La Presse régionale

La Presse régionale

La société La Presse régionale est un groupe de presse catholique fondé par Paul Féron-Vrau en 1904.

Sommaire

Fondation : la lutte contre le Bloc des gauches

Riche industriel du textile du Nord, héritier de Philibert Vrau, propriétaire de la Bonne presse et de La Croix depuis 1900 et homme d'œuvres, Paul Féron-Vrau fonde le 1er août 1904, avec l'aide d'autres industriels du Nord, et préside la société de la Presse régionale[1]. Elle a pour objectifs d'aider financièrement des journaux catholiques de province à s'équiper pour prendre leur essor et s'assurer une clientèle, et de leur apporter une aide matérielle par la suite, en ce qui concerne le financement, la diffusion, la mise à disposition d'informations et de documentation et la collecte de la publicité. Elle s'est adjoint d'ailleurs une agence de presse, fondée également par Paul Féron-Vrau, la Presse nouvelle.

Ce projet s'est réalisé en étroite relation avec certains évêques qui réclamaient dans leur diocèse la création ou le développement d'un journal catholique chargé de défendre l'Église et les catholiques contre la politique gouvernementale, dans le contexte du Bloc des gauches et de la crise de la loi de séparation de 1905, ainsi qu'avec le parti de l'Action libérale populaire (ALP), qui cherchait alors à se développer. Paul Féron-Vrau est d'ailleurs, également, vice-président de l'ALP.

Une partie du capital de chacun des journaux du groupe est apportée par des notables catholiques locaux, eux-aussi liés à l'ALP.

Historique des périodiques du groupe

Outre quelques périodiques locaux, la Presse régionale comprenait les quotidiens suivants :

Le quotidien est fondé en 1905, à la demande de l'évêque de Nancy Mgr Charles-François Turinaz et des cadres locaux de l'ALP[3]. La société qui l'édite est la Presse de l'Est, contrôlée à 49,5% par la Presse régionale. Le reste du capital est détenu par des notables lorrains : Henry Déglin, François de Wendel, le comte Ferri de Ludre, député de Nancy et membre du comité directeur de l'ALP, Adrien[4] et Henri Michaut, Maurice Flayelle, Paul Georgel[5], Georges Keller[6], Ludovic Beauchet, maire de Nancy, des personnalités comme Maurice Barrès, qui détient 10 actions, ainsi que quelques ecclésiastiques, dont l'abbé Boulanger, directeur des œuvres de presse du diocèse de Nancy. Henry Déglin est le président du conseil d'administration. Il est le pendant à l'échelle de Nancy de Paul Féron-Vrau : homme d'œuvres et chef départemental de l'ALP[7].

À la mort d'Henry Déglin, Paul Sordoillet[8] devient directeur et rédacteur en chef du quotidien. Il le restera jusqu'à sa mort en 1934.

Il est tiré à environ 10 000 exemplaires avant 1914, contre 40 000 pour L'Est républicain[9]. Collaborent au quotidien Henry Ferrette, ancien député de la Meuse de 1898 à 1910, et les députés de Nancy Ferri de Ludre et Emile Driant de 1911 à 1914.

Malgré des difficultés financières chroniques, le quotidien se développe et devient un quotidien régional après la Première Guerre mondiale. Il reprend par exemple en 1924 le Télégramme des Vosges[10].

En 1925, les dirigeants de la Fédération républicaine, Louis Marin et François de Wendel, qui apporte son argent, prennent le contrôle du quotidien. La Presse régionale demeure actionnaire et apporte son savoir-faire. L'Eclair de l'Est bénéficie également de l'aide financière d'autres notables comme les frères Eugène et Adrien de Turckheim, actionnaires de la Lorraine-Dietrich, Pierre Amidieu du Clos en 1930, ainsi que quelques industriels vosgiens du textile : Ferdinand Laederich et son fils Georges Laederich, Geistodt-Kiener et Max Prudhomme[11].

