Aline Chrétien

Aline Chrétien

Jean Chrétien

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Jean Chrétien
20e Premier ministre du Canada
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Jean Chrétien en 2002

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Mandat
4 novembre 1993 - 12 décembre 2003
Monarque(s) Elizabeth II
Gouverneur(s) général(aux) Ramon John Hnatyshyn
Roméo LeBlanc
Adrienne Clarkson
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Prédécesseur Kim Campbell
Successeur Paul Martin

Autres fonctions
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Biographie
Nom de naissance {{{nom naissance}}}
Naissance 11 janvier 1934
Shawinigan (Québec)
Décès
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Nationalité canadienne
Parti politique Parti libéral du Canada
Conjoint Aline Chainé
Enfants {{{enfants}}}
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Profession avocat
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Premiers ministres du Canada


Joseph Jacques Jean Chrétien, C.P., C.R., C.C., B.A., LL.L., LL.D. (né le 11 janvier 1934 à Shawinigan, au Québec) fut le vingtième premier ministre du Canada, du 4 novembre 1993 jusqu'au 12 décembre 2003, sous la bannière du Parti libéral.

Sommaire

Jeunesse et carrière ministérielle

Né à Baie de Shawinigan (aujourd'hui Shawinigan) (province de Québec) dix huitième dans une famille de dix-neuf enfants (10 morts à la naissance), Jean Chrétien obtient son diplôme de droit à l'Université Laval à Québec, puis s'engage dans une carrière politique.

Il est élu député libéral au Parlement canadien en 1963, et conserve son siège lors des sept élections subséquentes (1965, 1968, 1972, 1974, 1979, 1980, 1984). Il devient le Secrétaire parlementaire du premier ministre Pearson en 1966, puis secrétaire du ministre des Finances Mitchell Sharp. Il obtient son premier poste au cabinet de Pearson en 1967, en tant que ministre sans portefeuille attaché aux finances.

Lorsque Pearson démissionne, en 1968, Pierre Trudeau lui succède et déclenche les 28e élections générales, qu'il remporte. Il donne alors à Jean Chrétien le poste de Ministre des Affaires indiennes et du Nord canadien, poste qu'il occupera pendant toute la durée du 28e Parlement.

En 1974, Trudeau le nomme Secrétaire du Conseil du Trésor, où il acquerra le surnom de « Doctor No », en raison de sa tendance à souvent dire non aux demandes coûteuses des ministres du cabinet Trudeau. Nommé ministre de l'Industrie et du Commerce le 14 septembre 1976, il accède un an plus tard au ministère des Finances du Canada, où il demeure jusqu'au 4 juin 1979. Jean Chrétien fut ainsi le premier titulaire francophone du ministère des Finances de l'histoire du Canada.

Jean Chrétien conserve son siège lors des élections du 22 mai 1979, mais les libéraux de Pierre Trudeau sont défaits par les conservateurs de Joe Clark. Lorsque le gouvernement est renversé neuf mois plus tard, les libéraux reviennent au pouvoir et, devant le référendum qui s'annonce au Québec, Jean Chrétien est nommé ministre de la Justice, ministre d'État au Développement social et ministre responsable des négociations constitutionnelles.

Lorsque Trudeau annonce sa démission, le 29 février 1984, Jean Chrétien se lance dans la course à la succession du Parti libéral mais ne réussit pas à l'emporter devant l'immense popularité de John Turner au sein du caucus libéral. En 1986, il démissionne de son siège et quitte le devant de la scène politique pour aller exercer le droit.

Chef du Parti libéral

Après la démission de John Turner en 1990, il est élu pour lui succéder à la tête du Parti libéral. Entre 1990 et 1993, il concentre toute son énergie à la reconstruction du parti, qui n'a pas été au pouvoir depuis 1984. Lors de l'élection générale du 25 octobre 1993, les libéraux battent le Parti progressiste conservateur au pouvoir par une écrasante majorité. Ils remportent, en effet, 177 des 294 sièges de la Chambre des communes.

