Le Givre

Le Givre
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46° 27′ 50″ N 1° 23′ 52″ W / 46.463889, -1.397778

Le Givre
La campagne givraise (un affluent du Troussepoil)
La campagne givraise (un affluent du Troussepoil)
Armoiries
Détail
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Vendée
Arrondissement Les Sables-d'Olonne
Canton Moutiers-les-Mauxfaits
Code commune 85101
Code postal 85540
Maire
Mandat en cours
René Bourcier
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes du Pays moutierrois
Démographie
Population 403 hab. (2008)
Densité 32 hab./km²
Gentilé Givrais
Géographie
Coordonnées 46° 27′ 50″ Nord
       1° 23′ 52″ Ouest
/ 46.463889, -1.397778
Altitudes mini. 2 m — maxi. 72 m
Superficie 12,42 km2

Voir la carte physique

Voir la carte administrative

Le Givre est une commune française, située dans le département de la Vendée et la région Pays de la Loire.

Sommaire

Géographie

Petite commune située à 30 km au sud des Sables d'Olonne, 35 km au sud de La Roche-sur-Yon et 17 de Luçon, elle sise à côté du carrefour du « Pont-rouge ». Traversée par la rivière dénommée « Le Troussepoil », elle est le berceau de la légende de la Malbète.

La commune du Givre est balisée par les RD 949 (route Les Sables, Luçon, Fontenay le Comte et 747 (route La Roche, La Tranche au sud, Le RD 19 au nord (Moutiers, Champ St Père, Mareuil).

Elle est constituée par le Bourg (centre du village avec la Mairie, L'Eglise et la Salle St Pierre) et divers hameaux (La Bouchetière, La Templerie,etc au nord; La Grisse, Choisy et La Mainborgère au Sud). A noter, qu'aux derniers recensements, les hameaux sont plus peuplés que le Bourg.

Histoire

L'origine du Givre, n'est pas un lieu où il fait froid, mais provient du patois poitevin qui signifie « lieu remplit de vipères ». La même origine de ce nom de lieu se retrouve dans celui de « La Grisse », lieu dit situé de l'autre côté du RD 949 en direction d'Angles. Le blason du Givre comporte, à ce titre, dans le bas la représentation de trois serpents.

Une légende locale parle d'un ours, vivant dans les bois alentours du bourg qui terrorisait les villageois. Elle est plus connue sous le nom de « Malbète ». L'origine de la rivière « Troussepoil » se rattacheraient à cette dernière.

Sous les Romains, le village était situé à la fin du « Golfe des Pictons », avancée de la mer jusqu'au « Pont Rouge ». Depuis celui-ci a été asséché et la terre a gagné sur la mer.

Au Moyen Âge, une première église a été construite (seul vestige restant : une crypte). Le château originel du lieu dit « La Brunière » a été édifié vers le 13e siècle. Sur ses ruines, un nouvel édifice renaissance a vu le jour sur la partie arrière de l'ancienne construction. Le futur roi Henri IV y a passé une nuit.

Sous la révolution, le village était occupé par les blancs qui ont essayé de prendre le bourg des Moutiers Les Mauxfaits, acquis aux révolutionnaires (Bleus). Suite à ces attaques, le bourg du Givre a été incendié, y compris son église. Un lieu dit « Le patis aux filles » aurait vu l'exécution par les Bleus de jeunes filles.

Dans les années 1860, avec la contribution de la famille impériale, une nouvelle église a été édifiée sur les ruines de l'ancienne. Le cimetière actuel accueille les tombes qui se trouvaient sous l'actuelle place.

Depuis les années 60 et 70, ce village a connu une urbanisation croissante due la ruralisation (extension des hameaux situés près des Moutiers, tels que « La Bouchetière ») et du tourisme estival de masse (achats de terrains constructibles et ventes de maisons existantes à des franciliens puis à des britanniques ou suédois). Un premier lot de logements HLM a été bâti dans le bas du bourg au début des années 90. Un second lot sera édifié dans les mois qui viennent à la sortie du Bourg vers le Cimetière.

Héraldique

Blason Blasonnement
Tiercé en pairle : au premier, de gueules à la mitre d'or ; au second, d'azur au château d'argent, ouvert et couvert de sable ; au troisième, d'or à la bisse de sinople ondoyante en pal.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1953 1981 Henri Caillemer    
1981 2008 Gabriel Patarin    
2008 2014 René Bourcier[1]    
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique

En 2008, Le Givre comptait 403 habitants (soit une augmentation de 48 % par rapport à 1999). La commune occupait le 18 843e rang au niveau national, alors qu'elle était au 22 345e en 1999, et le 261e au niveau départemental sur 282 communes.

