Jean-louis beffa

Jean-Louis Beffa

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Jean-Louis Beffa (né à Nice le 11 août 1941) a été le PDG de Saint-Gobain de 1985 à juin 2007. Après avoir été l'un des plus jeunes dirigeants de sociétés du CAC 40, il en a été l'un des plus âgés. Il reste aujourd'hui président du conseil d'administration de Saint Gobain. Il est l'oncle du compositeur Karol Beffa.

Formation

Après des études en classes préparatoires au lycée Masséna de Nice, Jean-Louis Beffa est élève de l'École polytechnique (X 1960), puis de l'École nationale supérieure des Mines de Paris en tant qu'ingénieur-élève du Corps des Mines, ce qui fait de lui un "X-Mines". Ensuite, il étudie à l'Ecole nationale supérieure du pétrole (ENSP) et à l'Institut d'études politiques de Paris (IEP).

Carrière

Sa carrière débute à Clermont-Ferrand en tant qu'ingénieur des Mines en 1967. De 1967 à 1974, il entre au sein de la Direction des Carburants du ministère de l'Industrie en tant qu'ingénieur. Il évolue rapidement et devient chef du service Raffinage puis adjoint au directeur.
En 1974, Jean-Louis Beffa fait ses premiers pas à Saint-Gobain comme Directeur du Plan. Il cumule cette fonction avec la fonction de Directeur de la branche Canalisation et Mécanique de Saint Gobain de 1979 à 1982. Durant cette période, il est pris à partie dans le cadre des controverses sur l'amiante par les opposants^[1] à l'emploi de ce matériau. En mars 1982, il devient Directeur Général de Saint-Gobain puis Président Directeur Général en janvier 1986. En 2002, il crée le Centre Saint-Gobain pour la recherche en économie. En 2004, Jacques Chirac lui confie une mission sur la relance de la politique industrielle en France. Cette mission aboutira en janvier 2005 à un rapport "Pour une nouvelle politique Industrielle" qui traduit l'importance de l'État dans la politique industrielle, et vise à créer une agence intervenant sur de grands programmes de R&D et d'innovation : l'Agence de l'Innovation Industrielle (A2I). Il se met avec ce rapport à l'écart d'un certain nombre de dirigeants en France.
Il est nommé en septembre 2005 à la tête du conseil de surveillance l'AII, dont la mission est de sélectionner et soutenir les grands projets industriels. Sa carrière lui a fait obtenir la distinction de Commandeur de la Légion d'honneur en 2002, puis Grand Officier en 2007, mais aussi être présent à de nombreux conseils d'administration tels que BNP Paribas, Gaz de France ou encore Groupe Bruxelles Lambert.

Notes et références

1. ↑ Emmanuel Henry, Amiante : un scandale improbable. Sociologie d'un problème public, Presses universitaires de Rennes, 2007.

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