Interloire

Interloire
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Interloire
Un Interloire de nos jours en composition de base : 5 voitures Corail Interloire rénovées, BB 26002 en livrée « en voyage » en tête. Mai 2011.
Un Interloire de nos jours en composition de base : 5 voitures Corail Interloire rénovées, BB 26002 en livrée « en voyage » en tête. Mai 2011.
Réseau TER Centre et TER Pays de la Loire
Date d’ouverture 25 septembre 1994
Exploitant SNCF
Matériel utilisé BB 26000
Points d’arrêt 21
Jours de fonctionnement L Ma Me J V S D

Interloire est une ligne TER Centre et Pays de la Loire reliant Orléans à Nantes (et au Croisic le week-end), en passant par Blois, Saint-Pierre-des-Corps, Saumur et Angers.

Cette liaison sur ligne classique emprunte la section Orléans - Tours de la ligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean, avant de rejoindre la ligne de Tours à Saint-Nazaire en gare de Saint-Pierre-des-Corps.

L'électrification en 1500 V continu entre Orléans et Tours et 25 kV 50 Hz sur le reste de la ligne (de Tours au Croisic), le tracé très favorable, ainsi que l'absence de passages à niveau sur la ligne (à l’exception notable de la portion de ligne entre Tours et Angers) font d'Interloire l'une des rares dessertes TER, avec le TER 200 alsacien, à s'effectuer à la vitesse de 200 km/h.

Sommaire

Histoire

Mise en service

Faisant suite aux volontés des Régions Centre et Pays de la Loire de relier rapidement et sans changement les grandes agglomérations situées le long de la Loire, le TER Interloire est mis en service le 25 septembre 1994, à l’occasion du passage aux horaires d’hiver 1994-1995.

En semaine, le service se composait de 3 allers-retours entre Nantes et Orléans qui desservaient Angers-Saint-Laud, Saumur, Saint-Pierre-des-Corps et Blois. Ces trains circulaient le matin, le midi et le soir et se croisaient dans le Saumurois. Une exception, le train partant d’Orléans le soir desservait également la gare d'Ancenis. Le vendredi, ce même train était avancé d’une heure (sans desservir Ancenis) et prolongé jusqu’au Croisic. Le parcours était établi exactement en 2 heures 30 minutes pour tous ces trains. Entre Saint-Pierre-des-Corps et Nantes, un aller-retour a remplacé un TER qui desservait en plus la gare d’Ancenis et un autre aller-retour a remplacé un train Corail Nantes – Lyon (dont celui qui partait de Nantes desservait également la gare d’Ancenis) qui a été amorcé ou limité à Tours, avec possibilité de correspondance à Saint-Pierre-des-Corps. Seul le troisième aller-retour correspondait réellement à une nouvelle offre entre ces deux gares.

Le samedi, deux aller-retour étaient proposés entre Nantes et Orléans (le matin et le soir). Le train impair du matin (partant d’Orléans) desservait en plus les gares de Langeais, Port-Boulet, La Ménitré et Ancenis. Son retour du soir (partant de Nantes) en faisait de même. L’aller-retour du matin était prolongé ou amorcé au Croisic. Le train du matin a remplacé entre Nantes et Saint-Pierre-des-Corps, comme en semaine, un train Corail ; celui du soir a remplacé entre Angers et Tours un TER desservant les mêmes gares. Dans l’autre sens, le train du matin a remplacé entre Tours et Nantes un TER desservant les mêmes gares, ce qui explique la desserte de plus nombreuses gares qu’en semaine. Celui du soir était une création sur ce même parcours. Le temps de parcours entre Nantes et Orléans est toujours de 2 heures 30 minutes exactement pour l’aller-retour ne desservant pas de gares supplémentaires, 2 heures 42 minutes ou 2 heures 44 minutes pour l’autre aller-retour.

Le dimanche, un aller-retour circulait le soir : du Croisic à Orléans dans un sens (remplaçant un TER entre Nantes et Tours), d’Orléans à Nantes dans l’autre (création). Une fois encore, il faut exactement 2 heures 30 minutes pour relier Nantes à Orléans pour ces deux trains.