Le conseil d'administration est présidé par le député URD Édouard de Warren, conseiller et ami intime de Louis Marin, jusqu'en 1933, puis par le colonel Blaison, proche du nouvel évêque Mgr Hurault, puis par Maurice Perrin. En 1939, sa diffusion s'établirait à environ 30 000 exemplaites, auxquels il faut ajouter 20 000 exemplaites pour le Télégramme des Vosges[12]. Ce tirage reste nettement inférieur à celui de L'Est républicain, qui atteint 140 000 exemplaires.

  • Le Nouvelliste de Bretagne, à Rennes, fondé en 1902.

Son rédacteur en chef est Amand Terrière à partir de 1928[13].

  • L'Express de l'Ouest, à Nantes
  • La République de l'Isère, fondé en 1901 par Louis Hermelin.
  • Le Nouvelliste de Rouen
  • Le Journal d'Amiens
  • L'Eclair comtois (1903-1939), à Besançon.

Son directeur et rédacteur en chef est Louis Hosotte, qui meurt en 1928. Le président du Conseil d'administration de ce journal est René Caron, président départemental de l'ALP du Doubs, candidat aux élections législatives en 1914, député du Doubs de 1919 à 1924. Il est aussi président de l'Union catholique diocésaine.

Aujourd'hui, La Presse Régionale possède 12 hebdomadaires départementaux
  • VOIX DU JURA
  • CROIX DU NORD
  • VOIX DU MIDI
  • CROIX DU MIDI Actualités (départements du Languedoc-Roussillon)
  • LA VIE QUERCYNOISE
  • LA VOIX DU CANTAL
  • VOIX DU GERS
  • L'ECHO DU TARN

A travers la Société d'Edition de la Presse Régionale - SEPR, société anonyme à conseil d'administration, les titres forment l'un des leaders de la Presse Hebdomadaire Régionale dans 3 grandes zones : Le Nord, Le Jura et le Midi Pyrénées et Cantal.

Une aide maintenue jusqu'à l'entre-deux-guerres

Au lendemain de la guerre, alors que l'ALP a disparu et s'est progressivement englobée dans la Fédération républicaine, la Presse régionale continue d'apporter son soutien aux quotidiens. Le capital de la société est passé de 1 600 000 francs à 3 350 000 francs en 1920[14].

L'animateur de la société est désormais Jules Dassonville (1881-1949), fils d'un filateur, avocat à Lille. Il a dirigé le Nouvelliste de Bretagne en 1904 avant de devenir administrateur-délégué de la Presse régionale et de rejoindre le siège central de la société en 1908. Il en est désormais le directeur.

Il anime les quotidiens, comme Le Télégramme de Toulouse ou bien L'Éclair de l'Est, dont il est administrateur-délégué au début des années 1920. Il se débat avec les difficultés financières des quotidiens dans les années 1930. Par exemple, il tente en 1934 de faire appel aux milieux économiques lorrains pour pallier les déficits et les problèmes de trésorerie de L'Éclair de l'Est et de convaincre Louis Marin et François de Wendel d'agir au plus vite[15]. Il est même obligé de faire personnellement une avance de 35 000 francs en mars 1934, pour faire face aux échéances. L'essentiel des capitaux est amené dans les années 1930 par François de Wendel et la Presse régionale.

En 1936, par ses onze quotidiens et ses nombreux hebdomadaires, Presse Régionale est l'organisation de Presse Catholique la plus complète que l'on rencontre alors en France. Elle couvre alors près de 60 départements. Elle est le principal actionnaire de deux importantes sociétés d'éditions et de périodiques catholiques qui sont : les Croix du Midi, 8 éditions à Toulouse, couvrant les départements de la Haute-Garonne, Gers, Tarn-et-Garonne, Tarn, Hérault, Hautes-Pyrénées, Ariège, Aude et Pyrénées Orientales ; la Croix de Lyon et la Croix du Rhône, 3 éditions couvrant les départements du Rhône, de la Loire, de la Saône-et-Loire et de l'Ardèche. Elle édite par ailleurs 24 hebdomadaires distribués dans les grandes villes françaises. Enfin, Presse Régionale est copropriétaire de 11 quotidiens régionaux.

