Alès-en-Cévennes

Alès-en-Cévennes

Alès

Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Alais.
Alès
Photographie représentant symboliquement la Commune
La cathédrale Saint-Jean Baptiste.
Carte de localisation de Alès
Pays France France
Région Languedoc-Roussillon
Département Gard (Sous-préfecture)
Arrondissement Alès
Canton Chef-lieu de 3 cantons
Code Insee 30007
Code postal 30100
Maire
Mandat en cours
Max Roustan
2008-2014
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Grand Alès
Latitude
Longitude
44° 07′ 41″ Nord
       4° 04′ 54″ Est
/ 44.1280555556, 4.08166666667
Altitude 116 m (mini) – 356 m (maxi)
Superficie 23,16 km²
Population sans
doubles comptes
39 943 hab.
(2006)
Densité 1700 hab./km²

Alès est une commune française située dans le département du Gard et la région Languedoc-Roussillon. Alès est considérée comme la « capitale » des Cévennes. Les habitants d'Alès sont appelés les Alésiens.

En 1926, l'orthographe du nom de la ville, fixée au XVIIe siècle, est rétablie. Sous l'impulsion du professeur Artigues, Alais redevient donc Alès. À la fin des années 1980, la municipalité essaya de renommer la ville Alès-en-Cévennes afin de bénéficier des retombées d'images positives liées aux Cévennes.

Sommaire

Géographie

Située à 40 km au nord-nord-ouest de Nîmes, la ville d'Alès est édifiée dans une boucle du Gardon dans la plaine, au pied des Cévennes. La cité cévenole constitue une bonne base de départ pour la découverte des Cévennes. La ville subit une extension géographique vers le sud. La géographie locale associée au comportement parfois violent du climat (épisode cévenol) et à l'urbanisation rapide rendent la ville particulièrement sensible aux risques d'inondations, comme ce fut le cas les 30 septembre et 4 octobre 1958 et le 9 septembre 2002.

Panorama sur la ville depuis la colline de l'ermitage

Histoire

Époque gallo-romaine

Certaines dénominations de quartiers, comme Larnac ou Croupilhac, témoignent de l'existence d'exploitations agricoles à l'époque gallo-romaine[réf. nécessaire].

Les fouilles sur la colline de l'Ermitage ont permis de mettre au jour des vestiges d'habitats gaulois du Ier siècle av. J.-C[1], dont une mosaïque de l'époque de Jules César (première moitié du Ier siècle av. J.-C.). Ses dimensions (35 m²) et la qualité de ses décors exceptionnelles permettent de situer Alès comme un oppidum tirant profit de sa situation à la frontière de la Gaule indépendante et de la province romaine de Gaule transalpine pour établir un commerce fructueux[2].

Moyen-Âge

Alès était une cité sur la voie Régordane entre Le Puy et Saint-Gilles.

XVIIe et XVIIIe siècle

Le Fort Vauban, en partie caché par des immeubles modernes

En 1629, Louis XIII assiégea la ville, alors haut-lieu de la résistance protestante, qui capitula après neuf jours. Le dimanche 17 juin 1629 au matin, Alès se rend, les quelques 2300 hommes présents en ses murs ne purent rien devant l'armée du roi. Louis XIII fait son entrée à la tête de ses troupes par la porte de la Roque, accompagné par Richelieu en habit militaire. Les huguenots furent autorisés par le roi à partir pour Anduze avec la promesse expresse de ne plus porter les armes contre le roi. Le 28 juin 1629, Richelieu accorda aux protestants la paix d'Alès ou l'Édit de grâce. Cet édit qui leur retirait les places fortes mais leur confirmait les garanties religieuses de l'édit de Nantes a été signé par Richelieu au camp de Lédignan. On dit que Louis XIII logea à l'auberge du Coq Hardi, dans la Grand'Rue. Cette rue, aujourd'hui disparue comme tout le quartier, se situait au bas de l'actuelle rue Jules-Cazot. On peut voir le blason au restaurant du Coq Hardi, rue Mandajors.