Évolution de la desserte

Dès le service horaire suivant (été 1995, à partir du 28 mai), l’arrêt en gare d'Ancenis est rétablit sur le train de semaine qui avait remplacé le TER entre Nantes et Tours (train partant de Nantes le soir) avec rallongement de 3 minutes du temps de trajet. Les deux aller-retour (qui ne desservent donc pas Ancenis) sont accélérés de 5 minutes, ce qui réduit le temps de trajet entre Nantes et Orléans à 2 heures 25 minutes. Cela est du à la fin de travaux entre Angers et Nantes.

Le train circulant entre Nantes et Orléans le samedi soir a été amorcé au Croisic par la simple fusion du TER circulant auparavant entre Le Croisic et Nantes et de l’Interloire entre Nantes et Orléans. Comme en semaine, tous les trains du week-end sont accélérés de 2 à 5 minutes.

Le 1er juin 1997, le train Interloire du samedi soir, circulant du Croisic à Orléans est décalé de 3 heures (départ à 18 h 48 au lieu de 15 h 54). Il est toujours possible de faire le trajet dans l’horaire abandonné grâce au croisement des horaires de l’Interloire avec un TER entre Le Croisic et Nantes, puis trajet en TGV de Nantes à Angers et par TER semi-omnibus entre Angers et Tours et enfin par TER semi-direct. Le trajet prend 1 heure de plus. L’Interloire ainsi retardé ne remplace aucun train entre Nantes et Orléans. Il offre une nouvelle possibilité de retourner sur Orléans plus tardivement. La desserte des gares intermédiaires est inchangée.

Le 30 mai 1999, le cadencement de la relation TGV entre Nantes et Paris n’a que très peu d’impact sur les horaires de l’Interloire. Le seul véritable changement réside dans l’avancement de 15 minutes du train du soir Nantes – Orléans et au report de son origine à Saint-Nazaire (départ à 17 h 7). En réalité, la rame de l’Interloire était déjà utilisée dans exactement le même horaire au départ de Saint-Nazaire : officiellement, ce n’était pas le même train, mais en réalité, aucun changement de train n’était nécessaire pour le voyageur. L’acheminement de la rame de Nantes à Saint-Nazaire se faisait le midi, juste après l’arrivée en provenance d’Orléans, par un TER. La fusion des deux derniers trains cités aura lieu un an plus tard, au 28 mai 2000.

Dernière grande évolution, à partir du 15 juin 2003, l’Interloire du samedi soir est prolongé jusqu’au Croisic dans exactement le même horaire que le train du vendredi soir. Enfin, un aller-retour est créé le dimanche matin, du Croisic à Orléans : Dans le sens Orléans – Le Croisic, le train circule dans le même horaire que le samedi et remplace un TER de Tours au Croisic. Dans l’autre sens, le train est entièrement nouveau, et propose une desserte des gares intermédiaires inédite : entre Nantes et Orléans, il dessert, outre les gares habituelles, Ancenis, Port-Boulet, Langeais et Amboise (La Ménitré qui aurait été fort logiquement desservie, est ignorée). Pour proposer un retour le soir depuis Amboise, qui voit pour la première fois l’Interloire s’arrêter dans sa gare, l’Interloire du dimanche soir, dont l’horaire est resté inchangé depuis sa création, marque un arrêt supplémentaire à Amboise, en partant 4 minutes plus tôt d’Orléans.

Pour le « service annuel 2009 » valable à partir du 14 décembre 2008, à la faveur de la re-création le samedi matin d’un Intercités Nantes – Lyon (auparavant limité au parcours de Tours à Lyon) dans l’horaire de l’Interloire Le Croisic – Orléans, ce dernier voit son horaire retardé d’une heure et demie en reprenant l’horaire de l'Interloire du dimanche matin. Entre Le Croisic et Nantes, l’opération est « blanche », par une simple inversion d’horaire entre l’Interloire et un TER, ce dernier proposant à Nantes la correspondance avec le Nantes – Lyon ainsi recréé. Entre Saint-Pierre-des-Corps et Orléans, l’Interloire circule dans l’horaire d’un Aqualys Tours – Paris qui voit son origine reportée à Orléans, permettant la correspondance entre ce nouvel horaire de l’Interloire et l’Aqualys. L’ancien horaire de l’Interloire n’est pas remplacé sur ce dernier parcours : il circulait moins de vingt minutes derrière un Aqualys Tours – Paris.