Pour installer ses quotidiens, Presse Régionale est devenue acquéreur de biens immobiliers et d'imprimeries modernes. Ainsi, à Toulouse, la société des Croix du Midi a fait construire sur un vaste terrain, acheté en 1910, et situé au centre ville (rue de Constantine, devenue rue Gabriel Péri, un hôtel où elle a aménagé une imprimerie et ses bureaux.


Mais cet ensemble de journaux n'échappe pas aux difficultés économiques et pour que ces journaux tiennent le coup, il est demandé aux riches catholiques de la région de faire un effort financier supplémentaire. Pour ce faire, sont mis en place des comités de soutien qui recherchent des contributions. Enfin, il est demandé à Presse Régionale d'intervenir directement pour aider ces journaux à remonter la pente. Cette intervention directe est surtout patente à Toulouse où la société a été obligée de déposer son bilan en 1932 et où la Société Nouvelle du Télégramme a pris le relais.

Un tournant décisif après la Seconde Guerre Mondiale

Au lendemain de la seconde Guerre Mondiale, les Croix du Midi à Toulouse restent parmi les journaux autorisés grâce à l'appui de Monseigneur Saliège, archevêque de Toulouse, très populaire par ses prises de position fermes et courageuses face à l'occupant et au nazisme, par une déclaration lue en chaire dans toutes les paroisses de Toulouse. L'action de Presse Régionale est de fait considérablement réduite et l'enjeu pour les actionnaires devient de faire perdurer la voix catholique dans le concert des médias régionaux, lesquels se reconfigurent et se modernisent à marche forcée. Lors du conseil d'administration du 17 mai 1947, Jean Tiberghien dit que "pour l'avenir, il faut trouver des formules neuves ou rénovées qui permettent aux journaux catholiques de vivre sans déficit chronique".

Les années soixante : survie et développement des Croix du Midi en Midi-Pyrénées et Languedoc Roussillon

Alors même que ce combat est loin d'être gagné à Toulouse, Presse Régionale se trouve appelée à la rescousse pour que ne disparaisse pas la Croix du Nord à Lille puis reprend en 1997 la Croix Jurassienne qui deviendra Voix du Jura.

La Presse Régionale est, depuis 1993, propriété de l'Association des amis de la Presse Régionale, association loi 1901 qui a repris l'essentiel des actions des descendants des fondateurs sous l'impulsion d'André Mulliez, afin de garantir indépendance et désintéressement des propriétaires.

Désormais, les actionnaires fixeront aux destinataires de leur générosité deux devoirs :

  • 1- c'est le "primum vivere" pour garantir l'indépendance financière et assurer un cadre économique viable aux rédactions et collaborateurs
  • 2- "donnez-nous des dividendes ...en lecteurs !"

Les apports d'argent frais, que ce soit pour la Société Nouvelle du Télégramme, la Croix du Nord ou la Voix du Jura ont été importants. Ils ont surtout été parfaitement désintéressés, comme le veut la tradition des actionnaires de Presse Régionale depuis sa fondation.

La vocation chrétienne est toujours là, c'est aujourd'hui une proposition que doivent faire les journaux de Presse Régionale à leur public. Cette proposition est double : un regard chrétien sur l'actualité et un autre...sur l'actualité des chrétiens. C'est pour que cette proposition soit recevable par le plus grand nombre, y compris donc des gens éloignés de l'Église, que ces journaux doivent tenter d'être, sur leur territoire, meilleurs que leurs confrères.

Charte éditoriale des titres de Presse régionale

Presse Régionale édite des hebdomadaires chrétiens d'information locale.


