de la seconde époque de la série le Lecteur : un petit garçon représentant l'échantillon type du lectorat de série qui commente sur un mode comique les avatars des héros : il ne s'agit cependant absolument pas d'une invention de Seron, puisque l'on trouve déjà ce type d'incrustation dans les derniers Spirou de Franquin ou dans ceux de Fournier. Son point de vue est strictement celui du spectateur : il ne joue lui-même aucun rôle dans l'action principale, mais il interpelle volontiers l'auteur pour critiquer ses choix scénaristiques ou lui demander que les héroïnes soient un peu plus dénudées ! Il ne perdure guère dans la troisième époque de la série.

Mais le Lecteur n'est que l'un des aspects du goût de l'auteur pour le détournement des codes et les mises en abîme scénaristiques. Quoi qu'étant au départ une série pour la jeunesse des plus classiques, Les Petits Hommes devient vite un véritable laboratoire où l'auteur s'amuse à prendre le spectateur au dépourvu et à inventer toutes sortes d'innovations artistiques pas toujours mais souvent très réussies…

Une âme de sadique ?

Pierre Seron adore également se jouer de ses personnages et les prendre comme cobayes d'expériences rarement vécues par ceux-ci comme agréables :

  • Dans La Planète Ranxérox il fait de Dimanche un Blanc et de la blonde Cédille une Noire !
  • Lapoutre se retrouve affublé d'un alter ego monochrome.
  • À la fin de l'album Les 6 Clones nous n'avons plus un seul mais sept Renaud !
  • Le Dernier des petits hommes présente un futur alternatif de cauchemar où la communauté des PH est découverte par des Grands qui éradiquent les personnages les plus attachants de la série l'un après l'autre, avant de faire périr tous les PH dans un holocauste monstrueux (de loin l'album le plus violent de la série, et même ultra-violent… mais jouissif pour ceux qui se plaisent à l'exercice de style).
  • Renaud mettant de la mauvaise volonté à jouer son rôle de héros et se rebellant ouvertement contre Seron, celui-ci lui inflige une série de crasses et en fait son véritable souffre-douleur dans l'album Petits hommes et mini-gagagags, par ailleurs dépourvu de toute intrigue.
  • Dans C + C = Boum, Renaud n'est pas le héros et n'apparaît que comme guest star à la toute fin de l'album !
  • Miss Persil, Les Fourmicrabes et Chiche ! voient l'aspect de notre héros se modifier considérablement sur plusieurs albums, suite aux expériences d'apprenti-sorcier du docteur Hondegger.

Noms de lieux et de personnages

Bien que Belge de naissance, l'auteur Pierre Seron semble porter une certaine affection aux noms pittoresques de certaines localités françaises dont il s'inspire largement pour nommer les lieux fictifs où vivent les petits hommes, en les détournant malicieusement. On peut ainsi rapprocher Eslapion d'Espalion, Ravejols de Marvejols ou encore Berg-en-Brousse de Bourg-en-Bresse.

Les noms des personnages constituent souvent eux aussi des clins d'œil plus ou moins explicites. La bande dessinée franco-belge des années 1970 se caractérisait par un certain nombre de poncifs parmi lesquels le patronyme du héros, censé évoquer de hautes qualités morales ou encore la modernité triomphante des Trente Glorieuses : Michel Vaillant, Marc Dacier, Vic Vidéo, etc. C'est avec un sens certain de l'ironie que Pierre Seron donne à son héros le nom du fleuron de l'industrie automobile française, Renault (malgré l'orthographe légèrement modifiée, l'auteur confirme lui-même la référence dans La Planète Ranxérox). Lapaille et Lapoutre font référence à un célèbre précepte évangélique. Dimanche nous rappelle le personnage de Vendredi dans le roman Robinson Crusoé de Daniel Defoe et les romans de Michel Tournier, et évoque le mythe du bon sauvage… alors qu'il est ostensiblement le plus civilisé de la bande ! Avant de devenir un personnage de tout premier plan, Cédille apparaît initialement comme une poupée écervelée, une fioriture de luxe comme peut le paraître la cédille, signe diacritique maniéré de la langue française écrite. En outre, son nom évoque celui d'une autre héroïne de bande dessinée tout aussi futile, quoique dans un genre différent : Virgule de Guillemets la dulcinée d'Achille Talon. La Fourrière n'évoque rien de sympathique de par son nom, et il entre effectivement dans l'univers des Petits Hommes comme un malfaisant qui les met en cage. Le nom du docteur Hondegger reste en revanche une énigme…

Publications en français

Revues

Albums

Série classique

Série Soleil

Une série de cinq albums compilants plusieurs inédits ont été édités succesivement par Soleil et Jourdan, puis Soleil de nouveau, dans la collection « Junior ».

Série dérivée

Les Petites Femmes

En 1999 débute chez Joker la publication d'une nouvelle série, intitulée Les Petites Femmes. L'esprit licencieux de Pierre Seron, souvent présent au second degré dans Les Petits Hommes, s'y exprime cette fois sans retenue. Malgré son nom, la série n'est pas du tout un spin-off des Petits Hommes, et n'est pas non plus une série pour la jeunesse. En fait, il s'agit d'une série très coquine ne laissant planer aucun mystère sur les anatomies de ses protagonistes, tant masculins que féminins, qui s'y livrent, sur des îles tropicales enchanteresses, à toutes les fantaisies sexuelles possibles, sans rien perdre de l'humour malicieux et vachard de l'auteur.

  1. Les Petites Femmes et le gabarit sacré (1999)
  2. Les Petites Femmes… à plumes (2000)
  3. Les Petites Femmes et les têtes de nœud (2001)
  4. « Messie » le retour (2005)
  5. À la recherche du sein grêle (2007)
  6. V.D.Q.S. (2009)

Notes et références

  1. Voir Le Petit Homme qui rit, première apparition du docteur.
  2. (Voir La touche Seron)
  3. cf. le sikh clown des 6 Clones
  4. Réédition de l'album édité dans la collection Okay.

Voir aussi

Liens externes



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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Les Petits Hommes de Wikipédia en français (auteurs)

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