Khazarie

Khazarie

Khazars

L'empire des Khazars de 650 à son apogée en 850

Les Khazars (כוזרים en hébreu, Hazarlar en turc, Хазары en russe, Xäzärlär en tatar, Hazarlar en tatar de Crimée, Χάζαροι en grec, خزر en arabe, خزر en persan, Cosri en latin) étaient un peuple semi-nomade turc d’Asie centrale ; leur existence est attestée entre le VIe et le XIIIe siècle après J.-C. Le nom Khazar semble dériver d'un mot turc signifiant errant, nomade (gezer en turc moderne). Au VIIe siècle les Khazars s'établirent en Ciscaucasie aux abords de la mer Caspienne où ils fondèrent leur Khaganat ; une partie d'entre eux se convertirent alors au judaïsme qui devint religion d'État. À leur apogée, les Khazars, ainsi que leurs vassaux, contrôlaient un vaste territoire qui pourrait correspondre à ce que sont aujourd'hui le sud de la Russie, le Kazakhstan occidental, l'Ukraine orientale, la Crimée, l'est des Carpates, ainsi que plusieurs autres régions de Transcaucasie telles l'Azerbaïdjan et la Géorgie.

Les Khazars remportèrent plusieurs séries de succès militaires sur les Sassanides. Ils luttèrent aussi victorieusement contre le Califat, établi en deçà de la Ciscaucasie, empêchant ainsi toute invasion arabo-islamique du sud de la Russie. Ils s'allièrent à l'Empire byzantin contre les Sassanides et la Rus' de Kiev. Lorsque le Khaganat devint une des principales puissances régionales, les Byzantins rompirent leur alliance et se rallièrent aux Rus' et Petchenègues contre les Khazars. Vers la fin du Xe siècle, l'Empire Khazar s'éteignit progressivement et devint l'un des sujets de la Rus' de Kiev. S'en suivit des déplacements de populations rythmées par les invasions successives des Rus', des Coumans et probablement de la Horde d'Or mongole. Les Khazars disparurent alors de l'histoire n'étant plus mentionnés dans aucun récit historique.

Sommaire

Origines et expansion

Le site de la forteresse khazare de Sarkel, qui fut découvert et fouillé par Mikhail Artamonov dans les années 1930

Les origines des Khazars sont sujettes à de multiples théories.

Certains théoriciens proposent de voir les Khazars comme des peuples turcs ayant migré vers l'ouest. Leur nom même signifie « errant » en langue turque. Quant aux universitaires soviétiques, ils considéraient les Khazars comme un peuple indigène de Ciscaucasie. Des liens avec les Ouïghours peuple turcophone du Xinjiang (Chine) ont été soulevés par Douglas M. Dunlop, s'appuyant sur des textes datant du VIIe siècle, tandis que d'autres soulignent des ressemblances avec la langue hunnique, semblable à celle des proto-Bulgares, ce qui laisse supposer des liens avec des origines liées aux Huns.
Il a récemment été supposé par Dmitri Vasiliev que les Khazars n'auraient rejoint les steppes pontiques qu'au début de VIe siècle, et auraient résidé auparavant dans la Transoxiane.

Enfin, une autre thèse, celle de la caste royale des Khazars, qui se proclama descendante de Kozar, un des fils de Togarma, petit-fils de Japhet selon la Table des nations des premiers chapitres du Livre de la Genèse, est probablement due à sa conversion au judaïsme. Elle donna cependant naissance à de nombreuses spéculations; selon l'une d'elles, consignée dans l'un des manuscrits de la Gueniza du Caire étudiés par Solomon Schechter, les Khazars descendraient pour une partie au moins des tribus perdues d'Israël. Quelques historiens, dont Yair Davidiy[1], souscrivent à cette thèse "conciliante" suggérant que les juifs ashkénazes d'Europe du nord, pour certains héritiers des Khazars, ne sont pas des convertis.

Tribus Khazares

L'organisation tribale des Khazars semble complexe. Ils auraient été divisés entre « Khazars blancs » (ou « blonds ») et « Khazars noirs » (ou « bruns »). Le géographe persan médiéval Istakhri avait établi une différence raciale entre ces deux castes (blanc aux cheveux roux pour les « Khazars blancs », et basané de type indien pour les « Khazars noirs »), mais rien ne semble corroborer cette thèse.