Un fort de type Vauban fut bâti après la révocation de l'édit de Nantes sur un point haut de la vieille ville, à l'emplacement des anciens châteaux des seigneurs afin d'y installer une garnison au milieu de la zone tenue par les protestants. Il a abrité un temps une maison d'arrêt. Dans les premières années du XVIIIe siècle éclata la révolte populaire dite "des Camisards". En 1694, a été créé, sur ordre de Louis XIV, l'évêché d'Alès, dont les titulaires les plus actifs furent Mgr Charles de Banne d'Avéjan et Mgr Jean-Louis de Buisson de Beauteville. Le dernier évêque, Mgr Louis-François de Beausset, abandonna son poste pendant la Révolution et l'évêché fut supprimé peu après, en 1790.

Époque industrielle

Industrie liée à la houille

Chevalement des anciennes mines d'Alès au puits Fontanes sur la commune de Saint-Martin-de-Valgalgues
Le crassier du site de Rochebelle après sa combustion, en mai 2009
Le chevalement en béton du puits Destival (ici dans les années 1960) a été démoli à la fin des années 1990, celui du puits Fontanes a été préservé

Le charbon de terre est exploité depuis au moins le XIIIe siècle. La pénurie de bois qui survient au XVIIIe siècle stimule son exploitation. Le charbon est utilisé pour la production de chaux qui nécessite la cuisson de roche calcaire. Le charbon permet aussi de produire de l'acier. Ces exploitations étaient alors artisanales et indépendantes.

En 1773, l'entrepreneur Pierre-Francois Tubeuf obtient la concession exclusive des mines dans toute la région des Basses-Cévennes. Il fait creuser de nouveaux puits plus profonds et plus sophistiqués : systèmes de ventilation et de drainage. En 1788 Tubeuf crée la verrerie de Rochebelle et confie la gestion à l'abbé Bérard. Tubeuf rentre en conflit avec les proprétaires terriens, et finalement, il est chassé en 1786. La concession dite de Rochebelle et Cendras est toutefois renouvelée à sa veuve et ses enfants en 1802.

1828 : cession à Bérard pour sa société d'exploration de mines qui est en train de créer les forges et fonderies de Tamaris, puis création de la société civile de Rochebelle et Trélys.

1834 : absorption par la Cie des Fonderies et Forges d'Alais qui exploite principalement pour l'usage de ses usines.

À partir du milieu du XIXe et jusqu'au milieu du XXe siècle, l'histoire de la ville est intimement liée à l'extraction du charbon. Elle va devenir un important centre industriel de la région surtout à partir de 1840, date à laquelle Alès est relié par la ligne de chemin de fer Beaucaire-La Grand-Combe (une des premières en France) grâce à Paulin Talabot. D'autres lignes furent ensuite créées pour transporter le charbon, notamment la ligne Alès-Bessèges. La ville d'Alès est alors le pôle principal du bassin houiller des Cévennes.

Le 22 septembre 1843, une ordonnance royale institua à Alès une école pratique destinée à former des maîtres-ouvriers-mineurs. Ce n'est qu'en novembre 1845 que la première promotion fut installée dans les locaux du collège d'Alès. Cet établissement est aujourd'hui une école d'ingénieurs réputée, l'école des Mines d'Alès.

1873 : modification du nom en Cie des Mines, Fonderies et Forges d'Alais.

1878 : séparation difficile des activités et création avec des capitaux lyonnais de la S.A. des Houillères de Rochebelle qui renouvelle les installations, creuse de nouveaux puits etc. Nationalisation en 1946 au sein des Houillères du Bassin des Cévennes (secteur sud). Concentration progressive sur le siège modernisé de Fontanes Destival. Fermeture en 1984.

Le site de Rochebelle, dans la commune, sur la rive droite du Gardon, a cessé son activité en 1968.

Aujourd'hui, si le chevalement métallique de Fontanes peut être sauvegardé dans le cadre de la Communauté de Communes du Grand Alès, si la molette du puits Destival a trouvé une place sur un rond-point de Saint-Martin-de-Valgalgues, le chevalement béton du puits Destival, très dégradé, présentait un danger pour les personnes qui travaillent sur le site (chutes de blocs de béton). Aussi, après consultation des collectivités, les autorités ont décidé de le démolir. Il était cependant important de maintenir sur ce lieu, le souvenir de l'histoire industrielle et sociale ancrée dans la mémoire collective des populations du bassin minier d'Alès et de sa région.