VOCATION : Hebdomadaire : recul, donc donner du sens Chrétien : avec l'éclairage de la Bonne Nouvelle D'information : à l'actualité Locale : au plus près de la vie de chacun

PUBLIC : Le plus grand nombre. Sans prosélytisme, offrir au plus grand nombre l'accès à l'espérance dans sa vie

MISSION :

  • Être le "prochain" dans un monde où les voisins deviennent des "lointains" (proximité dans tous les sens du terme)
  • Expliquer, clarifier, donner du sens à l'information
  • Donner la parole à ceux qui en sont privés (les pauvres, les petits), redonner toute sa place à la vie, à la famille, être militant de l'espérance
  • Faire témoigner les "bâtisseurs", ceux qui près de nous déplacent des montagnes
  • Démontrer par l'exemple que la foi libère l'homme et le fait grandir pour le service de l'autre

CONDITIONS

  • Aucun sujet n'est tabou pourvu qu'il soit traité dans l'esprit de ce qui précède
  • Le respect de la personne, lecteur ou sujet d'article ou d'illustration mais aussi collègue de toute fonction dans l'entreprise, dépasse les simples conventions habituelles.
  • Le souci de la vérité et du dialogue
  • Dans le concert médiatique, nos journaux ne justifient leur existence que s'ils emmènent le lecteur un peu plus loin que là où il pensant aller dans sa réflexion personnelle et son rapport au monde.

Cela signifie que nous avons plus à poser intelligemment des questions qu'à apporter des réponses toutes faites.

L'aventure continue...

Personnalités ayant collaboré à la Presse régionale

  • Rémy Anselin
  • Maurice Barrès
  • le général Cherfils, ancien chef de la cavalerie du XXe corps, auteur d'ouvrages militaires[16] et collaborateur de L'Écho de Paris : on lui doit des articles parmi les plus typiques du « bourrage de crâne » pendant la guerre 1914-1918.
  • Théodore Chèze, rédacteur parlementaire et reporter
  • l'abbé Jean (Marie) Desgranges, ancien Silloniste, membre du Parti démocrate populaire, orateur actif défenseur du catholicisme, député du Morbihan de 1928 à 1940[17].
  • le commandant Hautebray
  • Henri Noihlan, ingénieur agronome, en charge des questions agricoles
  • Jacques Pacy, en charge de l'actualité religieuse et sociale
  • Paul Tapponier (1884-1970), à la tête du secrétariat de documentation parlementaire de la Presse régionale, député URD de Haute-Savoie de 1919 à 1924
  • le comte de La Roche-Aymon, parent du député François de La Roche-Aymon
  • Jean Sarril, rédacteur parlementaire

Sources

  • Hugues Beylard, Paul Féron-Vrau, au service de la presse, Paris, Éd. du centurion, 1961
  • Claude Bellanger, Jacques Godechot, Pierre Giral, Fernand Terrou, Histoire générale de la presse française, t. III : 1871-1940, Paris, P.U.F., 1972
  • André Caudron, Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, t. IV : Lille-Flandres, Paris, Beauchesne, 1990 (notices sur Paul Féron-Vrau et Jules Dassonville)
  • André Demaison, Les Voix de la France : la presse de province au XXe siècle, Paris, Hachette, 1935
  • Georges Hourdin, La presse catholique, in Encyclopédie du catholicisme au XXe siècle, Paris, Fayard, 1957
  • Michel Lagrée, Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, t. III : La Bretagne, Paris, Beauchesne, 1990
  • Emile Poulat, René Rémond, Cent ans d'histoire de La Croix, Paris, Éd. du centurion, 1988
  • Registre des délibérations des Assemblées Générales depuis 1905
  • Procès Verbaux des séances des conseils d'administration de "Presse Régionale"