Apogée

Formation de l'État Khazar

Guerrier khazar avec un prisonnier, représentation de Norman Finkelshteyn d'après une aiguière du VIIIe siècle, trouvée en Roumanie

L'histoire des Khazars est liée à l'empire Göktürk (ou Köktürk), formé après la défaite des Ruanruan par le clan Ashina en 552.

Lorsque l'empire Göktürk s'effondre suite à des conflits internes au milieu du VIe siècle, il se partage en proto-Bulgares et Khazars menés par le clan Ashina.

Vers 650, les Khazars fondèrent un royaume indépendant au nord du Caucase aux abords de la Volga, notamment au détriment des proto-Bulgares, qu'ils chassèrent vers le nord-ouest. Cet « État » mal connu est indifféremment appelé « empire khazar », « royaume khazar », ou encore « Khazarie ».

Signe de l'importance qu'acquiert le royaume, le Khagan (dirigeant) Khazar, Tong Yabghu Khagan (dynastie Ashima), appelé aussi Ziebel, envoie des troupes (menées par son neveu, Buri-sad) à l'Empereur Byzantin, Héraclius, pour l'aider à passer la Géorgie. Ce dernier projette d'ailleurs d'offrir au Khagan sa fille en mariage en signe de reconnaissance, mais revient finalement sur sa décision.

Carte de la steppe pontique aux environs de l'an 650

L’expansion des Khazars au cours du VIIe et du VIIIe siècle se heurta ensuite aux conquêtes des Omeyyades du Califat arabe sur le Caucase et la Transoxiane. En 650, l'armée arabe d'Abd ar-Rahman ibn Rabiah est battue par les Khazars à Balanjar. Selon les historiens arabes de l'époque, chaque camp aurait fait usage de catapultes. Le Khagan de l'époque aurait été Irbis. D'autres attaques eurent lieu au même endroit avec les arabes.

Khazars et Byzance

Au VIIe siècle, les Khazars s'emparent de la Crimée, territoire byzantin, mais occupé par les Goths.

La domination khazare sur les différentes populations slaves ou turques des rives de la mer Caspienne connut sa plus grande expansion au IXe siècle, sa fortune étant liée à son importance stratégique sur le commerce de la route de la soie. Initialement dans le Caucase, leur capitale fut transférée vers 750 à Itil ou Atil, à l'embouchure de la Volga.

Religion et stratégie

Les Khazars sont notamment connus pour avoir adopté le judaïsme comme religion officielle, sous le règne du bek Bulan en 838, peut-être au contact des Juifs persécutés par les empereurs byzantins.

Les Byzantins ménagèrent l'empire khazar qui les protégeait des envahisseurs Vikings et Arabes, si bien que leur empereur Constantin V épousa une princesse khazare, dont le fils Léon IV fut surnommé Léon le Khazar.

On a retrouvé une correspondance entre Hasdaï ben Shatprut, vizir juif du calife de Cordoue Abd al-Rahman III, et Joseph, souverain des Khazars.

Initialement païens de tradition chamanique, les souverains et les nobles khazars seraient d'abord entrés en contact avec le judaïsme, et s'y seraient convertis, par le biais des populations de Crimée. On pense que ce choix fut éminemment stratégique, dû pour une part à la nécessité d'avoir une religion monothéiste pour se faire accepter des populations tributaires et d'autre part, à la nécessité d'opposer une religion originale à la pression qu'exerçaient à la fois l'occident chrétien (l’Empire byzantin) et l'orient musulman.

En adoptant le judaïsme, les Khazars restèrent très tolérants sur le plan religieux, et laissèrent leurs sujets slaves professer le christianisme ou l’islam en toute liberté. Bien que la religion officielle fût le judaïsme, leur grand prince (khâgan) et leur roi tenaient un conseil qui réunissait les représentants des trois grandes religions monothéistes.

Leurs armées furent renforcées au cours des VIIIe siècle et IXe siècle par des nomades de la steppe, en particulier des Pétchenègues. Ceux-ci devinrent plus puissants que les Khazars, qui ne purent les empêcher de franchir la Volga et de s'installer en 889 entre le Don et le Dniepr; puis, en 895 de conquérir le royaume magyar de l'Atelkosou.

De manière générale, les Khazars protégèrent Byzance et leurs populations sujettes contre les expéditions de pillage des Varègues, lancées le long des grands fleuves, et contre les expéditions arabes qui tentaient de contourner la mer Caspienne.