Au nord-ouest de la ville, aux portes des habitations, s'élève le mont Ricateau (du nom d'un ancien directeur des houillères locales), crassier de l'ancien site minier de Rochebelle. Depuis un incendie de forêt (24 juillet 2004), ce terril est entré en combustion souterraine.

Production de soie

En juin 1865, Jean-Baptiste Dumas fait appel à son ancien élève, Louis Pasteur pour venir étudier une maladie inconnue qui décime les élevages de vers à soie. Louis Pasteur arrive à Alès le 7 juin 1865 et s'installe au domaine de Pont de Gisquet sur la route qui mène à Saint-Jean-du-Pin. Il y restera 5 mois. Après quatre années de recherche, il découvre comment identifier les papillons malades et permet ainsi leur éradication avant que tout l'élevage ne soit infesté. Il sauve ainsi en partie l'industrie de la soie dans les Cévennes. Mais elle déclinera à cause de la concurrence asiatique.

Une difficile reconversion

Dans le cadre de la reconversion du bassin minier gardois, la manufacture française de piano (MFP) s'installa en 1973 à Alès . Elle a fabriqué des instruments sous la marque Rameau, Gaveau, Erard, puis Pleyel en 1997. En 2007, Pleyel a définitivement fermé son implantation alésienne (43 salariés).

Seconde Guerre mondiale

La ville est libérée par la 1re DB[3] en août 1944.

Aménagements récents de la ville

Cette photo montre la nette séparation entre les bâtiments anciens préservés (à droite) et les constructions récentes des années 60 bâties sur la partie du centre ancien démoli
La cathédrale Saint-Jean Baptiste côtoie les bâtiments modernes

A la fin des années 1950 et durant les années 1960, sous le mandat de Paul Béchard, une grande partie du centre historique d'Alès, située à l'ouest de la cathédrale en direction du Gardon, certes particulièrement insalubre et délabré (les programmes de réhabilitation des centres historiques en étaient à leurs balbutiements...), fut entièrement et malheureusement rasé pour laisser place à une architecture typique des "grands ensembles" des années 1960 de type ZUP et barres HLM . Cette opération d'urbanisme fut très contestée[réf. nécessaire]. Ainsi, la cathédrale, le temple et le Fort se retrouvent entourés d'immeubles « modernes » , totalement masqués depuis les quais du Gardon . L'ancien lycée Jean-Baptiste Dumas, édifié à la fin du XIXe siècle, sur le modèle du lycée Daudet de Nimes, et auquel on accédait par une rotonde d'angle surmontée d'une horloge fut également démoli. Son espace abrite aujourd'hui le théâtre ("Le Cratère") et la médiathèque. L'ancien théâtre « à l'italienne » , donnant sur la place de l'hôtel de ville , est également démoli dans les années 1960.

Actuellement Alès s'est lancée dans un projet de rénovation de son centre ville avec pour objectif un développement durable à travers la réalisation d'un écoquartier[réf. nécessaire].

Évolution du nom

Alès proviendrait de Alestum[4] ancienne colonie romaine dont l'existence est rapportée en 26 avant JC. Le site de recherche généalogique de la famille Garby note une évolution[5], au cours du Moyen Âge: Alestum en 1120, Alest en 1190 et 1344, Alez ou Allès en 1435, Alais à partir de 1694[4] et Alès depuis 1926.

Transport

  • Aérodrome de Deaux-Alès.

Transports urbains

  • Réseau de transport en commun NTECC

Routes

Les routes sont généralement largement inondées à chaque pluie, entraînant une forte problématique Risques naturels sur la ville d'Alès.

Rail

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Parti Qualité
14 juin 1855 Étienne Duclaux-Monteil Avocat et Notaire
1925 Fernand Valat PCF Député du Gard (1936-1942)
19.. 1965 Paul Béchard SFIO Député du Gard (1945-1948, 1951-1955, 1958-1967), Sénateur du Gard (1955-1958), Président du
Conseil général (1961-1973), Secrétaire d'État à plusieurs reprises (entre 1946 et 1948)
1965 1985 Roger Roucaute PCF Député de l'Ardèche (1945-1951, 1956-1958), Député du Gard (1962-1978)
1985 1989 Gilbert Millet PCF Député du Gard (1967-1968, 1973-1981, 1988-1993)
1989 1995 Alain Fabre PS
1995 Max Roustan UMP Député du Gard (1993-1997 et depuis 2002)
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Découpage administratif

Les cantons d'Alès

Alès est l'une des deux sous-préfectures du Gard, avec Le Vigan. L'arrondissement d'Alès comprend douze cantons.