Le 4 juillet 2010, l’Interloire Saint-Nazaire – Orléans voit son horaire échangé avec un TER entre Saint-Nazaire et Nantes. Le départ de Saint-Nazaire passe de 17h04 à 17h36, l’heure de départ de Nantes étant inchangée : Auparavant omnibus sur ce trajet, l’Interloire ne dessert plus que Savenay (soit 9 arrêts de moins). La situation est donc désormais plus logique, l’utilisation de la rame tractée de l’Interloire en régime omnibus n’était pas très pertinente. De plus, dans la situation précédente, l’Interloire stationnait 18 minutes en gare de Nantes, contre trois avec cette nouvelle combinaison.

Pour finir, le 12 décembre 2010, son pendant impair, l’Interloire Orléans – Saint-Nazaire voit les arrêts entre Nantes et Saint-Nazaire supprimés sauf Savenay (soit 6 arrêts de moins) et gagne quinze minutes sur ce trajet. La desserte des arrêts supprimés est reportée sur le TER qui circule 43 minutes plus tôt (à 13h12) et qui ne desservait que Savenay. Là aussi, la situation est désormais plus logique. L’Interloire stationne cependant toujours 18 minutes (de 13h37 à 13h55) en gare de Nantes.

Durant l'été 2011, pour faire face à la forte demande de transport de vélos, et suite à l'ajout d'une voiture-fourgon spéciale pouvant accueillir des vélos, les horaires de trois des quatre aller-retour du week-end ont été fortement ralentis pour faire face aux stationnements prolongés en gare (jusqu'à 22 minutes de temps de trajet supplémentaire).

L'offre en 2011

Toutes ces évolutions offrent la desserte suivante :

Chaque jour de semaine (du lundi au vendredi, hors jours fériés), il y a trois allers-retours (répartis le matin, le midi et le soir) entre Nantes et Orléans, dont un aller-retour est prolongé à Saint-Nazaire. Ils desservent tous les gares d'Angers-Saint-Laud, Saumur, Saint-Pierre-des-Corps et Blois. L’aller-retour du soir dessert en plus la gare d’Ancenis. La gare de Savenay est desservie par l’aller-retour Saint-Nazaire. Le vendredi, l’Interloire Orléans – Nantes du soir est avancé d’une heure, ne dessert pas Ancenis et est prolongé jusqu’au Croisic.

Le samedi, il n’y a que deux aller-retour Le Croisic – Orléans (le matin et le soir) ; l’Orléans – Le Croisic du matin et le Le Croisic – Orléans du soir desservant en plus entre Nantes et Orléans les gares d’Ancenis, La Ménitré, Port-Boulet et Langeais. La desserte des gares intermédiaires entre Nantes et Le Croisic est différente pour chaque train et n’obéit pas réellement à une logique.

Le dimanche, il y a aussi deux allers-retours (le matin et le soir) : deux Le Croisic – Orléans, un Orléans – Le Croisic et un Orléans – Nantes (le soir). L’aller-retour du matin dessert en plus entre Nantes et Orléans les gares d’Ancenis, La Ménitré (uniquement pour le Orléans – Le Croisic), Port-Boulet et Langeais. Le Le Croisic – Orléans du matin et l’Orléans – Nantes du soir desservent également la gare d’Amboise.