Premier ministre

En octobre 1993, Jean Chrétien devient Premier ministre du Canada, son parti défaisant le Parti progressiste-conservateur du Canada de Kim Campbell. Il est réélu en 1997 et en 2000, créant trois majorités consécutives. Seul Wilfrid Laurier a réalisé le même exploit depuis la naissance de la fédération canadienne.

Alors que Pierre Trudeau, Joe Clark et Brian Mulroney étaient relativement nouveaux sur la scène politique lors de leur installation au 24 Sussex, Jean Chrétien peut compter sur 30 ans d'expérience en politique. Elle lui donne une connaissance remarquable du système parlementaire canadien, ce qui l'incite à fortement centraliser le gouvernement. Malgré l'efficience de cette expérience, plusieurs critiques accusèrent Chrétien d'être intolérant face aux critiques internes.

Jean Chrétien, le 22 juin 2000.

Chrétien a hérité d'un pays largement endetté et proche d'une faillite financière. Avec l'aide de son ministre des finances, Paul Martin, le gouvernement a procédé à des coupures budgétaires importantes dans les transferts aux provinces, ainsi que dans tous les domaines du gouvernement fédéral. Pendant qu'il était premier ministre, Jean Chrétien a éliminé un déficit budgétaire de 42 milliards de dollars, 5 budgets de surplus budgétaires ont été enregistrés, 36 milliards de dollars ont été remboursé sur la dette nationale du Canada et les impôts des particuliers et des entreprises ont été réduites de 100 milliards de dollars sur 5 ans, la plus grande réduction d'impôt de l'histoire canadienne. Les réductions budgétaires ont aussi eu comme résultat de réduire le nombre de services, notamment dans le domaine de la santé qui doit fonctionner avec ces réductions budgétaires et le vieillissement de la population canadienne. La plupart des réductions budgétaires ont été restaurés vers la fin des années Chrétien.

Jean Chrétien cherche à développer la politique étrangère de son pays afin que le Canada puisse remplir un rôle à sa mesure sur la scène internationale et contrebalancer le poids des États-Unis et de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), vis-à-vis duquel le Parti libéral a manifesté quelque réticence. Sur le plan intérieur, sa politique se consacre à la réduction du déficit annuel du gouvernement fédéral

Une des priorités de Chrétien fut aussi la lutte contre la souveraineté du Québec, surtout parce que le Parti québécois gouvernait le Québec pendant la plupart des années Chrétien et que le Bloc Québécois était l'opposition officielle rappelant la menace souverainiste. Lors du référendum de 1995 une maigre avance donne victoire aux fédéralistes, le gouvernement de Chrétien passe la loi sur la clarté référendaire qui, principalement, ne reconnaît pas une déclaration unilatérale d'indépendance du Québec à moins qu'une « majorité claire » n'appuie la séparation basée sur « une question claire », définie par le Parlement du Canada. La « majorité claire » est restée sans spécification. Elle est considérée par une majorité de Québécois comme une loi non démocratique, car ce n'est pas aux canadiens anglais de décider de leurs questions. Cela rappelle la constitution de 1982 qui a été imposé de force aux Québécois.

Lorsque le scandale des commandites éclates, Jean Chrétien et son gouvernement est blâmé d'avoir promu illégalement le Canada au Québec dans plusieurs évènements et sur plusieurs articles comme chandails et balles de golf aux feuilles d'érables. Il sera cependant reconnu non coupable par manque de preuves.


Sous Chrétien, le Canada ne participe pas à la guerre en Irak de 2003. Il préfère la sanction de l'ONU avant d'engager le Canada. Même si le Canada n'est pas membre du Conseil de sécurité, il tente de bâtir un consensus autour d'une résolution qui aurait permis l'usage de la force après une courte extension (de deux à trois mois) de l'inspection onusienne sur les supposées armes de destruction massives irakiennes. Certaines critiques ont remarqué que Chrétien, alors chef de l'opposition, était aussi opposé à la première guerre du golfe.