La commune d'Alès est divisée en 3 cantons :

Les cantons d’Alès
Canton d'Alès-Nord-Est Canton d'Alès-Ouest Canton d'Alès-Sud-Est
Autres cantons du Gard


Alès est le siège d'un tribunal de grande instance.

Intercommunalité

Démographie

Évolution démographique
(Source : Cassini[6] et INSEE[7])
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
10 020 8 944 9 387 9 906 12 077 13 566 15 884 17 838 18 871
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
20 084 20 257 19 964 19 230 20 893 22 255 22 514 24 356 24 382
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
24 940 27 435 29 831 36 455 42 021 43 248 41 385 34 731 36 893
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 - -
41 360 42 818 44 245 43 268 41 037 39 346 39 943 - -

Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes


Population communale: 42 000 hbts (estimation 2009)

Communauté d'agglomération : 80 000 habitants

Aire urbaine : 100 000 habitants

Arrondissement : 140 000 habitants

Économie

La mairie d'Alès
Le quartier des Cévennes, Grand ensemble de logements construits dans les années 1960
Le quartier de Rochebelle sur la rive droite du Gardon

Alès est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie d'Alès Cévennes. Elle gère l'Aérodrome Alès Deaux, le centre de formation des apprentis, le parc des expositions.

Foires

Trois foires traditionnelles ont lieu chaque année les 17 janvier, 27 avril et 24 août. Ces dates sont reportées au jour suivant si elles correspondent à un dimanche ou à un jour férié.

Industries

  • Pôle Mécanique : 10 circuits terre et asphalte fédèrent une activité industrielle centrée sur la mécanique auto/moto.
  • PGO constructeur automobile spécialisé dans les petites séries : Speesdter II, Cévennes 180 (présenté au Mondial de l'Automobile 2004). Le rythme de production de PGO est d'une voiture par jour.
  • Merlin Gerin (Groupe Schneider Electric) : Fabrication de disjoncteurs
  • Cévennes Déchets spécialisée dans la collecte du tri sélectif.
  • Conti / AGV France spécialisé dans les casques et accessoires motos

Enseignement supérieur et recherche

  • École des Mines d'Alès, grande école d'ingénieurs.
  • I.E.M.S., grande école de techniciens supérieurs en compétition automobile.

Personnages célèbres

Science

Arts et lettres

  • l'écrivain Alphonse Daudet a séjourné quelques semaines à Alès durant sa jeunesse, occupant les fonctions de maître d'études au collège de la ville, qui lui inspirèrent son roman autobiographique "Le Petit Chose",
  • le naturaliste et lexicographe Pierre Augustin Boissier de Sauvages (1710 - 1795), auteur d’un dictionnaire languedocien-français ,
  • le peintre, René Aberlenc né en 1920 à Alais, décédé à Vallon Pont d'Arc en 1971.
  • le trompettiste Maurice André né en 1933 à Alès.
  • le metteur en scène Jean-Louis Benoît né en 1947 à Alès.
  • la comédienne Alexandra Lamy née en 1975 à Alès.
  • le peintre Jean Le Gac né en 1936 à Alès.
  • l'organiste et écrivain Thierry Martin né en 1952.
  • le journaliste de radio Jean-Jacques Bourdin né en 1949 à Alès.
  • le chanteur Julien Doré né en 1982 à Alès.
  • le journaliste et écrivain Thierry Maulnier né à Alais en 1909, décédé à Marnes la Coquette en 1988.
  • l'écrivain et journaliste Francis Lacassin né dans le proche village de Saint-Jean-de-Valériscle (1931-2008)
  • le scénariste Nicolas Boisson né en 1977, (film à Contresens produit par France 3)
  • l'éditeur d'art Pierre André Benoit, qui a donné sa collection à la ville d'Alès et à la Bibliothèque Nationale pour la création du musée-bibliothèque qui porte son nom,
  • l'acteur et metteur en scène de théâtre Lionel Astier.