Projet pour 2012

Le 11 décembre 2011, les horaires de nombreux TER seront cadencés. Ce sera le cas de ceux de la Région Centre[1]. En revanche, la Région des Pays de la Loire n’a pas souhaité l'appliquer dans l'immédiat, préférant attendre la perspective de l’ouverture de la LGV Bretagne - Pays de la Loire[2]. En conséquence, l’Interloire, dont le nombre d’aller-retour restera inchangé[3], étant à cheval sur les deux régions verra ses horaires « cadencés » sur une partie de son trajet (d’Orléans à Angers), et pas sur le reste : les départs auront tous lieu à H+07 minutes et les arrivées se feront toutes à H+53 minutes en gare d’Orléans. D’Orléans à Angers, seules les gares de Blois, Saint-Pierre-des-Corps et Saumur seront desservies. La desserte de gares supplémentaires le week-end est donc abandonnée. Au-delà d’Angers, vers Nantes et Le Croisic, dans les deux sens, des suppressions d’arrêts sont à prévoir, notamment au-delà de Nantes, mais sans politique rigoureuse de cadencement (certains trains continueront de s’arrêter à Ancenis ou Savenay, mais pas tous).

Dessertes connexes

La création de la relation Interloire par les Régions Centre et Pays de la Loire était notamment motivée par l’absence de trains directs sur cette relation. Une correspondance systématique était nécessaire à Tours ou Saint-Pierre-des-Corps. Pourtant, depuis le « service annuel 2009 » valable à partir du 14 décembre 2008, Une nouvelle relation sans changement entre Nantes et Orléans est créée en semaine : elle part à 16h30 de Nantes et dessert les mêmes gares que l’Interloire, plus Tours ; grâce à l’usage d’automotrices Z 21500. Cette nouvelle relation n’est en réalité que la mise bout à bout d’un TER entre Nantes et Tours (qui continuait au-delà de Tours, jusqu’à Nevers) et d’un Aqualys Tours – Orléans. La correspondance est possible à Tours pour se rendre jusqu’à Nevers grâce à la mise en place d’un TER au long cours Tours – Dijon. Ce nouveau train Nantes – Orléans est numéroté dans la même tranche que les trains Interloire (n°860020, sauf le vendredi : n°14410) mais n’est logiquement pas estampillé Interloire puisqu’il n’est pas assuré avec le matériel du même nom.

Il n’a existé qu’une seule relation par semaine permettant de rallier Les Aubrais ou Blois à Saumur, Angers ou Nantes au moment où a été créé l’Interloire : il s’agissait d’un train digne de l’époque du PO qui effectuait le parcours QuimperParis-Austerlitz via Nantes et Les Aubrais le dimanche soir (départ à 16h00, desservant Nantes vers 18h45 et Les Aubrais vers 21h39). Il a circulé pour la dernière fois le 6 décembre 2004 sous le numéro 4038. Il était à réservation recommandée et était composé de voitures Corail + utilisées pour le service Aqualys. Lors de sa suppression, ce train fut remplacé par un TER entre Quimper et Nantes et par un autre TER entre Nantes et Tours, tous deux assurés par des Z21500. Aucune compensation pour le reste du trajet, puisque ce train circulait dix minutes derrière un Aqualys qui a vu son horaire retardé pour permettre la correspondance à Tours avec le TER venant de Nantes.

Desserte en période de grève

Lors des grèves, en semaine, l’Interloire du matin et celui du soir sont parmi les derniers trains supprimés. Pour compenser la suppression totale des navettes ferroviaires entre les gares de Tours et de Saint-Pierre-des-Corps durant ces périodes, ils desservent Tours. Pour limiter le retard ainsi créé de dix à quinze minutes (mais également pour éviter que cela nécessite un agent de manœuvre probablement pas disponible en période de grève) ils sont assurés le plus souvent avec deux Z21500 accouplées au lieu du matériel tracté Interloire habituel.