Notes et références

  1. Fondée à Paris avec un capital initial de 1 600 000 francs, son siège est au 43 rue de Trévise.
  2. Son siège se situe place Carnot, à Nancy.
  3. Pour les développements suivants, voir Jean-François Colas, Les Droites nationales en Lorraine dans les années 1930 : acteurs, organisations, réseaux, Université de Paris X-Nanterre, 2002, 3 volumes.
  4. Maire de Baccarat et administrateur de la cristallerie de Baccarat.
  5. Avoué, conseiller municipal de Nancy, vice-président de la caisse d'épargne de Nancy et administrateur-délégué de la Compagnie des cristalleries de Saint-Louis.
  6. Industriel à Lunéville, conseiller municipal de Lunéville, administrateur de la Société nancéienne de crédit industriel et de dépôts.
  7. Deuxième actionnaire par ordre d'importance avec 200 actions en 1905 - 13,3 % du capital -, Henry Déglin est le fondateur du quotidien. Henry Edmond Déglin (1859-16 juillet 1906) est docteur en droit, avocat à Nancy. Homme d'œuvres disposant d'une grande fortune, il est membre des conférencs de Saint-Vincent-de-Paul, ancien président de la conférence des étudiants catholiques de Saint-Mansuy, fondateur de la Société immobilière nancéienne pour les habitations ouvrières, fondateur de la Société nancéienne de patronage de l'enfance et de l'adolescence. Il a dirigé l'office central nancéien des œuvres de bienfaisance. Conseiller municipal de Nancy de 1902 à 1905, il est le président du comité de Meurthe-et-Moselle de l'ALP. Cf. L'Eclair de l'Est, 17-7-1906, R. d'Amat, R. Limouzin, Dictionnaire de biographie française, t. X, Paris, Letouzey et Ané, 1965, p. 549.
  8. 5 1853-1934 )Imprimeur, ancien directeur du Courrier de Meurthe-et-Moselle, libraire, c'est un journaliste professionnel, un catholique pratiquant et militant - il est l'un des fondateurs des Fraternités à Nancy et membre de l'Union catholique de Nancy - et un cadre de l'ALP : vice-président du comité de Meurthe-et-Moselle de ce parti. Après guerre, il reste un catholique militant; c'est un républicain national, membre des Jeunesses patriotes.
  9. Colette Hirtz, L'Est républicain 1889-1914, Naissance et développement d'un grand quotidien régional, Grenoble, Presses universitaires de grenoble, 1973, p. 168
  10. Quotidien catholique et conservateur vosgien fondé en octobre 1918 et dirigé jusqu'à sa mort en 1924 par l'abbé Henri Barotte. Un contrat est passé entre la Presse régionale et les liquidateurs du Télégramme en décembre 1924 - Les industriels Max Prudhomme et Geistodt-Kiener -, assurant le Télégramme des Vosges de conserver son identité. Cf. Philippe Alexandre, "La presse périodique dans le département des Vosges": https://www.univ-nancy2.fr/medial/pdf/textepalexandre.pdf
  11. Catholique, homme d'œuvres et industriel, il dirige la Société centrale cotonnière de l'Est depuis 1919. Il est le fondateur en 1924 de la Fédération des catholiques vosgiens, mouvement civique de défense religieuse affilié à la Fédération nationale catholique d'Édouard de Castelnau, dont il est le président puis le président d'honneur.
  12. Histoire générale de la presse française, Paris, P.U.F., 1972.
  13. Armand Terrière (1886-1971) a fait ses débuts de journaliste à L'Express de la Sarthe au Mans, à La Croix de l'Aube à Troyes puis au Moniteur de l'Oise jusqu'en 1911. À cette date, il est secrétaire de rédaction puis secrétaire général de L'Eclair de l'Est, tout en étant avocat au barreau de Nancy. Membre actif de l'ACJF, il est membre fondateur du syndicat CFTC des journalistes français. Cf. Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, t. III".
  14. Hugues Beylard, Paul Féron-Vrau au service de la presse, Paris, Éd. du centurion, 1961, p. 71.
  15. Jean-François Colas, op. cit.
  16. (Cavalerie en campagne. Eudes d'après la carte, Berger-Levrault, 1888, Essai sur l'emploi de la cavalerie, Berger-Levrault, 1898, Pour l'armée, Berger-Levrault, 1913, Vers l'espérance, Chapelot, 1913, Pages de sang et de gloire, Lethellieux, La guerre de la délivrance, De Gigord, 1920).
  17. Maurice Dutroncy, L’abbé Desgranges, conférencier et député, 1874-1958, Apostolat de la Presse, société Saint-Paul, 236 pages, 1962.

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article La Presse régionale de Wikipédia en français (auteurs)

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