Sport

  • les athlètes Hassan El Lasshini, Kevin Paulsen, Thierry Pantel
  • le footballeur de Rousson près d'Alès Laurent Blanc
  • les anciens joueurs de l'Olympique Alès en Cévennes ayant évolué au plus haut niveau, Gérard Gili, Victor Da Silva, Olivier Dall'Oglio, Sabri Lamouchi, James Debbah, Didier Monczuck, Didier Agathe, Franck Ribéry, José Pasqualetti, Bernard Bosquier, Christian Coste, Christophe Chaintreuil, Gilles Leclerc
  • le pongiste de Salindres près d'Alès Jean-Philippe Gatien
  • les pilotes Stéphane Sarrazin et Romain Dumas
  • l'athlète Dominique André, médaille de bronze aux championnats du monde handisports 2003
  • l'athlète Raphaël Pujazon 1er aux Championnats européen du 3000 steeple en 1946 et 1947
  • la pongiste Valérie Gay, championne du monde par équipe aux premiers championnats du monde handisports de la catégorie en 2002, championne de France 2006.

Autres

Monuments et lieux touristiques

Bâtiments et lieux publics remarquables

  • Arènes du Temperas.19ème
  • Colline de l'Ermitage (vestiges d'un oppidum préromain MH ). Depuis le belvédère de la chapelle surmontée d'une statue de la Vierge, dite "Notre-Dame des Mines", point de vue unique sur la ville et panorama grandiose sur les Cévennes.
  • Fort dit Vauban 17ème , MH. Entouré de son parc, il est le lieu, en été, de nombreux spectacles dans son théâtre de verdure et alentour. trés bel escalier en "fer à cheval" dit de la Marechale.
  • Hotel de ville du 18ème siècle ( façade MH )
  • Parc de la Tour vieille. Parc botanique, mini golf et jeux pour enfants.

Bâtiments religieux

  • Cathédrale Saint-Jean-Baptiste ; clocher-porche 12ème-15ème surmonté d'un campanile plus récent ; nef et remarquable choeur à colonnade 18ème siècle .MH
  • Abbaye ruinée de la Gleisette sur la colline de Saint Germain de Montaigu (XIII siècle)
  • Eglise de Saint Julien des Causses sur la colline de l'Ermitage
  • Eglise de Rochebelle par Henri Antoine Revoil
  • Temple protestant par Henri Antoine Revoil

Monuments remarquables à proximité

  • Château de Portes, classé Monument historique
  • Château de Rousson
  • Tour Bécamel de Salindres
  • Maison musée dite "musée du Désert" à Mialet - Histoire du protestantisme en Cévennes
  • Château d'Arènes, ayant appartenu aux Barral d'Arènes et château de Montmoirac à Saint-Christol-lès-Alès
  • Château de la Tour aux Salles du Gardon
  • Château de Soucanton à Saint Jean du Pin
  • Château du Montalet à Molières sur Cèze
  • Tour Dugas à Saint Ambroix
  • Châteaux d'Aujac et de Bresis

Musées

  • Mine témoin qui retrace l'histoire du charbon dans la région
  • Musée bibliothèque P.A.B. musée bibliothèque Pierre André Benoit
  • Musée Minéralogique de l'École des Mines d'Alès. Ce musée comprend trois collections :
    • une collection minéralogique, d'intérêt national,
    • une collection paléontologique, intéressant panorama d'organismes fossiles locaux,
    • une collection pétrographique, à vocation essentiellement pédagogique elle est dédiée aux roches et matériaux naturels régionaux.
  • Musée du Colombier, collection archéologique et beaux arts

Sports

Equipements sportifs

  • Stade Pierre Pibarot
  • Stade d'athlétisme R. Pujazon
  • Centre nautique (2 bassins dont 1 ludique),Piscine Municipale d'été de Cauvel(2 bassins)
  • Patinoire sur glace
  • Salle de Roller
  • Sportland (en construction)
  • Le Pôle Mécanique

Art et Culture

Médiathèque Alphonse Daudet

Héraldique

Article connexe : armorial des communes du Gard.
Blason d'Alès

Les armes d'Alès se blasonnent ainsi :

De gueules au demi-vol d'argent[8].