Les Khazars fondèrent peut-être la ville de Kiev, en Ukraine d'aujourd'hui, et sont indirectement à l'origine de la fondation de la Moscovie, la Russie actuelle, qui s'est construite à partir de la Rus' de Kiev à la suite de l'invasion de la Khazarie par les barbares ruthènes (rusyns) venus du nord.

Fin de l’Empire khazar

Les Russ, pillards d'églises, finirent par se convertir au christianisme et dès lors, soutenus par l'Église orthodoxe, obtinrent la soumission des indigènes slaves, leurs anciennes victimes, qui se retournèrent contre leurs anciens protecteurs Khazars et prirent, elles aussi le noms de Russes.

En 965, le prince russe Sviatoslav Ier prit la forteresse de Sarkel : dans les années qui suivirent, la Russie naissante porta un coup fatal à l’empire des Khazars. Un État indépendant subsista encore durant quelques décennies jusqu'au début du XIe siècle. Certains Khazars rejoignirent alors les communautés juives byzantines, d'autres la Hongrie, et d'autres la Pologne.

Finalement, la fin de l’Empire khazar s'avéra un mauvais choix politique pour les Russes : les Khazars, en effet, les avaient protégés contre les Petchenègues qui nomadisaient au sud de la Russie.

Les Khazars surent bâtir une civilisation évoluée sur les plans technique et politique. Notamment, ils frappaient monnaie et possédaient la technologie du papier, héritée de leurs voisins chinois. Leur particularisme religieux et la méconnaissance de leur histoire leur ont valu d’être au centre d'un ensemble de légendes à caractère ésotérique et de conceptions erronées sur leur civilisation.

Certains chercheurs pensent que les premiers gros établissements juifs d’Europe de l’Est ont été constitués par des Khazars, suite à la chute de leur empire entre le Xe et le XIIe siècle. Aujourd’hui, certains historiens étudiant la question estiment que les communautés ashkénazes d'Europe orientale sont le fruit de la rencontre entre les Khazars et les émigrants juifs de Rhénanie.

Des centaines d’années après son effondrement, nombre de récits et hypothèses continuent à alimenter l’épopée de ce peuple. Néanmoins, un empire florissant qui vécut du VIIe au XIIIe siècle ne peut disparaître totalement sans laisser de traces. À l’heure actuelle, outre son apport à la culture ashkénaze, la majorité des traces de cet empire restent liées à l’histoire et à la culture russe et hongroise. Dernier vestige significatif de l’existence de la civilisation khazare, la mer Caspienne est toujours surnommée la "mer des Khazars".

Problématique Khazars-Ashkénazes

La thèse de l'origine khazare des Ashkénazes

À la fin du VIIIe ou au début du IXe siècle, l'élite khazar, et peut-être une partie de la population, s'est convertie au Judaïsme. L'étendue de cette conversion reste débattue par les historiens, entre ceux qui estiment qu'elle n'a touché que la cour royale et la noblesse, et ceux qui pensent que des segments importants de la population se sont aussi convertis[2].

Il a été proposé par différents auteurs depuis le XIXe siècle que les Juifs d'Europe de l'Est descendaient entièrement ou partiellement des Khazars. En 1883, Ernest Renan écrivait dans Le Judaïsme comme race et religion :

Les conversions massives à l'époque grecque et romaine enlèvent au judaïsme toute signification ethnologique, et coupent tout lien physique (mais non pas spirituel) avec la Palestine […] La plupart des Juifs de Gaule ou d'Italie, sont le produit de ces conversions. Quant aux Juifs du bassin du Danube, ou du Sud de la Russie, ils descendent sans doute des Khazars. Ces régions contiennent de nombreuses populations juives qui probablement n'ont rien à voir, du point de vue ethnologique, avec les Juifs d'origine[3].

Controverse historique

En 1954, le chercheur britannique Douglas Morton Dunlop publia une Histoire des Juifs Khazars qui développait cette thèse mais qu'il présentait, faute de preuves directes, comme une simple hypothèse[4]. C'est le livre d'Arthur Koestler, La Treizième Tribu, en 1976, qui a popularisé cette thèse auprès du grand public. Bien qu'ayant servi à alimenter le discours antisioniste, en visant l'idéologie sioniste politique (articulée par ailleurs par des ashkénazes, par exemple Benjamin Freedman) dans ses bases, le postulat n'est ni idéologique en lui-même ni dénué de fondements : il est affirmé par plusieurs historiens (Kevin Alan Brook[2], Poliak) qu'un certain nombre de Khazars ont migré en Europe orientale (Ukraine, Pologne, etc.) après la chute de leur empire. Il n'a par ailleurs jamais été affirmé que les populations juives d'Europe orientale descendaient exclusivement des Khazars, ni des anciens Hébreux.