Matériel

Locomotives

À la mise en service, les trains Interloire sont tractés par des BB 22200 du dépôt de Rennes aptes à rouler à 200 km/h. Il s’agissait alors des BB 22278 et 22351 à 22357, soit huit machines, qui avaient perdu quasiment l’utilité du V200 depuis la mise en service du TGV Atlantique le 24 septembre 1989. Au cours de l’année 1995, les BB 22200 surnommées « Yellow-Submachines » qui ont pallié le retard de livraison des Class 92 en tirant les premiers trains de fret en UM sous la manche, une fois libérées de cette tâche originale, sont mutées à Rennes. Les machines menantes de ces UM (les 22379, 22399, 22401, 22403 et 22405 dites « TTU ») étaient équipées de la TV430 du fait de leur utilisation spéciale. Elles ont été équipées des bogies V200 des machines V200 de ce dépôt, afin de profiter à la fois du V200 et de la TVM 430 ainsi que les autres non équipées de la TVM430. Le nez jaune de ces machines, qui leur a valu ce surnom, n’a pas été déposé immédiatement, ce qui fait que l’on a pu voir l’Interloire tiré par ces nez jaunes.

Lorsqu’en septembre 1997, le Sernam augmente son service de transport de petits colis en créant des trains V200 sur LGV, les machines V200 et équipées de la TVM430 sont logiquement réquisitionnées pour ce service et sont mutées à Villeneuve. Ce sont alors des BB 26000 du dépôt de Lens qui reprennent à leur charge tous les trains Interloire. Avant que le dépôt Lensois ne perde toutes ses BB 26000 en décembre 2003, quelques BB 26000 sont mutées à Villeneuve-Saint-Georges et c’est ce dépôt qui reprend les trains Interloire. Lors de la répartition par activité, les BB 26001, 26002 et 26003 ont été théoriquement affectées à l’activité TER (deux pour la Région Centre, une pour la Région des Pays de la Loire, ceci étant défini en fonction des kilométrages parcours sur chaque région). Les deux premières ayant été révisées à mi-vie récemment, elles ont perdues leur livrée orange d’origine qui ne s’associait pas réellement avec celles de l’Interloire et ont reçues la livrée « en voyage ». Il n’est plus rare de voir une telle livrée en tête de l’Interloire de nos jours.

Voitures

Mise en service

Lors de la mise en service, il était prévu que dix voitures Corail des plus récentes (programme VTU82, à portes louvoyantes coulissantes) soient transformées et modernisées pour ce service spécifique. Outre l’aménagement intérieur et la livrée, ces voitures ont reçu un équipement leur permettant de rouler à 200 km/h dans des compositions de trains de moins de 6 voitures. Elles se distinguent des autres voitures V200 du parc SNCF par une annotation « 200+ » au lieu de « 200 » sur le cartouche se trouvant sur leurs jupes. Cette modernisation n’étant cependant pas terminée à temps, les premières semaines virent des trains Interloire entièrement composées de voitures Corail standard. Pour les renforts du week-end, dès l’origine du service, deux voitures Corail non modernisées mais aptes à rouler à 200 km/h dans des compositions courtes (200+) étaient incorporées à l’une des deux rames.

Le parc était affecté au dépôt de Nantes et était composé de la façon suivante :

  • 3 voitures de première classe (A8tu) de 47 places fumeur et non fumeur
  • 3 voitures de seconde classe (B9 1/2tux) de 78 places entièrement fumeur avec espace bar (tablettes et tabourets)
  • 4 voitures de seconde classe (B9 1/2tux) de 78 places entièrement non fumeur (avec espace téléphone)
  • 1 voiture Corail B11tu de 88 places entièrement non fumeur
  • 1 voiture Corail B11tu de 88 places moitié fumeur, moitié non fumeur

Pour les besoins du service, deux rames Interloire sont en circulation simultanément : l’une part de Nantes quand l’autre part d’Orléans. La composition de base de chaque rame (du lundi midi au vendredi midi) étant alors la suivante :

  • 1 A8tu
  • 1 B9 1/2tux fumeur
  • 2 B9 1/2tux non fumeur

Le week-end (sauf en juillet et août), l’une des deux rames recevait en plus la 3e voiture B9 1/2tux fumeur (formant une rame de 5 voitures) quand l’autre recevait les deux voitures Corail standards (formant une rame de 6 voitures).