Événements remarquables

  • Début mars, festival de cinéma Itinérances incluant une compétition de courts métrages.
  • Week-end de l'Ascension, Feria d'Alès.
  • Semaine des Fous Chantants d'Alès, dernière semaine de juillet. 1000 choristes travaillent ensemble durant une semaine sous la direction de chefs de chœur internationaux un hommage musical à un grand chanteur francophone. Concert final le dernier samedi de juillet.
  • Scène Nationale Cratère théâtre d'Alès
  • Début Juillet, festival d'arts de rue Cratère surface.

Médias

  • « Radio Grille Ouverte », association loi 1901, créée en 1983, a émis pour la première fois le 10 Mars 1992 à minuit, sur la fréquence de 88.2 Mhz.
  • Midi Libre

Vie militaire

Unités ayant été stationnées à Alès:

Jumelages

République tchèque Bilina (cs) (République tchèque)Modèle:Jumelage/Ville en lien rouge Écosse Kilmarnock (Écosse) Drapeau de la Belgique Herstal (Belgique)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Commons-logo.svg

Bibliographie (liste non exhaustive)

  • Alès, capitale des Cévennes: vie politique, religieuse, intellectuelle, economique et sociale / Marcel Bruyère . - Nîmes : Mauger, 1948
  • Alès au fil des ans et des hommes  : chronologie et lexique de l'histoire d'Alès des origines à 1900 / Jean Médard. - Alès : Amis du vieil Alais, 1992
  • Alès plurielle et singulière / Jean Carrière, Jean-Pierre Chabrol ; photogr. Alain Gas. - Marguerittes : Equinoxe, 1991
  • La Cathédrale Saint-Jean d'Alès / Paul-Jean Roux. - Avignon : Aubanel, 1953
  • Cent cinquante ans de l'École des Mines d'Alès / photogr. Raymond Depardon, photogr. Tony Iacoponelli. - Alès : École des Mines d'Alès, 1993.
  • Description de la ville d'Alais et de ses environs / François Bonnal-Ollive. - Avignon : Niel, 1788
  • Etude sur la ville d'Alais  : origines de la ville, ses agrandissements successifs / Amédée Gros. - Alès : Martin, 1893
  • Histoire de la ville d'Alais  : de 1250 à 1340 / Achille Bardon. - Nîmes : Lacour, 1988
  • Histoire de la ville d'Alais  : 1341-1461 / Achille Bardon. - Nîmes : Lacour, 1990
  • Précis des usages et coutumes de l'arrondissement d'Alès / I. Platon. - Nîmes : Lacour, 1991
  • Promenade dans Alès / Alain André ; préf. Auguste Roustan. - Montpellier : Presses du Languedoc, 1995
  • Recherches historiques sur la ville d'Alais / Duclaux-Monteil ; J.M. Marette ; Maximin Dhombres. - Alès : Martin, 1860
  • Le Vieil Alais disparu / Jean Médard ; ill. Michel Vincent. - Alès : Amis du vieil Alais, 1988
  • Le Vieil Alais oublié, t. I et t. II / Jean Médard, Michel Vincent. - Alès : Amis du vieil Alais, 1989
  • Alès Insolite / Alain André / préf. Thierry Montaner. - Montpellier Nouvelles Presses du Languedoc, 2006.

Sources, notes et références

  1. CNRS
  2. Fabienne Olmer, « UMR5140 Archéologie des sociétés méditerranéennes : Découverte d’une mosaïque exceptionnelle à Alès », site du CNRS, [1], consulté le 22 octobre 2008
  3. Stéphane Simonnet, Atlas de la Libération de la France, éd. Autrement, Paris, 1994, réimp. 2004 (ISBN 2-7467-0495-1), p 32
  4. a  et b M. Bruyère , Alès , capitale des Cévennes: vie politique, religieuse, intellectuelle, religieuse et sociale - Nîmes , 1948
  5. Généalogies GARBY et BERNARD
  6. http://cassini.ehess.fr/ Population par commune avant 1962 (résultats publiés au journal officiel ou conservés aux archives départementales)
  7. INSEE : Population depuis le recensement de 1962
  8. Le blason de la commune sur Gaso


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