Sur le plan international, la dernière année au pouvoir de Jean Chrétien est marquée par la volonté de se dissocier des positions américaines. Cette détermination se manifeste notamment en matière d’environnement lorsque le Premier ministre canadien s’engage à ratifier le protocole de Kyoto sur les changements climatiques. Après les attentats du 11 septembre 2001 contre les États-Unis et le soutien apporté par le Canada dans la lutte contre le terrorisme (notamment l’envoi de troupes en Afghanistan), le gouvernement canadien se démarque de la politique américaine en refusant de participer, en 2003, à une guerre en Irak sans l’aval de l’ONU. Cette décision vaut à Jean Chrétien un regain d’estime auprès de la population canadienne, majoritairement opposée à ce conflit.

Affaibli par une série de remaniements ministériels liés notamment à des scandales financiers, le Premier ministre canadien doit faire face au cours de son troisième mandat au mécontentement grandissant des gouvernements provinciaux : tandis que le gouvernement fédéral est parvenu à réaliser des excédents financiers importants, les provinces se disent victimes d’un déséquilibre fiscal et réclament plus de moyens alors que leurs besoins augmentent (en matière de santé et d’éducation notamment).

Ce mandat est également marqué par les tensions qui opposent Jean Chrétien et Paul Martin, son rival au sein du Parti libéral. Elles culminent en juin 2002 avec le limogeage de Paul Martin de son poste de ministre des Finances. Cette manœuvre ne permet cependant pas à Jean Chrétien de sauvegarder son leadership. Il annonce de manière anticipée son retrait de la vie politique en août 2002.

Après sa retraite

Jean Chrétien quitte le pouvoir en décembre 2003. Paul Martin, élu à la tête du Parti libéral, lui succède au poste de Premier ministre.

En janvier 2004, il se joint au cabinet d’avocats Heenan Blaikie.

En 2005, il comparaît devant la commission Gomery qui enquête sur le scandale des commandites. Il tente par la suite de faire destituer le juge Gomery, mais sans succès. Le premier rapport du juge Gomery, émis le 1er novembre 2005, blâme Jean Chrétien et quelques collaborateurs pour l'absence de vérifications.

Il est membre de Bilderberg[1].Lors du lancement de la fondation Chirac, le 9 Juin 2008, il est membre du comité d'honneur.

Le 8 juillet 2009, il devient conseiller international de la société pétrolière et gazière Ivanhoe Energy[2],[3].

La reine Élizabeth II lui décerne l'Ordre du Mérite le 13 juillet 2009[4].

Nominations à la Cour suprême du Canada

Au Canada, le premier ministre du Canada nomme les juges à la Cour suprême du Canada, instance judiciaire suprême du pays. Ces nominations sont importantes, car tout jugement émis par cette cour a une incidence sur l'ensemble de la jurisprudence canadienne. Par exemple, un juge libéral a une vision moins négative de l'avortement qu'un juge conservateur. Si la cour est constituée majoritairement de juges libéraux, il y a de fortes chances que l'avortement soit vu comme une pratique acceptable dans un cas portant sur les droits du fœtus. La décision rendue risque de modifier favorablement le cadre juridique touchant l'avortement, ou de maintenir les acquis.

Chrétien a nommé les juges suivants à la Cour suprême du Canada :

Nominations de deux gouverneurs généraux

Jean Chrétien a nommé les gouverneurs généraux suivants:

Anecdote

À plusieurs reprises, Jean Chrétien a commenté des situations ou répondu à des questions de façon peu réfléchie. Ces paroles ont été qualifiées de « chrétienneries ». Exemple : lors de l'adoption de la Charte canadienne en 1982, Chrétien, alors ministre de la Justice, a déclaré : « La Charte, c'est de la manne pour les avocats ! ».

Notes et références

  1. Daniel Estulin, « The Bilderberg Club: a secret society of the richest and most influential people conspiring to achieve a world government », dans Michael, Juin-Juillet-Août 2006. [lire en ligne]
  2. Ivanhoe Energy appoints Jean Chretien, former Canadian Prime Minister, as senior international adviser, CNW, 8 juillet 2009
  3. Jean Chrétien chez Ivanhoe Energy, Le Devoir, 9 juillet 2009
  4. Site web de la monarchie du Royaume-Uni, New appointment to the Order of Merit

Voir aussi

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