La thèse de l'origine Khazar des Juifs ashkénazes avait cependant déjà été repoussée par des historiens dès la sortie du livre de Koestler, certains affirment en particulier que cette thèse ne reposerait sur aucune donnée scientifique ou historiographique[5]. En outre, Koestler semble avoir commis de nombreuses erreurs, se trompant sur les étymologies ou dans l'interprétation des sources[6]. Selon Bernard Lewis :

Cette théorie … ne repose sur aucune preuve quelle qu'elle soit. Elle a été abandonnée depuis longtemps par tous les chercheurs sérieux dans ce domaine, y compris ceux des pays arabes, ou la théorie khazar est peu utilisée en dehors de polémiques politiques occasionnelles.[7]

Cette origine non-israélite est aujourd'hui présentée comme quasi-certaine par certains auteurs, dont Shlomo Sand et Paul Wexler. Selon Shlomo Sand en effet, la diaspora juive serait le fruit de conversions successives, les Juifs d’Afrique du Nord par exemple, descendant de guerriers berbères, et les Juifs d’Europe de l’Est, descendant des réfugiés du royaume Khazar converti au VIIIe siècle[8] :

Au début du XXe siècle, il y a une forte concentration de Juifs en Europe de l’Est : trois millions de Juifs en Pologne. L’historiographie sioniste prétend qu’ils tirent leur origine de la communauté juive, plus ancienne, d’Allemagne, mais cette historiographie ne parvient pas à expliquer comment le peu de Juifs venus d’Europe occidentale - de Mayence et de Worms - a pu fonder le peuple yiddish d’Europe de l’Est. Les Juifs d’Europe de l’Est sont un mélange de Khazars et de Slaves repoussés vers l’Ouest.[9]

L'historien français Marc Ferro reprend l'idée d'une origine khazare et la présente comme l'un des « tabous de l'histoire »[10]. Il explique de bien des juifs « croient ferme, comme les Juifs d'Europe centrale, qu'ils sont tous originaires de Palestine : ceux-ci ont oublié qu'une grande partie d'entre eux sont des convertis de l'époque du royaume Khazar »[11]. Marek Halter soutient également cette thèse[12]. Cette thèse semblait être un évidence aux yeux de certains Juifs européens comme Marc Bloch[13] ou Isaac Asimov[14].

La génétique peut-elle faire avancer la question ?

Des études génétiques menées par, entre autres, Doron Behar et Michael Hammer, ont montré que les chromosomes Y d'une proportion fortement significative de Juifs ashkénazes diffèrent de ceux des populations européennes parmi lesquelles ils ont résidé, et sont en revanche partagés par des populations du Moyen-Orient, notamment turques, ainsi que des Juifs non-ashkénazes. Un résultat similaire a été trouvé pour plus de 40% des chromosomes mitochondriaux. De plus la recherche révèle que seulement 5% des Juifs ashkénazes ont des chromosomes Y de l'haplotype « Q », fréquent dans les peuplades asiatiques, dont les Khazars[15],[16]. Toutefois, la présence d'ADN mitochondrial européen ou autre en proportions significatives tendrait à suggérer, selon les détracteurs de ces études, un métissage postérieur[17],[18]. Selon Nicholas Wade, journaliste scientifique du New York Times : « Les résultats sont en accord avec l'histoire et la tradition juives et réfutent les théories selon lesquelles les communautés juives consisteraient principalement de convertis d'autres religions, ou qu'ils descendent des Khazars.[19] ». L'historien Shlomo Sand, qui rappelle dans son dernier livre que la génétique en Israël était déjà dans les années 1950 une « science biaisée entièrement dépendante d'une conception historique nationale qui s'efforçait de trouver une homogénéité historique nationale au sein des Juifs dans le monde » considère, concernant ces récentes études génétiques, que « l'information sur le mode de sélection des éléments observés est ténue et de nature à éveiller des doutes importants. Ce d'autant plus que les conclusions précipitées sont toujours construites et renforcée au moyen d'une rhétorique dénuée de tout lien avec le laboratoire scientifique »[20].