On remarque ainsi que les quatre voitures de seconde classe non fumeur sont sollicitées en permanence, et que le week-end, il ne reste qu’une seule voiture de réserve : la troisième de première classe. Ainsi, en cas d’indisponibilité d’une voiture de seconde non fumeur, c’est l’une des deux voitures corail qui prenait le relais, voir la troisième voiture Interloire fumeur qui se voyait marquée non-fumeur à l’aide de papiers A4 collés sur les portes d’accès intérieures et extérieures. Parfois même, c’était la voiture Interloire de première classe qui palliait le manque de disponibilité en étant déclassée, toujours grâce à des papiers collés sur les fenêtres.

Après un été à quatre voitures, les rames du week-end seront renforcées comme le reste de l’année.

Augmentation du parc

Cette tension sur le matériel dès l’origine et le succès rencontré par le service (20% d’augmentation dès la première année[4]) ont amené les Régions Centre et Pays de la Loire à financer la rénovation de trois voitures supplémentaires en 1998 (trois B9 1/2tux non fumeur). Toujours issues du parc Corail à portes louvoyantes-coulissantes, elles ont évincé les deux voitures Corail. Le parc était alors le suivant :

  • 3 voitures de première classe (A8tu) de 47 places fumeur et non fumeur
  • 3 voitures de seconde classe (B9 1/2tux) de 78 places entièrement fumeur
  • 7 voitures de seconde classe (B9 1/2tux) de 78 places entièrement non fumeur

La composition de base passe alors à 5 voitures (sauf en juillet et août) :

  • 1 A8tu
  • 1 B9 1/2tux fumeur
  • 3 B9 1/2tux non fumeur

La dernière voiture B9 1/2tux non fumeur disponible du parc était utilisée en renforcement les week-ends sur l’une des deux rames. Les problèmes d’indisponibilités du matériel restaient donc criant le week-end, et l’usage de la troisième voiture fumeur ou de la voiture de première classe n’étaient pas exceptionnels. Parfois, les rames étaient raccourcies. Il était utilisé en dernier recours une voiture Corail standard du dépôt de Nantes, limitée à 160 km/h.

Le 3 juillet 2005, les TER de la Région des Pays de la Loire deviennent entièrement non fumeur[5]. Ce sera l’occasion de simplifier le parc de voitures de l’Interloire en n’ayant plus que deux types : trois voitures de première classe et dix voitures de seconde classe. L’exploitation en devient un peu plus aisée.

Rénovation

Entre 2005 et 2007, les treize voitures du parc sont modernisées. Cette opération sera l’occasion d’agrandir l’espace bar des voitures ex-fumeur en pouvant y mettre un distributeur et en créant un véritable local pour l’agent commercial. Elle sera aussi et surtout l’occasion de créer un espace pouvant accueillir deux vélos dans chacune des voitures de seconde classe, ce qui manquait cruellement à l’Interloire. C’était en effet le dernier TER dans la Région des Pays de la Loire à être interdit aux vélos[6] .

Le parc est alors répartie de la façon suivante :

  • 3 voitures de première classe (A8tu) de 47 places
  • 3 voitures de seconde classe (B8rtux) de 62 places avec point info, siège-bar, espace pour deux vélos
  • 7 voitures de seconde classe (B10tu) de 76 places avec espace pour deux vélos

Pour pallier l’absence des voitures lors de leur rénovation, et toujours pour faire face à la surcharge chronique de ces trains, le dépôt de Nantes se voit affecté plusieurs voitures Corail standard ou Corail TER autorisées à 200 km/h (mais sans le dispositif spécial qui permet à une rame de moins de 6 voitures à rouler à cette vitesse).

La composition de base est alors la suivante :

  • 1 A8tu
  • 1 B8rtux
  • 3 B10tu

Le week-end, une rame reçoit une 6e voiture et l’autre une 6e et une 7e voiture, possible grâce aux voitures Corail standard ou TER autorisées à 200 km/h. La composition du week-end étant d’au moins 6 voitures, l’intégration d’une voiture « 200 » et non « 200+ » n’est plus un problème pour maintenir la possibilité de rouler à 200 km/h.