L'évolution du nombre d'habitants depuis 1793 est connue à travers les recensements de la population effectués à Le Givre depuis cette date. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Le Givre, cela correspond à 2004, 2009, etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations[2],[N 1].

Le maximum de la population a été atteint en 1886 avec 495 habitants.

Évolution démographique
Années 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
Population 314 168 216 318 322 344 366 388 405
Années 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
Population 418 424 438 456 437 486 495 495 492
Années 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
Population 469 476 475 405 392 392 395 410 316
Années 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2008
Population 351 282 263 276 265 273 342 358 403
Notes, sources, ... Sources : base Cassini de l'EHESS pour les nombres retenus jusque 1962 et pour le recensement 2004[3], et à partir de 1968 : Insee (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[4],[5],[6].
Histogramme

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (25,2 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (25,1 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,1 % contre 48,4 % au niveau national et 49 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 52,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,8 %, 15 à 29 ans = 17,7 %, 30 à 44 ans = 15,4 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 26,2 %) ;
  • 47,9 % de femmes (0 à 14 ans = 19,7 %, 15 à 29 ans = 11,3 %, 30 à 44 ans = 24,2 %, 45 à 59 ans = 20,7 %, plus de 60 ans = 24,1 %).
Pyramide des âges à Le Givre en 2007 en pourcentage[4]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,0 
90 ans ou +
0,5 
5,4 
75 à 89 ans
4,9 
20,8 
60 à 74 ans
18,7 
19,9 
45 à 59 ans
20,7 
15,4 
30 à 44 ans
24,2 
17,7 
15 à 29 ans
11,3 
20,8 
0 à 14 ans
19,7 
Pyramide des âges du département de la Vendée en 2007 en pourcentage[7]
Hommes Classe d'âge Femmes
0,4 
90 ans ou +
1,2 
7,3 
75 à 89 ans
10,6 
14,9 
60 à 74 ans
15,7 
20,9 
45 à 59 ans
20,2 
20,4 
30 à 44 ans
19,3 
17,3 
15 à 29 ans
15,5 
18,9 
0 à 14 ans
17,4 

Lieux et monuments

  • Château de la Brunière (année 1200). Le château vit le jour durant la période troublée de la guerre de cent ans. Douze cheminées monumentales en granit ornent l'intérieur de la demeure. En 1591 les Bodin entreprirent de le reconstruire et le marquèrent de leur sceau. Il prit alors le style de la Renaissance qui le rendit très hospitalier (Henri IV choisit de s'y reposer). En 1621, les troupes royales l'envahirent et le saccagèrent. Il est, aujourd'hui, la propriété de la famille de La Mardiere. Il possède une curiosité - ce qui lui a valu son classement en tant que monument historique - une cheminée dite en forme de « Beurrier ». À l'entrée, avant le portail, se situe un pont en pierre qui a remplacé le pont-levis. Sur le devant de la cour, on distingue quelques restes du château médiéval (canons du type bombarde avec leurs boulets). Sur le côté droit, on aperçoit le colombier féodal. En arrivant de l'église (RD 19), on peut voir les bâtiments de l'ancienne ferme féodale (bâtiments de vie inoccupés depuis de nombreuses années). Seul est utilisé, le grand bâtiment situé avant le tournant.
  • L'église du Givre : Construite sous Napoléon III, elle a été restaurée dans les années 2000 par les artisans locaux. En dessous de l'édifice, existe une crypte médiévale (ne se visite pas). Sur son parvis, deux marches sont des pierres tombales (peut-être d'ecclésiastiques par la présence de calices sur chacune d'elles). Partie intégrante de la Paroisse de Saint Jacques du Val Graon, elle est ouverte au culte, au moins, une fois par mois, le samedi soir en complémentarité avec l'église de Saint-Sornin.

Personnalités liées à la commune

  • Henri Caillemer, homme politique vendéen, maire du Givre de 1953 à 1981, député de la Vendée de 1958 à 1962 et conseiller général de Vendée de 1956 à 1960 puis de 1975 à 1981.

Pour approfondir

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de présenter :
    * pour 2004 et 2005 la population réelle publiée dans la base Cassini (attribuée par convention à l'année 2006 par l'EHESS) si elle existe ;
    * la population 2006, première population légale connue post-1999 publiée par l’Insee ;
    * les populations suivantes correspondant aux années réelles de recensement publiées par l’Insee ;
    * la dernière population légale publiée par l’Insee.

Références


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