Sources et bibliographie

Ouvrages historiques

  • Isaac Acqris, Kol Mevasser, Constantinople 1577, manuscrit à Oxford.
  • (he) Abraham N. Poliak, La Conversion des Khazars au judaïsme, 1941.
  • (he) Abraham N. Poliak, Kazarie : Histoire d'un royaume juif en Europe, Tel Aviv, 1951.
  • D.M. Dunlop, The history of the Jewish Khazars, Princeton, 1954. (cité par Koestler1976)
  • Arthur Koestler, La Treizième tribu, Paris, Calmann-Lévy, 1976[21].
  • Encyclopædia Universalis, Dictionnaire du judaïsme, p. 447, Paris, Albin Michel, 1998.
  • Jacques Sapir, Jacques Piatigorsky (dir), L’Empire khazar. VIIe-XIe siècle, l'énigme d'un peuple cavalier, Paris, Autrement, coll. Mémoires, 2005 ((ISBN 2-7467-0633-4))
  • Kevin Alan Brook, The Jews of Khazaria, 2e édition, Lanham, MD: Rowman and Littlefield, 2006.
  • Marc Ferro, Les Tabous de l'Histoire, Nil, Paris, 2002 (chapitre: Les Juifs: tous des sémites ?)
  • Shlomo Sand, Comment le peuple juif fut inventé, Fayard, 2008

Ouvrages d’évocation

  • Juda Halevi (1080-1140), Sefer Ha Kuzari (Le livre du Khazar : Dialogue entre un roi Khazar et un sage juif), Cordoue, 1140.
  • Marek Halter, Le Vent des Khazars (roman historique), Éd. Robert Laffont, 2001.
  • Milorad Pavić, Hazarski recnik. Roman-leksikon u 100.000 reci (Le dictionnaire khazar, un roman-lexique en 100.000 mots), Ed. Mémoire du Livre, traduit du serbo-croate par Maria Bezanovska, 2002 (première parution en 1984). Roman-lexique à la particularité d'avoir été publié en version masculine et féminine (avec une petite différence entre les deux), puis réédité en version androgyne.
  • Bernard Hislaire, Le ciel au-dessus de Bruxelles (bande dessinée), Ed. Futuropolis, 2007, deux tomes.

Liens internes

Liens et références externes

Notes et références

  1. Site de Yair Davidiy
  2. a  et b [1]
  3. Cité par Gilles Lambert dans La treizième tribu, Arthur Koestler, Texto, 2008, p. 12
  4. [Klier, John D. (2005) The Slavonic and East European Review 83:4 , p. 779-781. — Review of Victor Shnirelman, The Myth of the Khazars and Intellectual Antisemitism in Russia, 1970s-1990s (Jerusalem: Vidal Sassoon International Center for the Study of Antisemitism and the Hebrew University of Jerusalem, 2002)]
  5. [Abramsky, Chimen. "The Khazar Myth." Jewish Chronicle (April 9, 1976): 19; Maccoby, Hyam. "Koestler's Racism." Midstream 23 (March 1977)]
  6. [2]
  7. Bernard Lewis, Semites and Anti-Semites, W.W. Norton and Company, (ISBN 0-393-31839-7), p. 48
  8. Shlomo Sand, Comment le peuple juif fut inventé, Librairie Arthème Fayard, 2008, (ISBN 9782213637785)
  9. Shlomo Sand : l’exil du peuple juif est un mythe, Haaretz, 21 mars 2008
  10. Marc Ferro, Les tabous de l'histoire, Pocket, (ISBN 2266133446)
  11. Marc Ferro, Les oubliés de l'Histoire, dans la revue Persée : [3]
  12. Marek Halter, Le Vent des Khazars (ISBN 2-266-12225-8), 2001
  13. Voir l'introduction de son livre Une étrange défaite.
  14. Cité dans le livre de Shlomo Sand.
  15. http://www.familytreedna.com/pdf/Behar_contrasting.pdf
  16. http://www.familytreedna.com/pdf/43026_doron.pdf
  17. [4]
  18. [5]
  19. [6]
  20. Shlomo Sand, Comment le peuple juif fut inventé, ch. « La distinction identitaire. Politique identitaire en Israël », fayard, pp.378-387
  21. Version numérisée (en anglais)

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