Interplay

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Interplay Entertainment

Logo de Interplay Entertainment

Logo de Interplay
Dates clés 1983 : création
Personnages clés Brian Fargo (fondateur)
Siège social États-Unis, Californie
Activité(s) Jeu vidéo
Produit(s) Another World
Alone in the Dark
Fallout
Site Web Interplay

Interplay Entertainment Corporation est une compagnie américaine de développement et d'édition de jeux vidéo autant pour les consoles que l'ordinateur personnel (PC). Depuis 2004, ses activités sont erratiques et la compagnie est en faillite. En novembre 2006, l'espoir d'une relance renaît avec la volonté d'Interplay d'éditer une version online de Fallout, sa franchise la plus respectée du monde vidéoludique.

Historique

L'entreprise fut originellement fondée sous le nom d'«Interplay Productions» en 1983 par d'anciens employés de Boone Corporation, une compagnie qui œuvrait elle aussi, à l'époque, dans le domaine vidéoludique. Basée dans le sud de la Californie, ses premiers pas la dirigea vers l'élaboration d'un premier jeu vidéo, The Bard's Tale. Suivit Wasteland ; les deux jeux de rôle furent publiés par Electronic Arts.

Interplay débuta à publier ses propres jeux avec Neuromancer, une adaptation tirée d'un roman du même nom. Battle Chess fut le deuxième ludiciel que la compagnie publia, en 1988. En 1993, elle publia Descent, jeu développé par Parallax Software, qui connut un succès retentissant.

En 1997, Interplay publia la production de Black Isle Studios, Fallout, sur PC. Ce jeu fut reçu avec enthousiasme par la communauté vidéoludique et par le public en général. Une suite, Fallout 2 suivit en 1998. Une autre franchise connut une popularité notable pour Interplay : Baldur's Gate. En 1999, Interplay sorti un jeu de rôle mythique et toujours considéré comme l'un des meilleurs jamais crée : Planescape Torment.

Alors que les coups de maître d'Interplay ont tous eut lieu sur PC, l'entreprise ne dédaigna pas l'édition de quelques jeux de console. Baldur's Gate: Dark Alliance, ClayFighter, The Lost Vikings sont les plus célèbres - mais malgré tout, cette maison d'édition ne put rendre crédible aucune franchise à l'intérieur de ce marché.

En 1998, Interplay s'inscrivit à la bourse NASDAQ et fut rebaptisée «Interplay Entertainment Corp.». Elle rapporta durant les années subséquentes des pertes de plusieurs millions de dollars américains. De plus, Interplay parvint à se mettre à dos Bioware, le développeur des Baldur's Gate alors qu'ils développaient Neverwinter Nights. Bioware claqua la porte et ce fut Atari qui récupéra l'édition de Neverwinter Nights.

En 2002, Vivendi Universal Games, la branche jeux vidéos de Vivendi Universal, signa un accord avec Interplay pour la publication de futurs jeux que la compagnie produirait, n'ayant plus les moyens de publier elle-même ceux-ci. Cependant, à la fin de la même année, Titus Interactive, une compagnie française d'édition de jeu vidéo, prit le contrôle de la majorité des actions de Interplay. Le président fondateur, Brian Fargo démissionna du même coup et fut remplacé par Hervé Caen.

Pendant deux ans, l'entreprise tenta de se recentrer sur le marché nettement plus rentable et lucratif des consoles. De nombreux projets furent annulés, notamment un Fallout 3 aussi connu sous le nom de Van Buren ainsi que quelques autres jeux de rôles. Cela causa un profond découragement dans le personnel de Black Isle Studios dont les membres les plus éminents partirent petit à petit. Un grand nombre d'entre eux ont créé et travaillent désormais chez Obsidian Entertainment. Les studios cessèrent officiellement toute activité en janvier 2004. La réorientation consoles eut pour conséquences la sortie de deux jeux basés sur des licences connues : Baldur's Gate Dark Alliance 2 et Fallout: Brotherhood of Steel, un beat them all dans l'univers de Fallout. Le succès et la qualité ne furent pas suffisants pour sauver une compagnie à la production désormais totalement anémique.

En mai et juin 2004, Interplay subit de nouveau un revers important : le propriétaire des bureaux où l'entreprise se trouvait l'évinça pour loyer impayé depuis trop longtemps. Puis ce fut le tour des employés de passer leur tour après avoir passé plusieurs semaines sans être payés. Il ne fallait pas oublier Bioware qui exigeait encore le paiement de centaine de milliers de dollars de royalties pour les Baldur's Gate.

Finalement, en juillet 2004, Interplay vendit les droits de Fallout à Bethesda Softworks (mais pas la licence, ce qui l'autorise à développer de son côté des jeux sous ce nom) et une bonne partie des licences qui lui restait à d'autres éditeurs ou développeurs.

Toujours entièrement criblée de dettes, l'entreprise a le plus grand mal à trouver des sources de revenus et ce ne sont clairement pas les royalties de ses ultimes jeux qui permettront à terme à l'entreprise de repartir. Fin juin 2005, il resterait encore 4.7 millions de dollars de dettes à Interplay.

Titus a lui aussi fait totalement faillite au cours de l'année 2004.

Au 30 novembre 2006, des données économiques concernant des possibilités de paiement des impayés accumulés[1], par des dons d'argent permettant le développement d'un épisode online de Fallout, relance l'espoir de la communauté internationale d'un Fallout à la hauteur de la réputation.

L'accomplissement de ce développement pourrait, si les deux chemins ne venaient pas à se croiser, amener à la réalisation de deux épisodes différents de Fallout : Le Fallout MMORPG édité par Interplay, et le Fallout 3 édité par Bethesda Softworks. Mais à ce jour, seul Fallout 3 de Bethesda eu un avancement officiel et une sortie sur PC et console en octobre 2008.

Sources & Références

  1. Données économiques sur le projet de la version MMORPG de Fallout et sur le recouvrement des dettes.
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