En semaine, en juillet et août, la composition de base est toujours réduite à quatre voitures.

Vélos

Le transport de vélos devient au fil des années un vértiable problème qui plombe sérieusement la ponctualité des trains les week-end et en été.

A l'été 2011, quatre[7] voitures spéciales (B5Dd²ux) comportant un fourgon ont été aménagées pour recevoir des vélos en nombre plus important, avec personnel pour charger et décharger les vélos (le service est payant)[8]. Ces voitures étant estampillées « 200 » et non « 200+ », la composition de l'Interloire a été systématiquement d'au moins six voitures tout l'été, même pour les jours de semaines les plus creux (mardi, mercredi et jeudi) afin de permettre au train de toujours pouvoir rouler jusqu'à 200 km/h.

Gares desservies et correspondances

      Gare Dép. Agglomération Correspondances
  o   Orléans 45 Orléans Corail (Paris, Vierzon, Limoges) — TER Centre (Étampes, Vierzon) — Tramway A
  o   Blois 41 Blois
  o   Saint-Pierre-des-Corps 37 Tours TGV (Paris, Tours, Bordeaux, Lille) — TER Centre (Tours, Poitiers, Loches, Chinon, Vendôme, Le Mans)
  o   Langeais 37 Langeais
  o   Port-Boulet 37 Chouzé-sur-Loire
  o   Saumur Rive Droite 49 Saumur TER Poitou-Charentes (Thouars)
  o   La Ménitré 49 La Ménitré TER Pays de la Loire (Saumur)
  o   Angers-Saint-Laud 49 Angers TGV (Paris, Le Mans, Lille, Lyon) — TER Pays de la Loire (Le Mans, Cholet) - Tramway A
  o   Nantes 44 Nantes TGV (Paris, Lyon, Lille) — Corail (La Rochelle, Bordeaux) — TER Pays de la Loire (Pornic, La Roche-sur-Yon, Rennes, Quimper) — Tramway 1
  o   Chantenay 44 Nantes TER Pays de la Loire (Le Croisic, Saint-Nazaire)
  o   Basse-Indre - Saint-Herblain 44 Saint-Herblain TER Pays de la Loire (Le Croisic, Saint-Nazaire)
  o   Couëron 44 Couëron TER Pays de la Loire (Le Croisic, Saint-Nazaire)
  o   Saint-Étienne-de-Montluc 44 Saint-Étienne-de-Montluc TER Pays de la Loire (Le Croisic, Saint-Nazaire)
  o   Cordemais 44 Cordemais TER Pays de la Loire (Nantes, Le Croisic, Redon, Saint-Nazaire)
  o   Savenay 44 Savenay TGV (Paris, nantes, Saint-Nazaire, Le Croisic) - Corail (Rennes, Quimper) — TER Pays de la Loire (Nantes, Le Croisic, Redon, Saint-Nazaire)
  o   Montoir-de-Bretagne 44 Montoir-de-Bretagne TER Pays de la Loire (Nantes, Le Croisic, Redon, Saint-Nazaire)
  o   Saint-Nazaire 44 Saint-Nazaire TGV (Paris, Nantes, Le Croisic) - TER Pays de la Loire (Nantes, Le Croisic)
  o   La Baule-Escoublac 44 La Baule-Escoublac TGV (Paris, Saint-Nazaire, Le Croisic) — TER Pays de la Loire (Nantes, Le Croisic)
  o   Le Pouliguen 44 Le Pouliguen TGV (Paris, Saint-Nazaire, Le Croisic) — TER Pays de la Loire (Nantes, Le Croisic)
  o   Batz-sur-Mer 44 Batz-sur-Mer TER Pays de la Loire (Nantes, Le Croisic)
  o   Le Croisic 44 Le Croisic TGV (Paris, Saint-Nazaire, Le Croisic) — TER Pays de la Loire (Nantes, Le Croisic)


Notes et références

Voir aussi

Articles connexes


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